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Lettre n° 455
du 23 mai 2018
 

Nos sélections de la quinzaine

 
 

 

 


 
      THEATRE

 
 


Photo Lot

 

L’IDIOT de Fiodor Dostoïevski. Texte et mise en scène Thomas Le Douarec.
Dans le train qui le ramène de son exil psychiatrique en Suisse, le prince Mychkine croise deux gredins, l’un escroc enrichi, l’autre parasite flagorneur. La naïveté du jeune rescapé mental n’a d’égale que sa « force d’être heureux » en totale contradiction avec la société corrompue et viciée qu’il va croiser, une société gangrenée par l’argent, la course à la dot, les préjugés. Son innocence sans précautions et sa beauté calligraphique y font merveille et déclenchent rires, sarcasmes et méfiance. Et quand il se découvre richissime par testament, les appétits se déchaînent. A chacun, il oppose sereinement l’inaltérabilité de son sourire et une sincère générosité, il scrute chaque regard, prononce des paroles visionnaires. Mais trop de franchise ébranle en miroir la méchanceté ambiante. Le cœur de Mychkine est trop pur pour ne pas provoquer les catastrophes de la jalousie. ... (Lire).


 


Photo X © Jean-Luc lagarce

 

JUSTE LA FIN DU MONDE de Jean-Luc Lagarce. Mise en scène Jean-Charles Mouveaux.
Louis est de retour au cœur d’un dimanche familial. D’où vient-il ? Où a-t-il caché, durant toutes ses années, un silence simplement rompu par une kyrielle d’impersonnelles cartes postales, toujours les mêmes ? Nul ne le sait. D’ailleurs, ses proches ont-ils vraiment envie de le savoir, si l’on en croit les interruptions incessantes qu’ils opposent à chacune de ses velléités de confidence ? Il est venu se « montrer enfin responsable », leur avouer sa mort proche, il le dit en monologue avant la rencontre. Mais il dérange, à tous les sens du terme. Et chacun se met à bredouiller, à chercher le mot juste, le temps verbal, le conditionnel, pour se hisser au niveau de langage de Louis, dont on redoute le jugement de spécialiste supposé. ... (Lire).


 


Photo Samy La Famille

 

MISS NINA SIMONE d’après Gilles Leroy. Mise en scène et adaptation Anne Bouvier et Jina Djemba avec Jina Djemba, Valentin de Carbonnières, Julien Vasnier (musiques).
Non ! ce n’est pas du jazz, mais de la musique classique noire ! Voilà ce que crie Nina Simone au jeune journaliste venu l’interviewer. Et elle dit son refus d’être étiquetée chanteuse de blues, de gospel, son aversion pour le rap. Elle murmure son indéfectible passion pour Bach, Mozart, Chopin et Liszt, raconte ses espoirs déçus de pianiste, son premier concert à 12 ans devant un public de Blancs qui voulaient humilier ses parents. Elle jette à la face du public son allergie à la foule.
Au soir d’une vie chaotique, entre génie et déchéance alcoolique, dans l’enfer maniaco-dépressif où elle reconnaît avoir connu surtout la dépression, Nina Simone se livre en confidence et confiance à Ricardo, son homme de maison philippin, qui l’entoure de sa tendresse admirative, de sa résistance à cette furie qui l’agonit d’insultes et le cajole de surnoms affectueux. Elle change de ton comme de chaussures aux talons vertigineux, passant des sanglots aux saillies d’humour, balayant toute convention dans le sillage de ses sautes d’humeur. ... (Lire).




 


Photo X

 

LA TÊTE DANS LES ÉTOILES d’Axelle Marine et Catherine Bauer. Mise en scène Axelle Marine avec Axelle Marine, Éric Blanc, Jérôme Benilouz, Valentine Kipp.
2028, 20h00. L’indéboulonnable Jean-Pierre Pernaut annonce une nouvelle de choix au journal télévisé. Quatre personnes ont gagné un voyage offert par un mécène inconnu grâce à leur numéro de sécurité sociale tiré au sort. Pas n’importe quel voyage : ils sont quatre dans l’espace exigu d’une fusée spatiale, venant de décoller de la base de Kourou pour un séjour d’une semaine autour de la terre. Marie et Omer ont un peu de mal à faire surface après la mise en orbite, elle, surtout, qui s’est laissé entraîner dans l’aventure par son mari. Elle fulmine, il est ravi. Après 35 ans de mariage et une relation au point mort, il est peut-être temps d’adoucir les rancœurs pour un nouveau départ, même si Marie a encore en travers de la gorge le petit coup de canif d’un soir de son mari, deux décennies plus tôt, avec une belle cantatrice bien plus âgée que lui.
« RV » se charge de leur confort pour que ce tête à tête se passe au mieux. Mais ils découvrent bientôt qu’ils ne sont pas les seuls à bord. ... (Lire).


 


Photo Jerome Richer - Michael Faton

 

17 FOIS MAXIMILIEN de Richard Charest. Mise en scène et interprétation Nikola Parienty.
Quel espoir, vrai ou faux, pousse une personne normalement constituée à s’installer dans le fauteuil d’un psy pour un nombre conséquent de séances d’un coût non moins conséquent ? Maximilien en fait l’expérience. Le fauteuil en velours grenat lui tend ses accoudoirs. Après avoir demandé : « qu’est-ce qui ne va pas chez moi ? », Maximilien se heurte immédiatement à la réponse pour le moins déstabilisante du praticien, qu’il répète, incrédule : « Ah, c’est à moi de vous le dire ?! ». Max et son portefeuille sont donc partis pour une séance par semaine, la fin de chacune marquée par « une agréable mélopée » et ceci durant… le temps qu’il jugera lui-même nécessaire. Après un agressif « vous servez à quoi au juste ? » puis un plus conciliant « vous n’avez pas un minimum de questions à me poser ? », Max va tout de même accomplir un retour en arrière sur sa vie, une introspection qui devrait l’amener à penser que « se livrer pour se délivrer » ne sont pas de vaines paroles. ... (Lire).



 
      SPECTACLES

 
 


Photo Nicolas Descoteaux, Audric Gagnon, Guillaume Morin.

 

TABARNAK ! Par le Cirque Alfonse avec neuf musiciens et acrobates.
Effervescence dans le sous-sol de l’église d’un village québécois puis dans la nef, lieu de rassemblement à la fois religieux et profane, celui d’une population qui se réunit là pour partager un moment de convivialité, comme au moyen-âge en France où l’on y prenait même des repas. Ce n’est pas le premier spectacle de ce cirque familial itinérant. Trois musiciens accompagnent les artistes. Musique, chants, danses se mêlent aux exercices qui requièrent des aptitudes très différentes, patins à roulette, poutre, mat chinois, acrobatie et jonglerie.
Loin des classiques du cirque, jouant avec l’impressionnante capacité physique de leur corps, quatre garçons et deux filles chantent et dansent, tout en enchaînant des numéros de force pure et de précision du geste, respectueux d’une chorégraphie lente et minutieuse. Ces tours époustouflants suivent une sorte de rituel, rythmé par une musique country teintée d’électro et de chants profanes ou religieux, une « grand-messe acrobatique et musicale » qui puise dans le patrimoine de la région de Lanaudière, berceau de la musique traditionnelle québécoise. ... (Lire).

 
 


Photo Spectacle Sélection

 

48e FESTIVAL INTERCELTIQUE DE LORIENT. Les organisateurs du 48e FIL nous ont présenté celui-ci à l’Ambassade de Grande-Bretagne puisque, cette année, c’est le Pays de Galles qui est à l’honneur.
Le succès de ce festival ne se dément pas et sa fréquentation augmente chaque année. 750.000 festivaliers ont été dénombrés en 2017, dont 70.000 lors de la Grande Parade. 81.000 places de concerts ont été vendues ainsi que 68.000 badges de soutien. Ces derniers, vendus 5 euros, donnent accès, après 19h00, à une multitude de manifestations. Le badge de cette année, très réussi, évoque un joueur de harpe celtique.
Les retombées économiques de ce festival pour la ville de Lorient sont évaluées à 24 millions d’euros, ce qui en fait la plus grosse manifestation de la région. Néanmoins, c’est un festival qui reste populaire avec un panier moyen de 19 euros.
Le programme de cette année ne comporte pas de « grosses » têtes d’affiche (c’est le festival tout entier qui en tient lieu) mais nous y entendrons Yann Tiersen, le Nolwenn Korbell’s Band, l’orchestre symphonique de Bretagne (dirigé par un Gallois), Gilles Servat, Alan Stivell, Denez Prigent, Seckou Keita et en clôture Manic Street Preachers, l’un des dix meilleurs groupes de pop rock britanniques. On le voit, il n’y a pas que de la musique celtique !... (Lire).

 

 
      EXPOSITIONS ET SITES

 
 


Photo © RMN-Grand
Palais (musée du Louvre) / Mathieu Rabeau

 

DELACROIX (1798-1863). Depuis 1963, année du centenaire de sa mort, c’est la première rétrospective complète consacrée à ce géant de la peinture française. Cette exposition s’intéresse non seulement au peintre mais aussi à l’écrivain que fut Delacroix. Les titres de certaines salles sont ainsi des citations de l’artiste et, au centre du parcours, nous pouvons voir ses carnets, dans lesquels il tenait son journal, notait ses impressions et bien d’autres choses qu’il aurait voulu connaître des peintres du passé qu’il admirait. On y voit aussi des lettres, des traductions, comme celle d’un passage de Dante, qu’il reprendra dans ses peintures. Bien sûr, c’est avant tout pour sa peinture que l’on est là. Le Louvre possède la plus grande collection d’œuvres de Delacroix. Deux de ses toiles monumentales, La Mort de Sardanapale et La Prise de Constantinople par les Croisés,  sont restées accrochées dans la salle où elles sont exposées de manière permanente et on peut les voir après l’exposition, avec d’autres œuvres, dont Apollon vainqueur du serpent Python qui orne le plafond de la Galerie d’Apollon.
Pour tenir compte de la carrière exceptionnelle et déroutante de Delacroix, le parcours, qui comporte 14 sections de tailles inégales, est divisé en trois grandes parties et nous montre quelque 180 œuvres provenant de grands musées français et des principaux musées des États-Unis, de Grande-Bretagne, d’Allemagne, du Canada, de Belgique, de Hongrie. ... (Lire).

 
 


Photo © The Metropolitan Museum of Art,

 

MARY CASSATT. Une impressionniste à Paris. Mary Cassatt (1844-1926) est une artiste américaine issue d’une riche famille d’origine française. Elle vécut plus de soixante ans en France à partir de 1865. En 1868, elle fait son entrée au Salon avec La Joueuse de Mandoline. En 1877, ses envois au Salon sont rejetés. Degas, qui deviendra son ami et fera son Portrait (vers 1877-1878), l’invite alors à rejoindre le groupe des impressionnistes. L’année suivante, c’est son spectaculaire tableau Petite Fille dans un fauteuil bleu, considéré comme trop radical, qui est refusé pour le pavillon américain de l’Exposition universel. En 1879, Cassatt expose pour la première fois avec les impressionnistes et le fera jusqu’à la huitième et dernière exposition du groupe en 1886. En 1881, elle débute une longue association avec Paul Durand-Ruel. Celui-ci présente deux tableaux de Cassatt à la première grande exposition d’œuvres impressionnistes à New York en 1886. En 1891, il met à sa disposition une galerie à proximité de la troisième exposition des Peintres-Graveurs, dont elle avait été exclue, tout comme Pissarro, cette troisième édition, contrairement aux deux précédentes, étant réservée aux artistes de nationalité française. En 1893, Durand-Ruel dédie à Cassatt une exposition majeure à Paris, qui lui permet d’être reconnue en France en tant que « peintre des Madones modernes ». Enfin, en 1895, il organise à New York la première exposition monographique de Cassatt aux États-Unis. Cassatt deviendra très populaire dans son pays de naissance où elle sera accueillie comme une célébrité à son arrivée à New York en 1908. ... (Lire).

 
 


Photo © Musée du quai Branly - Jacques Chirac, photo Claude Germain.

 

ENFERS ET FANTÔMES D’ASIE. Cette exposition originale est conçue comme une attraction de fête foraine, une sorte de train fantôme dans lequel on croise, de salles en salles, ces fantômes populaires en Asie, en particulier en Chine, au Japon et en Thaïlande. Le parcours suit une approche thématique et géographique, mêlant les époques pour montrer la continuité des représentations de fantômes, depuis le 10e siècle (rouleaux illustrés du Sutra des Dix Rois) jusqu’à aujourd’hui. Les rapprochements entre art religieux ancien, théâtre, cinéma, bande dessinée et jeux vidéo, illustrent l’idée qu’un fantôme ne meurt jamais et que ses manifestations sont imprévisibles.
Dans la première section, « Vision des Enfers », le commissaire de cette exposition, Julien Rousseau, nous rappelle que la notion d’enfer est née avec le bouddhisme. La vision des enfers enseigne la loi du karma selon laquelle la condition de chaque être, dans cette vie et les suivantes, résulte de ses actes passés. Les descriptions des enfers montrent les tribunaux qui jugent les êtres et les condamnent, selon leurs actes, à des supplices tels qu’être brûlés, découpés ou devoir grimper sur un arbre à épines.
...
(Lire).

 

 
 
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