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Lettre n° 567
du 5 avril 2023
 

Nos sélections de la quinzaine

 
 

 

 


 
      THÉÂTRE

 
 


Photo Fabienne Rappeneau

 

DRÔLE DE GENRE de Jade-Rose Parker. Mise en scène Jérémie Lippmann. Avec Victoria Abril, Lionnel Astier, Jade-Rose Parker, Axel Huet.
Prêt à sortir, François Dumont Chapuis, homme politique en pleine campagne électorale, met la dernière main à son smoking lorsqu’une première contrariété lui arrive par un coup de téléphone qu’il interrompt rapidement: il refuse tout net de rencontrer le centriste Julien Rachon, son adversaire, pour tenter un rapprochement. Une deuxième contrariété va balayer la première : heureux en ménage depuis trente ans, son épouse Carla lui annonce qu’elle est atteinte d’un cancer … Oui mais de l’un des rares qui n’atteignent que la gent masculine !
Après un certain temps d’incompréhension très justifiée, Carla lui dévoile une évidence à laquelle tout homme normalement constitué ne peut absolument pas adhérer. L’orage qui vient d’éclater devient incontrôlable lorsque Carla lui dit son intention de dévoiler la cause de ce triste événement à Luisa, leur fille adoptive (évidemment) ! Mais le sort s’acharne et la vie de François va définitivement voler en éclat lorsque Luisa survient avec trois nouvelles : une prochaine naissance, l’identité du futur père, puis une intention explosive, la seule qui ne divise pas ses parents !
Cette excellente pièce embrasse tous les thèmes qui agitent aujourd’hui notre société : transexualité, oppositions politiques, adoption, et le point commun qui devrait les réunir : la tolérance. ... (Lire la suite).





 


Photo Jean Reynes

 

UN PONT TROP PRÈS de Nicolas Dubois. Avec le concours de Christel Wallois et Guillaume Destrem. Mise en scène Guillaume Destrem. Avec Guillaume Destrem, Christel Wallois, Eliott Lobrot.
Juste une rambarde sépare le pont du vide. Une jeune femme s’approche, se penche, prend sa respiration. Un homme survient au moment où elle enjambe le parapet. Il manifeste sa présence, s’éloigne puis revient et fait de même. Tout deux au bord du gouffre, Emmanuelle et Guillaume se considèrent un instant. Avant de sauter, pourquoi ne pas échanger quelques mots ?
De la meilleure façon de se suicider aux raisons qui poussent à passer à l’acte, un dialogue parsemé d’humour noir s’instaure. Ils dissertent longuement sur les inconvénients du gaz, du poison, des armes à feu, du sac plastique, de la corde, du train ou du choix ultime de la noyade puis sur les raisons qui poussent à accomplir un tel acte : amour déçu, échec d’une vie à deux, harcèlement, maladie incurable, dépression.
Partagés entre désespoir, irritation, émotion, sourires et quelques larmes, Emmanuelle et Guillaume échangent, se concertent, tentent de convaincre l’autre de ne pas sauter et ouvrent peu à peu leur cœur. Leur conversation résume en profondeur les coups du sort qui mènent à la décision d’en finir. ... (Lire la suite).





 
      SPECTACLES

 
 


Photo MacHarley

 

GABY DESLYS. Le fabuleux destin de la première Star du Music-Hall. D’après une idée originale de Jean-Christophe Born. Texte Mireille Doering-Born. Arrangements musicaux Mark Nadler. Complicité artistique Catherine Sparta. Chorégraphie Sébastien Oliveros. Costumes Atelier Sevin-Doering. Avec Cléo Sénia, Jean-Christophe Born et Mark Nadler (au piano).
Une carrière aussi foudroyante que brève, une présence phénoménale sur scène durant dix-sept ans, c’est la performance que réalise Marie-Élise Gabrielle Caire, dite Gaby Deslys (1881-1920). Connue et célébrée sur toutes les scènes mondiales du Music-hall, elle décède en 1920 à l’âge de trente-neuf ans. Le passage éclair de cette star adulée laisse toute la place à d’autres artistes, telle Mistinguett qui lui succède au Casino de Paris en 1918, et elle disparaît peu à peu des mémoires.
Quittant Marseille pour Paris à dix-neuf ans, Gaby Deslys est invitée à Londres par le britannique Georges Edward quatre ans après ses premières apparitions sur scène. Le succès est au rendez-vous et sa carrière est si bien lancée qu’elle achète dès son retour un hôtel particulier. Ravissante mais bourreau de travail et femme d’affaires, Gaby comprend vite que la liberté se conquiert par l’indépendance financière. Amoureux fou, Manuel de Bragance, roi du Portugal, la couvre de bijoux mais c’est aux Etats-Unis qu’elle trouve son alter ego en la personne d’Harry Pilcer. Ils ne se quitteront plus. Avec Murray, le frère de celui-ci, ils inventent des rythmes de musique, le jazz band, et des chorégraphies novatrices : la Gaby-glide, la fameuse descente de l’escalier et « l’effeuillage », qui deviendra le strip-tease.
Ils sont trois sur scène pour évoquer ces brèves et belles années qui courent de la Belle Epoque aux prémices des Années folles grâce à une mise en scène flamboyante, une chorégraphie impeccable et une reconstitution d’époque d’une rare minutie. ... (Lire la suite).

 




 
      EXPOSITIONS ET SITES

 
 


Photo Spectacles Sélection


 

SAYED HALDER RAZA (1922-2016). Le Centre Pompidou rend hommage à cet artiste indien qui vécut et travailla en France de 1950 à 2011. Cette monographie, la première en France pour cet artiste, adopte un parcours chronologique qui nous permet de bien voir l’évolution artistique de Raza. Celui-ci reçoit un enseignement artistique à Bombay (aujourd’hui Mumbai), à la prestigieuse Sir J.J. School of Arts, enseignement  distinct des canons esthétiques nationalistes de l’École du Bengale. Dans cette école, il rencontre d’autres artistes avec lesquels il fonde, en 1947, au lendemain de l’Indépendance, le PAG, le Progressive Artist’s Group.
La première section, « Minuit à Bombay », reprenant une citation de Nehru, illustre cette période. On y voit des paysages de Bombay, de Bénarès, du Cachemire et aussi un groupe de femmes, sous le titre Été indien, dans un style très éloigné de la peinture indienne traditionnelle. Déjà à cette époque, Raza est remarqué par des critiques et collectionneurs émigrés à Bombay.
En 1950, Raza s’installe à Paris, grâce à une bourse du gouvernement français. Il y retrouve d’autres artistes indiens dont F.N. Souza, membre du PAG, et s’inscrit à l’École des beaux-arts. Sa peinture rappelle alors celle de Gauguin et Van Gogh, qu’il découvre et admire dans les musées français. C’est le cas de ses églises et calvaires bretons, de ses paysages de Cagnes ou de Carcassonne, réunis dans la section « Paysages recomposés ». Dans cette même section, on voit également des nus, dont son ami Souza s’était fait une spécialité, non sans affronter en Inde, en 1949, les foudres de la censure.
L’année 1955 marque un tournant dans sa carrière. Il fait la connaissance de la galeriste Lara Vincy qui le représente et œuvre avec détermination à sa reconnaissance. Elle l’encourage à pratiquer la peinture à l’huile travaillée au couteau. Raza, qui a épousé l’artiste française Janine Mongillat, fréquente alors de nombreux artistes dans toutes les disciplines et s’intéresse au travail de ses contemporains, tels Bernard Buffet, Zao Wou-Ki et Nicolas de Staël. Il rejoint ainsi cet ensemble d’artistes étrangers travaillant à Paris que les critiques ont appelé l’École de Paris. En 1956 il remporte le prestigieux Prix de la Critique. C’est le premier artiste étranger à l’obtenir. Celui-ci lui ouvre la porte à ses premières expositions internationales. La troisième section, « Les feux de Paris », nous présente quelques tableaux de cette période, dont de grands paysages allongés, aux couleurs chaudes et aux formes déstructurées. ... (Lire la suite).





 
 


Photo David Bordes


 

CA’ D’ORO. Chefs-d’œuvre de la Renaissance à Venise. La Collection Al Thani, à qui le Centre des Monuments nationaux a confié la gestion des salles d’exposition temporaire de l’Hôtel de la Marine, profite de la rénovation de la Ca’ d’Oro pour nous présenter quelques-uns des chefs-d’œuvre qu’abrite ce palais vénitien.
Construite au XVe siècle par un riche marchand, la Ca’ d’Oro avait sa magnifique façade donnant sur le Grand Canal dotée d’un décor polychrome, d’où son nom. Au fil des siècles et des successions, ce palais est tombé dans l’abandon et l’on commençait à le dépecer. Heureusement, en 1894, le baron Giorgio Franchetti en fait l’acquisition, le rénove et y installe les œuvres d’art de sa collection. À sa mort, il fait don de son palais et de sa collection à l’État italien. Celui-ci y dépose d’autres œuvres d’art provenant de divers édifices de Venise et ouvre au public la Galleria Giorgio Franchetti alla Ca’ d’Oro en 1927, quatre ans après la mort de son donateur.
Ce musée n’est pas le plus fréquenté par ceux qui visitent Venise et c’est manifestement bien dommage quand on voit, comme dans cette exposition, la qualité et la variété des œuvres qu’il abrite. Le parcours, après une antichambre qui présente huit pièces exceptionnelles de la Collection Al Thani, comprend trois parties.
On commence par des objets de petites dimensions comme ce pichet orné d’un lion ailé, ces sculptures en bronze patiné représentant, entre autres, Milon de Crotone, un Tireur d’épine, des animaux paissant dans les champs, un Satyre porte-flambeau, etc. On y voit aussi des marbres, des médailles et des peintures. Parmi celles-ci se détachent deux vedute de Guardi et une Crucifixion de l’atelier de Jan Van Eyck. Mais le plus remarquable à nos yeux est cet ensemble de six sculptures en terre cuite de Giacomo Piazzetta, Hérésiarques en atlantes, qui étaient des modèles pour un grand décor de la bibliothèque du couvent des Dominicains à Venise qui a disparu. ... (Lire la suite).



 

 
 
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