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Lettre n° 625
du 12 novembre 2025
 

Nos sélections de la quinzaine

 
 

 

 


 
      THÉÂTRE

 
 


Photo Ludi Leleu

 



 

LES CAPRICES DE MARIANNE d’Alfred de Musset. Adaptation et mise en scène Philippe Calvario. Avec Zoé Adjani, Mikaël Mittelstedt, Pierre Hurel, Philippe Calvario, Christof Veillon, Delphine Rich, Hameza El Omari.
Marianne fait partie de ces jeunes filles mariées selon la volonté de leur père. Épouse de Claudio, un juge au caractère rigide, elle assume cette union avec dignité. Loin d’elle la pensée de tromper son mari. Lorsqu’elle éconduit Coelio, un jeune homme qui rêve de la conquérir, celui-ci s’en ouvre sans succès à Ciuta, vieille entremetteuse, puis à Octave un ami libertin, cousin de Claudio. Octave plaide la cause de Coelio mais la jeune femme lui adresse une fin de non recevoir et en parle tout naturellement à son époux qui se méprend et soupçonne une infidélité de sa part. Tout le monde à Naples connaît la probité de Marianne, mais rien n’y fait. La jalousie aveugle Claudio au grand dépit de sa femme. Furieuse de cette défiance, Marianne décide de se venger. Amoureuse d’Octave, elle lui donne rendez-vous mais, loyal, celui-ci envoie Coelio à sa place au moment où Claudio engage des spadassins pour protéger sa maison de toute intrusion…
Dans ce drame romantique en deux actes et en prose écrit en 1833, Alfred de Musset explore les affres de l’amour et le jeu de la séduction dans la société napolitaine, un jeu complexe où sont sollicités des sentiments intemporels soulignés par les costumes. Le décor astucieux permet de filer d’un lieu à l’autre. ... (Lire la suite).





 


Photo Sébastien Toubon

 



 

BOUVARD & PÉCUCHET de Gustave Flaubert. Adaptation Marc Chouppart et Géraud Bénech. Mise en scène Géraud Bénech. Avec Jean-Paul Farré, Marc Chouppart et les voix de Stanislas de la Touche et Sophie Carrier.
Entre les écritures d’un morne emploi, Bouvard et Pécuchet font connaissance, assis sur le même banc d’un parc, échangent sur maints sujets et se lient d’amitié. Un héritage et quinze mille livres de rente annuelle plus tard, Bouvard décide de quitter Paris pour la campagne. À six mois de la retraite, Pécuchet démissionne pour le suivre. Bouvard fixe son choix sur une ferme de trente-huit hectares sis à Chavignolles. Une vie champêtre, ils s’y voient déjà ! Faire fructifier la terre est leur première entreprise. Mais le délire du compost qui anime Bouvard lui est fatal. La mort des animaux de la ferme, conséquence de curieux traitements puis un incendie, mettent un terme à leur nouvelle vocation. Architecture des jardins, sciences, arts, politique, religion, tous sont mis en pratique mais tous sont voués à des échecs pour le moins désopilants. Le désœuvrement pointe sont nez. Ils se prennent alors à rêver d’amour…
«Leur rencontre avait l’importance d’une aventure», une aventure également pour Gustave Flaubert qui, à l’ombre d’une documentation saisissante qu’il évalue lui-même à plus de 1500 volumes, s’investit des années dans l’écriture de cette œuvre qui demeura inachevée.... (Lire la suite).

 





 


Photo David Oghia

 



 

SILENT POOL. La reine du crime a disparu. Texte de Carla Girod, Drys Penthier et Axel Stein-Kurdzielewicz. Mise en scène David Legras et Axel Stein-Kurdzielewicz. Avec Camille Delpech, Drys Penthier, Émilien Raineau, Justine Marçais, Carla Girod, Axel Stein-Kurdzielewicz et la voix de Valérie Français.
Si la célébrissime Agatha Christie disparaît sans crier gare ni laisser aucune trace, en décembre 1926, -le fait divers est authentique-, comment ne pas aussitôt céder à la tentation d’une enquête policière, dont elle a toujours donné le ton? L’émotion est unanime, on envisage toutes les possibilités: enlèvement et rançon à la clef, évanescence sur le mode «Une femme disparaît», meurtre par mari jaloux et cupide, suicide d’épouse trompée, machiavélisme mercantile? Amnésique–vraie ou simulée? -quand on la retrouve après quelques jours d’incertitude nationale, Agatha ne livrera jamais la clef de l’énigme.
Les joyeux drilles de la Compagnie des Ballons Rouges s’emparent à bras-le-corps de cette énigme réelle et jamais résolue, pour en dérouler une intrigue «vraisemblable» qui comblerait les zones d’ombre de l’événement.
Dans ce canevas à la «Hercule-Poirot», le commissaire, fou de son corps et vaniteux carriériste, prouve à chaque pas son incompétence, sa jeune enquêtrice subtile, férue des romans de la disparue, y puise la logique d’une recomposition plausible et souffle des réponses. Chaque personnage est suspect et aurait intérêt à la disparition d’Agatha, la gouvernante est peut-être complice de la supercherie, l’amie se voile peut-être derrière une niaiserie apparente, le mari est criblé de dettes et en mal de divorce juteux. Et pourquoi pas l’éditeur, qui verrait ainsi s’envoler le chiffre d’affaires? ... (Lire la suite).






 
      EXPOSITIONS ET SITES

 
 

Photo © Collection particulière




 

JEAN-BAPTISTE GREUZE. L’Enfance en lumière. A l’occasion du 300e anniversaire de sa naissance, le Petit Palais nous présente une magnifique exposition sur un peintre que l’on a un peu oublié, alors qu’il triomphait en son temps et que des reproductions de ses œuvres étaient visibles dans nombre de foyers. Si Greuze (Tournus, 1725 - Paris, 1805) est surtout connu pour ses peintures d’enfants, cette manifestation, malgré son titre, nous livre également d’autres aspects de son art.
Le parcours est composé de sept sections auxquelles les commissaires ont ajouté quatre «Actes» sur le thème de «Greuze intime». C’est ainsi que dans la première section, «Introduction», ils nous montrent que le peintre n’hésitait pas à présenter dans les Salons des portraits de ses proches, tels sa femme, ses filles ou son beau-père.
Dès ses débuts à Paris, en 1750, où il suit son professeur, le peintre lyonnais Charles Grandon, il est salué pour son talent à traduire l’âme humaine et à restituer la diversité des émotions. On le voit dans le portrait de sa femme, au regard pétillant ou celui de ses filles, l’air grave.
Greuze est animé par les préoccupations de son époque en matière d’éducation, d’amour des parents pour leurs enfants et d’allaitement, suivant les idées défendues par Rousseau (Émile ou De l'éducation, 1762) ou par Diderot et d’Alembert dans l’Encyclopédie (1751-1772). C’est ainsi qu’il montre les avantages de l’allaitement maternel, à une époque où la mise en nourrice était une pratique dominante (La Mère qui traye son lait, dit aussi L’Heureuse Mère, vers 1766). De même il décrit les avantages d’une bonne éducation en opposant Le Repos ou Silence ! (1759) à L'Enfant gâté (1772).
La quatrième section, «Histoires de famille. Théâtres intimes» nous présente Greuze  mettant en image les temps symboliques de la vie familiale, qui est aussi le lieu d’apprentissage des valeurs collectives. Si Le Gâteau des rois (1774), La Remise de la dot (vers 1761) ou La Lecture de la Bible (1755) sont des moments plutôt heureux de la famille, en revanche La Lecture du testament (vers 1760-1780) ou La Femme en colère (vers 1785) illustrent des épisodes dramatiques. ... (Lire la suite).





 
 
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