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Lettre n° 621
du 17 septembre 2025
 

Nos sélections de la quinzaine

 
 

 

 


 
      THÉÂTRE

 
 


Photo Patrick Carpentier



 

UNE HEURE À T’ATTENDRE de Sylvain Meyniac. Mise en scène Delphine de Malherbe. Avec Thierry Frémont, Nicolas Vaude.
En début de soirée, Daniel s’apprête à entrer dans le petit appartement, sous les toits de Paris, qu’il a loué pour la nuit via un site Internet. La lumière allumée, il sursaute à la vue d’un homme assis dans un fauteuil qui, semble-t-il, l’attend. Pierre se présente comme le propriétaire des lieux, conjoint d’une certaine Joséphine. Entre le mari qui s’estime trompé et l’amant supposé qui assure ne pas connaître l’épouse, un tête-à-tête policé s’engage, accompagné de quelques verres d’un whisky pur Malt de trente ans d’âge. Au cœur de cette situation peu commune, une femme, objet d’un amour absolu. Ils vont passer une heure à l’attendre.
Sylvain Meynac tisse en soixante-dix minutes une intrigue originale aux constants rebondissements. Les dialogues ciselés décrivent deux visions de la vie. Pour l’époux, comment conserver l’amour que l’on voudrait éternel, quelle bataille faut-il mener pour ne pas subir l’angoisse de l’érosion du couple, comment garder une femme admirée «qui est… Tellement…»? Pour l’amant, vivre d’aventures mais éprouver la solitude et l’impossibilité de s’acheter un foyer, vivre la contrainte du manque de l’autre. Ceci pour voir le temps passer inexorablement jusqu’au dernier voyage… ... (Lire la suite).





 


Photo Goldo



 

JÉRUSALEM. Texte d’Ismaël Saidi. Mise en scène de l’auteur. Avec Ismaël Saidi, Inès Weill-Rochant ou Fiona Lévy.
Dans un quartier de Jérusalem, la situation est insolite. Suite à une décision de justice, Delphine Lachance est revenue de Montréal pour prendre possession de la maison de Ruth, sa grand-mère juive, habitée par Shahid qui en revendique la propriété comme étant celle de son grand-père Abou Quasim AlQodsi.  
Après quelques noms d’oiseaux échangés et une date infaillible correspondant au titre de propriété, Shahid doit se résigner à quitter les lieux. Ce jour-là, cependant, une éclipse obscurcit le ciel, suivie d’un phénomène aussi mystérieux qu’effrayant: l’âme de leur ancêtre respectif prend possession de leur corps et vient témoigner d’un passé que tous refusèrent de transmettre à leurs descendants afin de l’effacer. Ruth, rescapée de la Shoa et AlQodsi, exilé de la Nakba remémorent alors leur calvaire, par l’intermédiaire de Delphine et Shahid, bouleversés par des révélations qu’ils ne soupçonnaient pas: celle d’un peuple juif terrassé par l’extermination et celle d’un peuple palestinien terrassé par la guerre et l’exil.
Ismaël Saidi a écrit  Jérusalem en 2022, juste avant que juifs et palestiniens ne s’affrontent à nouveau dans un effroyable conflit. Loin de «victimiser», il s’est attaché à ce que ses protagonistes se parlent, s’écoutent, comprennent, transmettent et surtout cultivent la mémoire, afin que la douleur commune efface toute haine et tisse des liens de paix. ... (Lire la suite).





 


Photo Béatrice Treilland



 

MAMIE LUGER, d’après le roman de Benoît Philippon. Mise en scène Antoine Herbez. Avec Josiane Carle et Antoine Herbez.
Elle est seule, placide et indifférente, assise au centre de la scène. Pourtant, elle risque gros, cette vieille dame, lorsque débute l’interrogatoire auquel la soumet le capitaine Ventura. Elle aura beau jouer sur les prénoms et les patronymes, user de réclamations dilatoires, de plaisanteries plus ou moins agressives, elle n’échappera pas à l’aveu circonstancié de tous les méfaits dont elle s’est rendue coupable.
Coupable, la Mamie Luger, du nom de son pistolet ravageur? Voire… Tout dépend du point de vue où l’on se place pour assister à ce récit justificateur. Difficile pourtant de nier ses talents de tueuse en série! Que des hommes, maris ou non, qui ont contribué à vérifier l’aphorisme hélas éternel de la femme violentée par le mâle sans vergogne!
Combien de séducteurs ont-ils ainsi semé son chemin de vengeance? Il suffit d’aller contempler et écouter cette centenaire cocasse et sans remords, délicieusement incarnée par Josiane Carle, entre faconde et tendresse, émotion jazzy et intransigeance si évidente. ... (Lire la suite).





 

Photo Luca Iomazzi



 
SON ODEUR APRÈS LA PLUIE, d’après Cédric Sapin-Defour. Adaptation Véronique Boutonnet. Mise en scène Richard Arselin et Véronique Boutonnet. Avec Marie-Hélène Goudet.
Les troncs dressés des bouleaux élèvent les regards vers des cimes plus obscures d’où émanent le chant d’un oiseau, de la corde d’un violoncelle, les chuintements intrigants d’arbres caressés par le vent.
Elle s’y meut avec souplesse, grâce et tendresse, en compagnie joyeuse d’Ubac, le chien de ses amours vitales. Elle, c’est Marie-Hélène Goudet qui incarne l’enfant insouciante, puis l’adulte éprise de ces lieux de liberté où elle respire au rythme d’une nature qui lui offre l’évidence de ses errances.
Petite annonce dans le journal, une portée canine au détour d’un bistrot «couleur locale», IL est là, il l’attend, au pied du café-tarte aux fruits. Coup de foudre réciproque avec le futur compagnon de toute une vie, au-delà de la mort, au cœur d’ineffaçables souvenirs. Le chiot Ubac l’a aussitôt reconnue, sans filtre, dans la prescience de leur unicité réciproque. Leurs vies se sont inextricablement nouées, dans la joie comme dans l’anxiété et la douleur des accidents imparables. Évocation en filigrane des repas de famille, des amours, des galopades d’enfance, des complicités quotidiennes. Des respirations partagées.
Comment survivre à l’absence d’Ubac ? ... (Lire la suite).






 
      EXPOSITIONS ET SITES

 
 


Photo W. Clarke-CC-BY-SA




 

DÉSERTS. Cette exposition nous montre que les déserts ne sont pas ces espaces synonymes de vide et de dénuement. Ils occupent un tiers des surfaces émergées de la terre et sont présents sur tous les continents. Ils se répartissent en cinq grandes catégories selon leur situation géographique - des zones intertropicales aux déserts polaires - et les facteurs qui ont contribué à leur formation comme la circulation océanique et atmosphérique ou le relief. Leurs points communs: l’aridité, même dans les pôles où l’eau est sous forme de neige ou de glace, et des températures extrêmes.
La première partie «Déserts du monde» nous présente des cartes de ces déserts, des échantillons de sable et de roches sculptées par l’eau, le vent, voire la foudre et les météorites. Mais la part belle est faite aux vidéos qui nous offrent des images de ces déserts aux reliefs variés et impressionnants. Nous sommes loin des images de dunes à perte de vue. C’est ainsi que celles-ci n’occupent que 20% de la superficie du Sahara.
Vient ensuite la section la plus surprenante de l’exposition, «Il y a de la vie dans les déserts!». À travers de nombreux spécimens naturalisés, on voit comment des animaux et des plantes se sont adaptés. L’harfang des neiges ou l’eider à duvet supportent des températures de -50°C grâce à une épaisse couche de duvet recouverte de plumes abondantes qui isolent leur corps. Celui-ci conserve sa température de 38 à 40°C. Grâce à la couleur de leur pelage, qui peut changer au gré des saisons, les animaux des déserts peuvent supporter des températures extrêmes. C’est le cas de l’oryx, de la gazelle d’Arabie, du bœuf musqué, du manul ou encore du chat des sables. D’autres, comme le spermophile arctique, un petit rongeur, se réfugie dans un terrier durant les six ou sept mois d’hiver et tombe en léthargie. Sa température corporelle peut alors descendre jusqu’à -2,9°C. Certains animaux se réfugient dans le sable. C’est le cas de la vipère à cornes, de la taupe marsupiale ou du poisson des sables, un lézard qui se déplace dans le sable en ondulant.
Il y a aussi des animaux et des plantes exceptionnels. C’est ainsi que le dipneuste est un poisson qui a su s’adapter aux conditions désertiques. Équipé d'un poumon, il est capable de respirer à l'air libre. Quand l'eau se fait rare, il se réfugie sous terre et se fabrique un cocon protecteur à partir du mucus qu'il sécrète. Tombé en léthargie, il patiente ainsi plusieurs mois, dans l'attente de la prochaine pluie. Parmi les plantes, le welwitschia peut vivre des centaines d'années. Ses longues racines s'enfoncent dans le sol pour puiser l'humidité souterraine en même temps qu'elles ancrent fermement la plante dans le sable. ... (Lire la suite).




 


Photo Spectacles Sélection




 

CHÂTEAU DU PLESSIS-BOURRÉ. Ce château a été construit en cinq ans, décoration comprise, de 1468 à 1473 par Jean Bourré, Grand Trésorier du roi Louis XI, après la démolition du manoir médiéval de Plessis-le-Vent. Extérieurement, avec ses très larges douves, son pont d’accès de 43 mètres, son châtelet à double pont-levis, ses quatre tours d’angle dont une, à mâchicoulis, servant de donjon, c’est un parfait exemple de l’architecture de la fin du Moyen Âge. Passée la voûte d’entrée, on accède à une demeure de plaisance, avec sa cour spacieuse, ses ailes basses, sa galerie d’arcades, ses tourelles d’escalier et les hautes lucarnes de son logis seigneurial, propre au début de la Renaissance. C’est donc un exemple typique de château de transition qui nous est parvenu cinq siècles plus tard sans changement notable. Cette demeure privée a été acquise en 1911 et appartient aujourd’hui aux descendants du Maréchal Soult (1769-1851). On peut la visiter soit en visite guidée soit en visite libre. Dans ce cas, il suffit de suivre le parcours en 13 étapes avec le prospectus remis à l’entrée.
Le passage après le pont-levis est équipé d’une herse. En fait il s’agit d’un décor de cinéma car le château a servi de lieu de tournage pour de nombreux films dont Peau d’Âne de Jacques Demy en 1970, Le Bossu de Philippe de Broca en 1997, Fanfan la Tulipe de Gérard Krawczyk en 2003, La Princesse de Montpensier de Bertrand Tavernier en 2010.
Le circuit commence par le vestibule d’honneur du XIXe siècle. Il est décoré de diverses œuvres d’art dont un buste de Claude-Marius Vaïsse, surnommé le Haussmann lyonnais. Celui-ci était l’oncle d’Henri Vaïsse, qui acheta le château en 1911. On y voit aussi La Frileuse d’Houdon, un coffre de mariée du XVe siècle et une magnifique tapisserie de Bruxelles du XVIe siècle. Le château abrite ainsi un grand nombre de chefs-d’œuvre, tapisseries, boiseries, meubles et tableaux. Malheureusement, il n’y a que deux cartels et les descriptions dans le prospectus manquent souvent de précision.
Dans les salles suivantes, on admire tout d’abord le salon et la salle à manger, tous deux du XVIIIe siècle, richement meublés et décorés. On s’intéresse tout particulièrement à un bureau Mazarin (XIXe), doté d’un remarquable décor de marqueterie Boulle en écailles de tortue, laiton et étain.
Dans une autre aile, on visite la salle du Parlement (XVe) où Charles VIII reçut des ambassadeurs de Hongrie en 1487. Elle est coiffée d’une belle voûte de style gothique flamboyant et est dotée d’une magnifique cheminée monumentale ornée de trois frises symboliques. ... (Lire la suite).





 
 
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