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Lettre n° 496
du 5 février 2020
 

Nos sélections de la quinzaine

 
 

 

 


 
      THÉÂTRE

 
 


Photo Christophe Raynaud de Lage - Coll. Comédie-Francaise


 

ANGELS IN AMERICA de Tony Kushner. Texte français Pierre Laville. Version scénique et mise en scène Arnaud Desplechin. Scénographie Rudy Sabounghi. Avec Florence Viala, Michel Vuillermoz, Jérémy Lopez, Clément Hervieu-Léger, Christophe Montenez, Jennifer Decker, Dominique Blanc, Gaël Kamilindi.
New-York 1985, le sida frappe une partie de la population. Pas de traitement en vue. On ne sait rien sur cette plaie moderne qui sévit sans relâche et jette l’opprobre sur les homosexuels. Infirmier compatissant, Belize tente d’apaiser leurs souffrances, quels qu’ils soient. Il n’est pas contaminé mais, ex drague-queen et noir, il concentre sur lui toutes les haines. Louis quitte Prior, son compagnon ; il n’a pas la force de l’accompagner dans la maladie. Roy Cohn, un avocat d’affaires richissime, a lui aussi contracté le virus. Il dit s’éclater avec des mecs mais nie avoir le sida, assurant être atteint d’un cancer. Il a pris sous son aile Joe Pitt, un jeune avocat prometteur, républicain admiratif de la politique de Reagan, à la sexualité ambivalente, marié à Harper, une jeune femme fragile, mormone pure et dure, un couple trop improbable pour rester uni. Le fantôme de Ethel Rosenberg hante Roy, responsable de sa condamnation. Un ange apparait à Prior et l’élit comme prophète d’un occident malade avant de retrouver ses semblables dans un paradis que Dieu a abandonné. ... (Lire la suite).

 


 


Photo Celine Nieszawer


 

LE SYSTÈME RIBADIER de Georges Feydeau. Mise en scène Ladislas Chollat avec Patrick Chesnais, Valérie Karsenti, Pierre François Martin-Laval Benoit Tachores, Elsa Rozenknop, Emmanuel Vérité.
L’infidélité conjugale, principal ressort du vaudeville, est un véritable terreau chez Feydeau dont l’imagination atteint des sommets avec le système ingénieux et infaillible qu’il fait concevoir à son personnage pour tromper Angèle, son épouse. Anatole Ribadier recourt à ses dons d’hypnotiseur pour mener ses fredaines en toute quiétude ! Il évite ainsi les foudres d’une épouse d’une jalousie féroce pour avoir été éhontément trompée par son premier mari, décédé deux ans plus tôt. L’arrivée inopinée de Thommereux, ami intime de feu Robineau et amoureux transi d’Angèle, vient bien évidemment perturber le subterfuge de Ribadier. L’amoureux avait pris le parti de s’éloigner à Batavia, autrement dit à l’autre bout du monde, pour ne pas succomber à la tentation de trahir son meilleur ami. Tout d’abord affligé par la disparition de celui-ci, puis requinqué à l’idée d’épouser sa veuve, il est furieux d’avoir été doublé par un rival qui, lui, n’est pas son ami et ne sait rien de son penchant. Il profite de la manigance que le mari volage lui a imprudemment dévoilée pour réveiller Angèle et lui réitérer sa flamme. Entre temps, croyant la voie libre, Gutzmann, le cocher, et Sophie, la femme de chambre, se sont donné rendez-vous. C’est alors que Ribadier, rentre hors d’haleine, poursuivi par Savinet, l’époux de Thérèse, sa maîtresse du moment …  ... (Lire la suite).


 


 


Photo Bekir Aysan


 

LA SEXTAPE DE DARWIN. Ce que Noé ne savait pas. Texte et mise en scène Brigitte Mounier. Avec Marie-Paule Bonnemason, Antonin Chediny, Brigitte Mounier, Sarah Nouveau.
Masculin, féminin, mâle, femelle. Bien naïfs, voire péremptoires, sommes-nous sur un dualisme qui paraît si évident pour les conformismes ataviques ! Ce serait sans gravité s’il n’y avait pas autant de préjugés, trop souvent violents, voire mortels, qui s’attachent, s’attaquent au corps. Femmes battues, violées, tuées, homosexualité pourchassée, comment combattre ces crimes contre le corps ? Brigitte Mounier prend le parti, hautement pédagogique parce que plein d’humour, de nous prouver combien la nature nous offre la diversité infinie de ses composantes en matière de fécondation, de reproduction, de sexualité. Exemples précis et scientifiquement prouvés à l’appui, le spectacle déroule une promenade hilarante de l’hermaphroditisme jusqu’à l’hétérosexualité débridée des bonobos, en passant par la transsexualité de certains poissons et mollusques, la fécondation à distance de l’araignée rouge, la séduction luminescente de la luciole. Les limaces se séduisent avec lenteur et tendresse, les libellules dansent langoureusement, d’autres vivants naissent mâles, vivent femelles avant de retrouver leur masculinité avec la vieillesse. .... (Lire la suite).





 


Photo Aurore Vinot

 

UN TRAMWAY NOMMÉ DÉSIR de Tennessee Williams. Mise en scène Manuel Olinger. Avec Manuel Olinger, Julie Delaurenti, Murielle Huet des Aunay ou Tiffany Hofstetter, Gilles-Vincent Kapps ou Philipp Weissert, Jean-Pierre Olinger (saxophoniste).
Désir. Il est au cœur de tout dans cette pièce si ambiguë. Désir qui nomme le tramway qui mène Blanche chez sa sœur Stella, dans un quartier populaire de la Nouvelle-Orléans. Désir au corps de Stella et de son mari Stanley, en dépit des brutalités et des beuveries. Désir de mariage plein de pureté pour Mitch, fasciné par Blanche, qui ne rêve que d’honorabilité retrouvée, de passé recouvré, d’oubli des désillusions et des avilissements. Désir de franchise et de vérité dans un univers d’aveuglement, de mensonge et de trahison. Personne n’est vraiment dupe, tout en faisant semblant d’y croire. Blanche en fuite est arrivée là faute d’autre asile où abriter ses fantasmes. Sa seule présence révèle les mésalliances, elle bouleverse l’équilibre précaire de sa sœur, du poker habituel, de l’alcoolisme violent de Stanley, des camaraderies sans fioritures. Parfum capiteux, robes tapageuses, bijoux factices, un corps qui occupe l’espace visuel de ces hommes un peu frustes. Parce que le domaine des splendeurs anciennes, Belle Rêve, n’est plus qu’un beau rêve enfui, Blanche sombrera, entraînant dans sa chute la fragilité des autres. Folie, dégoût, rejet, irrémédiable solitude. Et la naissance de l’enfant au matin n’empêche pas le goût amer d’une journée sans lumière ni espoir. ... (Lire la suite).

 




 
      SPECTACLES

 
 


Photo Cie Les Nomadesques


 

TOUT MOLIÈRE … OU PRESQUE  ! d’après Molière par les Nomadesques. Texte et mise en scène Vincent Caire avec Damien Coden ou Vincent Caire, Cédric Miele ou Alexandre Tourneur, Mathilde Puget ou Karine Tabet.
Ils sont trois sur scène décidés à monter tout Molière en une heure, un défi qui ne va pas sans une multitude de disputes, la première calquée sur celle entre Sganarelle et Martine. Elle s’achève par une dégelée de coups de bâtons du mari à sa femme et celle-ci ne manquera pas de se venger. Les directives du « chef », plus ou moins suivies, sont, elles aussi, sanctionnées par le bâton, coups heureusement assenés avec un accessoire contendant mais souple ! Entre deux précisions sur le vocabulaire afin d’initier le jeune public aux mots étranges que sont didascalies, brigadier, clystère et autres, Harpagon a bien du mal à trouver un endroit sûr où dissimuler sa chère cassette, Monsieur Jourdain est initié aux voyelles et Mariane, fille d’Orgon, entichée de Valère, prie le ciel pour ne pas convoler avec Tartuffe. Léandre, amant de Lucinde ou de Zerbinette, c’est selon, est sur la sellette. Tout d’abord médecin malgré lui dûment tabassé, Scapin, en tant que fourbe, ne manque pas de se venger de Géronte, père dudit Léandre, dûment caché dans un sac. Il faut suivre ! parfois une erreur se glisse : « le petit chat mord », un pansement dûment arboré en est la preuve… ... (Lire la suite).



 
      EXPOSITIONS ET SITES

 
 


Photo Musée Picasso Paris

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PICASSO. TABLEAUX MAGIQUES. Entre juin 1926 et mars 1930, Pablo Picasso (1881-1973) réalise un nouveau cycle d’œuvres comprenant environ 150 peintures. Elles ont en commun de présenter des caractéristiques plastiques et thématiques nouvelles et singulières, mettant en scène principalement des têtes et des corps. Analysant ces tableaux, l’éditeur et critique Christian Zervos les présente en 1938, dans sa revue Cahiers d’art, dans un article intitulé « Tableaux magiques de Picasso ». En effet, il voit en Picasso un magicien capable d’inventer des formes inédites, susceptibles d’influencer la pensée de celui qui les regarde. La présente exposition est la première exclusivement consacrée à cette période picassienne.
Le parcours met en exergue les principales caractéristiques de ces « tableaux magiques » : une bouche, souvent verticale, dont on voit les dents, un nez symbolisé par deux points représentant les narines, et des yeux très éloignés l’un de l’autre, simplement illustrés par les sourcils, entre ces deux organes. Pour les portraits en pied, les bras et les jambes sont eux aussi représentés de manière schématique à des endroits inattendus. Tout y est mais dans le désordre. Pour les commissaires, « le mode opératoire de Picasso a la nature répétitive des sortilèges ou des formules magiques destinés à convoquer en des rites secrets des pouvoirs spirituels invisibles ».
Ces œuvres sont à rapprocher des sculptures extra-occidentales (Afrique, Océanie) en vogue à ce début de siècle. Picasso, qui en possédait quelques-unes, que l’on voit ici, s’en défend en expliquant qu’à cette époque il ne s’intéressait plus à « l’art nègre ». On a aussi cherché à rapprocher ce type de représentation du surréalisme mais là aussi Picasso, qui s’est intéressé à ce mouvement, s’en défend.
C’est aussi durant cette période que Picasso s’intéresse à la sculpture ... (Lire la suite).


 
 


Photo Spectacles Sélection


 

DALI PARIS. Ce centre est le seul lieu consacré en France à l’artiste catalan Salvador Dali (1904-1989). C’est à la fois un musée avec une exposition permanente d’œuvres de Dali et une galerie. Il a été ouvert dans les années 1990 par le galeriste et collectionneur italien Beniamino Levi qui s’est passionné pour Dali et lui a acheté les droits d’édition de différentes œuvres que l’on trouve dans le parcours du musée et dans la galerie.
Réaménagé en 2018, c’est un espace ouvert où l’on déambule entre des cimaises fixes le long des murs et des cimaises mobiles qui cachent les piliers. De grandes sculptures ponctuent de place en place le parcours. La collection est essentiellement composée de quelque 300 exemplaires d’œuvres multiples tels que gravures, lithographies, bronzes. On mesure aisément, à travers ce foisonnement d’œuvres, le génie du maître du surréalisme, un mouvement dont il fut néanmoins expulsé en 1936 par le « pape » du surréalisme André Breton. Il illustrera cette éviction dans une gravure intitulée Jeté comme un mégot par les magots (1974) !
Les pièces exposées ici sont plus ou moins regroupées sous diverses appellations allant de « Sortilège des formes » à « Je suis pratiquant mais non croyant » en passant par « Le scaphandrier du réel », « Les métamorphoses érotiques » et les plus étonnants « Que l’on parle de Dali même si on en parle en bien » et « Galacidalacidesoxyribonucleicacid » qui évoquent bien l’esprit provocateur du Maître. La technique de la fonte à la cire perdue et celle de l’estampe, à partir de multiples planches de bois gravées, sont également expliquées de façon très claire. D’une manière générale, on apprécie beaucoup les panneaux didactiques et les cartels très détaillés avec une notice sur chacune des œuvres. ... (Lire la suite).


 

 
 
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CONCERTS
(sauf musique classique)
   

 
  Spectacles Sélection
13 chemin Desvallières
92410 Ville d'Avray
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