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       |  |  | Lettre n° 585du 10 janvier 2024
 |  | Nos sélections de la quinzaine |  | 
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   |  |  | THÉÂTRE 
 
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       Photo Prod
 
 
 
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      VEL’  D’HIV. Texte de  Sébastien Lévy en collaboration avec le Mémorial de la Shoah. Mise en scène  Axel Lutz. Collaboration artistique Isabelle Dumontet. Avec Alice Taglioni.Son agent la presse, mais Alice  n’est pas très partante pour monter ce spectacle. Que n’a-t-on pas déjà écrit  sur le Vel d’hiv ? Que n’a-t-on pas déjà dit sur ces milliers d’hommes, de  femmes et d’enfants entassés dans des bus, puis dans des trains, en partance  pour une destination dont ils ne revinrent jamais ? « Tu es leur filtre,  leur relais », insiste l’agent. Alors Alice se laisse convaincre, compulse  les lettres écrites dans l’urgence à un proche et se lance.
 Ce sont des témoignages ni tout à  fait les mêmes ni tout à fait autres, mais initiés de la même manière : les  mesures discriminatoires, le recensement, les interdictions, le port  obligatoire de l’étoile jaune et le regard des autres, les spoliations puis  l’arrestation avec les coups frappés à la porte au petit matin et le départ  vers les centres de rassemblement de Drancy ou du Vélodrome d’Hiver.
 C’est le témoignage d’une jeune  fille qui pousse son frère puis sa mère dans l’escalier de service, quitte le  foyer accompagnée des deux policiers français et qui, à force d’audace, parvient  à s’enfuir du camp. C’est cette mère dont le petit garçon malade est le fils  d’un allemand aryen, dûment baptisé, qui supplie sa marraine de venir le  chercher quand il est encore temps. C’est cet homme qui, debout dans un wagon à  bestiaux, écrit une dernière lettre en yiddish à ses enfants, la laisse tomber  sur le ballast et qu’un employé des chemins de fer compatissant récupère. Ce  sont les pompiers qui les collectent par centaines en secret et s’emploient à  toutes les faire parvenir aux destinataires. C’est le soulagement pour certains  d’avoir mis leurs enfants à l’abri, le regret pour d’autres de les avoir gardés,  mêlé à la terreur d’en être séparé. C’est l’angoisse de ne rien savoir, le  courage dans l’adversité et malgré tout l’espoir ténu d’un retour. ...  (Lire la suite).
 
 
 
 
 
 
 
 
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       Photo  Fanchon Bilbille
 
 
 
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      LE  PRIX DE L’ASCENSION.  Écriture et jeu Victor Rossi et Antoine Demor. Mise en scène et création  lumière : Julien Poncet. Création sonore : Raphaël Chambouvet.Petit-fils de préfet et fils d’un  haut fonctionnaire, Laurent est sorti 78e de l’ENA (sur 80 !). Il  croit son avenir tout tracé : « père » y pourvoira !  Celui-ci, contre toute attente, lui trouve un poste de conseiller départemental…  dans la Creuse. À son fils de grimper les échelons.
 Brice, son copain de promo, est  moins chanceux, bien que sorti 8e grâce à un travail acharné. Venant  d’une famille plus modeste, il n’a aucune relation et ne doit compter que sur  lui-même pour tracer sa route. Après un premier poste de conseiller à la Cour  des comptes, il va vite apprendre à saisir les opportunités dans le grand monde  de la politique.
 Après s’être perdus de vue, les deux  copains d’école se sont retrouvés par hasard au Flore, toujours ami et plus si  affinités. Mais leurs opinions politiques opposées et surtout leur ambition les  amènent à s’affronter. Tous les coups bas sont alors permis. Ils vont  « prendre cher »…
 Costume cravate et lunettes cerclées  de noir, Antoine Demor, Laurent, et Victor Rossi, Brice, brossent un tableau  au vitriol du monde de la politique. Même pour le plus honnête des hommes, tout  s’achète pour se hisser au plus haut niveau. Délits d’initiés, emplois fictifs,  abus de biens sociaux, la trahison est de mise pour les révéler, voire diffuser  de fausses informations sur les réseaux sociaux....  (Lire la suite).
 
 
 
 
 
 
 
 
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       Photo  Émilie Brouchon
 
 
 
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      « MA VERSION DE L’HISTOIRE » de Sébastien Azzopardi. Mise en scène de  l’auteur. Avec Déborah Leclercq, Sébastien Azzopardi, Miren Pradier, Alexandre  Nicot. Voici une idylle qui s’essouffle  après vingt ans de vie commune et la naissance d’un fils. Pour sauver leur union  et repartir sur de bonnes bases, Valentine décide d’entreprendre une thérapie  de couple. Sam y consent à contrecœur mais lorsque sa femme commence à remémorer  des anecdotes anciennes, il s’insurge : « ça ne s’est pas passé comme  ça ». L’interprétation des faits est effectivement différente mais chacun  s’enferre. Défaut de mémoire ou petit arrangement avec sa conscience, qui a  tort, qui a raison ?
 Curieusement les dissensions entre Sam  et Valentine ne portent pas sur leur origine sociale et leur bagage  intellectuel très différents et peut-être pesants avec le temps, lui barman devenu  restaurateur sur le tard, elle fille d’un notaire de province, diplômée d’HEC.  Elles concernent les conséquences plus ou moins avisées de choix professionnels  ou familiaux et une trahison qui, à elle seule, pourrait conduire au divorce. Chacun  interprète la version des faits à sa façon, certain de détenir la vérité. Mais  gageons que le praticien… ou le public saura faire la part des choses !
 La mise en scène très rythmée, un décor  astucieux, des vidéos et des effets spéciaux efficaces sont un atout de taille  pour Déborah Leclercq et Sébastien Azzopardi. ...  (Lire la suite).
 
 
 
 
 
 
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    |  |  |  | EXPOSITIONS ET SITES 
 
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       Photo ©  musée Marmottan Monet
 
 
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      BERTHE MORISOT ET L’ART DU XVIIIe SIÈCLE. Watteau, Boucher, Fragonard,  Perronneau. Depuis le début des années 2000, plusieurs expositions  monographiques sont dédiées à Berthe Morisot (1841-1895), moins connue parmi  les Impressionnistes que Mary Cassatt. La dernière était celle du musée d’Orsay  en 2019 (Lettre n°483). Aujourd’hui,  le musée Marmottan Monet met en exergue le goût pour le XVIIIe siècle de cette descendante  du célèbre ébéniste Jacob-Desmalter (1770-1841).Le parcours commence par Au Bal (1875), l’une des œuvres les plus  emblématiques de l’artiste. Ce tableau est encadré par deux éventails du XVIIIe  siècle ayant appartenu à Berthe Morisot, dont l’un est reproduit sur le  tableau. Ils sont ornés de scènes galantes comme on les aimait à leur époque.  C’est justement ce cadre de vie du XVIIIe siècle qu’évoque la deuxième section  avec des tableaux de Rosalie Riesener (1843-1913) tout à fait dans le goût de  ce siècle. On y voit aussi un Portrait  d’Homme (vers 1770), un pastel de Maurice Quentin Delatour (1704-1788) et  la remarquable copie à l’huile qu’en fit Edgar Degas (1834-1917). Mais l’œuvre  la plus intéressante est le grand Portrait  de Berthe Morisot (1875) peint par   Adèle d’Affry, duchesse de Castiglione-Colonna, dite Marcello  (1836-1879).
 Si au début du XIXe siècle les  œuvres du XVIIIe étaient peu représentées dans les musées, (une seule toile de  Watteau exposée au Louvre), elles y entrent en force après 1870. Morisot, qui  ne les voyait que dans les demeures qu’elle fréquentait, peut alors s’en imprégner  à loisir, les copier et surtout s’en inspirer. C’est ce que nous montrent les  commissaires en mettant en regard des toiles de Watteau et Fragonard et des  tableaux de Morisot tel celui avec son époux, Eugène Manet à l’île de Wight (1875), ou encore Jeune Femme arrosant un arbuste (1876).
 Mais son peintre préféré est manifestement François  Boucher (1703-1770) dont on voit Pastorale ou Berger gardant ses moutons (vers 1751) et l’esquisse en grisaille des Forges  de Vulcain (vers 1756), un immense carton de tapisserie exposé au Louvre. ....  (Lire la suite).
 
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       Photo Guillaume Benoit
 
 
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      LE TRÉSOR DE  NOTRE-DAME DE PARIS. Des origines à Viollet-le-Duc. Comme la cathédrale, le  trésor de Notre-Dame de Paris a connu bien des vicissitudes. Le musée du Louvre  profite de la restauration de la cathédrale après l’incendie du 15 avril 2019  pour nous présenter les pièces de ce trésor qui subsistent aujourd’hui.Les premiers témoignages d’un trésor remontent au VIe  siècle. Au IXe siècle et XIIe siècle des reliques très précieuses (saint  Marcel, fragment de la Vraie Croix) rejoignent ce trésor et on institue un  chapitre de chanoines responsable de celui-ci.
 C’est vers 1160 que Maurice de Sully, évêque de Paris décide  de reconstruire la cathédrale. Le chantier s’achève au XIIIe siècle, intégrant  les dernières innovations, avec un bâtiment destiné à abriter le trésor,  communiquant directement avec le chœur. Au cours des siècles, le trésor s’enrichit  grâce aux dons de souverains, de notables et surtout de chanoines qui expriment  leur reconnaissance envers Notre-Dame. Malheureusement une grande partie du  trésor médiéval a disparu au cours des guerres de religion lors du siège de  Paris par Henri IV puis lors de la Révolution de 1789. C’est pourquoi toute  cette période n’est évoquée que par les quelques manuscrits enluminés qui ont  échappé aux pillages et aux fontes, par des tableaux et par les trois premiers inventaires  conservés de 1343, 1416 et 1438.
 Il en est de même dans la deuxième section « Le trésor  sous l’ancien régime ». Nous avons plus de documents pour évoquer l’importance  considérable de ce trésor sous Louis XIII  et surtout Louis XIV. Du premier il reste la tenture  de la Vie de la Vierge, rachetée en  1739 par la cathédrale de Strasbourg où elle est conservée. On en voit des  esquisses. De l’époque du second il reste surtout des tableaux et des  manuscrits évoquant une somptueuse pièce d’orfèvrerie, le Grand soleil, offerte par le chanoine de La Porte.
 Sous la Révolution, le trésor est donc totalement anéanti. Il  faut attendre la signature du Concordat en 1802 et le retour du culte  catholique à Notre-Dame pour la pourvoir de nouveaux instruments de culte et d’ornements  liturgiques. Le sacre de Napoléon en 1804 est une occasion inespérée pour Notre-Dame  qui se voit attribuer ce qui subsistait des Reliques  de la Passion, notamment la Couronnes  d’épines, acquises par Saint Louis entre 1239 et 1242, provenant de la  Sainte-Chapelle. ....  (Lire la suite).
 
 
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       Photo © Médiathèque du patrimoine et de la photographie
 
 
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      NOTRE-DAME DE PARIS.  Des bâtisseurs aux restaurateurs. Le 15 avril 2019, un violent incendie  ravage Notre-Dame de Paris. Dès la nuit de l’incendie, 340 000 donateurs  issus de 150 pays se mobilisent pour la restauration de la cathédrale. Un  établissement public est créé afin d’assurer la maîtrise d’ouvrage de ce  chantier hors du commun. Le projet de restauration à l’identique, dans le  respect des matériaux d’origine, présenté en juillet 2020 à la Commission  nationale du patrimoine et de l’architecture est approuvé à l’unanimité.Après les travaux d’enlèvement de l’échafaudage mis en place  autour de la flèche pour retirer les statues, de mise en sécurité de l’édifice  pour qu’il ne s’effondre pas, de dépoussiérage du plomb provenant de la  toiture, de tri des vestiges de l’incendie, de retrait des œuvres d’art et du  grand orgue, des ateliers de toutes sortes, à Paris et en province, sont mis à  contribution, chacun dans son domaine, pour restaurer la cathédrale.
 Cette exposition nous décrit étape par étape le déroulé des  opérations. Après nous avoir présenté des vestiges issus des décombres, comme  le coq, le parcours commence par la description de ce chantier hors norme.  Celui-ci recourt tout d’abord à plus de 50 laboratoires et plus de 180 scientifiques  et chercheurs qui étudient l’édifice pour comprendre comment il a été bâti et  compléter leurs connaissances. Un exemple de leur travail nous est montré avec l’évocation  du remontage à blanc d’un arc-doubleau de la nef.
 La deuxième partie est le prolongement de la première. Elle  s’intéresse en particulier aux travaux réalisés par Viollet-le-Duc et  Jean-Baptiste Lassus entre 1843 et 1865, confrontés eux-aussi à un problème semblable.  Un panneau est consacré à la fameuse flèche édifiée par Viollet-le-Duc, très  différente de celle qui avait été démantelée à la fin du XVIIIe siècle car elle  menaçait de s’effondrer. ...  (Lire la suite).
 
 
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    |  | Spectacles Sélection 13 chemin Desvallières
 92410 Ville d'Avray
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