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Lettre n° 515
du 6 janvier 2021 |
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Nos sélections de la quinzaine |
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La Rédaction de Spectacles Sélection vous adresse ses meilleurs vœux et vous souhaite une excellente année 2021. Elle espère que vous pourrez voir très bientôt les films, spectacles, expositions et sites dont elle rend compte durant cette période de fermeture. En attendant, comme d'habitude, vous pourrez avoir une idée très complète des expositions et des sites présentés avec nos parcours en images et en vidéos.
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CINÉMA
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Photo Max Films Média
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KUESSIPAN de Myriam Verreault. Inspiré du roman de Naomi Fontaine avec Sharon Fontaine-Ishpatao, Yamie Grégoire, Étienne Galloy, Cédrick Ambroise, Douglas Grégoire (2019 - Québec - couleur - scope - 1h57).
Dans la petite réserve innue de Uashat, enclavée dans la ville de Sept-Îles, au nord-est du Québec, deux amies inséparables grandissent en se promettant de toujours rester ensemble. Mikuan et son frère Metshu vivent au sein d’une famille aimante, sans problème. C’est tout le contraire pour Shaniss qui connaît une enfance difficile. On les voit au début du film, quand elles ont huit ans, en train de pêcher des capelans, des petits poissons qui viennent frayer sur les plages par milliers.
On les retrouve plus tard, à l’âge de dix-sept ans. Leurs aspirations semblent les éloigner. Shaniss veut rester dans sa communauté et fonde une famille. Mikuan, bonne élève éprise d’écriture, veut continuer ses études. Dans un bar, puis plus tard, dans un atelier d’écriture, elle rencontre Francis, un « blanc » de son âge avec lequel elle débute une relation amoureuse. Tous deux veulent aller à l’université, à Québec, au grand dam de Shaniss, qui y voit un abandon de la part de sa copine au moment où, rencontrant des problèmes familiaux, elle a le plus besoin d’elle. Si la famille de Mikuan accueille Francis avec une sympathie mêlée d’inquiétude, on ne sait rien, jusqu’au dénouement, de ce qu’en pense la famille du garçon.
Le sujet du film est classique, mais le cadre dans lequel se déroule l’action est tout à fait original. En effet, à côté de ces relations croisées qui forment la trame de Kuessipan, un mot qui signifie « À toi » ou « À ton tour », le film aborde par petites touches les coutumes de cette communauté innue et les problèmes qu’elle rencontre.... (Lire la suite). (En salle prochainement).
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EXPOSITIONS ET SITES
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Photo Spectacles Sélection
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LE CORPS ET L’ÂME. De Donatello à Michel-Ange. Sculptures italiennes de la Renaissance. Cette exposition, riche de quelque 140 œuvres, présente la sculpture d’une période allant, en simplifiant, de 1450 à 1520, considérée comme l’apogée de la Renaissance. Elle commence avec Donatello (vers 1386-1466), qui s’est inspiré des sculptures antiques pour traduire dans ses œuvres l’émotion et les mouvements de l’âme, et se termine par Michel-Ange (1475-1564), l’un des créateurs les plus célèbres de l’histoire. Le premier n’est représenté que par deux plaques de bronze. Il était sans doute difficile de faire venir de Florence des sculptures telles que Judith et Holopherne ou la Madeleine repentante, aussi grandes que les Esclaves de Michel-Ange, présents dans cette exposition et qui n’ont eu qu’à changer de salles. En revanche nous avons un grand nombre de sculptures réalisées par des artistes moins connus dont certaines proviennent d’églises ou de petites communes où l’on n’a pas l’habitude de se rendre. Cela montre une fois de plus la richesse du patrimoine artistique de l’Italie, jusque dans ses moindres recoins.
Le parcours de l’exposition est structuré en quatre grandes parties : « En regardant les antiques : la fureur et la grâce », « L’art sacré : pour émouvoir et convaincre », « De Dionysos à Apollon » et « Roma Caput Mundi : Rome centre du monde ». Des subdivisions, que l’on retrouvera dans le parcours en images qui complète cet article, existent pour chacune d’entre elles.
La première partie s’ouvre avec des sculptures antiques telles les Trois Grâces ou un devant de sarcophage du Louvre. Elles montrent comment traduire tant la grâce que la fureur. C’est ce que font des artistes comme Duccio avec sa Sainte Brigitte de Suède (1459) ou Giovanni avec sa Bataille (vers 1475-1480). Des exemples de toutes sortes, y compris des dessins et des peintures, illustrent « La grâce » d’une part et « La fureur » d’autre part. On peut citer pour la première Le Parnasse (1496-1497) de Mantegna, les Deux anges volants (1480) de Verrocchio ou encore une Marie Madeleine (vers 1500), un dessin de Michel-Ange. Pour la seconde, on remarque tout particulièrement la Bacchante en délire (avant 1507) d’un artiste de Vénétie et Le Rapt d’Europe (vers 1490-1495) de Bellano où la femme est manifestement furieuse d’être enlevée par le taureau. Cette section se termine en montrant que Florence est devenue au début du Cinquecento « l’école du monde » avec Léonard de Vinci et Michel-Ange. .... (Lire la suite et voir le parcours).
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Photo Musée Cernuschi
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VOYAGE SUR LA ROUTE DU KISOKAIDŌ. De Hiroshige à Kuniyoshi. À l’époque d’Edo ou de Tokugawa (1603-1868) il existait cinq voies routières (gokaidō) pour se rendre d’Edo (l’actuelle Tōkyō), ville de résidence du Shogun, le maître du pays, à Kyōto, siège de l’empereur. La route la plus empruntée était celle du Tōkaidō, 500 km, qui ralliait l’ancienne capitale en cinquante-trois relais en longeant la côte, obligeant les voyageurs à utiliser des bacs, coûteux et hasardeux, pour traverser les baies et les rivières. À l’inverse, la route du Nakasenko (« route des montagnes du centre »), 542 km, plus connue sous le nom de Kisokaidō, car elle longe le fleuve Kiso sur une partie de son parcours, traversait l’intérieur montagneux suivant un itinéraire parfois plus pittoresque et ardu, en raison de la présence de neuf cols escarpés, jalonné de soixante-neuf relais.
Vers 1833-1834, Hiroshige (1797-1858), et son éditeur Takenouchi Magohachi publient la série des Cinquante-trois Relais de la route du Tokaidō qui remporte un immense succès. Ils décident de renouveler leur collaboration autour du Kisokaidō. Cependant, pour des raisons inconnues, c’est à Keisa Eisen (1790-1848), que Takenouchi confie la réalisation des premiers dessins, parus à partir de 1835, sur lesquels figurent des titres différents. Eisen ne réalise que vingt-quatre stations, sans ordre géographique. Hiroshige finit alors la série, publiée sous le nom Les Soixante-Neuf Relais de la route du Kisokaidō (1835-1838), avec un autre éditeur, Iseya Rihel. Malgré un emploi du temps surchargé à cause de l’afflux de commandes, l’obligeant à recourir jusqu’à une vingtaine d’élèves pour les honorer, il est quasiment certain qu’Hiroshige a parcouru le Kisokaidō en 1837, comme en atteste les carnets d’esquisses qui nous sont parvenus. Notons que les artistes pouvaient aussi se servir de livres illustrés et de guides de voyage, comme celui de Yasumi Roan qui écrit en 1810, à la demande de ses amis, un bref « guide de marche sur les petites routes du Japon ».
Le succès de la série du tandem Eisen-Hiroshige encourage deux autres artistes à faire de même, presque vingt ans après, en 1852. .... (Lire la suite et voir le parcours).
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THÉÂTRE |
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SPECTACLES |
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DANSE |
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CONCERTS
(musique classique) |
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CONCERTS
(sauf musique classique) |
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Spectacles Sélection
13 chemin Desvallières
92410 Ville d'Avray |
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