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Lettre n° 471
du 23 janvier 2019
 

Nos sélections de la quinzaine

 
 

 

 


 
      THEATRE

 
 


Photo Ben Dumas

 

LE SONGE D’UNE NUIT D’ÉTÉ
de William Shakespeare. Mise en scène Matthieu Hornuss. Collaboration artistique Élise Noiraud avec Aymeline Alix ou Élise Noiraud, Patrick Blandin, Olivier Dote Doevi, Matthieu Hornuss, Thomas Nucci, Lisa Spurio.
Héléna, Démétrius, Hermia et Lysandre vivent des amours contrariées. Seule la fuite, décidée par Lysandre et Hermia, leur permettra de vivre leur amour en toute liberté, loin de l’autorité d’Égée, le père de la jeune fille et de Thésée, Duc d’Athènes, qui s’apprête à épouser Hippolyta, reine des Amazones.
Les deux amants pénètrent dans la forêt, royaume des fées où règnent Titania et Obéron son époux, alors en pleine dispute. Le roi des fées ordonne à Puck de trouver une fleur dont le philtre versé sur les yeux de Titania lui permettra d’obtenir gain de cause dans le différend qui les oppose. Au plus profond des bois, Lysandre et Hermia sont poursuivis par Héléna suivi de Démétrius, alors qu’un petit groupe d’artisans s’est isolé dans les alentours pour répéter une pièce qu’ils doivent jouer devant la cour le jour des noces. ... (Lire la suite).

 


Photo Vincent Pontet

 

LE SOURIRE AU PIED DE L’ÉCHELLE d’après Henry Miller. Adaptation, scénographie, lumières Ivan Morane. Mise en scène Bénédicte Nécaille. Avec Denis Lavant.
Tout directeur de cirque respectueux de la tradition présente un numéro de clown et tout clown qui se respecte affiche le même sourire au pied de l’échelle, savourant ce temps entre la seconde de la fin et les applaudissements. Mais entre ce sourire de façade et celui qu’il abrite au fond du cœur, se niche un jardin secret. Auguste, clown célèbre, ne fait pas exception. Dans son souci de transmettre ce qu’il ressent, il oublie de « revenir au monde » à la fureur des spectateurs. Contraint de quitter le cirque et son métier de clown, il entame une errance qui le conduit dans une ville où se dresse un chapiteau.
Attiré comme un aimant par le monde des saltimbanques mais souhaitant garder le secret de son identité, Auguste devient alors palefrenier, heureux d’accomplir mille et une corvées, jusqu’au jour où le clown Antoine tombe malade. Auguste obtient du directeur de le remplacer le temps d’une représentation. Il prend cependant grand soin de laisser son habit au vestiaire et se glisse dans celui d’Antoine, donnant seulement « un petit coup de pouce » à son numéro. Auguste, devenu le clown Antoine pour un soir, remporte un immense succès. ... (Lire la suite).


 


Photo Cindy Doutres

 

LA DAMA BOBA ou celle qu’on trouvait idiote de Felix Lope de Vega. Mise en scène Justine Heynemann avec Sol Espeche, Stephan Godin, Corentin Hot, Remy Laquittant, Pascal Neyron, Lisa Perrio, Roxanne Roux, Antoine Sarrazin.
Deux sœurs, l’idiote et la femme savante. A Finéa un héritage conséquent, à Nise ses livres. Leur père Otavio, sans illusion, aimerait bien les caser. Autour d’eux, le poète Duardo dégouline de verbosité, la suivante Clara fraierait volontiers avec Turin, l’astucieux valet du parasite Laurencio écartelé, sans trop de scrupule d’ailleurs, entre son attirance mutuelle pour Nise et la fortune de Finéa. Mais comment supporter l’absolue stupidité de l’héritière ? Liséo, le prétendant légitime de la niaise s’en détourne au profit de la sœur poétesse, la soif de l’or porte Laurencio vers l’idiote en qui l’amour révèle une délicieuse rouée au-delà de sa désarmante naïveté. L’Agnès de l’Ecole des Femmes de Molière n’est pas loin. Qui épousera qui ? Il faudra quelques retours de situation successifs pour que le père acquiesce enfin aux doubles épousailles.
Le parcours est semé de jalousie, d’éloquence ridicule, d’invention mutine, de mensonges véniels. Et surtout de rire omniprésent. Le décor minimaliste permet le déploiement de la verve et de la souplesse des corps. ... (Lire la suite).


 


Photo Christophe Battarel

 

LA CERISAIE d’Anton Tchékhov. Mise en scène Nicolas Liautard et Magalie Nadaud avec Thierry Bosc, Sarah Brannens, Jean-Yves Broustal, Emilien Diard-Detœuf, Jade Fortineau, Nanou Garcia, Emel Hollocou, Marc Jeancourt, Fabrice Pierre, Simon Rembado, Célia Rosich, Christophe Battarel ou Paul-Henri Harang ou Nicolas Roncerel.
La Cerisaie pourrait être, et n’être que, « tellement russe », nimbée de nostalgie et de langueur slaves. Et pourtant, elle continue à fasciner tous les publics, sans que les multiples explications qu’on en tenterait comblent le champ des possibles. Réflexion sur le servage si mal aboli ? sur la méchanceté indifférente, pourrait-on dire, des nantis à l’encontre des fils de moujiks ? sur l’inconséquence et la légèreté des nobles ruinés ? sur l’incapacité à déclarer simplement l’amour ? sur les pique-assiettes et autres parasites ? sur l’irresponsabilité des idéologues éternels étudiants ? sur les maladroits « 22 malheurs » ? sur la transparence des serviteurs qu’on oublie comme un meuble ? La liste serait encore longue des strates de cette fresque souriante et cruelle, qui suscite par excès successifs l’émotion, l’indulgence et l’exaspération.
Lioubov, femme dépensière et inconséquente, revient dans la maison familiale, où elle est accueillie avec force embrassades. ... (Lire la suite).


 


Photo Giovanni Cittadini Cesi

 

SULKI & SULKU ONT DES CONVERSATIONS INTELLIGENTES de Jean-Michel Ribes. Mise en scène de l’auteur avec Romain Cottard et Damien Zanoly.
Voici ce qu’il advient quand on a l’imprudence de créer deux œuvres d’art vivantes que l’on croyait appartenir pour toujours à la pièce « Musée haut, Musée bas » ! Sulki et Sulku ont faussé compagnie à leur créateur, poussés par le besoin irrépressible de poursuivre leur discussion.
Les « conversations intelligentes » ne manquent pas et ils sont intarissables. Ils s’interrogent sur l’art et ce que l’on doit en penser ou sur les noms des rues. Ils commentent d’un œil critique les vocables maigres de sens et d’une sonorité insipide ou les mots trop longs à prononcer. Ils dissertent sur un Pape occupé à faire ses emplettes au supermarché ou sur l’ennui que provoque la vue du ballon rond. Et comme il se doit pour deux œuvres d’art, ils s’insurgent sur l’art qui pâlit face au quotidien : « Même Picasso, avec Guernica, est dans les choux, comparé à l’éclatement des visages des grands Bouddhas écrasés par les marteaux des barbares » ! ... (Lire la suite).


 


Photo Frederic Cussey

 

DANS LA PEAU DE CYRANO de Nicolas Devort. Direction d’acteur Clotilde Daniault avec Nicolas Devort.
L’élocution de Co-co-Colin est aussi fastidieuse que le nez de Cyrano est long. Une souffrance similaire. Et la rencontre entre les deux handicapés de l’amour, pour improbable qu’elle est, s’avère une délivrance émerveillée. Parce que son professeur de français ne lui a pas vraiment laissé le choix de prendre, une fois de plus, la tangente, Colin rencontre Adélaïde, ses premières amours, et retrouve le chemin de la parole qu’avait hypothéquée la mort de son père. Et ainsi il devient un Cyrano spectaculaire en tous sens.
Nicolas Devort entreprend de jouer tous les rôles de cette rencontre, psychologue scolaire, professeur de théâtre, camarades hauts en couleurs du héros, avec pour seul accessoire une chaise, qui se fait balcon des déclarations périlleuses, lieu d’échanges entre nouveaux amis, refuge des complexes. Particulièrement polymorphe et pédagogue, il donne à voir, au meilleur du théâtre, la souffrance de Colin en gestation d’un vrai héros, objet des quolibets qui laissent place à l’admiration et à la tendresse.... (Lire la suite).



 
      EXPOSITIONS ET SITES

 
 


© SMK Photo

 

LE CUBISME. C’est la première exposition consacrée en France, depuis 1953, à ce mouvement fondateur de l’histoire de l’art moderne. Avec quelque 300 œuvres provenant de collections publiques et privées de quatorze pays, nous avons un panorama complet du cubisme, depuis ses origines en 1907 jusqu’à sa disparition en 1917 où il cède la place à d’autres formes d’expression.
Le parcours se déroule en treize sections chronologiques dans une scénographie limpide. Il commence par rappeler les sources du cubisme, à savoir la découverte par Picasso et Derain des arts primitifs au Musée d’ethnographie du Trocadéro et l’attrait de Braque et de Picasso pour leurs deux aînés que sont Gauguin (1948-1903) et Cézanne, mort en 1906. Déjà, avec ses Demoiselles d’Avignon (1907), Picasso avait rompu avec la représentation traditionnelle. Braque l’avait suivi avec son Grand Nu. Tous deux, s’inspirant de Cézanne, peignent en utilisant la géométrisation des volumes et le fractionnement des formes en facettes. Ils réservent ces œuvres novatrices à la Galerie Kahnweiler, alors quasiment inconnue. C’est là qu’un critique qualifie négativement les toiles de Braque de « petits cubes », ce qui lancera le mot « cubisme ». ... (Lire la suite).

 
 


Photo © Kehinde Wiley

 

MICHAEL JACKSON : ON THE WALL. Né en 1958, à Gary, ville industrielle située non loin de Chicago, au sein d’une modeste famille ouvrière, Michael est le huitième des dix enfants de Joseph et Katherine Jackson. Leur enfance est bercée par la country et le folk. Au début des années soixante, les aînés des Jackson, rejoints en 1963 par Michael, se lancent dans la chanson et forment The Jackson Five. Le groupe accède peu à peu à la notoriété tandis que Michael, dont les producteurs de disques ont saisi le potentiel, se démarque de celui-ci et commence à sortir en 1972 des albums solo. Son ascension est fulgurante et il connaît un succès planétaire avec l’album Thriller, sorti en décembre 1982, dont les ventes dépassent en 2017 les 66 millions d’exemplaires, record inégalé à ce jour. La carrière de Michael Jackson est marquée par de très nombreux succès commerciaux, des tournées gigantesques, de multiples récompenses, y compris les plus prestigieuses, des actions en faveur de l’aide humanitaire en Afrique et en Amérique ou encore pour aider les victimes des attentats du 11 septembre 2001. Alors qu’il préparait une série de cinquante concerts au O2 de Londres entre juillet 2009 et mars 2010, il meurt d’un arrêt cardiaque le 25 juin 2009.
Un tel chanteur n’a pas intéressé que ses fans. Sa gestuelle, sa chorégraphie, tout particulièrement son Moonwalk, cette façon de marcher à reculons, ses vêtements, dont sa veste à paillettes noires et son célèbre gant de golf incrusté de cristaux Swarovski, en ont fait un personnage hors du commun. De nombreux artistes s’en sont emparés dans leurs œuvres. ... (Lire la suite).

 

 
 
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