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Lettre n° 584
du 20 décembre 2023
 

Nos sélections de la quinzaine

 
 

 

 


 
      THÉÂTRE

 
 


Photo Stéphane Audran


 

L’HEURE DES ASSASSINS de Julien Lefebvre. Mise en scène Elie Rapp et Ludovic Laroche. Avec Stéphanie Bassibey, Pierre-Arnaud Juin, Ludovic Laroche, Ninon Lavalou, Jérôme Paquatte et Nicolas Saint-Georges.
En cette nuit de la Saint Sylvestre, lors de l’entracte de la générale de Peter Pan, l’industriel et mécène Philip Somerset et le directeur du théâtre Bram Stocker ont réuni quelques personnes dans un salon dont la baie vitrée donne sur la vue imprenable de la célèbre tour horloge londonienne. Tout en bavardant, Bram Stocker, Miss Catherine Belgrave, la sœur de Sommerset, Miss Lime, son assistante, Hartford, un homme d’affaires américain, George Bernard Shaw et Arthur Conan Doyle, attendent Philip Sommerset, resté sur le balcon, tout à la relecture d’un contrat. Catherine, sort le rejoindre et le retrouve sans vie. Un arrêt cardiaque est d’abord évoqué. Le premier réflexe est d’appeler les secours, mais la porte du salon est fermée à clé, une clé que devrait détenir Sommerset mais qui demeure introuvable. Stocker, quant à lui, a oublié la sienne dans son bureau.
Les investigations commencent lorsque le mot poison apparaît sur la baie vitrée du salon, couverte de buée. Les hypothèses avancées par le « père » de Sherlock Holmes sont discutées par Miss Lime qui ne s’en laisse pas conter. La logique, cependant, laisse penser qu’il s’agit d’un assassinat, et son auteur se trouve certainement parmi eux. Qui détestait assez Sommerset pour en vouloir à sa vie ? Toutes les pistes sont examinées à la loupe. De déductions en accusations, la soirée qui démarrait sous d’heureux auspices tourne au cauchemar pour les innocents comme pour le ou les coupables !... (Lire la suite).








 


Photo Steve Bouteiller


 

RÉVÉLATIONS de Jean-Éric Bielle. Mise en scène Arnaud Lemort. Avec Daniel Russo, Véronique Genest, Messaline Paillet, Édouard Collin.
Marie et Charles se préparent à recevoir leurs enfants pour le dîner, à la demande de leur fille Alice, avocate internationale. Elle souhaite leur faire part d’une décision importante à son sujet. Dans l’attente de son arrivée, les parents et son frère Sébastien se demandent ce qu’Alice peut bien avoir à leur révéler. L’acceptation d’un poste au Québec, la venue prochaine d’un bébé, les suppositions vont bon train. Alice arrive enfin. Après avoir prié ses parents de ne pas tenter de s’opposer à sa décision, elle leur révèle ce qui va littéralement changer sa vie. Le choc est rude et, à peine passé, Sébastien leur confesse qu’il a lui aussi « un truc à leur dire ». Il leur a menti sur le séjour de trois mois en Inde qu’il aurait soi-disant effectué et sa révélation est un deuxième coup de massue pour les parents qui tentent tout de même de se montrer tolérants. Puisqu’il en est ainsi, Marie enchaîne. Elle aussi, a une révélation à leur annoncer. Celle-ci, cependant, entraîne davantage de sourires que de dommages. De son côté, le chef de famille garde un secret depuis un an, il décide de le révéler dans la foulée. Tant que les décisions ne concernent que ceux qui les prennent, c’est un moindre mal, mais la révélation de Charles les atteint tous les quatre. Elle bouleverse définitivement l’harmonie de la petite famille !... (Lire la suite).








 


Photo Pierre François


 

LE JOUEUR D'ÉCHECS de Stefan Zweig. Mise en scène et jeu Gilbert Ponté.
L'espace est vide, plongé dans un clair-obscur zébré de halos. Y sont évoqués tour à tour le témoin qui raconte l'épisode, les passagers de la croisière sur cet imposant navire, les passionnés du jeu d'échecs qui se pressent autour des divers adversaires qui s'affrontent, en l'occurrence un champion du monde de la discipline, un Ecossais fanfaron, un mystérieux joueur.
Centovic, maître incontesté, se plie à l'exercice, moyennant finances, d'une partie entre lui et les passagers, dans un silence renfrogné et avec une efficacité virtuose. L'échec et mat devrait être rapide et sans appel face au riche matamore, piètre tacticien, si n'intervenait pas subrepticement le conseil avisé du mystérieux Docteur B. Centovic, plus ombrageux que jamais, se voit acculé à réfléchir longuement et concède la partie nulle. Stupéfaction, enthousiasme du public des passionnés qui en redemandent.
Mais d'où sort cet inconnu, qui décline aussitôt la tentation d'une seconde partie ? C'est alors que s'amorce entre le virtuose anonyme et le narrateur-témoin le récit douloureux d'une descente aux enfers, tissée de claustration et de silence mortifère, de torture psychologique, de rédemption inattendue par la grâce d'un manuel d'échecs dérobé dans une poche ennemie. Mais ce qui sauvera le Docteur B. de l'implosion mentale face à ses bourreaux le mènera à une autre aliénation non moins mortelle.
La tentation est trop forte. Une partie en escalade de délire... et Centovic gagne, mais seulement par le forfait de l'adversaire... ... (Lire la suite).







 
      SPECTACLES

 
 


Photo David Bonnet


 

CAR/MEN par la compagnie Chicos Mambo. Conception et chorégraphie Philippe Lafeuille assisté de Corinne Barbara. Création vidéo : Do Brunet. Conception lumières : Dominique Mabileau. Création costumes : Corinne Petitpierre. Bande son : Antisten.
Chapeaux de gardian et de torero, éventail, castagnettes et peigne à chignon, tous les attributs de l’Espagne sont brandis par des danseurs en justaucorps ou robes à volants blancs à pois rouges. Ils avancent masqués, pour une danse endiablée au son de l’ouverture du célèbre opéra-comique, entourant une Carmen qui finit par ôter son masque. « Mais c’est un homme ! » s’exclame l’un d’eux ! Eh oui ! Ainsi commence Car/men de Philippe Lafeuille, une création inventive et survoltée qui surfe sur l’histoire de la cigarière éprise de liberté, courtisée par un Don José pourtant destiné à une autre. Musique de Georges Bizet mais pas seulement, dans un univers fait de lumières et de projections incessantes qui soulignent et flattent les corps des huit danseurs. Aériens, ils allient la puissance et la légèreté, la force et la grâce pendant qu’Antonio Macipe, ce soir-là, chanteur à l’amplitude vocale surprenante, ponctue les péripéties de l’histoire. On reste fascinés par une telle variété de tableaux, de combinaisons de pas et de sauts défiant les lois de la gravité. Manufacture de tabac, garde montante, taverne, prison, arène et torero, on est embobinés par cette ambiance andalouse si bien suggérée.
Si l’opéra de Bizet a inspiré d’autres chorégraphes, Car/men qui mêle la danse, le chant, le théâtre, le cirque et l’humour, dans une débauche de lumières et de visuels, est d’une folle originalité. ... (Lire la suite).

 



 


Photo Léa Comelli


 

COOKIE. Traversée en eau claire dans une piscine peinte en noir, de Cookie Mueller, mise en scène Justine Heynemann. Avec Eléonore Arnaud et Valérian Béhar-Bonnet.
Elle danse, grande, belle, le corps souple et joyeux moulé dans des paillettes fluides. Le regard pétillant s'empare de celui de chaque spectateur et ne le lâche qu'à l'ultime fulgurance de ce spectacle en feu d'artifice. Dans un récit plein de rebondissements, où les sangsues ne sont pas seulement animales, l'héroïne déroule sa vie tissée d'écarts, de grands écarts, de transgressions en éclats de rires. Et pourtant le filigrane pourrait être sinistre, quand on sait que Cookie Mueller courut, s'élança, trébucha, sans reprendre souffle. Drogue, strip tease, errances multiples et inconséquences propres à la beat generation dont elle fut une égérie, joies sans mélange de l'amitié, de l'amour et de la maternité, Cookie ne ralentit jamais le rythme de ses folles équipées, jusqu'à être fauchée en plein vol par le spectre de la maladie qui obscurcit les ciels dès les années 1980, le sida. L'Amérique de l'époque est évoquée, on la respire et on la touche, avec ses autoroutes et les rues de ses mégapoles, les déserts et les marais, la fumée alcoolisée de ses antres de plaisir.
Eléonore Arnaud imprime à cette jubilatoire errance une verve, un allant et une tonalité à l'aune des musiques qui la portent et, à chaque mesure de guitares diverses et d'autres instruments, son compère Valérian Béhar-Bonnet fortifie leur duo de complicité et de tendresse souriante. ... (Lire la suite).

 




 
      EXPOSITIONS ET SITES

 
 


Photo Patrice Schmidt


 

VAN GOGH À AUVERS-SUR-OISE. Les derniers mois. Cette exposition, la première sur ce sujet très particulier, s’intéresse aux 71 derniers jours de la vie de Van Gogh (1853-1890). Celui-ci, après avoir quitté l’asile Saint-Paul de Mausole, près de Saint-Rémy-de-Provence, où il avait demandé à être interné pour soigner ses crises d’angoisse, arrive à Auvers-sur-Oise le 20 mai 1890. Le choix de ce village n’est pas dû au hasard. En effet, il est fréquenté par d’autres peintres et le docteur Gachet, spécialisé dans le traitement de la mélancolie, collectionneur et ami des impressionnistes, y réside. C’est lui qui accueille Van Gogh, l’aide à s’installer dans l’auberge Ravoux, et l’invite à déjeuner tous les dimanches. Van Gogh fera son portrait et celui de sa fille Marguerite, ainsi que des tableaux de son jardin.
Cette courte période dans la vie de Van Gogh est extrêmement féconde. L’artiste produit pas moins de 73 tableaux et 33 dessins dont une eau-forte, la seule de sa carrière, qu’il grave avec le matériel du Dr Gachet. Nous pouvons voir une quarantaine de ces tableaux et une vingtaine de dessins de cette période, ainsi que quelques œuvres rapportées par le peintre de l’asile de Saint-Rémy.
Même si la plupart des toiles exposées sont assez précisément datées, le parcours de l’exposition est thématique, avec des cabinets spécialisés sur divers sujets ainsi qu’un espace de médiation sur la couleur.
La première salle nous accueille avec deux toiles célèbres, l’autoportrait de 1889 à dominante bleue, l’avant-dernier des 35 qu’il a peint, faute de trouver des modèles, et le portrait du Docteur Paul Gachet. On y voit aussi une Pietà (d’après Delacroix), également ramenée de Saint-Rémy, que Van Gogh avait placée dans sa chambre, et Les Vaches (d'après Jordaens), une huile peinte d’après une gravure exécutée par le Docteur Gachet (1828-1909).
C’est le moment, dans le premier cabinet, de faire connaissance avec ce médecin. À côté de quelques croquis représentant des folles de la Salpêtrière, on y  voit des dessins, gravures - dont Les Vaches d’après Jordaens -  et peintures, signées du pseudonyme Paul van Ryssel, ainsi que la gravure de Van Gogh, L’Homme à la pipe, autre portrait du Dr Gachet. On peut se demander si ces œuvres seraient conservées aujourd’hui à la Bibliothèque nationale de France sans la rencontre de Van Gogh ?
La deuxième section, intitulée « Auvers est gravement beau… » nous montre des toiles représentant des maisons, surtout des chaumières qui rappellent au peintre son Brabant natal, des fermes, des rues du village, des arbres, des jardins. Deux toiles attirent notre regard. La première est la célèbre représentation de L'église d'Auvers-sur-Oise, église toujours visible aujourd’hui. La seconde, Bords de l’Oise à Auvers-sur-Oise, évoque les tableaux impressionnistes sur ce sujet et sort de la production habituelle de l’artiste qui ne l’évoque même pas dans sa correspondance.... (Lire la suite).



 

 
 
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