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Lettre n° 443
du 6 décembre 2017
 

Nos sélections de la quinzaine

 
 

 

 


 
      THEATRE

 
 


Photo Bernard Richebe


 

LES JUMEAUX VÉNITIENS de Carlo Goldoni. Adaptation et mise en scène Jean-Louis Benoit.
Des jumeaux, Zanetto et Tonino, ont été séparés à leur naissance et élevés, l’un à Bergame dans les montagnes, l’autre à Venise. Ils ont vingt ans aujourd’hui et si la nature a doté Tonino d’une belle intelligence, il n’en est, hélas, pas de même pour Zanino. Le hasard les fait arriver en même temps à Vérone. Zanetto est venu pour Rosaura, une jeune fille dont il a conclu l’union par lettre. Tonino est venu rejoindre Béatrice, une jeune fille qu’il a aidée, par amour, à fuir Venise.
La plus grande fébrilité règne dans la maison du docteur Balanzoni. Tous guettent l’arrivée de Zanetto et de son valet Arlequin. En jeune fille obéissante, Rosaura, vêtue de ses plus beaux atours, attend son fiancé avec impatience. Son père, lui, a des raisons qu’il garde secrètes pour que ce mariage se fasse. Brighella et Colombine, les deux serviteurs, savent bien des choses mais se taisent. ... (Lire).


 


Photo Brigitte Enguérand
Collection Comédie-Française


 

APRES LA PLUIE de Sergi Belbel. Mise en scène Lilo Baur.
Le décor évoque des immeubles vus du ciel. Deux hommes accèdent en cachette sur la terrasse de l’un d’entre eux, sans doute l’un des plus hauts. Dans cette grande entreprise, il est interdit de fumer et même d’être fumeur ! L’un des deux hommes, programmeur nouveau venu dans cette société financière, est inquiet. L’autre, chef administratif, le rassure. Ils ne sont pas les seuls, il y a aussi tous ceux du Club des Fumeurs Planqués. Effectivement, après leur départ, quatre secrétaires viennent fumer sur la terrasse. Elles racontent leurs problèmes, rencontrés dans leur travail comme dans leur vie. L’une d’elle, la secrétaire châtain, observe une femme à sa fenêtre et un homme dans la rue et décrit ou bien imagine – les autres n’arrivent pas à voir ce couple – ce qu’elle voit. Au fil des réunions entre ces huit employés plus ou moins haut placés dans la hiérarchie, du coursier à la directrice exécutive, des conversations s’engagent. Affleurent alors le mensonge, l’envie, l’angoisse, la peur d’être dénoncé, l’amertume, le désespoir, voire la tentation d’en finir en se précipitant dans le vide du haut de cette terrasse. Combien de seconde avant de s’écraser au sol, se demande le chef administratif. ... (Lire).


 


Photo François Louis Athenas

 

F(L)AMMES. Texte et mise en scène Ahmed Madani.
Ces dix jeunes femmes sont nées en France et revendiquent sans ambiguïté leur appartenance à ce pays dans lequel leurs parents ont immigré, dans des quartiers populaires. Du Maghreb ou de l’Afrique subsahélienne de leurs origines, elles ne connaissent que les traditions et les rituels que leur ont racontés, transmis, voire imposés, leurs parents, les mères surtout. Elles ont subi l’injustice, parfois violente, de l’autorité paternelle, l’inégalité des sexes, la soumission des mères à des coutumes mutilantes. Mais, comme la forêt « sauvage » à laquelle remontent leurs origines, elles sont vivaces, luxuriantes, combatives dans leur refus unanime de se laisser entraîner malgré elles. Têtues comme Pénélope, elles tissent la liberté de leurs vies. ... (Lire).


 


Photo Grégoire Matzneff


 

CLÉRAMBARD de Marcel Aymé. Mise en scène Jean-Philippe Daguerre.
Le comte est odieux et méchant avec ses proches, sadique avec les animaux. Et il est ruiné. Les femmes se résigneraient donc à une alliance dans la famille d’un parvenu très riche. Brusquement survient le saint, que Clérambard est bien le seul à voir. Touché par le miracle, il prétend désormais en imposer l’enseignement à son entourage, s’entiche des araignées, rêve de dénuement. Même tyrannie, même zèle. Epouse et belle-mère le décrètent fou, surtout quand il refuse de marier son fils au bon parti qui réglerait ses dettes. Certes, la fille est laide à faire peur, et le rejeton, niais et terrorisé, adore la gourgandine du village, affriolante et mutine. ... (Lire).


 


Photo Laurencine Lot


 

L’AVARE de Molière. Mise en scène Frédérique Lazarini.
Le jardin est mal entretenu, dans un automne de feuilles mortes, à l’aune de son propriétaire, Harpagon, sale, dépenaillé, vieillissant. Même les insectes n’y ont pas droit de cité. En contraste avec la tristesse étriquée qui plomberait l’atmosphère, éclatent les fulgurances de l’orage et des amours juvéniles. Point d’argent, rien qu’une avarice sordide, qu’à cela ne tienne, la jeune génération va prendre sa revanche, envers et contre tous les aigris, les revanchards, les avaricieux, les appétits des libidineux poitrinaires ! Car l’amour et le rire n’ont jamais d’âge. Elise épousera son Valère, Cléante sa Marianne. Un père miraculeux fera son retour et une cassette volage réintégrera les doigts crochus de son jaloux. Molière lui aussi est sans âge, dans le grincement de la satire, dans le ridicule qui confond les vilains, dans le rire qui s’empare de tout et de tous. ... (Lire).


 


Photo Pascal Gely


 

LE PARADOXE DES JUMEAUX de Jean-Louis Bauer et Elisabeth Bouchaud. Mise en scène Bernadette Le Saché.
Dans son laboratoire, Marie Curie travaille sans relâche. Parce que c’est une immense scientifique, parce qu’elle ne se remet pas de la mort de Pierre, son époux, décédé d’un stupide accident de trottoir. Alors, elle a gommé en elle et sur elle une féminité qui ne demande qu’à éclore sous le regard amoureux de Paul Langevin. Leur timidité mutuelle a beau jeu de se réfugier dans des joutes scientifiques, les cerveaux s’échauffent dans le plaisir des métaphores de jumeaux qui vieillissent différemment, les cœurs s’enflamment dans la fusion des corps sans réticence enfin. Néanmoins, combien il est difficile d’être femme, étrangère et, de surcroît, un génie scientifique, dans le paysage misogyne et anti-dreyfusard de l’époque. La presse à scandales se déchaîne et le vaudeville si banal, avec ses jalousies et ses calomnies, anéantira le couple illicite, Langevin fera un nouvel enfant à sa légitime, la scientifique fera taire définitivement la femme en elle, pour la plus grande gloire du Nobel et de la science universelle. ... (Lire).



 
      SPECTACLES

 
 


Photo Stomp

 

STOMP. Spectacle créé par Luke Cresswell et Steve McNicholas avec 8 artistes, à la fois comédiens, danseurs et percussionnistes.
Un homme dépenaillé, genre SDF d’un pays exotique, vient donner un coup de balai sur la scène. On entend le bruit de la brosse sur le parquet. Notre homme se met alors à frapper de différentes manières sur le sol avec son balai, faisant toutes sortes de bruits, en cadence, avec son « instrument ». Il est rejoint par d’autres hommes et femmes, tout aussi dépenaillés, eux aussi avec des balais. Tous nous donnent alors un véritable concert de percussion. Le spectacle vient de commencer !
Depuis sa création en 1991 pour le Festival d’Édimbourg, Stomp s’est produit dans 53 pays, est à l’affiche à New York depuis 22 ans et à Londres depuis 13 ans. Il est venu pour la première fois à Paris en 1996 et triomphe à chacun de ses passages (voir Lettre 288).
La représentation n’est pas figée. Elle évolue au fil des ans et de l’ingéniosité des artistes. Plein d’énergie - il en faut pour soutenir un tel rythme pendant près de deux heures - ceux-ci réalisent des prouesses époustouflantes. ... (Lire).

 

 
      CINÉMA

 
 


Photo © Fonds de Dotation Maria Callas

 

MARIA BY CALLAS. Film biographique de Tom Wolf avec la voix de Fanny Ardant (France – 2017 – couleur et noir et blanc – 1h50).
Après son exposition à La Seine Musicale (Lettre 440) et avant les livres qu’il a préparés sur la Diva, Tom Wolf nous présente un film qui n’est pas un documentaire sur Maria Callas (1923-1977) mais son histoire racontée par elle-même. Il réussit le tour de force de ne jamais utiliser de voix off. En effet, même quand Fanny Ardant, la mémorable interprète de Master Class, la leçon de chant de Maria Callas, de Terrence McNally (créée au théâtre de la Porte Saint-Martin en 1996) intervient, c’est pour lire des lettres écrites par Maria Callas à Elvira de Hidalgo, son professeur de chant à Athènes et sa confidente durant toute sa vie. D’un bout à l’autre du film, ce sont des images de Maria Callas ou sur Maria Callas, mêlant interviews, représentations, vie de tous les jours. Si le film est chronologique, il suit néanmoins un fil rouge à travers une interview qu’elle accorda en 1970 à David Frost qui l’interroge sur l’ensemble de sa carrière. Son majordome, Feruccio, en avait gardé une copie, la seule existante. ... (Lire).

 

 
      EXPOSITIONS ET SITES

 
 


Photo Spectacles Sélection

 

FRANCOIS Ier et l’art des Pays-Bas. On associe François Ier (1494-1547) aux artistes italiens et en particulier à Léonard de Vinci (1452-1519), qu’il fit venir à Amboise où il mourut. La présente exposition nous montre que le roi faisait aussi son marché à Anvers grâce au marchand, courtier et orfèvre Anversois Joris Vezeleer qui lui procurait des tapisseries, des pièces d’orfèvrerie et des tableaux flamands. Le nombre d’artistes néerlandais ayant travaillé en France est important et remonte au XVe siècle, tandis que les italiens ne sont venus qu’à la toute fin de ce siècle. Par contre, ils sont encore aujourd’hui mal connus ou bien, leur nom ayant été francisé, on oublie leur origine. C’est le cas de Jean Clouet, de Noël Bellemare ou de Grégoire Guérard. Corneille de la Haye devint Corneille de Lyon mais un autre devint plus naturellement Godefroy le Batave ! Certains sont désignés par le « Maître de », par exemple de Dinteville, d’Amiens, ou pire, restent anonymes. Cette exposition permettra peut-être de faire avancer les recherches, comme le souhaite Cécile Scailliérez, sa commissaire. ... (Lire).

 
 


Photo © The Norton Simon Foundation

 

RUBENS. Portraits princiers. Pierre Paul Rubens (1577-1640) naît à Siegen (Allemagne) dans une famille de notables qui avait fui Anvers pour des raisons confessionnelles. Il reçoit une éducation humaniste et apprend plusieurs langues. Il exerce un instant la fonction de page, ce qui le met à l’aise pour côtoyer par la suite les grands personnages de son temps. Si l’on voyageait peu à son époque, ce n’était pas le cas des artistes. Rubens va ainsi parfaire sa formation à Rome et devient l’un des peintres de la cour des Gonzague à Mantoue. Le Duc l’envoie à Madrid avec une mission diplomatique. Durant son séjour, il se familiarise avec les portraits du Titien, son principal inspirateur, auteur du fameux Portrait équestre de Charles Quint et du non moins célèbre Portrait de Philippe II en armure. Revenu à Anvers en 1609, il devient le peintre de la cour des Flandres et exécute les portraits officiels des princes de Habsbourg. Si le portrait n’était pas le genre de prédilection de Rubens, qui préférait la peinture d’histoire, c’était le seul moyen de se faire connaître des grands de ce monde. C’est ainsi que sur les plus de 1 500 œuvres de Rubens, il n’y a qu’une cinquantaine de portraits officiels avec de nombreuses répliques, exécutées par son atelier, validées par le maître et considérées à son époque à l’égal des originaux. ... (Lire).

 
 


Photo © Adagp, Paris, 2017

 

POP ART. Icons that matter. Collection du Whitney Museum of American Art. Gertrude Whitney (1875-1942), sculptrice et héritière de l’une des plus grosses fortunes des États-Unis aidait les artistes de son temps, en achetant leur production, sans souci de rentabilité. En 1929, elle offre une collection de plus de 500 œuvres au Metropolitan Museum of Art … qui la refuse ! Elle fonde alors un musée avec la mission de se concentrer exclusivement sur l’art et les artistes de son pays. Cette collection s’agrandit au fil du temps par des achats et des donations et déménage trois fois, toujours à New York. Les 23 000 œuvres de plus de 3 300 artistes des XXe et XXIe siècles qui la composent aujourd’hui sont conservés depuis 2014 dans un nouvel édifice construit par Renzo Piano.
Avec 65 œuvres, la présente exposition est consacrée au Pop Art et plus particulièrement aux décennies 1960 et 1970. À côté des grands noms connus de tous (Lichtenstein, Warhol, Oldenburg, Wesselmann, Indiana) sont présentées des œuvres d’artistes moins connus, dont plusieurs femmes, assez peu impliquées dans ce mouvement. ... (Lire).

 

 
 
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  Spectacles Sélection
13 chemin Desvallières
92410 Ville d'Avray
 

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