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Lettre n° 469
du 26 décembre 2018
 

Nos sélections de la quinzaine

 
 

 

 


 
      THEATRE

 
 


Photo Alain André

 

EN COUPLE (situation provisoire) de Jean-Michel Ribes. Mise en scène Frédéric Gray assisté de Géraldine Clément avec Alexandra Causse, Julie Fabioux, Frédéric Gray.
Le couple est l’un des thèmes de prédilection de bien des auteurs par l’excès que créent leurs ententes ou mésententes. Jean-Michel Ribes dresse à sa façon, dans quatre de ses recueils, un tableau à la fois saugrenu et poétique de ces relations qui naissent ou meurent, un florilège de situations absurdes mais inspirées de la réalité, mises en scène avec une réjouissante vitalité.
Un bruit nocturne qui réveille et angoisse, un panaris qui blesse, la jalousie d’une tierce personne, le désir de paraître, le refus obstiné de féliciter, une histoire improbable qui naît d’un accident de la circulation, un amour défunt qui s’achève par le saut d’un balcon ou foudroie le lieu mémorable de la première rencontre, sont autant de sujets, savoureuses étincelles qui mettent le feu aux poudres. ... (Lire).



 
      SPECTACLES

 
 


Photo Fabienne Rappeneau

 

ROUKIATA OUEDRAOGO. JE DEMANDE LA ROUTE. Texte et mise en scène Stéphane Eliard et Roukiata Ouedraogo. Collaboration artistique Ali Bougheraba avec Roukiata Ouedraogo.
Ce n’est pas une valise en carton que Roukiata aurait pu emporter lorsqu’elle quitta son Burkina Faso natal mais une paire de godillots ! Le froid, c’est ce que craignait le plus la jeune bachelière. Avant son départ, elle rendit visite à son oncle pour lui en parler mais aussi pour lui « demander la route » selon la tradition. En dépit de ses protestations, le tonton lui confia, comme un trésor, les brodequins qui permirent à l’artilleur qu’il fut de supporter les intempéries « durant les deux guerres mondiales et celle d’Indochine », assure-t-il, engagé au service de la France avant d’en être expulsé !
Elle, au moins, prenait l’avion, elle ne partait pas, dit-elle, « à la nage ». Cette clairvoyance teintée d’humour sur sa propre chance accompagna ses pas sur une voie qu’elle emprunta sans hésitation, à la découverte d’un pays dont tous rêvaient à Ouagadougou, la France, même si elle, aurait préféré entreprendre des études de styliste aux États-Unis.
Roukiata Ouedraogo possède le phrasé inimitable des conteuses africaines. ... (Lire).



 
      EXPOSITIONS ET SITES

 
 


Photo © Château de Versailles

 

LOUIS-PHILIPPE ET VERSAILLES. Cette exposition est exceptionnelle à plus d’un titre. Tout d’abord c’est la première exposition d’ampleur consacrée à Louis-Philippe dans le château de Versailles. Ensuite elle se tient dans la quasi-totalité du château, y compris dans des salles qui n’étaient pas ouvertes au public jusqu’alors. Enfin elle est consacrée à ce musée dédié « à toutes les gloires de la France » qu’avait voulu Louis-Philippe pour réconcilier les français et inscrire son règne dans l’histoire nationale.
Louis-Philippe (1773-1850) est le fils de Louis-Philippe-Joseph, devenu Philippe-Égalité. Ce dernier, en sa qualité de député de Paris, vote la mort de Louis XVI en 1792, ce qui ne l’empêche pas d’être exécuté à son tour en 1793. Entre temps Louis-Philippe, qui avait participé à la bataille de Valmy et à celle de Jemmapes, part pour la Suisse, puis voyage en Allemagne, en Scandinavie - jusqu’au Cap Nord -, en Amérique, à La Havane, aux îles Bahamas et s’installe finalement à Falmouth en Cornouailles. Peu à peu on lui restitue diverses résidences, dont le Palais-Royal où il s’installe en 1814 avec la princesse Marie-Amélie de Bourbon-Sicile, qu’il avait épousée en 1809 et dont il aura dix enfants. En 1824 il organise une exposition de peinture dans les salons du Palais-Royal. C’est finalement en 1830 qu’il accepte de devenir lieutenant général du royaume puis roi des Français. L’année suivante il s’installe au Palais des Tuileries et entreprend son grand projet consistant à faire du château de Versailles le musée que l’on connaît aujourd’hui.... (Lire).

 
 


Photo © The State Hermitage Museum / photo by Pavel Demidov.


 

CARAVAGE À ROME. Amis et ennemis. On connaît moins de cent tableaux peints par Michelangelo Merisi, dit « Caravage », du nom du petit bourg à quelques kilomètres de Bergame où travaillait son père qui avait fui Milan, suite à une terrible épidémie de peste. En nous présentant dix chefs-d’œuvre de ce maître du clair-obscur, le musée Jacquemart-André nous permet de mieux cerner ce qu’il y a d’unique chez ce peintre qui a développé un style pictural révolutionnaire, caractérisé par un réalisme et une humanité sans précédent. Sur ces dix tableaux, sept n’ont jamais été exposés en France. Ces quelques chiffres permettent de mesurer l’importance de cette exposition. À côté de ces toiles du maître sont présentées des œuvres de contemporains de renom ayant évolué autour de Caravage, comme Giovanni Baglione, Bartolomeo Manfredi, Orazio Gentileschi et sa fille Artemisia ou Jusepe de Ribera. Tous ont été influencés par la puissance de l’art de Caravage et l’ont plus ou moins copié, au grand dam du maître. En effet, en lisant les panneaux didactiques, on voit que la vie de Caravage n’a pas été un long fleuve tranquille. ... (Lire).

 
 


Photo © Successió Miró / Adagp, Paris 2018
Photo The Albertina Museum, Vienne - The
Batliner Collection

 

MIRÓ. Nous avons souvent l’occasion de voir des expositions consacrées à ce grand artiste catalan (Miró Sculpteur, Lettre n° 328) mais, s’agissant d’une rétrospective, celle-ci est la première en France depuis 1974. Né en 1893, Joan Miró fait des études de commerce à Barcelone tout en suivant des cours de dessin. En 1911, il décide de se consacrer exclusivement à la peinture et se mêle à la vie intellectuelle portée par les revues catalanes et françaises. En 1917, il est impressionné par l’Exposition d’art français organisée par Vollard à Barcelone. Il y découvre le Fauvisme et le Cubisme. Il partage alors sa vie entre Paris et la ferme familiale de Mont-roig où il développe un nouveau style pictural à travers ses paysages. Entre 1925 et 1929, il participe à des expositions surréalistes, présentant les séries des « Peintures de rêves » et des « Paysages imaginaires » tout en travaillant à des décors et des costumes de ballet. Suivent des années d’expérimentation plastique durant lesquelles Miró explore d’autres langages et fait appel à des matériaux vils, naturels ou manufacturés. La guerre civile espagnole le contraint à rester à Paris où il participe à la décoration du pavillon de la République espagnole de l’Exposition universelle de 1937, réalisant un grand panneau mural, Le Faucheur, aujourd’hui disparu. Durant la Seconde Guerre mondiale, il retourne en Espagne et entreprend, avec son ami Josep Llorens i Artigas, ses premières sculptures et céramiques, dans le même esprit que ses peintures, ce qui était plutôt inattendu dans ces domaines. ... (Lire).

 
 

Photo © Musée Cognacq-Jay / Roger-Viollet

 
LA FABRIQUE DU LUXE. Les marchands merciers parisiens au XVIIIe siècle. Dans l’Encyclopédie de Diderot et d’Alembert, le mercier est défini comme un « marchand de tout et faiseur de rien ». Pourtant leur métier était incontournable dans la production et la diffusion des nouveautés telles que les objets d’art. Le mercier pouvait intervenir comme négociant, expert, concepteur, décorateur ou antiquaire. Il achetait, transportait, livrait et même restaurait des objets. Il nouait des relations dans le monde entier, tant avec les fournisseurs qu’avec les clients.
Sur les Six Corps, les merciers formaient la troisième corporation de Paris, ce qui leur conférait une sorte d’aristocratie industrielle ayant droit de présence aux cérémonies et aux parades de la Ville, mais les obligeait également à répondre aux sollicitations financières du roi, comme celle de Louis XIV pour reconquérir la Franche-Comté !
Le parcours de l’exposition, dans une scénographie admirable du Studio Tovar, nous décrit le travail de ces marchands merciers au XVIIIe siècle, avant la suppression des corporations sous la Révolution. Il commence par des explications sur « L’histoire, les statuts et l’organisation de leur corporation ». ... (Lire).

 
 


Photo © Musée Cernuschi

 

TRÉSORS DE KYŌTO. Trois siècles de création Rinpa. L’école Rinpa, dont l’origine remonte au XVIIe siècle, présente la particularité d’être porteuse d’une esthétique encore vivante dans le travail de nombreux créateurs du XXe et même du XXIe siècle. À la différence d’autres écoles japonaises, les artistes Rinpa sont unis non par des liens directs de maître à élève, mais par des affinités spirituelles. Ce courant est né à Kyōto sous l’impulsion de deux créateurs, Kōetsu (1558-1637) et Sōtatsu (actif entre 1600 et 1640). Ceux-ci s’inspirent de la beauté classique de l’école de Heian (794-1185), reprenant des thèmes majeurs tels que les fleurs et les plantes qui changent au fil des saisons, et utilisent des matériaux précieux comme la poudre ou la feuille d’or ou d’argent. L’exposition, qui présente plus de soixante objets, dont les plus fragiles sont en rotation, s’ouvre justement sur de magnifiques paravents du XVIIe siècle. Ceux-ci sont désignés au Japon « Trésor national » ou « Bien culturel important ». Ils ne sont que rarement exposés dans les temples qui les abritent et c’est donc une chance exceptionnelle de pouvoir les voir en France dans le cadre de la saison « Japonismes 2018 ». ... (Lire).

 

 
 
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