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Lettre n° 466
du 14 novembre 2018
 

Nos sélections de la quinzaine

 
 

 

 


 
      THEATRE

 
 


Photo Christophe Raynaud de Lage - Collection Comédie-Francaise


 

LA LOCANDIERA de Carlo Goldoni. Traduction Myriam Tanant. Mise en scène Alain Françon. Scénographie Jacques Gabel avec Florence Viala, Coraly Zahonero, Françoise Gillard ou Clotilde de Bayser, Laurent Stocker, Michel Vuillermoz, Hervé Pierre, Stéphane Varupenne, Noam Morgensztern.
Mirandolina ne ressent pas la nécessité d’être protégée. Elle ne se résout pas à épouser Fabrizio, le valet de son auberge, comme le lui a recommandé son père avant de mourir. L’accorte locandiera est trop heureuse de la liberté de n’avoir de comptes à régler qu’avec elle-même. Menant ses affaires en maîtresse femme, elle sait comment éconduire ses soupirants sans les vexer, certains n’hésitant pas, pour la séduire, à lui promettre le mariage.
Au regard de la différence de leur rang social, le riche Comte d’Albafiorita, et le très désargenté marquis de Forlipopoli ne peuvent que lui offrir, l’un sa richesse, l’autre sa protection. Mirandolina esquive avec gentillesse leur harcèlement chevaleresque jusqu’à l’arrivée dans son auberge du Chevalier de Ripafratta dont la misogynie n’a d’égale que la goujaterie. Protection ? Qu’a-t-elle besoin de protection ? Révoltée par le mépris affiché du Chevalier à son égard, elle décide de le séduire au risque d’y laisser quelques plumes. ... (Lire).


 


Photo Simon Gosselin


 

IVANOV de Anton Tchekhov. Traduction Brigitte Barilley, Christian Benedetti, Laurent Huon. Mise en scène Christian Benedetti.
Depuis la fenêtre haut perchée de leur demeure, Anna Petrovna observe son époux. Banal propriétaire terrien dans un district de la Russie centrale, Nicolaï Alexéiévitch Ivanov était autrefois un homme intelligent, gentil et amoureux. Anna a renié sa religion pour l’épouser, faisant fi du consentement de ses parents qui l’ont déshéritée et bannie de leur vie. Elle n’a aucun regret. Après ces cinq années de mariage, elle aime son époux comme au premier jour mais se demande pourquoi il a tellement changé.
Seul un séjour en Crimée pourrait sauver Anna atteinte de phtisie. Malgré les exhortations de Lvov, le jeune médecin amoureux d’elle qui la soigne, Nicolaï s’y refuse par manque de moyens financiers. Lorsque Lvov s’insurge, relevant son « impitoyable cruauté », Anna trouve encore des raisons pour le défendre.
Nicolaï ne comprend pas plus que son épouse le changement qui s’est opéré en lui. Il ne l’aime plus. Affligé d’une sorte de paresse, gagné par la dépression, il est partagé entre un sentiment de culpabilité et le poids de l’immobilisme qui l’empêche d’agir. ... (Lire).


 


Photo Benoite Fanton


 

TOUS MES RÊVES PARTENT DE GARE D’AUSTERLITZ de Mohamed Kacimi. Mise en scène Marjorie Nakache avec Jamila Aznague, Gabrielle Cohen, Olga Grumberg, Marjorie Nakache, Marina Pastor, Irène Voyatzis.
La bibliothécaire Barbara tente de faire l’inventaire de ses rayonnages. En vain. Interruptions bruyantes ou volubiles se succèdent, Barbara joue manifestement le rôle de la confidente à qui l’on vient confier ses désespérances, hurler ses exaspérations et ses frustrations, dévoiler un pan d’un passé violent qui a conduit à l’incarcération. Les prisonnières sont confiées à des religieuses et la présence, même mécréante, à la messe permet quelques allègements ou cadeaux, surtout en ce temps de Noël. Tout est douloureux et violent dans les relations, brutalité des corps qui se heurtent ou se câlinent, des crises d’une insupportabilité que ces cinq femmes privées de leurs enfants tentent de maquiller aux couleurs d’une joie factice. Personne ne viendra les visiter, les petits amis se sont défilés sous divers prétextes, les enfants leur ont été arrachés. Leurs hommes, elles les ont éliminés, viol, accident comateux, déchéance. Alors, elles font illusion pour un soir, endossent quelques oripeaux de fête, dressent une table enguirlandée, miment un festin virtuel, « on joue à ne pas être là ». Et quand Frida, la nouvelle venue, entre en crise de désespoir, elles lui offrent la consolation improvisée, toute artificielle qu’elle soit, du jeu théâtral. ... (Lire).


 


Photo Hervieux


 

IL Y AURA LA JEUNESSE D’AIMER. Lecture de textes de Louis Aragon et Elsa Triolet. Mise en scène Didier Bezace avec Ariane Ascaride et Didier Bezace.
Le Fou d’Elsa ? Oui, Aragon le fut dès les premiers instants.
Même si l’un et l’autre jouent, dans un dialogue in petto pétri d’humour, la séduction décalée de leur rencontre, l’attirance mutuelle est incontestable, la solidité du couple les mènera, au-delà des jalousies épisodiques, jusqu’à l’invincible fidélité des gisants. « Nos livres croisés viendront, noir sur blanc, la main dans la main, s'opposer à ce qu'on nous arrache l'un à l'autre », écrit Elsa dans une ultime lettre, bouleversante de lucidité et de sincérité. « Il n’est pas facile de te parler », y avoue-t-elle à celui qui, dans tout l’espace de leur vie partagée, a « bu » dans la profondeur de ses yeux, l’a sans doute asphyxiée. « J’étouffe de toutes les choses pas dites, sans importance, mais qui auraient rendu la vie simple, sans interdits », ajoute-t-elle. Mais Aragon y a puisé la source jamais tarie de l’inspiration d’un amour sans faille. ... (Lire).



 
      SPECTACLES

 
 


Photo Boby


 

FASHION FREAK SHOW de Jean-Paul Gaultier (n°466). Mise en scène Jean-Paul Gaultier et Tonie Marshall, costumes Jean-Paul Gaultier, chorégraphie Marion Motin, direction musicale Nile Rodgers, scénographie Éric Soyer, avec 15 artistes.
Ce spectacle de mode monstrueux, si l’on se réfère à Freaks, titre du film de Tod Browning, ne ressemble à rien de déjà vu. Bien sûr, avec Jean-Paul Gaultier, il fallait s’y attendre ! Mais comment en rendre compte ? Il y a de la musique mais ce n’est pas une comédie musicale. Il y a des acrobates, mais ce n’est pas du cirque. Il y a des girls et des boys mais ce n’est pas une revue, comme il y en a eu jadis en ce lieu prestigieux. Il y a des défilés de mannequins mais ce n’est pas une présentation de haute couture, même comme celles de l’auteur lui-même, qui n’aime pas le conformisme. Bref c’est la façon originale choisie par son créateur pour raconter sa ou ses vie(s) !
Dès son enfance, Jean-Paul Gaultier a aimé la couture, faisant de son nounours son mannequin préféré, et les revues, qu’il découvrit à l’âge de neuf ans à la télévision. Il nous raconte ses débuts, ses plus grands défilés de mode, ses folles soirées au Palace, ses sulfureuses nuits londoniennes. Il rend hommage à celles et ceux qui l’ont inspiré à travers le cinéma, la musique et la danse. ... (Lire).


 


Photo Sherif Scouri


 

PIANO PARADISO de Alain Bernard et Gil Galliot. Mise en scène Gil Galliot, avec Alain Bernard.
Une petite musique flotte dans l’air et le souvenir nostalgique émerge instantanément de la mémoire. L’artiste l’a parfaitement compris. « Mettre des notes sur les émotions », est la clé de « Piano paradiso », un seul en scène à la fois joyeux et émouvant.
Six ans ont passé depuis « Piano Rigoletto » (n°349), spectacle où Alain Bernard racontait son expérience de prof. Il imagine cette fois une vocation contrariée, celle de créateur de musiques pour le cinéma. Ce rêve d’enfance inabouti le mène plus prosaïquement au métier de compositeur - interprète. L’imagination n’a alors d’égal que le talent lorsqu’il s’agit de faire la promotion des Rillettes Pellissier, de créer la musique d’ambiance d’un feuilleton ou, pianiste éméché du piano-bar d’un bateau-croisière, de retrouver les notes d’une chanson exigée par un passager. Être le chef d’orchestre irascible d’un orchestre peu concerné ou exécuter un enregistrement dans un studio à l’environnement sonore déconcertant font aussi partie des aléas d’un parcours professionnel que l’on qualifiera d’éclectique… ... (Lire).



 
      EXPOSITIONS ET SITES

 
 


Photo Fondation Giacometti

 

GIACOMETTI. Entre tradition et avant-garde. On ne présente plus ce grand sculpteur suisse dont les œuvres sont exposées régulièrement tant en France qu’à l’étranger. Aujourd’hui, le musée Maillol s’intéresse au style de Giacometti (1901-1966), artiste inclassable mais entretenant des relations avec les sculpteurs de son temps. Pour cela le parcours adopte un ordre à la fois chronologique et thématique, depuis la première sculpture, une tête de son frère Diego, réalisée à l’âge de 13 ou 14 ans jusqu’à son fameux Homme qui marche (ici la version II, en plâtre coloré, de 1960). Entre ces deux œuvres, que de recherches et de variations.
À ses débuts, le jeune Giacometti, part pour Paris où il suit les cours de Bourdelle, lui-même formé par Rodin. Bourdelle et ses contemporains Maillol et Despiau ont cherché à renouveler la tradition du portrait classique en faisant poser leurs proches, un procédé que suivra Giacometti durant toute sa carrière.
Mais à cette époque, dans les années vingt, Paris est en proie à l’effervescence des arts et en particulier des avant-gardes. Giacometti s’y intéresse et conçoit des sculptures avec des figures humaines géométrisées qui rappellent celles de Zadkine, Lipchitz, Csaky et Laurens dont des œuvres sont mises en regard de celles de Giacometti. C’est aussi l’époque où les artistes se passionnent pour les arts extra-occidentaux, l’Afrique en particulier. Le Personnage accroupi de Giacometti (vers 1926) et surtout son Couple (vers 1925-1927) s’inspirent de ces formes tout autant que de Verre et bouteille (1919) d’Henri Laurens. ... (Lire).

 
 


Photo Fondazione Musei Civici di Venezia

 

ÉBLOUISSANTE VENISE. Venise, les arts et l’Europe au XVIIIe siècle. Les expositions rendant hommage à Venise et à ses artistes sont nombreuses. Celle-ci est très différente car elle s’intéresse non seulement à toutes les formes d’art, en particulier la peinture, les arts décoratifs et la musique, mais aussi à la vie dans cette cité état qui fascine les voyageurs du Grand Tour au XVIIIe siècle.
À cette époque, Venise compte 150 000 habitants, soit trois fois plus qu’aujourd’hui, plus 20 000 visiteurs de passage de toutes sortes (marins, voyageurs de commerce, touristes …). On ne se déplace que par voie d’eau. Les ruelles actuelles ont été créées plus tard en comblant les petits canaux. Par son implantation sur la mer, son gouvernement républicain, ses constructions luxueuses, son art de vivre, ses divertissements, cette ville est unique en Europe.
On le ressent bien dans la première salle où Catherine Loisel, la commissaire de cette exposition, nous présente le Portrait du Doge Paolo Renier, personnage élu à vie mais dépourvu d’autorité et celui d’un haut dignitaire, le Procurateur et capitaine général de la mer Daniele IV Dolfin, peint par Giambattista Tiepolo. À côté de ces portraits, nous avons une multitude de tableaux représentant, comme autant de cartes postales géantes, des vues de Venise. Cet art du paysage urbain, la veduta, est nouveau. Les touristes fortunés s’arrachent les vedute de Canaletto et de Guardi, les peintres les plus célèbres de ce genre. ... (Lire).

 

 
 
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