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Lettre n° 605
du 27 novembre 2024
 

Nos sélections de la quinzaine

 
 

 

 


 
      THÉÂTRE

 
 


Photo Studio Vanssay

 

CHÂTEAU EN SUÈDE de Françoise Sagan. Mise en scène Emmanuel Gaury et Véronique Viel. Avec Odile Blanchet, Bérénice Boccara, Gaspard Cuillé, Emmanuel Gaury, Sana Puis, Benjamin Romieux.
L’époque est contemporaine mais le château reste figé dans le temps. C’est du moins ce que la châtelaine des lieux exige en imposant à la famille le port de costumes d’époque. Son frère Hugo ne peut qu’opiner, Agathe possède les trois quarts du domaine qu’il gère en bon gentleman-farmer. Au salon, son épouse Eléonore et Sébastien son beau-frère, lisent en même temps le même roman, frère et sœur unis par une indéfectible affection. Une lettre de Stockholm précède de peu l’arrivée de Frédéric, un cousin qui s’installe et se met au diapason question costume. En parfaite contradiction avec leurs atours, Eléonore et Sébastien remémorent avec nostalgie leur séjour à Paris comme Eléonore évoque ses nombreuses liaisons avant d’avoir succombé au mariage. Seule Agathe cultive les vestiges du passé, encensant au passage les hauts faits d’un aïeul héroïque.
La famille met leur cousin en garde. L’hiver va s’installer. S’il reste, la neige l’empêchera de quitter les lieux durant les quatre mois à venir. Qu’importe. Frédéric a jeté son dévolu sur Eléonore qu’il désire séduire, malgré la vigilance d’Hugo, mari amoureux et jaloux. Très à l’aise, le jeune homme passe avec assurance de l’amusement à la curiosité : «je la veux, il me la faut», décrète-t-il. Un jeu de séduction s’engage, l’épouse ne dédaignant pas ses avances, bien au contraire, dans «ce château où tout le monde se cherche» mais «où tout le monde se trouve». Une étrange jeune femme qui hante les lieux en chemise de nuit et les avertissements répétés des uns et des autres ne l’intimident pas. Il a tort… ... (Lire la suite).

 

 

 

 




 


Photo Acarre Productions


 

LE BARMAN DE L’ÎLE de Dan Harel. Mise en scène Bernard Bitan. Avec Pierre Deny, Angelo Pattacini, Pierre Jouvencel, Smadi Wolfman, Fabien Floris, Bernard Bitan.
17 juin 1940, le commandant Charles de Gaulle s’apprête à quitter la France pour l’Angleterre et met la dernière main au discours historique qu’il compte prononcer à la BBC le lendemain. Épuisé, il s’assoupit. À son réveil, il n’en croit pas ses yeux, ni ses oreilles. Bercé par le clapotis des vagues et le chant des oiseaux, le voici attablé à la terrasse d’un bar, face à un serveur qui lui propose un café. Il cherche vainement le moyen de partir mais doit se rendre à l’évidence: nulle issue sur une île dépourvue de tout. Sidéré, il voit arriver des personnages habillés comme il se doit. Ils se présentent: Victor Hugo, Napoléon, Bob Marley, Marlène Dietrich! La conversation s’engage avec ces compagnons d’infortune qui ont le même souhait que lui, quitter les lieux, sous le regard amusé du barman. Mais qui est-il celui-ci et quel est son rôle?
Les échanges animés renvoient au destin de chacun à un moment clé de son existence, des destins qui bouleverseront le cours de l’histoire pour certains ou, plus simplement pour d’autres, leur propre existence. Napoléon est encore auréolé de ses victoires. Victor Hugo, déprimé, ne parvient pas à coucher les premières lignes d’un livre qui «parlerait aux plus pauvres», bref «aux misérables», conclut de Gaulle! Marlène a fui l’Allemagne nazie et craint pour les siens. Devenue citoyenne américaine, elle veut galvaniser les troupes avec, entre autres, sa célèbre chanson Lili Marleen. Bob Marley régale la compagnie de sa musique et relate l’attentat qui a provoqué son exil. Quant à de Gaulle, peaufiner son discours occupe toutes ses pensées… ... (Lire la suite).









 
      EXPOSITIONS ET SITES

 
 


Photo © Vincent Curutchet/Alea




 

EN SOLITAIRE AUTOUR DU MONDE. À l’occasion de la dixième épreuve du Vendée Globe, le musée de la Marine consacre une grande exposition à cette course devenue mythique. Le parcours est conçu en neuf sections décrivant tour à tour les principales difficultés rencontrées par les concurrents, depuis le départ devant des centaines de milliers de personnes jusqu’à l’arrivée triomphale, même pour le dernier, même pour ceux qui ont abandonné. Chaque étape est décrite en détail sur des panneaux mettant en exergue leurs caractéristiques.
Cela commence avec les vents contraires du Golfe de Gascogne qui ont coûté la vie à Nigel Burgess en 1992. Certains préfèrent contourner l’obstacle en allongeant leur trajet qui fait déjà 45 000 km. Viennent ensuite l’Anticyclone des Açores et ses risques de mauvais temps, et le fameux Pot au Noir, où la chaleur et l’humidité forment d’énormes nuages et créent de violents orages où les bateaux subissent de violents coups de vent. Ensuite ils doivent de toute façon affronter l’Anticyclone de Sainte-Hélène où ils risquent de rester encalminer, sans vent. Les navigateurs évitent le plus souvent cette zone et, au lieu de longer l’Afrique, choisissent les côtes du Brésil pour rejoindre non pas le cap Horn mais le Cap de Bonne Espérance. En effet, au fil des ans, depuis les pionniers qui passaient par le canal de Panama puis le canal de Suez en suivant la route des alizés jusqu’à l’instauration du Golden Globe en 1968, le parcours laissant les trois caps – Bonne-Espérance, Leeuwin et Horn – à bâbord a fini par tenir de l’évidence.
Une fois franchi le cap de Bonne-Espérance, que les concurrents ne voient pas car ils passent très au large de celui-ci, c’est la traversée de l’océan Indien dans les Quarantièmes rugissants. Leur nom leur a été donné ainsi à cause des vents violents et des vagues déferlantes que peu d’obstacles terrestres peuvent ralentir. C’est pour les commissaires l’occasion de rappeler le sauvetage de Philippe Poupon par Loïck Peyron en 1989, puis celui de Raphaël Dinelli par Pete Goss en 1996 et la disparition tragique de Gerry Roufs la même année après un dernier message où il disait «Les vagues ne sont plus des vagues, elles sont hautes comme les Alpes». ... (Lire la suite).








 


Photo © Peter Viem Kwok’s Dong Bo Zhai Collection




 

L’OR DES MING. Fastes et beautés de la Chine impériale (14e-17e siècle). Le musée Guimet nous offre la chance d’admirer la magnifique collection Dong Bo Zhai, rassemblée par Peter Viem Kwok, qui fait la gloire du musée des Beaux-Arts de Qujiang (Xi’an, Chine). C’est la plus remarquable collection de parures féminines et de vaisselle d’or de la Dynastie Ming (1368-1644). Ces objets sont d’autant plus précieux que la plupart de ceux de cette époque ont été fondus pour en faire d’autres plus à la mode. Sous les Ming l’or était utilisé exclusivement pour les bijoux ou la vaisselle de luxe, en principe réservés à l’empereur et à ses proches. Pour la monnaie ils utilisaient l’argent.
Quand les Ming renversent le pouvoir mongol des Yuan en 1368, ils restaurent les traditions chinoises, le confucianisme, les coutumes et les vêtements des dynasties Tang (618-907) et Song (960-1279). Les vêtements, les parures et les bijoux d’or, de jade ou d’argent font office d’indicateur de rang et de statut social.
Les chinois maîtrisaient toutes les techniques du travail de l’or : fonte, martelage, repoussé, ciselure, sertissage, filigrane, granulation. Les objets exposés illustrent ces techniques, souvent associées entre elles. Au fil du temps, les artistes du Bureau impérial d’orfèvrerie ajoutèrent des pierres précieuses, du jade et des perles à ces magnifiques parures.
L’exposition commence par la présentation de vases et de vaisselle en or, du XVIe siècle pour la plupart. La trentaine d’objets présents dans cette section sont remarquables tant par leurs dimensions que par la finesse de leur décor, le plus souvent en filigrane d’or.
La deuxième partie, exposée tout autour de la rotonde, est composée d’un grand nombre de parures regroupées selon leur usage. On y trouve ainsi des épingles à cheveux, des boucles d’oreilles, des bagues, un collier, des pendants d’écharpe, des bracelets et divers ornements. ... (Lire la suite).








 


Photo Spectacles Sélection


 

SILEX AND THE CITY.  Après les albums, les spots sur Arte durant cinq saisons et un film d’animation sorti cette année, voilà la famille Dotcom confrontée à la science au sein du Musée de l’Homme. Quel autre cadre méritait mieux ce choix que ce musée, s’interroge Jul, son auteur, dans une vidéo ? Ce dernier a choisi la préhistoire, cherchant à créer des personnages historiques, comme l’avait fait Goscinny et Uderzo avec les gaulois et les romains dans Astérix. C’est l’occasion pour Jul de faire évoluer ses personnages dans un environnement rempli d’anachronismes des plus réjouissants. Blog Dotcom, le père, brandit une pancarte où est écrit «Silex we can», sa femme, Spam Dotcom est prof de préhistoire-géo en ZEP (Zone d’Évolution Prioritaire), Rahan de la Pétaudière est un fils à papa qui se promène avec «Lacoste», un crocodile apprivoisé; sa cousine, Diane de Brassempouy, est une ancienne Top Model, etc.
L’Exposition se déploie en deux parties. La première nous montre comment Jul travaille. Recherche de mots en relation avec la préhistoire, élaboration d’un scénario, réalisation du chemin de fer du futur album, esquisse de chaque page, dessin en noir et blanc de ces pages puis mise en couleur. Une vitrine abrite quelques-uns de ses instruments et d’autres ouvrages écrits et dessinés par ce normalien et agrégé d’histoire.
La seconde partie est tout à fait passionnante car elle reprend des planches et des dessins de Silex and the City, regroupés par thème, avec des commentaires de Jul et d’Antoine Balzeau, paléoanthropologue au Musée de l’Homme. Par exemple, sur un dessin représentant une foule de supporters du PSG (Primate Saint-Germain) chantant «Ce soir on découvre le feu», Balzeau nous explique comment le feu s’est propagé il y a 400 000 ans de Pékin jusqu’en Bretagne tandis que Jul commente avec ce «C’est comme pour la flamme des jeux paléolympiques, l’important c’est de participer !» ... (Lire la suite).

 


 

 
 
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  Spectacles Sélection
13 chemin Desvallières
92410 Ville d'Avray
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