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      Lettre n° 527 
        du 7 juillet 2021  | 
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      Nos sélections de la quinzaine  | 
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    THÉÂTRE 
       
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        Photo Caravane 
         
       
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      QUAND JE SERAI UN HOMME de et avec Catherine Hauseux et Stéphane Daurat.  
« Comment,  tu pleures ?!, mais tu n’es pas une fille, voyons ! », version  quotidienne dans la vie d’un petit garçon. « Tu seras un homme, mon  fils », version Ruyard Kipling, dans le genre magistral. Quelle qu’en soit  la formulation, l’injonction reste la même, toutes sociétés et époques quasi  confondues. Aux femmes d’occuper l’espace domestique, l’intérieur, les tâches  ménagères, les enfants. Aux hommes d’assumer la part « noble » du discours  vital. Larmes interdites, posture obligée. Et quand la machine se grippe, pour  cause de rupture conjugale par exemple, il s’agit de se construire autrement,  mais la chose n’est pas simple pour qui n’y est pas accoutumé depuis l’enfance.  On a fanfaronné, roulé des biceps, vécu sans vergogne son égoïsme de mâle,  force est désormais de passer d’une virilité de surface à l’astreinte  domestique, au regard autre sur les enfants, sur l’égalité de statut avec les  femmes. Indignation, abattement, incompréhension, résignation. Et ces  constatations remettent définitivement en autre perspective les préjugés si  confortables.  
Sur  un panneau mobile défilent des dizaines de prénoms masculins, tandis que sur le  fil sèche le linge. Catherine Hauseux interroge cinq figures d’hommes en perte  de certitudes qui, fer à repasser en main, devront prendre conscience de ce que  signifie vraiment la paternité ou l’enfant à assumer, et apprendre à vivre au  quotidien sans leurs étais ataviques. ...  (Lire la suite).   
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        Photo Caravane 
         
       
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      QUAND JE SERAI GRANDE… TU SERAS UNE FEMME MA FILLE de et avec Catherine Hauseux.  
En  dialogue avec son versant masculin, « Quand je serai un homme », Catherine Hauseux s’interroge et nous interpelle sur ce  que veut dire être une femme. Loin des banalités vindicatives d’un féminisme  réducteur, elle part d’une constatation quelque peu dérangeante : pourquoi  élève-t-on différemment les petits garçons et les petites filles ?  Pourquoi les femmes se sentent-elles obligées d’ériger une armure autour de  leur fille, comme si la vie risquait d’être pour elle un combat dangereux, sur  la défensive à l’encontre des hommes ? N’y aurait-il pas une part de  responsabilité et d’autocensure atavique dans la transmission éducative qui  incombe aux femmes ? 
Pour  éviter un discours moralisateur qui n’échapperait pas au poncif, la comédienne  campe cinq figures de femmes, de tous âges, à la fois pittoresques, pleines de  dérision lucide, pour brosser un paysage souriant de la réalité et des rêves  dans le parcours d’une vie de femme. Grand-mère pleine de sagesse, fille en  posture de garçon manqué, sœur confrontée à l’injustice manifestée par le  grand-frère érigé en protecteur. Il s’agit avant tout de montrer combien la  coexistence avec le monde masculin pourrait être apaisée et souriante. De quoi  revendiquer le partage et non la lutte de tranchées. ...(Lire la suite).  
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    EXPOSITIONS ET SITES 
       
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        Photo : ©  National Museum, Stockholm
  
         
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      L’EMPIRE DES SENS. De Boucher à Greuze. A l’occasion du 250e  anniversaire de la mort de François Boucher (1703-1770), le musée Cognacq-Jay  présente une exposition audacieuse et inédite qui explore le thème de l’amour  dans sa forme la plus licencieuse.  
Le XVIIIe siècle signe l’avènement  du plaisir des sens. L’amour y occupe une place dominante dans les arts. Tous  les artistes, romanciers et philosophes investissent le thème des passions  amoureuses et des désirs charnels. En peinture cela commence avec Antoine Watteau  (1684-1721) dont on voit Le Jugement de  Pâris (vers 1718-1721) ainsi qu’un dessin représentant une femme ôtant sa  chemise, l’équivalent de nos sous-vêtements. C’est à son école que Boucher  apprend la sensualité d’une nuque, la puissance suggestive d’un regard ou  encore la volupté d’un fessier dont il se fait une spécialité. L’œuvre de  Watteau est tout entier consacré à l’amour. Au contraire, celui de Boucher,  peintre de Louis XV, est extrêmement varié et aborde tous les genres :  peinture religieuse, sujets mythologiques, scènes rustiques, paysages, animaux,  décorations de monuments et de maisons particulières, modèles de tapisserie.  Ses œuvres érotiques, réservées à une clientèle particulière, étaient moins  visibles mais bénéficiaient elles-aussi de sa virtuosité.  
Le parcours en huit sections nous  montre comment on est passé de la représentation d’un corps nu, « objet du  désir », à celle d’un viol. Les artistes ont mis au point un ensemble de  conventions qui suggèrent certains actes sans les montrer explicitement. C’est  ainsi qu’un œuf ou une cruche cassés, une bougie consumée, du lait renversé,  sont autant de symboles, à l’époque, de la perte de virginité (Boucher : La Belle cuisinière, vers 1735 ;  Greuze : La Cruche cassée,  1772).  
Comme l’avaient fait Titien,  Rubens ou Poussin, la représentation du désir a commencé avec des scènes  mythologiques comme celles de Danaé  recevant la pluie d’or (Boucher, vers 1740), Sylvie délivrée par Aminte (Boucher, 1755) ou encore Léda et le Cygne (Boucher, 1742). Mais  au XVIIIe siècle on représente aussi des scènes profanes. Gabriel de  Saint-Aubin inverse le rôle habituel du voyeur, le plus souvent un satyre, en  représentant une jeune fille regardant un pêcheur entièrement nu (Le Cas de conscience). 
Pour représenter avec tant de  véracité ces corps féminins nus, il fallait ruser avec les interdits. ...  (Lire la suite). 
 
   
     
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        Photo  Spectacles Sélection  
         
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      SIGNAC, les harmonies colorées. La présente exposition nous  rappelle, en plus modeste, l’exposition magistrale de 2001 au Grand Palais (Lettre n°184). Mais ici, ce qui est  remarquable, c’est que toutes les œuvres présentées proviennent d’une même  collection, qualifiée par les commissaires de « plus bel ensemble d’œuvres néo-impressionnistes  en mains privées ».  
Le parcours se déroule selon un  ordre chronologique et associe à Paul Signac (1863-1935) d’autres artistes. En  guise d’introduction, il commence par la présentation du mouvement  néo-impressionniste et la rencontre de Signac et Georges Seurat (1859-1891),  les premiers à mettre en pratique le principe de la division des couleurs, suite  aux travaux d’Eugène Chevreul sur la perception de la lumière. Trois toiles de  Signac illustrent cette nouvelle technique, «Saint-Briac.  Le Béchet » (1885) et surtout « Avant du  Tub. Opus 176 »  (1888) et « Saint-Briac.  Les balises, Opus 210 » (1890). À côté de celles-ci nous avons des  dessins de Seurat, Maximilien Luce et Théo Van Rysselberghe, autres acteurs du mouvement  Néo-impressionniste, selon l’appellation donnée par le critique Fénéon (Lettre n°492). 
La deuxième salle nous montre  comment procédait Signac. Peintre autodidacte qui s’était lancé dans la  peinture après avoir vu une exposition de Monet, il avait rejoint le groupe des  impressionnistes et était encore imprégné de leur technique. Le travail en  plein air ne se prêtant pas à la technique de la division des couleurs car il  ne faut pas mélanger les pigments, cela oblige à faire des travaux  préparatoires d’après nature avant d’entreprendre la composition finale en  atelier.  ...  (Lire la suite). 
 
   
     
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    Spectacles Sélection 
      13 chemin Desvallières 
      92410 Ville d'Avray | 
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