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                        | Scénographie  | 
                      
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                        | André Devambez faisant la grimace, photographie. Collection Michel  Menegoz. Reproduction du Musée des Beaux-Arts de Rennes / Jean-Manuel Salingue  2021. |  | André Devambez. Impressions artistiques, 1905. Lithographie. ©  Paris Musées - Petit Palais. | 
                      
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                        | André Devambez. Affiche pour l'Aliment complet Maxime Groult fils aîné, 1905.
 
 Devambez met toute son efficacité visuelle au service de ces trois affiches formant triptyque. L'entreprise Maxime Groult fils ainé, qui commercialise une poudre alimentaire à base de végétaux, communique volontiers sur la valeur nutritive de son produit.
L'artiste utilise pleinement les ressorts de la publicité pour faire passer un message hygiéniste, porteur de réconciliation sociale. Manichéisme, outrance et une bonne dose d'humour constituent les aliments efficaces de sa recette promotionnelle.  | 
                       
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 1 - Débuts académiques et « fabrique » de l'œuvre
 
 
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                        | Panneau didactique |  | André Devambez. Visiteurs à  l’atelier, 1939. Huile sur toile.
 
 
Devambez tire à nouveau parti du cadrage en plongée  pour embrasser l’atelier de son confrère et ami, l'artiste Louis Roger. Formé  comme Devambez à l'Ecole des beaux-arts de Paris, Louis Roger obtient le prix  de Rome en 1899, neuf ans après Devambez. | 
                      
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                        | André Devambez. Le Désespoir  d’Écube devant son fils assassiné, 1885. Huile sur toile. Petit Palais -  musée des Beaux-Arts de la ville de Paris.
 
 
En 1885, Devambez obtient une 3e médaille au concours  d'esquisse peinte pour Le Désespoir  d’Hécube découvrant sur le rivage le corps de son fils assassiné, un  épisode inspiré d’Euripide censé faire la part belle à la mise en scène des  sentiments. Puis il obtient une nouvelle médaille, en 1886, pour Élie enlevé dans un char de feu dont la  composition lui permet d'exercer son sens de la contre-plongée. |  | André Devambez. La Conversion de  la Madeleine, 1898. Photographie rehaussée de gouache blanche, d'aquarelle  et d'encre. 
 
 
Cette photographie témoigne  de la longue genèse du dernier envoi de Rome de Devambez, alors que la toile  originale, roulée et inaccessible, est aujourd'hui conservée au musée de  Cholet. Fin 1894, l'artiste arrête son choix sur l'épisode de la première  rencontre entre Marie Madeleine et Jésus. Les figures sont étudiées d'après nature,  le cadre architectural est inspiré des rues de Naples, de nombreuses  photographies sont retravaillées, la composition est mise en place par une  maquette aux figurines modelées. La toile, réalisée dans un immense format (6 m  de haut sur 2,80 m de large), est finalement soumise au jury de l'Institut en  1898 et récompensée par une médaille de seconde classe. | 
                      
                      
                       
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 2 - Famille et villégiatures
 
 
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                        | Scénographie 
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                        | Panneau didactique |  | André Devambez. Deux enfants, 1914. Huile sur toile. MUDO, musée  de l’Oise. Photo © RMN-Grand Palais / Thierry Ollivier. | 
                      
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                        | André Devambez. La  Lecture (Cécile Devambez lisant devant un miroir). Huile sur carton. 
 
 
La figure de Cécile Devambez, la femme de l'artiste,  anime une scène d'intérieur dont la composition joue du dédoublement dans le miroir  et du cadrage en plongée, un dispositif particulièrement prisé par Devambez. Le  modèle fondu dans le décor et la facture de l'œuvre peinte par petites touches  rappellent les portraits tardifs d'Édouard Vuillard que Devambez devait  certainement connaître.
                         |  | André Devambez. Le Lever  (Valentine, dite Friquette, la fille de Devambez, s’habillant), vers 1917.  Huile sur bois. Paris, collection particulière. | 
                      
                       
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                        | André Devambez. Plage à Yport.  Huile sur bois. Paris, collection particulière. 
 
 
Yport, en Normandie, est une destination estivale de  l'artiste et sa famille. L'endroit lui inspire de nombreuses vues de plages,  grouillantes de petites touches colorées, à mi-chemin entre la photographie et  la carte postale. |  | André Devambez. Vue d'Yport.  Huile sur bois. Collection particulière (par courtoisie de la galerie  Talabardon & Gautier, Paris). | 
                       
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 3 - La vie parisienne
 
 
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                        | Scénographie 
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                        | Panneau didactique |  | André Devambez. Vue de Paris.   Collection particulière. Photo © Musée des Beaux-Arts de Rennes /  Jean-Manuel Salingue 2021. | 
                      
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                        | André Devambez. Les Incompris,  1904. Huile sur toile. Quimper, musée des Beaux-Arts. 
 
 
Attablé au café, un ivrogne à l'œil vide et aux airs  de Verlaine est avachi devant son bock de bière. En face de lui, une vieille  femme aux traits tombants lit son quotidien L'Art,  le bras posé sur une boîte de peinture. Il s’agit de l’ancien modèle de l'Olympia de Manet, Victorine Meurent,  peintre elle-même. A leurs côtés, s'anime un trio en pleine conversation échevelée. Les personnages réunis  ne semblent pourtant pas vraiment liés les uns aux autres. C’est l’atmosphère  de la bohème que restitue ici Devambez, d’un trait féroce et pathétique à la  fois. |  | André Devambez. Au Café, avant 1915. © Paris Musées - Petit  Palais. | 
                      
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                        | Scénographie  | 
                      
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                        | André Devambez. Homme barbu  attablé, portant manteau rouge et chapeau noir. Huile sur bois. Collection  Étienne Bréton - Saint Honoré Art Consulting. |  | André Devambez. Les Projets pour  l’année prochaine. Lithographie couleurs. Rennes, collection particulière. | 
                      
                       
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                        | André Devambez. L’heure de pointe dans le métro, 1920. Huile sur  carton. © Paris Musées / Musée Carnavalet - Histoire de Paris. |  | André Devambez. Le Tram Jaune.  Huile sur bois. Paris, collection particulière. | 
                       
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 4 - Regards sur la modernité, œuvres aéronautiques
 
 
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                        | Scénographie 
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                        | Panneau didactique |  | André Devambez. Un mariage en aéroplane, au-dessus de la Tour Eiffel  et de la Seine (La Noce en aéro-taxi), 1909. Lithographie. MUDO, musée de  l’Oise. Photo © RMN-Grand Palais / Adrien Didierjean. | 
                      
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                        | André Devambez. Le Dirigeablobus, 1909. Lithographie. MUDO, musée  de l’Oise. Photo © RMN-Grand Palais / Adrien Didierjean. |  | André Devambez. Les avions fantaisistes, vers 1914. Huile sur  toile. MUDO, musée de l’Oise. Photo © RMN-Grand Palais / Hervé Lewandowski. | 
                      
                       
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                        | André Devambez. Le seul oiseau qui vole au-dessus des nuages, 1910.  Huile sur toile. Paris, musée d’Orsay. Photo © RMN-Grand Palais (musée d’Orsay)  / Hervé Lewandowski. |  | André Devambez. Vol durant la «Quinzaine  d'Octobre» ; Port-Aviation, 14 octobre 1909. Huile sur toile. Collection  Farida et Henri Seydoux, Paris. | 
                      
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 5 - « La Vie et les Inventions modernes »
 
 
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                        | Panneau didactique |  | André Devambez. « La Vie et les  Inventions modernes ». Le Déjeuner sur l'herbe (esquisse), vers 1910. Huile  sur bois. Paris, collection particulière. | 
                      
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                              Cliquer ici ou sur l'image pour voir la vidéo sur La Vie moderne (dans quelques jours) | 
                      
                        | Vidéo sur La Vie moderne.. |  |  | 
                       
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 6 - La Chronique des spectacles
 
 
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                        | Scénographie 
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                        | Panneau didactique |  | André Devambez. Une première au  Théâtre Montmartre, vers 1901. Gouache. | 
                      
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                        | André Devambez. L’Ouvreuse,  vers 1905. Lithographie sur papier vélin. Petit Palais - musée des Beaux-Arts  de la ville de Paris. |  | André Devambez. Concert Colonne,  vers 1933. Huile sur toile. Paris, musée d'Orsay. 
 
 
L'artiste et sa femme Cécile se rendent souvent au  théâtre du Châtelet pour assister à des concerts. Perché au plus haut des  galeries de l’amphithéâtre, Devambez se plait toujours à retranscrire la foule  des spectateurs, plutôt que la scène, en un mouvement de plongée qui unifie l'assemblée  de mélomanes, sans distinction de classe. Les Concerts Colonne, fondés en 1873  par Judas Colonna, dit Édouard Colonne (1838-1910), avaient en effet pour  ambition de rendre la musique classique accessible au plus grand nombre.
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 7 - L'Illustration sous toutes ses formes - 1
 
 
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                        | Scénographie 
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                        | Panneau didactique |  | André Devambez. Gulliver enlève la flotte, 1909. Huile sur toile.  Collection Maïk Bouchayer. Photo Salingue/Rennes. | 
                      
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                        | André Devambez. Gulliver, une planche. Lithographie. Collection  particulière, Rennes. Photo © Musée des Beaux-Arts de Rennes / Jean-Manuel  Salingue 2021. |  | André Devambez. Claude Farrère, Amoureux sur le toit d’un immeuble,  1920. Courtesy Galerie Laurentin, Paris. | 
                      
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                        | André Devambez. Aux Galeries Lafayette, maison vendant le meilleur  marché de tout Paris.  Bibliothèque  Forney, Paris. Photo © Musée des Beaux-Arts de Rennes / Jean-Manuel Salingue  2021. |  | André Devambez. La  Fête de la fée. Collection particulière. 
 
 
Tel un objet de dévotion, La Fête de la fée apparaît comme un  petit triptyque tout à la gloire des êtres imaginaires dotés de pouvoir  surnaturels. Réalisé pour un particulier, cet objet précieux est ainsi décrit  par l'artiste : « La fée assise et entourée de ses suivantes, assiste aux  débats des lutins et des elfes. Prairie émaillée de fleurs ; fleurs autour de la  fée. En haut, à droite le palais. » également veillé à ce que les fleurs d’or  du cadre art nouveau « se détachent en clair sur un fond de forêt ». | 
                      
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                        | André Devambez. Fée et lutins. Huile sur bois. Collection  particulière. Photo © Musée des Beaux-Arts de Rennes / Jean-Manuel Salingue  2021. |  | André Devambez. Les Rois mages.  Léo Lefèvre. | 
                      
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                        | André Devambez. Gulliver en tournée à Lilliput, 1909. Huile sur  bois. Collection particulière. © Galerie Talabardon et Gauthier. | 
                       
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 8 - Face à l'événement
 
 
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                        | Scénographie 
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                        | Panneau didactique |  | André Devambez. La Charge, boulevard Montmartre, 1902-1903. Huile  sur toile. Paris, musée d’Orsay. Photo © RMN-Grand Palais (musée d’Orsay) /  Hervé Lewandowski. | 
                      
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                        | André Devambez. Une gravure  fantastique (Allégorie de la Commune?), 1910. Gouache, encre noire et  lavis sur papier. Saint-Denis, musée d'art et d'histoire Paul Eluard. |  | André Devambez. L'Attente, dit  aussi Les Fédérés, 1911. Huile sur toile. Paris, Cnap (Centre national des  arts plastiques), en dépôt au musée national des Châteaux de Versailles et de  Trianon. 
 
 
Les fédérés rassemblés  devant cette barricade de fortune prêtent moins que les figures de L'Appel à une lecture satirique du  sujet. Ses modèles sont plus nobles, bien que marqués par la fatigue. À  nouveau, plutôt que de représenter l’action, Devambez s'attache aux coulisses  du drame historique et à ses acteurs, qu’il considère avec humanité. | 
                      
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                        | Scénographie  | 
                      
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                        | André Devambez. «  Je suis Jean Valjean », 1904. Huile sur toile. Paris, musée Victor Hugo. 
 
 
Dès les premiers  échanges en vue de la création du musée Victor Hugo, le nom de Devambez se trouve  associé aux Misérables. Une commande lui  est passée et Devambez réalise de nombreux travaux préparatoires ainsi qu'une  maquette pour créer « Je suis Jean  Valjean ». Cette toile de format important illustre en peinture une scène du  livre VII de la première partie des Misérables (1862). Comme l'écrit le critique Vauxcelles, le « peintre-illustrateur a  choisi le moment où M. Madeleine, victime des policiers, des gendarmes et des  juges, descend dans le prétoire et crie : “Messieurs les jurés, faites relâcher  l'accusé; monsieur le président, faites-moi arrêter. L'homme que vous cherchez,  ce n’est pas lui, c'est moi... Je suis Jean Valjean!”».
 |  | André Devambez. L'Appel, Paris  sous la Commune, 1906. Huile sur toile. Saint-Denis, musée d'art et  d'histoire Paul Eluard. 
 
 
Devambez  se passionne pour l’histoire de la Commune, nourrie par les souvenirs de son  père et de communards qu'il interroge. Il recueille de la documentation au  musée Carnavalet, ou encore reconstitue une barricade dans sa cour. L'artiste  délaisse ici le fait d’armes pour s'attacher davantage à ce qui relève de la  trivialité du siège et de son armée de fédérés miséreux. Il révèle à nouveau sa  prédilection pour l'étude des types populaires et une singulière acuité d'observation. | 
                      
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                        | André Devambez. La Pensée aux  absents, 1926-1936. « Le Souvenir » (panneau central), « La Lettre » (panneau gauche), « Les Trous d’obus » (panneau droit). Huile sur toile au centre, huile sur carton à gauche et à  droite. Saint-Quentin, musée des Beaux-Arts Antoine-Lécuyer. 
 
 
Devambez propose ici une version réduite d'une œuvre  monumentale, réalisée en souvenir des disparus de la Première Guerre mondiale.  Sa forme en triptyque lui confère une dimension quasi religieuse. Au centre,  trois générations de femmes en deuil, incarnées par sa mère, sa femme et sa  fille, expriment la douleur de la perte et le traumatisme de toute une  population. Les panneaux latéraux évoquent l'isolement des « poilus » au repos  comme au front. En partie basse, un défilé de soldats au milieu des croix blanches  rappelle le sacrifice des combattants.  | 
                       
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 9 - L'Illustration sous toutes ses formes - 2
 
 
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                        | Scénographie 
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                        | Panneau didactique |  | André Devambez. Macrobes, L’armée était là rangée sur les deux rives,  1910. Huile sur toile. © Paris Musées - Petit Palais. | 
                      
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                        | André Devambez. Macrobes, Alors je m’engageai dans une course  effrénée, 1910. © Paris Musées - Petit Palais. |  | André Devambez. Le 14 Juillet en  ballon, 1902. Encre noire, crayon noire, gouache et aquarelle. Benjamin  Peronnet, Paris. 
 
 
Le 14 Juillet en ballon constitue la couverture recto-verso du Rire (19 juillet 1902). Abondamment illustré par Devambez, ce récit met en scène  l'artiste et le journaliste G. Pelio, tous deux soucieux de répondre à la  commande du journal - « Êtes chargés compte rendu complet Fête nationale » -  sans s'astreindre à un bain de foule. Il en résulte le journal de bord d'un voyage  en ballon, à l’intérieur et bien au-delà des fortifications de Paris. La  couverture illustre la « recette pour faire de l'enthousiasme » lors de la fête  nationale : il suffit d'inviter à défiler, devant une foule rassemblée, des  pompiers « tout bouillants d’ardeur » ou les sociétés de tir et de gymnastique. | 
                       
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 10 - Le Portraitiste
 
 
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                        | Scénographie 
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                        | Panneau didactique |  | André Devambez. Portrait de Pierre et Valentine, 1925. Huile sur  toile. MUDO, musée de l’Oise. Photo © RMN-Grand Palais / Adrien Didierjean. | 
                      
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                        | André Devambez. Deux peintres,  1937. Huile sur toile. Paris, musée d'Orsay. 
 
 
Ce double portrait a pour modèles deux des élèves de  Devambez à l’École nationale des beaux-arts de Paris : André-Marius Aillaud, à gauche,  et Jacques Pierre, à droite. La palette claire, les poses nonchalantes et le  regard direct des deux protagonistes s'approchent de certains portraits  réalisés à la même époque par Louis Roger (1874-1953), ami et collègue de Devambez  aux Beaux-Arts. Si le peintre use ici du même principe de superposition de  poses de face et de profil que dans la Réunion  d'étudiants, les deux œuvres se différencient nettement par leur facture,  l’une plus serrée et l'autre plus libre, ainsi que par l'introduction d’une  gamme chromatique plus lumineuse. |  | 
                          André Devambez. Réunion  d'étudiants, 1934. Huile sur toile. Petit Palais - musée des Beaux-Arts de  la Ville de Paris. 
 
  Les  personnages constituant cette « réunion d'étudiants » ont été identifiés comme  étant, de gauche à droite, la princesse Patchuski, un modèle d'origine russe «  ne posant jamais nue » et placée « sous la protection de M. Devambez », de  Pierre Valade, d'Alice Richter, de Charles Bouleau, tous élèves de Devambez à  l’École nationale des beaux-arts. Un témoignage de Bouleau évoque ses souvenirs  du «Patron» et précise avoir posé cent séances pour ce tableau. Sa silhouette  frontale, à droite - les mains ramenées sur sa veste (une attitude similaire à  celle de Pierre dans son portrait avec Valentine) - l'isole de ses camarades. Les  critiques mitigées éreintèrent l'agencement des figures sans lien entre elles  et semblant « plutôt des clients réunis dans le salon d'un dentiste que des  étudiants devisant de l'objet de leurs études ». Raymond Escholier, premier  directeur du Petit Palais, jugeait pour sa part qu'elles «compos[ai]ent une page  d’un réalisme saisissant».
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                        | André Devambez. Portrait collectif des membres de l'Académie Française en 1934, 1936. Huile sur toile.Paris, Palais des Instituts. Collection de l'Académie française.
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                        | Portrait collectif des membres de l'Académie Française en 1934. |  |  | 
                       
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 11 - Les « Tout-petits »
 
 
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                        | Scénographie 
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                        | Panneau didactique |  | André Devambez. Procession de moines. Huile sur carton. Mission  de préfiguration du musée du Grand Siècle. © Département des Hauts-de-Seine /  Musée du Grand Siècle – Donation Pierre Rosenberg – Suzanne Nagy. | 
                      
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                        | Légende des tableaux ci-dessus |  | Légende des tableaux ci-dessus | 
                      
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                        | André Devambez. La complainte ou la chanson, vers 1939. Huile sur  toile. Par courtoisie Marc Ottavi. |  | André Devambez. Scène de duel. Huile sur carton. Mission de  préfiguration du musée du Grand Siècle. © Département des Hauts-de-Seine /  Musée du Grand Siècle – Donation Pierre Rosenberg – Suzanne Nagy. | 
                      
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                        | Légende des tableaux ci-dessus |  | Légende des tableaux ci-dessus | 
                      
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                        | André Devambez. La Rixe.  Collection particulière par l'intermédiaire de la galerie Fabienne Fiacre. |  | André Devambez. Le dompteur d’ours. Huile sur carton. Mission de  préfiguration du musée du Grand Siècle. © Département des Hauts-de-Seine /  Musée du Grand Siècle – Donation Pierre Rosenberg – Suzanne Nagy. | 
                      
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                        | Légende des tableaux ci-dessus |  | Légende des tableaux ci-dessus | 
                      
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                        | André Devambez. Musiciens dans la rue. Gouache sur carton. Mission  de préfiguration du musée du Grand Siècle. © Département des Hauts-de-Seine /  Musée du Grand Siècle –  Donation Pierre  Rosenberg – Suzanne Nagy. |  | André Devambez. L’eau bénite ou le diable chassé d’une église. Huile  sur panneau. Mission de préfiguration du musée du Grand Siècle. © Département  des Hauts-de-Seine / Musée du Grand Siècle – Donation Pierre Rosenberg –  Suzanne Nagy. | 
                       
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 12 - Auguste a mauvais caractère
 
 
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                        | Panneau didactique |  | André Devambez. Auguste a mauvais caractère, La révolte des jouets, 1913-1914.  Planche imprimée en couleurs sur papier. © MUDO-Musée de l’Oise / Alain Ruin. | 
                      
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                        | André Devambez. Auguste a mauvais caractère, Vive Auguste,  1913-1914. Planche imprimée en couleurs sur papier. © MUDO-Musée de l’Oise /  Alain Ruin. |  | André Devambez. Auguste a mauvais caractère, Attends un peu méchant  petit Auguste, 1913-1914. Planche imprimée en couleurs sur papier. ©  MUDO-Musée de l’Oise / Alain Ruin. |