LA MÉMOIRE D’UN THÉÂTRE
SUR LE POINT DE DISPARAÎTRE

Article publié dans la Lettre n° 403
du 16 novembre 2016


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LA MÉMOIRE D’UN THÉÂTRE SUR LE POINT DE DISPARAÎTRE. Texte de Miguel Angel Sevilla. Mise en scène Nathalie Sevilla avec Pierre Boucher, Malka Fleurot, Diana Sakalauskaïté, Miguel Angel Sevilla, Nathalie Sevilla.
Il y avait un théâtre, il n’est plus. Espace de liberté, physique, sociale, mentale, il s’y nouait des complicités fortuites, des rencontres improbables, des occasions de non conformité, entre slams et acrobaties, entre décalés et désœuvrés, désertés de l’existence et de l’espoir. Non que la vie du clown par défaut ou celle de la ménagère dans son indigence à panache en fussent amendées, non. Mais l’amour y redevenait possible, l’apaisement se faisait jour, les rêves enfouis et les nostalgies douloureuses y trouvaient un terreau où semer leurs utopies ou déposer leur fardeau.
On ne mesure pas le fourmillement de rêves et de désillusions que les décombres d’un théâtre peuvent susciter au cœur du quotidien d’un quartier ordinaire, creuset d’envol et d’ironie pour une alchimie de l’inopiné, du sourire, de la résurgence.
Et on aurait tort de ne pas se percevoir en immigré d’après minuit. Cette ronde de personnages attachants nous incite à la vigilance sur nos chances fragiles. Prêtons-leur une oreille attentive. A.D. Théâtre Le Local 11e.


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