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Lettre n° 624
du 29 octobre 2025
 

Nos sélections de la quinzaine

 
 

 

 


 
      THÉÂTRE

 
 


Photo Marcel Hartmann

 



 

LA JALOUSIE de Sacha Guitry. Mise en scène Michel Fau. Assistant mise en scène Quentin Amiot. Décor Nicolas Delas. Costumes David Belugou. Lumières Joël Fabing. Son Antoine Le Cointe. Maquillage et coiffure Pascale Fau. Avec Michel Fau, Gwendoline Hamon, Geneviève Casile, Alexis Moncorgé, Fabienne Galula, Alexis Driolllet, Joseph Tronc, Léo Marchi.
Un petit coup de canif dans le contrat pour la première fois et Albert Blondel, fonctionnaire respectable, se demande quelles raisons inventer pour justifier son retour tardif à la maison, lui qui ne sait pas mentir. Stupeur! Émile, son majordome, lui apprend que Madame n’est pas rentrée. Un simple retard mais la jalousie lui fait perdre tout sens commun. Il soupçonne déjà une liaison malgré les paroles rassurantes de sa belle-mère, Geneviève Casile impériale. Albert remise donc ses mensonges et commence à échafauder des hypothèses sur ceux que son épouse ne manquera pas d’avancer. Surprise de Marthe, excellente Gwendoline Hamon qui, à son retour, résume courses et rendez-vous qui l’ont tenue dehors jusqu’à cette heure tardive. Mais la vérité, Albert n’y croit pas. Les femmes mentent, c’est de notoriété publique! Un souffle de folie souffle alors chez les Blondel. À bout d’arguments et conseillée par sa mère, Marthe se voit contrainte de changer de stratégie…
« La Jalousie » fut créée en 1915, une comédie bienvenue dans l’horreur de la guerre. Sacha Guitry avait l’art d’aborder les thèmes de ses écrits avec le même esprit, égratignant d’un humour caustique ses personnages, dignes représentants de la société de son temps. Michel Fau sert la pièce avec virtuosité. Il place sa mise en scène à l’époque de la création, les costumes et les décors spectaculaires en témoignent. ... (Lire la suite).





 


Photo Attilio Marasco

 



 

CE QUI RESTE D’UN AMOUR de Carlotta Clerici. Mise en scène Carlotta Clerici. Avec Caroline Devismes et Thomas Le Douarec.
Alice a quitté Hugo un an plus tôt. Elle l’aimait mais ne se sentait pas de vivre le quotidien avec lui. «Je veux retrouver la lumière» a-t-elle dit. Chacun a repris sa vie, elle comédienne, lui musicien compositeur de jazz, elle désespérée de ne plus avoir de contact avec lui, lui renouvelant ses conquêtes tout en pensant à elle.
Aujourd’hui, il a une relation avec une certaine Rebecca. Alice est en couple avec Patrice, un photographe, mais elle sonne chez Hugo à trois heures du matin en donnant un prétexte. Il l’accueille, interdit et lui propose un verre. Une discussion s’engage, les reproches fusent mais dévoilent les conséquences de cette rupture. Il se fait tard. Au moment de partir, un baiser volé, un autre rendu et une étreinte passionnée les retiennent jusqu’au petit jour. Elle lui a avoué l’avoir aimé à la folie. Oui, ils ont été un mais elle disparaît.
Ce soir, c’est lui qui frappe chez elle. Il n’a pas oublié cette nuit un an plus tôt jour pour jour. Elle vit toujours avec son photographe, lui a accumulé les conquêtes tout en réussissant dans son métier. Il lui annonce qu’il part dans deux jours pour se produire en concert à New-York où il séjournera plusieurs mois et lui déclare : «Cette fameuse nuit quand tu as débarqué, tu n’es jamais repartie»…
Le très beau texte de Carlotta Clerici décrit en profondeur l’évolution des sentiments entre deux êtres qui ont vécu l’un pour l’autre des sentiments très forts. Que reste-t-il de leur amour ? ... (Lire la suite).

 





 


Photo Wahid Amanpour

 



 

VOUS N’AUREZ PAS MA HAINE d’après le roman éponyme d’Antoine Leiris. Production Claire Ramiro. Mise en scène Olivier Desbordes. Univers musical et sonore, musicienne en live Moone. Lumière Simon Lericq. Avec Mickaël Winum.
Il aurait aimé que son livre raconte une histoire mais surtout pas la sienne. Antoine Leiris n’eut pas le choix. Ce livre fut pour lui l’un des remparts dont il se dota pour élever son fils et lui transmettre autre chose que la haine. Melvil, ce bébé de dix-sept mois, que la femme de sa vie lui laissa en partant pour toujours.
Le soir du 13 novembre 2015 au  Bataclan… Ces seuls mots traduisent mieux qu’une description de cette nuit-là l’assassinat d’Hélène sous les balles des terroristes. Le sol a beau se dérober sous ses pieds et le monde s’écrouler, trois jours plus tard, Antoine publie une lettre sur Facebook: «Vous n’aurez pas ma haine», une lettre partagée des milliers de fois.
Il s’agit là d’une première réponse avant la publication, l’année suivante, d’un livre sous le même titre. Ce n’est pas un écrit racoleur où Antoine étalerait sa douleur et sa haine mais le parcours d’un homme qui couche sur le papier sa détermination, sa résilience face à l’indicible et sa lutte face au calvaire. Ce chemin de croix, c’est l’annonce de la mort tragique qui le tétanise, le vêtement à préparer et le cimetière, le regard plein de compassion des autres, la sollicitude des mamans qui l’entourent à la crèche. Vient le moment où il plonge son nez dans les derniers vêtements qu’elle a portés pour respirer son odeur encore présente. Puis viennent le silence et la fermeture de la porte sur lui et son fils. Car la vie reprend à l’aune de l’emploi du temps de l’enfant, une routine qui permet d’avancer, de ne pas s’effondrer, en souvenir d’elle. ... (Lire la suite).






 
      EXPOSITIONS ET SITES

 
 

Photo Tate




 

JOHN SINGER SARGENT. ÉBLOUIR PARIS. Réalisée en collaboration avec le Metropolitan Museum of Art, où elle a été présentée au printemps 2025, cette exposition, riche de plus de 90 œuvres de cet artiste américain (1856-1925) né à Florence, nous permet de (re)découvrir un peintre largement oublié en France alors qu’il est célébré en Grande-Bretagne et aux États-Unis comme l’un des plus grands artistes de la fin du XIXe et du début du XXe siècle.
Déçus par l’enseignement artistique que leur enfant recevait à Dresde puis à Florence, les Sargent, qui avaient quitté les États-Unis pour séjourner en Europe, s’installent à Paris, réputée pour ses ateliers privés et sa prestigieuse École des Beaux-Arts. En 1874, John, alors âgé de dix-huit ans, présente ses dessins et aquarelles au grand portraitiste Carolus-Duran (1837-1917) qui est stupéfait par leur qualité. Il l’accepte dans son atelier, déjà fréquenté par des élèves anglais et américains, tandis que John réussit le concours d’entrée à l’École des Beaux-Arts.
Le parcours de cette exposition comprend quatre sections. La première, « L’élève prodige de Carolus-Duran », nous présente des dessins et peintures réalisés pour la plupart sous l’influence du maître. C’est ainsi que si, paradoxalement, nous avons très peu de toiles ayant Paris pour sujet, telle Dans le jardin du Luxembourg (1879), nous pouvons voir des portraits de modèles d’atelier ou d’autres élèves et ami(e)s. Suivant les conseils de Carolus-Duran, Sargent se rend au Prado, où il fait des copies de tableaux de Velázquez, et en Hollande pour étudier Frans Hals, deux peintres du XVIIe siècle qui ont en commun une peinture virtuose, basée sur l'étude de la lumière et le geste de l’artiste.
La deuxième section, « Sargent, Paris et le Monde », nous montre un peintre qui profite de Paris pour voyager, comme ses parents, à travers la France, l’Europe et l’Afrique du Nord. Dans cette section, nous avons des toiles peintes, entre autres, en Bretagne (En route pour la pêche, 1878), à Venise (Ramón Subercaseaux en gondole, 1880), à Capri (Dans les oliviers à Capri, 1878), en Espagne (Alhambra, Patio de los Arrayanes [cour des Myrtes], 1879) ou encore au Maroc (Fumée d’ambre gris, 1880). Tempête sur l’Atlantique (1876), avec ses monstrueuses vagues qui déferlent sur le paquebot, a été peinte au retour de son premier voyage aux États-Unis, avec sa mère et sa sœur Emily, alors qu’il a vingt ans.
Vient ensuite la section la plus caractéristique de son œuvre, « Sargent portraitiste ». ... (Lire la suite).




 


Photo Spectacles Sélection




 

LE MYSTÈRE CLÉOPÂTRE. Au cours des siècles suivant sa mort en 30 av. notre ère, cette reine d’Égypte n’a cessé de fasciner les écrivains et les artistes. En 2014 nous avions pu voir l’exposition Le Mythe Cléopâtre à la Pinacothèque de Paris (Lettre 370). Aujourd’hui c’est au tour de l’Institut du Monde Arabe de nous présenter cette reine, la femme la plus célèbre de l’Antiquité.
Ce que les archéologues et les historiens constatent, c’est que l’on sait peu de choses vérifiables sur Cléopâtre. Même son suicide est sujet à caution et elle aurait fort bien pu être assassinée. Nous n’avons aucune sculpture authentifiée la représentant. Nous ne connaissons son physique, pas nécessairement d’une beauté exceptionnelle, que par les pièces de monnaie à son effigie. Après sa mort, les écrivains romains l’ont décrite comme une courtisane. Il fallait à tout prix en dresser un portrait peu flatteur. Et pourtant elle a régné avec César, puis avec Marc Antoine et a construit plusieurs temples, en particulier le temple d’Hathor à Dendérah. Elle ne parlait peut-être pas sept langues mais était instruite et cultivée, en particulier grâce à la prodigieuse bibliothèque d’Alexandrie, sa capitale. La présente exposition s’attache donc à explorer le «mystère» de la dernière reine d’Égypte.
La première partie, « L’Histoire », présente un grand nombre d’objets archéologiques de toutes sortes. Cette section commence avec des bustes attribués aux personnalités de l’époque, telles César, Auguste et peut-être Cléopâtre VII. Nous avons aussi une magnifique statuette d’enfant, en bronze, qui pourrait représenter Césarion, le fils de Cléopâtre et César. Parmi les objets incontestables, citons des corniches de temple aux cartouches de Cléopâtre VII et de Césarion et des pièces de monnaie à l’effigie de la reine.
L’Égypte était le pays le plus riche du monde méditerranéen comme le prouvent les luxueuses pièces de vaisselle et d’orfèvrerie exposées ici. Une dernière partie est consacrée à la multiplicité des cultures coexistant à cette époque et aux rites funéraires. C’est ainsi qu’il y avait un mélange des divinités grecques et égyptiennes, ainsi que des synagogues, à Alexandrie.
Vient ensuite « La Légende ». Relayant la propagande d’Octave, vainqueur de Cléopâtre et Marc Antoine à la bataille d’Actium, les auteurs romains la qualifie de «reine prostituée», de «monstre fatal», etc. ... (Lire la suite).





 
 
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  Spectacles Sélection
13 chemin Desvallières
92410 Ville d'Avray
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