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Lettre n° 489
du 30 octobre 2019
 

Nos sélections de la quinzaine

 
 

 

 


 
      THÉÂTRE

 
 


Photo Aurore Vinot


 

LES PÂTES À L’AIL de Bruno Gaccio, Philippe Giangreco, Jean-Carol Larrivé. Mise en scène Jean-Carol Larrivé avec Bruno Gaccio, Philippe Giangreco.
La salle de séjour avec cuisine à l’américaine, décorée de photos artistiques et familiales, est un espace si éloigné du décor de théâtre classique qu’il donne le sentiment de partager incognito l’intimité de la famille qui l’habite.
Restaurateur de son état, Vincent, le maître de maison, est seul ce soir, affairé à préparer les sacro-saintes pâtes à l’ail pour le dîner qu’il partage rituellement avec Carlo, son ami d’enfance, photographe pour une revue et célibataire impénitent. Ils célèbrent soixante années d’une amitié sans faille, aux liens solides. Et ces liens-là vont devoir être en fer forgé pour que Carlo accepte la demande que Vincent lui fait, dès son arrivée, celle de lui éviter le douloureux épilogue causé par le cancer. Une conversation s’engage alors entre les deux amis, l’un décidé à dire adieu à la vie le soir même, l’autre décidé à ce qu’il la poursuive.
Les souvenirs de Vincent et Carlo leur reviennent alors en mémoire. Ils rient de ceux de l’enfance et de l’adolescence avec leurs bêtises. Ils commentent toutes ces années qui ont scellé une indéfectible amitié. ... (Lire la suite).

 


 


Photo Svend Andersen

 

PÈRE OU FILS de Clément Michel. Mise en scène David Roussel et Arthur Jugnot. Avec Arthur Jugnot, Patrick Braoudé, Catherine Hosmalin, Flavie Péan, Julien Personnaz, Laurence Porteil.
Les relations sont loin d’être au beau fixe entre Bertrand Delorme et son fils Alexandre. Politicien de renom, le père, en conflit avec Anne, son ex-épouse, est en pleine période électorale. Alexandre, le fils unique, amoureux de sa compagne Céline et peintre en devenir, exécute des faux pour subvenir à ses besoins. Et ces deux-là ne s’aiment pas. Alors, pourquoi se retrouvent-il du jour au lendemain dans la peau l’un de l’autre ? Là n’est pas la question. Il ne s’agit même plus de comprendre pourquoi le père se retrouve coincé dans le corps de son fils et vice - versa mais plutôt de cacher l’inexplicable à l’entourage et d’en résoudre les complications engendrées.
Avec l’étrange phénomène, c’est l’enfer qui entre dans le petit logis au sixième étage sans ascenseur d’Alexandre durant tout un week-end. Père et fils ont beau s’efforcer de donner le change, se prendre l’un pour l’autre est une vraie galère, surtout avec le contentieux affectif qui les oppose. Céline est tout émoustillée de voir son Alexandre tout à coup sapé comme un prince. La journaliste Cécile Brizard, venue interviewer Bertrand sur place « en live », est quelque peu décontenancée de trouver le candidat habillé de façon, disons, décontractée. Mais le souci ne s’arrête pas à l’apparence vestimentaire. Céline, très énervée de s’apercevoir que l’anniversaire - surprise qu’elle a organisé pour Alexandre est éventé, claque la porte. Un Jeremy menaçant, venu réclamer l’avance de deux mille euros sur un faux tableau non exécuté, fuit l’ire de Bertrand, lui-même furieux de voir son ex débarquer pour la soirée, invitée par son fils, lui-même tout occupé à tenter de récupérer sa dulcinée ! Pour compliquer la situation, il se trouve que, de temps en temps, le père et le fils reprennent leur identité propre. ... (Lire la suite).





 


Photo Michele Laurent


 

UN AMOUR SANS RÉSISTANCE d’après le roman de Gilles Rozier. Mise en scène Gabriel Debray. Avec Chantal Pétillot ou Xavier Béja.
Une ville française sous l’Occupation. Le professeur d’allemand revendique le droit de se consacrer à sa passion exclusive pour la lecture, surtout de la littérature germanique. Le mariage, imposé par la famille en quête d’honorabilité, ne sera pas, par tacite convention entre les époux, une entrave à cette indépendance. La famille alentour offre le spectacle des frasques sexuelles d’Anne la sœur cadette, aussi bruyantes que choquantes, avec Volker le SS, celui de l’aveuglement délibéré de la mère qui perdurera dans le mutisme bien des années après ces déconcertantes rencontres. En tant que germaniste patenté, on est sollicité pour des traductions, on n’est pas trop regardant sur ces entorses à un patriotisme bien « mou ». Jusqu’au jour où la confrontation est inévitable avec la question juive… Alors on découvre la passion qui submerge dans le secret de la cave, le miracle de Heinrich Heine en version yiddish. Goethe ou Goebbels ? Se préoccupe-t-on de sauver un Juif par esprit de résistance ou par appétit insatiable des plaisirs de la chair ? Et quand un cadavre devient encombrant, où l’ensevelir sinon dans la terre battue par d’autres émois ?
De l’ombre douillette du fauteuil à côté d’un guéridon et d’une tasse de thé, dans le halo d’un lampadaire, face au public contemporain de l’aveu, le récit se déporte vers le fond obscur de la scène, quelques décennies auparavant, vers le souvenir évoqué des faits de l’amour et de la clandestinité, de la collaboration et de ses collusions avec l’occupant qu’on vit entre ombre et lumière. Et il pose les questions, jamais résolues, de la complicité par passivité ou veulerie d’une société refermée sur ses préjugés et ses ostracismes, son aveuglement parfois zébré de lucidités personnelles. ... (Lire la suite).

 



 


Photo Cédric Olivan


 

TANT QU’IL Y AURA DES COQUELICOTS … Texte et mise en scène Cliff Paillé. Avec Cliff Paillé, Pauline Phelix.
Confortablement installé, Paul rechigne à s’extraire de « La Petite Fille de Monsieur Linh », impénitent lecteur qu’il est devenu, absorbé, déjà, par les premières lignes du très beau roman de Philippe Claudel. Et, pourtant, il n’aurait jamais dû goûter à ce plaisir-là.
Enfant, il détestait lire malgré les incitations de sa grand-mère, même s’il aimait l’écouter lorsqu’elle lui faisait partager certains passages de ses lectures. Le ballon de foot restait sa seule passion, jusqu’au jour où parut, dans sa vie d’écolier de dix ans, une maîtresse pour le moins atypique. Mademoiselle Mansart jaugea vite une classe réfractaire à la lecture et fit preuve de patience et, surtout, d’une imagination débordante. « La Gloire de mon père », le premier cobaye, reçut un accueil très tiède mais elle ne désarma pas. Avec force jeux et devinettes, elle fit découvrir à sa classe tout ce qui fait l’ivresse de se glisser dans les méandres d’un roman de Pagnol, d’un poème d’Aragon ou des paroles d’une chanson de Barbara. Et l’enfant solitaire, sevré de l’affection familiale, se prit au jeu. Il découvrit l’étonnante profusion des synonymes, le sens caché des phrases, la beauté d’une description et la source intarissable de l’imaginaire. ... (Lire la suite).

 

 



 


Photo Frédéric Cussey


 

LA FAMILLE ORTIZ. Texte et mise en scène Jean-Philippe Daguerre. Avec Bernard Malaka, Isabelle de Botton, Stéphane Dauch, Antoine Guiraud, Kamel Isker, Charlotte Matzneff.
Miguel, le père, en perdant sa souplesse de matador, a gagné l’amour de Marie, la mère, et trois grands fils à la clef. Madiba, et les jumeaux Ali et Lino. Une famille inséparable qui vit au rythme d’une fête des mots, des vins, des bénédicités décalés, de la tendresse sans conditions. « Sésame ouvre-toi », et l’amour déborde, la joie explose, les bouchons sautent. Mais alors qui est Pierre, chanteur à succès au Japon ? Pourquoi a-t-il caché cette famille à Claire, sa lumineuse épouse, enceinte de leur fils à naître ? Le peloton des secrets enfouis va se dévider. De pêches pas vraiment miraculeuses en plongeon mystérieux, l’idole paternelle vacille, le poison du soupçon s’insinue, la corrida n’est pas une dramaturgie bénigne, le fils trahi prend la fuite. Le doute érodera les rêves les plus naïfs. Peut-on effacer les vieilles blessures, au genou comme au cœur meurtri, et rêver d’un happy end ? ... (Lire la suite).

 



 


Photo Pierre Pankotay


 

FLEUR DE PEAU. Texte de Sandie Masson. Mise en scène Patrick Azam. Avec Sandie Masson et Eric Savin.
Lilas vient d’ouvrir sa boutique de tatouage et le quartier s’émeut d’une présence dérangeante. Adam, policier, devient porte-parole de conciliation. Le corps tatoué de végétations de Lilas incite à l’école buissonnière, face à Adam, « l’exterminateur de plantes du premier étage… un pollueur égoïste urbain cruel » … Elle est mutine, il est désarmé par ce vif-argent qui échappe à toute logique policière, il bafouille, s’emmêle dans les lapsus. Elle le piste dans ses tentatives agressivement maladroites de se justifier. Leurs corps s’aimantent, tandis qu’ils s’insultent et s’affrontent. Lilas dessine des bouches de plaisir, des dents qui mordent les saveurs, la « sueur qui caresse », bien consciente que « la tête n’est pas conviée » à ce festin des corps qui se cherchent. Fauves sur le ring, ils se lancent des adjectifs à la tête, se vengent par plantes interposées. Elle escalade son balcon, soigne en cachette le camélia survivant. Il hurle à la violation de domicile. Fausses sorties pour vrais retours. « Tu ? … Je ... Salut. ». Elle le nargue, il devient grossier, perd ses moyens. Puis les aveux pointent leur nez, Lilas et ses mots cousus dans les ourlets « pour pas pleurer » sur une enfance battue sauvée par les dessins luxuriants, Adam en manque d’épouse et d’enfant partis ailleurs. ... (Lire la suite).

 



 


Photo Véronique Vercheval


 

LA CONVIVIALITÉ OU LA FAUTE D’ORTHOGRAPHE de et avec Arnaud Hoedt et Jérôme Piron. Participation à la mise en scène Dominique Bréda, Clément Thirion. Réalisation technique et esthétique Kévin Matagne.
Selon le Petit Robert, le mot « orthographe », du grec orthos, droit, correct et graphein, écrire, « est la manière d’écrire un mot qui est considérée comme la seule correcte ». Le rêve serait d’écrire phonétiquement « ortografe », et c’est en quelque sorte celui de Arnaud Hoedt et de Jérôme Piron, professeurs de français de nationalité belge, qui en font le thème de leur spectacle.
Heureuse l’époque où ceux qui savaient écrire le français l’écrivaient à leur guise. Mais au XVIIe siècle, avec la création de l’Académie française, Richelieu en décida autrement.
Nos deux professeurs s’interrogent donc sur sa logique. Pourquoi tant de façons d’écrire le « s » pour une prononciation identique ? Pourquoi deux « l » pour « alléger » et un seul pour « alourdir » ? Pourquoi « Confitures de groseilles » mais « gelée de groseille » ? Pourquoi les célèbres exceptions « bijoux, cailloux, choux, genoux, hiboux, joujoux, poux » mais « verrous » et « clous » ? Ils pointent d’un doigt accusateur l’accord du participe passé. Pourquoi « les pieds que Jésus a lavés » mais « Jésus a lavé… les pieds » ? Racines différentes, souci d’économie ou erreurs des moines et des copistes, les raisons sont nombreuses qui n’excusent en rien la difficulté d’écrire la langue de Molière, véritable pensum pour les écoliers. ... (Lire la suite).

 




 
      SPECTACLES

 
 


Photo Paule Thomas

 

LES SWINGING POULES … Chansons synchronisées. De et avec Florence Andrieu, Charlotte Baillot et Caroline Montier. Mise en scène Flannan Obé. Piano Philippe Brocard ou Raphael Bancou.
Elles sont trois, qu’accompagne leur pianiste, maître du jeu autant que souffre-douleur, virtuose et déjanté. Sur fond de chansons féminines, féministes ou misogynes, d’il y a quelques décennies, elles déroulent avec ironie et recul amusé le paysage du sort fait aux femmes dans l’imagerie traditionnelle, entre naïveté et goujaterie, fleur bleue et séductrice grivoise. Des histoires de femmes au travers de corps souples ou empruntés, exploités ou libérés. Les Swinging Poules reprennent des répertoires divers, de Francis Blanche à « Syracuse », dansent et chantent, dessinent la caricature mais surtout une vraie tendresse à l’égard des femmes. Les voix sont parfaites et variées, les rythmes sautillent en expansion, le pianiste virevolte sur ses touches autant que les mèches sur sa tête. ... (Lire la suite).




 
      EXPOSITIONS ET SITES

 
 


Photo © Clark Art Institute, Williamstown, Massachusetts, USA

 

TOULOUSE-LAUTREC. Résolument moderne. La dernière grande rétrospective consacrée à cet artiste remonte à 1992 (Lettre 56). C’est dire si on attendait beaucoup de celle-ci. Avec quelque 200 œuvres, notre attente est comblée et l’on peut admirer la plupart des grands chefs-d’œuvre de Lautrec (1864-1901), venus du monde entier et bien sûr des musées d’Orsay et d’Albi, d’où sont issus les commissaires. Mentionnons aussi tout spécialement la Bibliothèque nationale de France qui détient l’ensemble de l’œuvre lithographié de cet artiste.
Si le parcours commence et se termine d’une manière chronologique, la plus grande partie est thématique comme le montrent les titres « À hauteur d’hommes », « Apothéose de la Goulue », « En littérature », « Deux gants noirs » et surtout « Féminin / Féminin », la plus riche de ces sections.
Lautrec était-il « résolument moderne » comme l’affirme le sous-titre de cette exposition ? Les commissaires insistent au tout début en affirmant que « Lautrec fait de la photographie son alliée », comme le faisait Degas, mais ne nous montrent aucune photographie qu’il aurait prises, mis à part le panneau qui illustre la première salle. La salle suivante, « Un naturalisme de combat », expose des dessins de nus remarquables mais tout à fait classiques. Cependant on y voit aussi, côte à côte, Le Bois sacré cher aux Arts et Muses (1884-1889) de Puvis de Chavannes et la Parodie qu’en a faite Lautrec en 1884, lui qui disait qu’il faut « faire vrai et non pas idéal ». D’autres toiles illustrent cette maxime comme cette Étude de nu. Femme assise sur un divan (1882) ou ce Nu féminin (1884), portrait cru de Suzanne Valadon, sa maîtresse. ... (Lire la suite).



 
 


Photo © Kunstmuseum Den Haag

 

MONDRIAN FIGURATIF. La peinture figurative de Piet Mondrian (1872-1944) est longtemps restée méconnue. C’est grâce à l’intérêt et à l’amitié que lui portait Salomon Slijper (1884-1971), héritier d’un diamantaire d’Amsterdam, que nous pouvons voir aujourd’hui cette exposition. En effet les 67 tableaux présentés ici proviennent tous du legs de 180 tableaux de Mondrian fait par Slijper au Kunstmuseum de la Haye. Slijper découvrit par hasard, en 1915, un tableau abstrait de Mondrian dans une petite auberge où ce dernier avait séjourné. Il n’était pas intéressé par la peinture abstraite, qu’il découvrait, mais finit par acheter, au bout de quelques semaines, ce tableau et demanda à rencontrer le peintre. Une solide amitié se noua entre les deux hommes, l’un riche et l’autre pauvre au point de faire des copies au Rijksmuseum pour survivre. Slijper ne revendit aucune toile. Mondrian lui en saura gré et lui confiera un jour « J’apprécie beaucoup que tu les conserves ensemble… Tu me les as payées à l’époque avec ce dont tu pouvais te passer, ce n’était pas grand-chose, mais aucun ne l’a fait ».  Et c’est vrai que Mondrian n’en avait pas demandé beaucoup mais Slijper lui achetait sans compter, y compris sans avoir vu les tableaux, comme il le fit en 1919 en rachetant toutes les toiles restées dans l’atelier de Mondrian à Paris pendant la guerre, ce qui permit à ce dernier de retourner en France et même d’épargner.
Dès l’entrée nous avons deux toiles que tout oppose : un Lièvre mort (1891) et une Composition N°IV / Composition 6 (1914). La première s’inscrit dans la tradition hollandaise du XVIIe siècle, la seconde est celle achetée par Slijper dans l’auberge. ... (Lire la suite).



 
 


© musée du quai Branly - Jacques Chirac
Photo Hughes Dubois

 

20 ANS. Les acquisitions du musée du quai Branly – Jacques Chirac. Dans les années 1990, la rencontre entre le collectionneur et galeriste Jacques Kerchache et le Président Jacques Chirac sur une plage de l’Île Maurice est déterminante pour le projet de musée des Arts premiers. Celui-ci est créé en 1998 et porte le nom de musée du quai Branly. Il hérite des collections du musée de l’Homme et du Musée national des Arts d’Afrique et d’Océanie, elles-mêmes héritières d’œuvres entrées dans les collections nationales dès la fin du 16e siècle, pour les plus anciennes. En 2000, le pavillon des Sessions, composé de cent huit chefs-d’œuvre provenant d’Afrique, d’Asie, d’Océanie et des Amériques, sélectionnés par Kerchache, est inauguré au Louvre, marquant ainsi l’entrée d’œuvres majeures produites par les trois quarts de l’humanité dans un musée d’art.
Enfin, en 2006, le musée du Quai Branly est inauguré. Toutefois dès 1998, les équipes du nouveau musée ont commencé à repenser le rôle patrimonial d’un tel musée. Celui-ci ne devait pas être le gardien d’œuvres anciennes, à l’image des musées d’ethnographie, mais le témoin de l’art non occidental. Aujourd’hui, la mission du musée du quai Branly – Jacques Chirac est de poser un regard d’expert sur tous les arts non-occidentaux. Il est le gardien et non le propriétaire, qui est l’État, d’un patrimoine actif. Comme le définissait Claude Lévi-Strauss, son rôle est de « Comprendre comment fonctionne l’esprit des hommes. »
En 2018 le musée est affectataire de 382 538 inscrites à l’inventaire. Depuis 1998 il en a acquis 77 082 (dont 15 587 objets) sans compter archives et documents iconographiques. Près de 60% sont des dons. Le reste provient de dations et d’achats. ... (Lire la suite).


 

 
 
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  Spectacles Sélection
13 chemin Desvallières
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