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      |  |   |  |  | Lettre n° 564du 22 février 2023
 |  | Nos sélections de la quinzaine |  | 
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 |  |   |  |  | THÉÂTRE 
 
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       Photo Alejandro Guerrero
 
 
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      BIG  MOTHER de Mélody  Mourey. Mise en scène de l’auteure. Avec Patrick Blandin, Pierre-Yves Bon,  Ariane Brousse, Guillaume Ducreux, Marine Llado, Karina Marimon.À Hong Kong, les journalistes du New  York Investigation se terrent dans une chambre d’hôtel, portables éteints. Ils  sont en danger de mort pour avoir découvert Big Mother !
 Quatre mois plus tôt, la rédaction  du journal est en ébullition : une sextape impliquant le président républicain fait le buzz. On s’apprête à vivre une sexgate ! Afin d’éviter une  procédure d’impeachment, une conférence de presse est organisée. Julia  Robinson, jeune journaliste au New York Investigation, insiste pour s’y rendre  mais Owen Green, le rédacteur en chef, lui préfère Alex Cook, le fils du  directeur.
 Divorcé, Owen Green consacre peu de  temps à sa fille Rose. Après la soutenance de sa thèse, celle-ci est engagée  chez Hundred Monkey. Son PDG, Howard Mercer, est un démocrate convaincu qui  prône la « démocratie totale », un régime qui donnerait l’entier  pouvoir au peuple et rendrait inutile l’élection d’un président. Rose est  acquise à cette cause que son père rejette. Il insiste pour que Rose  démissionne. Pour lui, Howard Mercer est un homme dangereux.
 Entre temps, Julia reçoit un coup de  fil d’Émilie, une amie policière qui lui assure qu’elle vient de voir au  tribunal un certain Peter Good, sosie d’Etan, le compagnon de Julia. Disparu en  mer quatre ans plus tôt, il a été déclaré mort. Julia accourt au tribunal et  reste pétrifiée. Il s’agit bien d’Etan, mais sous une autre identité. Celui-ci  plaide coupable pour être entré chez un roi de la Silicon Valley. Elle va apprendre  qu’il travaille depuis sept ans pour les renseignements américains. Recruté  comme espion, il a dû disparaître.
 Et voici que l’on découvre que la  sextape a été fabriquée de toutes pièces pour nuire au président et le faire  destituer. L’enquête pour découvrir le fond de l’affaire commence au New York  Investigation… ...  (Lire la suite).
 
 
 
 
 
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       Photo Eliot Blondet Abaca
 
 
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      « UN  PRÉSIDENT NE DEVRAIT PAS DIRE ÇA… » De Gérard Davet et Fabrice Lhomme d’après l’œuvre publiée aux éditions Stock. Dialogues François  Pérache. Mise en scène et scénographie Charles Templon. Avec Thibault de  Montalembert, Lison Daniel, Hélène Babu, Scali Delpeyrat.Le journaliste Stéphane Mercier  exulte. Décidé à écrire un livre sur le président nouvellement élu, l’Elysée a  accepté de se prêter à une série d’entretiens. Mercier est le seul à avoir un  accès direct avec le président qui exige un silence absolu : aucune fuite,  aucun article, aucun tweet jusqu’à la sortie de l’ouvrage.
 Marie-Laurine, la rédactrice en chef,  surnommée « ciseaux »  rappelle  son journaliste à l’ordre. Un livre c’est bien, mais Stéphane est aussi censé  écrire des articles pour le quotidien du soir. Et de lui imposer Lea, une jeune  stagiaire, pour le seconder. Dubitatif sur les compétences de la jeune femme  qu’elle lui présente comme « un jeune loup qui raye le parquet »,  Stéphane s’exécute. Il la charge de retranscrire les entretiens qui ont lieu  chaque vendredi. Tous sont enregistrés.
 Le président pense que la  publication du livre sera un atout pour se représenter. Stéphane, lui, est bien  décidé à le « descendre ». « Faut le faire mijoter. Le  provoquer, cela le braquera ».
 Malgré quelques aléas - la photo  d’un président en scooter qui fait le tour du monde ou un tweet que Léa balance  sur le foot - les entretiens se poursuivent avec une moisson de réflexions qui  vont bien au-delà de ce que les deux journalistes espéraient. À la faveur des  thèmes abordés, le président se lâche, attaque son entourage, formule des  critiques, révèle des confidences et dévoile même des secrets d’état… ...  (Lire la suite).
 
 
 
 
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       Photo libre de droit
 
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        LA RENCONTRE de Bernard Da Costa. Mise en scène Tiphaine Riou. Avec Christine  Rolland-Ducrest et Christel Cloteaux. Simone  revient dans les coulisses, se défait de ses oripeaux de scène, s'assoit d'un  air las. Mais que vient faire maintenant cette somptueuse créature, richement  parée, toutes dents offertes en sourire factice ?
 Suzy,  une ancienne amie de galère théâtreuse, a manifestement rencontré, quant à  elle, le succès et l'amant qui l'entretient. Simone cache sa joie, comme on dit  ! Elles sont toutes deux actrices depuis des décennies, l'une dans le théâtre  militant, fidèle aux principes mais plutôt ennuyeux, l'autre sous les feux de  la rampe de théâtres à succès où elle doit se contenter de jouer les utilités  court-vêtues, elles ont manifestement été complices, unies tant par cet homme  qu'elles ont partagé que par la jalousie diverse et réciproque qui les a  taraudées, l'une comme l'autre. Quel mystère Suzy cache-t-elle derrière  l'artifice de sa vêture clinquante, ses petits rires gloussés et exaspérants,  sa blondeur ferait presque illusion d'une innocence dont on sent qu'elle est  entachée de souffrance et d'amertume. Simone, elle, ne cache pas sa  désespérance d'une vie qui l'a constamment déçue et rendue amère et vindicative.  Les méchancetés, avec ou sans filtre, fusent de part et d'autre,  les réminiscences revanchardes s'égrènent,  semées de gestes ébauchés d'une tendresse ancienne qui ne demande qu'à être  ravivée.
 Changement  d'espace, l'appartement somptueux de Suzy les accueille ensuite, le champagne  coule dans les gosiers, jusqu'à ce que... ... (Lire la suite).
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       Photo Alejandro Guerrero
 
 
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      CYRIL GARNIER : J’AURAIS  VOULU ÊTRE ASTRONAUTE de et avec Cyril Garnier. Mise en scène David Roussel. Scénographie Sarah  Bazennerye. Lumières Arthur Gauvin. Costumes Bérangère Roland. Le destin contrarie bien souvent les  plus grandes ambitions. Orphelin de père à deux ans, Cyril est fier, à son  entrée au CP à cinq ans, de savoir écrire maman. Il a cependant un problème  pour écrire papa et pas de papa, pas de modèle ! Diagnostiqué dyslexique, sa  carrière scolaire est déjà condamnée par le corps enseignant. Mais, équipé dès ses  six ans d’une lunette astronomique, Cyril s’est fixé un but, devenir  astronaute. Il se documente, devient expert en la matière et entretient ce rêve  jusqu’à ses quatorze ans, un rêve étouffé dans l’œuf lorsqu’il apprend que sa grande  taille l’empêchera d’entrer dans l’armée de l’air, passage obligé pour tout  astronaute en devenir.
 Alors c’est décidé, Cyril sera  humoriste et crée un duo avec son ami Guillaume Sentou. Porté par ses fans, il  participe à un concours dont le premier prix est un vol touristique dans l’Espace !  Il passe toutes les épreuves et sort gagnant.
 Nouveau rêve irréalisé lorsque le  vol est annulé, nouveau défi à entreprendre lorsque son partenaire le quitte  pour d’autres horizons. Cyril ne lâche rien. Bon an, mal an, le théâtre et la  télévision lui ouvrent leurs portes jusqu’à ce que l’idée d’une conférence sur  l’Espace germe dans son esprit… ... (Lire la suite).
 
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    |  |  |  | EXPOSITIONS ET SITES 
 
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       Photo Maison de Victor Hugo
 
 
 
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      LOUIS BOULANGER. Peintre rêveur. La Maison de Victor Hugo met à l’honneur  ce peintre romantique du XIXe siècle, injustement méconnu, que Hugo appelait « mon  peintre ». D’ailleurs, sur les quelque 180 œuvres exposées, même si une  trentaine d’institutions et de particuliers ont été mis à contribution, beaucoup  d’entre elles sont conservées dans cette Maison. Louis Boulanger (1806-1867),  épris de poésie et de littérature autant que de peinture, est le chantre du  romantisme. Il noue des amitiés avec les peintres Achille et Eugène Devéria, Alexandre  Colin et Eugène Giraud et avec les écrivains Balzac et surtout Victor Hugo et Alexandre  Dumas. Avec ce dernier et Eugène Giraud, ils forment un trio inséparable que l’on  retrouve dans un long voyage en Espagne et en Afrique du Nord en 1846.Boulanger se forme avec l’académicien  Guillaume Guillon Lethière, dont la peinture est moins marquée par le  néo-classicisme que celle des derniers élèves de David. Il se révèle un  remarquable portraitiste comme le montre son Léopoldine  à quatre ans (1827) peint alors qu’il avait à peine vingt-et-un  ans. C’est à cette époque que la maison familiale des Devéria devient le  quartier général de tous ceux qui veulent renouveler les arts, les associer et  les rendre plus accessibles. Boulanger s’intéresse aussi aux nouvelles  techniques comme l’aquarelle, venue d’Angleterre, et la lithographie avec  laquelle il réalise des tirages de grands formats, comme Le Feu du ciel (1832), que l’on  voit ici.
 Si certaines de ses toiles seront  refusées au Salon mais appréciées par des amateurs, Boulanger reçoit un accueil  triomphal en 1827 avec Le Supplice de  Mazeppa, d’après un roman de Lord Byron. Compte tenu de ses dimensions  (cinq mètres de haut), ce tableau n’est pas exposé ici, comme beaucoup d’autres  de cet artiste, trop grands pour pouvoir entrer dans cette maison.
 Le parcours de l’exposition se  déroule en sept grandes étapes. Il commence par sa formation, puis par ce que  la commissaire désigne par « le temps des coups d’éclat », ces années  où le jeune artiste se fait remarquer avec des compositions grandioses ou des  aquarelles illustrant les Orientales de son ami Hugo. On note plus loin, dans la section « Regarder la  littérature », que l’illustration de romans comme Notre-Dame de Paris, occupe une grande place dans l’œuvre de  Boulanger. ...  (Lire la suite).
 
 
 
 
 
 
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       Photo David Bordes
 
 
 
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      DENTS ! CROCS ! GRIFFES ! CAROLEIN SMIT. Née aux Pays-Bas  en 1960, la plasticienne Carolein Smit s’intéresse à la céramique (faïence ou  grès) dans les années 1960 et en fait son matériau de prédilection. Elle a bénéficié  d’expositions personnelles dans plusieurs grands musées européens et ses œuvres  sont présentes dans de nombreuses collections publiques en Suisse, en Allemagne,  en Turquie et en Chine. La présente manifestation est la première exposition personnelle  de cette artiste dans un musée français.Dès l’entrée, nous sommes accueillis  par une sculpture monumentale en grès, évoquant le bronze, Chien brut, un trône pour chien, à la fois inquiétant et fantaisiste.  Les œuvres, une cinquantaine, sont présentées non seulement dans la salle d’exposition  temporaire mais aussi dans le parcours permanent, au milieu des meubles,  animaux naturalisés et objets divers du musée.
 Dans la première salle sont exposés  plusieurs groupes de sculptures. Au mur, entourant le grand panneau didactique,  nous avons trois grandes chauves-souris d’un réalisme parfait, échelle mise à  part. Sur une estrade, un groupe de chiens dont deux bouledogues munis de  colliers évoquant des couronnes (l’artiste s’est inspirée de colliers anciens  conservés dans le musée), la gueule grande ouverte, semblent monter la garde.  En tout cas leur attitude n’a rien d’engageant et leur réalisme est inquiétant.  Voici la première remarque que l’on se fait en les contemplant.
 Le long du mur, divers rapaces  nous scrutent de leurs yeux perçants, qu’ils s’agissent de hiboux, de grands ducs  ou de vautours perchés sur des monceaux d’os. En effet Carolein Smit réalise  des socles très soignés pour présenter ses animaux. On en verra, en fin de parcours,  de jolis exemples avec des souris perchées sur des boîtes qui, pourquoi pas,  pourraient contenir des dents ?  ...  (Lire la suite).
 
 
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    |  |  CONCERTS(sauf musique classique)
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    |  | Spectacles Sélection 13 chemin Desvallières
 92410 Ville d'Avray
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