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Lettre n° 608
du 15 janvier 2025
 

Nos sélections de la quinzaine

 
 

 

 


 
      THÉÂTRE

 
 


Photo Alexander Kaskaev

 

FAIRE SEMBLANT D’ÊTRE MOI. De et avec Luce Mouchel. Mise en scène de Xavier Maurel.
Elle a cinq ans, troisième enfant d’une famille pétrie, comme souvent, de contrastes, de secrets enfouis. Son frère aîné est un peu étrange, doué pour rater ses examens, sa sœur ponctue avec «l’expression corporelle» ses jugements péremptoires. Le père navigue au loin et Lulu guette ses retours, la mère barbote dans une dépression chronique, la grand-mère marmonne dans son bon sens bourru. Lulu est joyeuse, affectueuse et curieuse comme toutes les petites dernières, et commente la mise en scène du quotidien. Mais les adultes ne prennent jamais garde aux résurgences matérielles du passé. Quelques photos dans un grenier, des questions naïves dont on élude l’insistance, le ver de l’interrogation est désormais dans le fruit mental de l’enfant et tissera le filtre des regards de l’adolescente, puis de la jeune femme, avec ses gestes amusés pour signer les diverses identités des proches. De plus en plus intriguée par son propre corps en mutation au travers des amours naissantes, par les confrontations à la diversité alentour, au désarroi psychique, de plus en plus spectatrice en se révélant actrice.
Toujours même, ressemblante et différente, la même voix, le même corps qui danse, fluet et souple, les doigts virtuoses sur le clavier de la musique omniprésente. La fresque se déroule dans les méandres de la mémoire familiale, donnant à voir un théâtre de la sincérité dans le théâtre du jeu, entre rires, révoltes et désarrois intimes. ... (Lire la suite).




 


Photo Christophe Astoul


 

UN PÈRE À AIMER. De Michaël Louchart d’après son roman éponyme. Mise en scène Mélanie Sandt. Avec Michaël Louchart.
Le 17 juillet 1998, l’Équipe de France remporte la coupe du monde de football, c’est l’euphorie. À Lille, Guillaume et son copain Philippe exultent, ce dernier allant même jusqu’à plonger tout nu dans la fontaine de la place ! Mais deux coups de fil rappellent Guillaume à la réalité. Sa femme Nathalie vient de se rendre à la maternité plus tôt que prévu et son père, installé à Nice, a fait un grave malaise cardiaque.
La vie vous joue parfois de ces tours ! Guillaume et Nathalie attendaient une fille, c’est un garçon qui pointe son nez et rien ne prédestinait le père blagueur à passer l’arme à gauche.
L’assurance de Guillaume est en berne. Curieusement, son rôle de père face à un garçon plutôt qu’à une fille l’angoisse. Va-t-il assurer ou commettre les mêmes erreurs que son paternel?
Entre la naissance de son fils et le décès probable de son père, Guillaume doit choisir. Ce n’est pas sans regret pour Nathalie et son bébé qu’il traverse la France pour être une dernière fois au chevet de l’auteur de ses jours. Entre son père et lui, les relations n’ont jamais été au beau fixe. Alors, comment prononcer les mots trop longtemps contenus avant qu’il ne soit trop tard? ... (Lire la suite).









 
      EXPOSITIONS ET SITES

 
 


Photo Spectacles Sélection




 

LE TROMPE- L’ŒIL de 1520 à nos jours. Le terme «trompe-l’œil» a été employé pour la première fois par Boilly (1761-1845) en légende de l’œuvre qu’il expose au Salon de 1800. L’Académie française l’adopte trente-cinq ans plus tard. Mais cet art  de tromper l’œil ne se limite pas à la peinture. L’exposition offre à voir une multitude de mediums, de la peinture à la sculpture, de l’architecture au dessin, de la photographie aux arts décoratifs dont la céramique. C’est «la seule catégorie d’œuvres d’art qui se définisse par référence à l’effet produit sur le spectateur».
Si l’exposition commence en 1520 avec une peinture anonyme, Armoire aux bouteilles et aux livres, l’art du trompe-l’œil remonte à l’Antiquité. Pline l’Ancien (c.23-79 ap. J.-C.) rapporte dans son Histoire naturelle comment le peintre Zeuxis (464-398 av. J.-C.), dans une compétition qui l’opposait au peintre Parrhasisos (entre 460 et 455 – env. 380 av. J.-C.), avait représenté des raisins si parfaits que les oiseaux vinrent voleter autour.
Le parcours se développe en neuf sections et nous présente plus de 80 œuvres dont plusieurs appartiennent au musée. En effet Jules et Paul Marmottan, qui appréciaient ce genre pictural, en possédaient sept dans leur collection.
Dès l’entrée et dans la première salle nous voyons des toiles qui rivalisent d’ingéniosité pour nous présenter des objets aux dimensions réelles accrochés à des supports en bois ou posés sur des étagères. Parmi ces objets on trouve des instruments de peintre, des livres, des gravures, des lettres dont on peut lire ce qui est écrit, etc. Ces tableaux sont conçus pour être accrochés de telle façon que l’on ne se rende pas compte, au premier coup d’œil, qu’il ne s’agit pas d’objets réels.
Ce thème perdure aux XVIIe et XVIIIe siècles avec des trouvailles d’une grande technicité tels ces cadres aux verres brisés ou ces petits messages cachés au milieu des autres documents. C’est l’époque du quodlibet («ce qu’il vous plaît») et des représentations de trophées telles cette Grive morte (vers 1775) de Houdon (1741-1828) ou cette Tête bizarre d'un cerf (1741) de Oudry (1686-1755). ... (Lire la suite).






 


Photo Mathieu Rabeau


 

REVOIR WATTEAU. Un comédien sans réplique, Pierrot, dit le Gilles. Cette exposition monographique est consacrée à l’un des tableaux les plus célèbres et les plus mystérieux du Louvre, qui vient de bénéficier d’un important travail de restauration. Son attribution à Antoine Watteau (1684-1721) est parfois discutée, d’autant plus que son grand format est unique dans la production du Maître.
Au début du XVIIIe siècle, les deux troupes officielles ont leurs personnages comiques vedettes: Crispin pour la Comédie-Française, Arlequin et Pierrot pour la Comédie-Italienne. Watteau s’installe à Paris vers 1702 et s’intéresse à l’univers du théâtre qu’il représente dans de nombreuses compositions, y compris dans des autoportraits. C’est donc dans ce contexte qu’il aurait peint Pierrot en lui associant le personnage de Crispin et une sculpture à tête de faune que l’on retrouve dans d’autres œuvres de l’artiste.
Si le tableau de Watteau semble inconnu durant le XVIIIe siècle, des peintres continuent de s’inspirer du personnage de Pierrot tel que Watteau en avait codifié l’apparence. C’est le cas de Jean-Baptiste-Pater, de Nicolas Lancret et même de Fragonard avec L’Enfant en Pierrot (vers 1780).
À partir de 1720 la vogue du personnage de Pierrot décroît et un nouveau personnage comique, portant un costume blanc identique, fait son apparition dans les parades devant les salles de théâtre, Gilles. C’est pourquoi, quand en 1826 on remarque cette toile dans la collection privée de Dominique-Vivant Denon (1747-1825), ancien directeur du Louvre, on l’intitule Gilles. Finalement le tableau deviendra très célèbre grâce à diverses expositions et entrera au Louvre en 1869 avec le legs du docteur Louis La Caze (1796-1869). ... (Lire la suite).


 

 
 
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