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Lettre n° 454
du 9 mai 2018
 

Nos sélections de la quinzaine

 
 

 

 


 
      THEATRE

 
 


Photo Sébastien Cotterot

 

LE JOURNAL D’UNE FEMME DE CHAMBRE d’Octave Mirbeau. Adaptation Michel Monnerau. Mise en scène Jean-Pierre Hané avec Catherine Artigala.
Il est impossible à Célestine de compter le nombre de places où elle a servi. Celle-ci est la douzième en deux ans. Maltraitée, elle en a vu de toutes les couleurs selon les fantaisies de maîtres aux us et coutumes étranges, voire malsains. Après quelques échanges épistolaires avec Madame Lanlaire, sa future patronne, elle arrive à Mesnil-Roy, en Normandie, après un voyage épuisant depuis Paris. Vu de l’extérieur, le prieuré a belle apparence mais le regard aiguisé de la femme de chambre n’est pas long à jauger ses nouveaux maîtres. Pas de chic et dix ans de retard sur la mode. Elle avoue adorer servir à table, non par professionnalisme mais parce que « c’est là qu’on surprend ses maîtres dans toute la bassesse de leur nature intime… Ils en arrivent peu à peu à se révéler tels qu’ils sont…en attendant de s’en faire une arme terrible au jour des comptes à rendre ». Cette réflexion dessine tout de suite la mentalité de Célestine. Pourquoi ne traînerait-elle pas dans la boue tous ces maîtres qu’elle déteste pour leur inhumanité et les humiliations qu’ils lui font subir ? ... (Lire).


 


Photo Elise Jaunet


 

SUZANNE, la vie étrange de Paul Grappe. Texte et mise en scène Julie Dessaivre.
Une histoire de poil ou comment résoudre l’hypertrichose devient la question fondamentale en temps de guerre et de désertion. C’est la concierge, Madame Massin, qui découvre ce mot dans le journal, sans savoir que, quelques étages plus haut, un jeune couple en fait l’expérience. 1914, Paul, marié de frais, est envoyé au front. Il s’auto-mutile, déserte la tranchée, rejoint sa jeune épouse Louise, à l’insu de tous. Comment échapper aux limiers de l’armée qui le recherchent ? Louise, couturière, confectionne des habits féminins, l’amie Lucie apprend à Paul, devenu Suzanne, le maquillage et les règles de maintien d’une dame respectable. Il passe ainsi au nez et à la barbe, c’est le cas de le dire, de tous ceux qu’il croise. Prostituée la nuit au Bois de Boulogne, couturière irréprochable le jour, Suzanne perdure dans le subterfuge pendant des années et ce serait parfait si elle ne rejouait pas quotidiennement un rôle de tyran domestique, brutal et aviné, dont Louise fait les frais. « I'm'fout des coups, I'm'prend mes sous, Je suis à bout, Mais malgré tout, Que voulez-vous… », chantent les acteurs de ce drame. ... (Lire).



 
      SPECTACLES

 
 


Photo Alejandro Guerrero

 

J’AI MANGÉ DU JACQUES. Spectacle musical composé par Julie Autissier, Raphaël Callandreau et Emilie Chevrillon.
Jacques. Ils partagent tous ce prénom, du méconnu au plus célèbre, de l’interprète au parolier, tous amoureux de musiques et de mots. Point de hiérarchie, ce soir, dans la grande famille qu’a contribué à tisser l’entrelacs des rires et des tendresses, de l’émotion qu’ils n’ont pas cessé de susciter, des rythmes de joie qu’ils ont impulsés à tant de vies. Ces mélodies, tout un chacun les savoure au bout de la langue et des souvenirs enfouis, petits clins d’œil tendres et nostalgiques. A cette ronde qui s’enroule entre grivoiserie et poésie, de gaminerie en rêverie, Julie Autissier et son compère, Raphaël Callandreau, offrent la qualité de leurs voix entremêlées, la fougue de leurs doigts sur le piano ou les trous du pipeau, le pétillement de leurs facéties. Une bouche pleine de notes par-ci, une goulée de vin par-là, comment ne pas retrouver avec bonheur ceux qui ont tant honoré le prénom, Brel et Dutronc, Higelin et Offenbach, Prévert et Demy, entre autres ? Sans oublier les Frères du même nom, bien sûr. ... (Lire).

 

 
      CINEMA

 
 


Photogramme

 

LE CIEL ÉTOILÉ AU-DESSUS DE MA TÊTE. Tragi-comédie d’Ilan Klipper avec Laurent Poitrenaux, Camille Chamoux (2018 - France - couleur – 1h17).
Bruno (Laurent Poitrenaux) a écrit un premier roman, Le Ciel étoilé au-dessus de ma tête, en 1996. Le succès et la gloire ont été fulgurants. Mais, vingt ans après, il n’a plus rien publié et vit quasiment reclus dans un appartement qu’il partage avec une colocataire, Justyna, une jeune Femen. Sa vie est totalement en décalage avec celle des autres. Il se lève à 14h00, passe ses journées en slip, fait la conversation à sa perruche, se nourrit n’importe comment. Il cherche l’inspiration, ne la trouve manifestement pas, malgré quinze romans qui seraient en cours, et accuse les autres, en particulier son éditeur, de sa situation.
Ses proches s’inquiètent et décident d’agir. ... (Lire).

 

 
      EXPOSITIONS ET SITES

 
 


Photo Galerie nationale Trétiakov, Moscou

 

CHAGALL, LISSITZKY, MALÉVITCH ... L'avant-garde russe à Vitebsk. Vivant à Petrograd, Marc Chagall est témoin direct de la révolution bolchevique qui bouleverse la Russie en 1917. Une loi abrogeant toute discrimination nationale et religieuse lui confère, à lui l’artiste juif, un statut de citoyen à part entière. Voulant offrir aux jeunes de Vitebsk, sa ville natale, aujourd’hui en Biélorussie, un enseignement artistique de qualité, il propose d’y créer une école d’art révolutionnaire, ouverte à tous, sans restriction d’âge, et gratuite, ainsi qu’un musée. Son projet est accepté et il est nommé commissaire aux beaux-arts de la province de Vitebsk avec pour première mission d’organiser les festivités du premier anniversaire de la Révolution d’Octobre.
La présente exposition, qui célèbre le centenaire de la nomination de Chagall à ce poste, retrace l’histoire de cette école avec quelque 250 œuvres et documents provenant des grandes institutions russes et des collections européennes et américaines.
Elle s’ouvre sur une première salle où l’on trouve quelques-uns des chefs-d’œuvre de Chagall peints à cette époque. Ceux-ci, comme Le Double Portrait au verre de vin (1917) ou Au-dessus de la ville (1918) témoignent du bonheur de Chagall et de sa femme Bella. On y voit aussi des esquisses qu’il réalisa pour les décorations de l’anniversaire de la Révolution, le 7 novembre 2018, telles que En avant, en avant ou Paix aux chaumières - guerre aux palais.
L’École populaire d’art ouvre le 28 janvier 1918 avec 120 élèves, essentiellement des garçons juifs issus de familles ouvrières. ... (Lire).

 
 


Photo Northampton, Massachusetts, Smith
College Museum of Art

 

COROT. Le peintre et ses modèles. C’est la première grande exposition consacrée à Jean-Baptiste Camille Corot (1796-1875) depuis celle de 1996 au Grand Palais (Lettre 113). Alors que cet artiste est universellement connu pour ses paysages, il réalisa dans son atelier de nombreuses figures qu’il gardait jalousement ou qu’il offrait à des amis ou des collectionneurs. Ce n’est qu’à sa mort que l’on découvrit ces tableaux de toutes sortes, suscitant l’enthousiasme de Braque, Derain et Picasso lors de l’exposition qui lui fut consacrée en 1909. Corot, pilier du Salon avec Delacroix jusqu’à la fin de sa vie, n’y exposa que quatre figures isolées. En effet il considérait cette part de son travail comme expérimentale alors qu’elle faisait l’admiration de ses jeunes contemporains qu’étaient Degas et Manet, les initiateurs de la « nouvelle peinture ».
Le parcours de l’exposition est divisé en dix sections thématiques où sont présentées quelque soixante peintures provenant des plus grands musées du Monde (Louvre, National Gallery de Londres, Metropolitan Museum, Belvedere, etc.). Il commence, avec « Corot et le portrait : un moment d’intimité », par des portraits qu’il réalisa essentiellement dans les années 1830. Parmi ceux-ci, on remarque un petit tableau représentant son compagnon de voyage en Italie, le peintre François Auguste Biard (1830), un charmant portrait de Marie-Louise Laure Sennegon, sa nièce (1831), et des portraits d’enfants tenant des objets familiers et peints avec une maladresse volontaire. ... (Lire).

 
 


Photo Spectacles Sélection

 

ZOOPARC DE BEAUVAL. Depuis notre dernière visite (voir Lettre 436), beaucoup de choses ont changé à Beauval et, à voir les chantiers en cours aux abords du parc, cela devrait continuer.
Si les accès et les premiers pas sont les mêmes avec L’Île aux Lémuriens, l’immense Plan d’Eau des Flamants, La Rivière des Canards Exotiques, La Baie des Manchots, etc. les nouveautés apparaissent en s’éloignant du centre historique du parc. La première que nous visitons est Le Territoire des Guépards, ouvert cette année. Le changement est radical entre les premiers enclos où l’on voyait les lions blancs, les pumas et autres tigres et jaguars et celui-ci. Autant les premiers semblent petits aujourd’hui, autant ce-dernier semble démesuré. Ces animaux peuvent donc courir aussi vite qu’ils le peuvent si l’envie leur prend, ce qui n’était pas le cas le jour de notre visite !
Après avoir longé La Savane africaine, nous entrons dans La Réserve des Hippopotames. Il s’agit d’une immense volière où évoluent également dans un grand bassin, depuis 2016, des hippopotames. La grande attraction est de pouvoir les regarder dans l’eau grâce aux vitres qui ferment le bassin sur un côté. C’est un spectacle étonnant de voir ces gros animaux nager avec facilité et remonter de temps en temps à la surface pour manger des salades. ... (Lire).

 

 
 
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  Spectacles Sélection
13 chemin Desvallières
92410 Ville d'Avray
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