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Lettre n° 627
du 10 décembre 2025
 

Nos sélections de la quinzaine

 
 

 

 


 
      THÉÂTRE

 
 


Photo Vincent Pontet - Comédie-Française

 



 

CASSE-NOISETTE OU LE ROYAUME DE LA NUIT. Librement inspiré du conte d’E.T.A. Hoffmann. Adaptation Johanna Boyé et Élisabeth Ventura. Mise en scène Johanna Boyé. Avec la troupe de la Comédie-Française, Véronique Vella, Coraly Zahonero, Yoann Gasiorowski, Nicolas Chupin, Baptiste Chabauty, Mélissa Polonie, Charlotte Van Bervesselès.
Nous sommes loin du conte imaginé par Hoffmann, maintes fois remanié, où la guerre sévissait entre l’armée du prince Casse-Noisette et celle du Roi des souris.
Suite à un accident qui l’a blessée au visage et à la jambe, Clara Silverhaus a cessé de se rendre à l’école et refuse de sortir de chez elle. Guérie, elle s’obstine à garder la dernière attelle que lui a confectionnée son parrain Drosselmeyer depuis l’accident. Horloger hors normes, il lui offre, le soir de Noël, un Casse-Noisette de taille humaine. Alors que ses parents rêvent d’assister avec elle à la soirée organisée par le maire, le père de Clara casse le jouet par mégarde. Mais les mains expertes de l’horloger connaissent l’art japonais du Kintsugi. Il répare Casse-Noisette à l’aide de feuilles d’or.
Clara adopte tout de suite « Casse » dont le visage, tel le sien, est affligé d’une vilaine cicatrice. Mais des bruits se font entendre, puis une voix, celle de la terrifiante Reine des souris. Morts de peur, ils se cachent tous les deux dans une armoire qui libère un passage conduisant vers le Royaume de la nuit. Là, l’adolescente fera face avec clairvoyance à des épreuves qui la mèneront vers le chemin de l’émancipation.
On ne compte plus les nominations et prix décernés à Johanna Boyé qui atteint l’excellence avec ce conte initiatique. Elle lui apporte sa touche personnelle en ne prônant plus la guerre mais la paix et la réparation, mais conserve toutefois l’atmosphère merveilleuse du conte.
La mise en scène déploie décors, lumières et son avec une remarquable précision. ... (Lire la suite).





 

Photo LD

 



 

LA VIE RÊVÉE DES PHILOSOPHES d’Yves Cusset. Mise en scène de l’auteur. Avec Emmanuel Lortet et Yves Cusset.
Sous le regard bienveillant d’Emmanuel Kant l’auditoire, sans doute venu là pour s’instruire, s’attend à suivre l’étude d’un panel bien choisi de philosophes dont il connaît au moins le patronyme et qui ont, paraît-il, réalisé l’exploit de vivre et de philosopher en même temps. Une dizaine d’entre eux vont défiler en balayant les époques, sans chronologie.
Emmanuel Lortet et Yves Cusset sont bien décidés à démontrer quel fut l’élément déclencheur de leur pensée mais sous une forme un peu spéciale composée de jeux de mots et d’un humour décapant. Certains de ces penseurs retiennent leur attention plus longtemps que d’autres, entre autres, Martin Heidegger, l’un des plus prétentieux de l’histoire des idées, et son élève Hannah Arendt. Rareté: une femme dans un monde d’hommes, une femme qui poursuivit sa thèse sur le Concept d’amour chez Saint-Augustin sous la direction de Karl Jaspers, avant de fuir en France dès la montée du nazisme. Puis elle s’installa aux États-Unis, où elle développa le concept philosophique sur la banalité du mal. Lao-Tseu, le sage chinois, Jacques Lacan plus psychiatre et psychanalyste que philosophe, René Descartes et le célèbre «cogito, ergo sum»… Les deux trublions atteignent des sommets avec Bernard-Henri Lévy et son «je pense donc ça se voit» avant de remonter le temps et de terminer leur spectacle avec le grand Epicure.
Une sélection de chansons et de musiques collent à la perfection avec leur démonstration. .... (Lire la suite).

 





 


Photo Spectacles Sélection

 



 

PROF ! De Jean-Pierre Dopagne. Mise en scène Cédric Garoyan. Avec Éric Fardeau.
Non, ce n’est pas l’enseignant en littérature passionné par son métier qui, à force d’opiniâtreté et d’imagination, parvient à capter l’attention de ses élèves mais un homme désabusé qui chaque matin se lève la boule au ventre et franchit à contrecœur la grille d’un lycée situé dans une zone qualifiée de «sensible». Et il est chaque jour un peu moins prêt à affronter la trentaine de têtes multicolores qui n’agissent que par instinct. Il envie sa femme Martine. Alto dans le chœur de l’orchestre de l’Opéra de Paris, elle part aux répétitions le sourire aux lèvres et la tête pleine de notes de musique. Dans sa classe, l’attendent les regards morts et les cerveaux vides, les corps avachis prêts à l’insulte, voire à l’agression. Nulle émulation dans la salle des profs où tous ont le même credo, celui d’en faire le moins possible. Les emmener au théâtre, quelle idée!
Son père agriculteur lui avait pourtant dit sa fierté de le voir embrasser «le plus beau métier du monde». Que s’est-il passé quand, lui, se souvient des professeurs respectés qui ont jalonné son enfance et pourquoi se traite-t-il de monstre ?
Insulté par ses élèves, pas soutenu par sa hiérarchie, sous payé par l’État, l’homme a perdu son amour du métier et ses illusions, mais le rebelle en lui va se réveiller et commettre l’irréparable.
Sur scène le prof type. ... (Lire la suite).






 
      EXPOSITIONS ET SITES

 
 

Photo Spectacles Sélection




 

GEORGE CONDO. Cette exposition est la plus importante à ce jour consacrée à cet artiste. Né en 1957 à Concord (New Hamshire), George Condo s’intéresse tout jeune à la peinture et à la musique. En 1979 il suit des cours de dessin à Boston, tout en jouant dans un orchestre de jazz. C’est lors d’un concert à New York qu’il rencontre Jean-Michel Basquiat avec qui il se lie d’amitié. Condo s’installe alors à New York où il travaille dans un atelier de sérigraphie. Dans celui-ci il a pour mission d’appliquer la «poussière de diamant» sur les sérigraphies de la série Myths d’Andy Warhol.
En 1982, il visite de nombreux musées sur la côte ouest, notamment ceux qui détiennent des collections historiques, ce qui renforce son admiration pour les maîtres anciens. Il n’aura de cesse de s’intéresser à l’histoire de l’art et de s’inspirer des techniques de ses prédécesseurs qu’il revisite dans ses compositions. C’est ainsi qu’il peint The Madonna (1981) inaugurant sa série des Fake Old Masters. Plus tard, à Paris en 1993, il apprendra les techniques des maîtres anciens auprès d’un copiste au Louvre.
En 1983, Basquiat le présente à Keith Haring. Les trois peintres formeront un trio qui a contribué à remettre en question le medium de la peinture. C’est pourquoi cette exposition clôt en quelque sorte un cycle commencé ici avec Jean-Michel Basquiat en 2010 (Lettre 320) et Keith Haring en 2013 (Lettre 356).
En 1985, Condo s’installe à Paris où il séjournera jusqu’en 1995 pour retourner à New York.
La présente exposition, réalisée en dialogue avec l’artiste, retrace plus de quatre décennies de la carrière de George Condo en présentant les plus emblématiques de ses œuvres.
Cette rétrospective n’est pas présentée de manière chronologique mais à travers des cycles et thématiques auxquels l’artiste revient sans cesse au fil de séries d’œuvres distinctes. Les commissaires la présente ainsi par le biais de trois volets principaux: le rapport à l’histoire de l’art, le traitement de la figure humaine, et le lien à l’abstraction.
Après l’introduction, le premier volet s’ouvre sur «Le côté obscur de l’humanité» où sont exposées les œuvres les plus puissantes de Condo, depuis The Murder (1980) jusqu’à Birdbrain  (2018) en passant par une grande sculpture en bronze, Rodrigo et sa femme (2008). Viennent ensuite des toiles s’inspirant de diverses périodes antérieures, telle la Renaissance (The Portable Artist, 1995), regroupées dans la notion de Condo de «réalisme artificiel». On y voit aussi une sorte d’autoportrait, The Cloud Maker (1984) avec son seul nom au milieu d’un paysage ! Ce premier volet se termine avec des œuvres appartenant aux séries des Collages (à partir de 1986) et des Combination Paintings (1990-1993). Parmi les premiers, le Spanish Head Composition (1988) est le plus monumental avec une quarantaine de dessins collés sur un portrait d’un personnage picassien. Pour les seconds, on remarque surtout The Trapped Hunter (1993), un ensemble de trois tableaux de tailles différentes.
On se dirige ensuite vers le «cabinet des dessins». ...(Lire la suite).





 
 
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13 chemin Desvallières
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