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Lettre n° 593
du 8 mai 2024
 

Nos sélections de la quinzaine

 
 

 

 


 
      THÉÂTRE

 
 


Photo Christophe Raynaud de Lage
coll. Comédie Française



 

MACBETH d’après William Shakespeare. Adaptation, mise en scène et scénographie Silvia Costa. Avec Alain Lenglet, Julie Sicard, Pierre-Louis Calixte, Suliane Brahim, Jennifer Decker, Julien Frison ou Birane Ba, Noam Morgensztern, Clément Bresson.
Le royaume d’Écosse est en guerre. Assise devant le portrait de son époux qui sera lacéré de coups de couteaux portés par une main anonyme, Lady Macbeth arrache par poignées ses longs cheveux qui lui cachent le visage. Elle sait par les trois sœurs fatales que son époux sera roi et elle ourdit déjà son dessein dans l’attente du retour triomphant de Macbeth et de Banquo qui, eux-mêmes, ont eu vent de la même prophétie.
La main de Macbeth, c’est sa femme - Julie Sicard, impressionnante - qui va l’armer, dans une série de meurtres, au rythme des prophéties. Le régicide pour gravir la plus haute marche du pouvoir, le meurtre des deux chambellans du roi Duncan que Macbeth prend soin d’accuser, celui de Banquo, l’ami et témoin de la prophétie, celui enfin de la femme et des enfants de Macduff, l’homme qui a découvert le corps du roi.
La prédilection de Silvia Costa pour l’irrationnel l’invite à concentrer l’intrigue sur le couple régicide et les trois sœurs fatales mais surtout sur Lady Macbeth qui devient la pièce maîtresse de cette «pièce écossaise», souvent nommée ainsi par superstition. Face à un époux falot -remarquable Noam Morgensztern - c’est elle qui décide, agit et pousse aux crimes. C’est elle qui, ivre du sang de leurs victimes, précipitera son couple dans la folie. ... (Lire la suite).








 


Photo Bernard Richebé


 

PAUVRE BITOS. Le Dîner de têtes. De Jean Anouilh. Mise en scène Thierry Harcourt. Avec Maxime D’Aboville, Adel Djemai, Francis Lombrail, Adrien Melin, Étienne Ménard, Adina Cartianu ou Clara Huet, Sybille Montagne.
1953 dans une ville de province, Maxime organise un dîner « de têtes » dans un ancien prieuré qu’il a hérité de ses aïeux. Chargé d’histoire, il abrita sous la Terreur un tribunal révolutionnaire. La table est dressée dans la grande salle à manger voûtée, prête à accueillir les convives. L’amphitryon les a priés de se faire la tête d’un acteur emblématique de la révolution française. Il endosse le personnage de Saint-Just. Danton, Mirabeau, Marie-Antoinette, Camille et Lucile Desmoulins sont à l’honneur. Et Robespierre ? C’est l’invité surprise. Leur hôte a invité André Bitos, un substitut du procureur, réputé pour sa rigueur et sa droiture, haï de tous. Lier Robespierre et Bitos est un jeu qui peut tourner au massacre et c’est le but de cette soirée. Les notables ont bien connu Bitos autrefois, l’enfant pauvre admis gratuitement au collège parce que sa mère, blanchisseuse, en lavait le linge. Son unique vengeance aux humiliations subies était d’être le premier de la classe et de remporter tous les prix. Aujourd’hui, bardé de diplômes, il a été l’implacable épurateur de la libération. Au menu du dîner, le petit groupe va se régaler en se vengeant de lui. Le voici qui arrive, en dernier, compassé, vexé d’avoir suivi la consigne d’être déguisé de pied en cap quand les autres n’ont que la tête de leur emploi. La conversation s’engage. Une première insulte et Bitos demande son manteau pour quitter la place mais on le lui a confisqué. La soirée ne fait que commencer… ... (Lire la suite).








 


Photo Oscar Chevillard


 

NO LIMIT. Création et mise en scène Robin Goupil. Avec Théo Kerfridin ou Robin Goupil, Arthur Cordier ou Thomas Gendronneau, Martin Karmann ou Adrien Urso, Tom Wozniczka ou Axel Mandron ou Basile Alaïmalaïs, Laurène Thomas, Augustin Passard ou Théo Comby Lemaitre, Stanislas Perrin ou Maël Besnard, Victoire Goupli ou Alice Allwright, Maïka Loukairim ou Gabrielle Cohen.
1964, en pleine guerre froide, l’angoisse règne entre la Maison blanche, le Pentagone et le Q.G militaire. Suite à une erreur regrettable, un groupe de bombardiers a reçu l’ordre de lâcher « la bombe » sur Moscou. Il s’agit d’éviter le pire et le temps presse avant le point de non retour, celui où les pilotes n’acceptent plus d’annuler l’ordre donné, pas même celui du président en personne. Mais comment réfléchir sérieusement et trouver la solution miracle pour stopper la catastrophe quand le président est dyslexique, la secrétaire générale de la défense « tripôlaire » et que le n°1 de l’aviation américaine ne brille pas par son intelligence ?
Pas de limites est le leitmotiv de cette comédie qui les dépasse franchement avec une impertinence et un humour au premier degré totalement dénués de vulgarité. Tout est bon pour dénoncer les errances du pays dit le plus puissant du monde. ... (Lire la suite).









 
      SPECTACLES

 
 

Photo Anne Gayan




 
CHÈRE INSAISISSABLE de Sophie Tellier d’après la vie de Liane de Pougy. Mise en scène Jean-Luc Revol. Avec Sophie Tellier. Au piano Luc-Emmanuel Betton ou Djahiz Gil.
Liane de Pougy, Gaby Deslys, Caroline Otero … Elles furent quelques-unes à s’affranchir de la domination masculine durant une «Belle époque» qui n’était sans doute pas si belle pour toutes. Venant de milieux différents, elles grimpaient avec détermination les échelons de la courtisanerie avec un seul but, être libres.
Mariée à seize ans à un militaire violent dont elle aura un fils, Anne-Marie Chassaigne (1869-1950), divorce trois ans plus tard, prise en flagrant délit d’adultère. Celui-ci se solde par une balle très mal placée ! Bannie de sa famille, elle se fond alors dans la foisonnante société parisienne et entreprend de gérer sa carrière en «vendant du rêve» aux hommes, contre bijoux sonnants et trébuchants. Mineure toute sa vie ? Que nenni ! Plutôt supporter les assauts répugnants de cette «machine à faire de l’argent» qui, nue, «n’est plus qu’un animal lubrique». Après quelques années qu’elle préfère oublier, Anne-Marie devient Liane de Pougy. Sa beauté fait tourner les têtes. Le caractère bien trempé et dotée d’un grand sens des affaires, elle entre enfin dans le monde feutré des riches.
«Servir de paradis aux autres est un enfer». Les amours particulières compensent, mais le décès de son fils unique sera le chagrin de trop…
Étourdissante la façon dont Sophie Tellier se glisse dans la peau de l’une des courtisanes les plus scandaleuses de l’époque. Luc-Emmanuel Betton l’accompagne au piano. Il exécute avec une pointe d’espièglerie des extraits de musique classique et des chansons de l’époque ou contemporaines que la comédienne, chanteuse émérite, interprète. ... (Lire la suite).

 




 
      EXPOSITIONS ET SITES

 
 

Photo Hervé Lewandowski




 

THÉODORE ROUSSEAU. La Voix de la forêt. Cette exposition rend hommage à un artiste singulier, grand défenseur de la nature, qui s’est toujours positionné à rebours de ses contemporains. Le parcours  est chronologique et suit le fil de la carrière de Théodore Rousseau (1812-1867).
Alors que les paysages n’étaient qu’un prétexte pour représenter des scènes mythologiques ou bibliques, comme le faisait son maître Jean-Charles-Joseph Rémond (1795-1875) avec son Caïn et Abel (1837), Rousseau veut peindre la nature pour elle-même, comme le faisaient les paysagistes hollandais du XVIIe siècle ou l’anglais John Constable. Refusant tout académisme, il ne se présente pas au concours du Prix de Rome car le sujet imposé ne lui plait pas. De même, il ne voyagera jamais en Italie. En revanche, dès 1830, il sillonne la France. Dans la première section on voit des paysages qu’il ramène de ses séjours en Auvergne, Normandie, Franche-Comté, Isère, etc. et en région parisienne.
Ce refus de se plier aux règles académiques ont pour conséquence que ses œuvres sont systématiquement refusées par le Salon officiel et qu’il reçoit le surnom de «Grand refusé». Découragé il n’enverra plus rien au Salon jusqu’à l’avènement de la République en 1848. Il reçoit alors une commande officielle. Néanmoins son style plaît à certains critiques et collectionneurs, qui apprécient son authenticité, ce qui lui vaut un succès croissant.
En 1847, il rompt ses fiançailles avec la nièce de George Sand et s’installe dans une chaumière à Barbizon, à l’orée de la forêt de Fontainebleau, tout en gardant son atelier parisien. Cette forêt attire de nombreux artistes depuis le début du siècle. Soixante pour cent des clients de l’auberge Ganne sont des artistes comme le montre le registre de police. Une communauté se forme autour de Rousseau, favorisée par l’épidémie de choléra qui ravage Paris en 1849. Parmi ses proches, on trouve les peintres Narcisse Diaz de la Peña, Charles Jacque et surtout Jean-François Millet, son plus fidèle ami, même s’ils ne peignaient jamais ensemble. Une stèle en bronze, dont on voit le modèle en plâtre, leur rend hommage sur un rocher en forêt de Fontainebleau.
Cette « colonie » des peintres de Barbizon accueille aussi des photographes tels Charles Bodmer, Gustave le Gray et Eugène Cuvelier. Celui-ci initie Rousseau à la photographie et à d’autres techniques qui s’en inspirent. ... (Lire la suite).

 

 

 




 
 
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