Parcours en images de l'exposition
VERA MOLNÁR
Parler à l’œil
avec des visuels
mis à la disposition de la presse
et nos propres prises de vue
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Titre de l'exposition |
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Vera Molnár. La Vie en M, 2023. Peinture à l'eau. Succession de l'artiste. |
Salle 1
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Scénographie
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L'artiste française d'origine hongroise Vera Molnár (Budapest, 1924 - Paris, 2023), pionnière dans l'utilisation des algorithmes, a ouvert le champ de l'art génératif. Formée à l'École des Beaux-arts de Budapest, elle aborde l'abstraction dès 1946, avant de s'installer définitivement à Paris l’année suivante, où son œuvre ne tarde pas à s'inscrire dans le courant de l'Art concret. Enrichies de connaissances sur la psychologie de la forme et les lois de la vision, ses premières œuvres deviennent des questionnements plastiques de l'optique. Informaticienne avant l'heure, Vera Molnár met en place dès le début des années 1960 un mode de production qu'elle nomme «machine imaginaire», avant de devenir en 1968 la première artiste en France à produire des dessins par ordinateur. Comme en témoignent sur la longue durée ses Journaux intimes, son incessant travail de recherche la conduit à une exploration systématique de familles formelles dont elle traduit les mutations en privilégiant sérialité et goût pour une certaine proportion de désordre. Jusqu’à l'année dernière, Vera Molnár poursuivait une production conceptuelle et ludique, alliant paradoxalement maîtrise et liberté, savoir-faire et quête de la surprise.
Présentée à l'occasion du centenaire de sa naissance cette rétrospective a été préparée en étroite collaboration avec Vera Molnár, jusqu'à sa disparition en décembre dernier qui a mis fin à un parcours exceptionnel à maints égards.
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Texte du panneau didactique. |
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Vera Molnár. Cercles et demi-cercles, 1953. Huile sur toile, 80,5 x 100 cm. Grenoble, Musée de Grenoble. © Adagp, Paris, 2024. Photo © Ville de Grenoble / Musée de Grenoble - J.L. Lacroix.
Inégalement répétés, des cercles et demi-cercles de couleur rouge, grise ou noire sont disposés sur trois registres parallèles selon trois tailles différentes. Ce dispositif à la fois rigoureux et séduisant pour l'œil n’est pas sans évoquer celui des Constellations de Sophie Taeuber-Arp. Vera Molnár est alors installée à Paris depuis 1947. Elle entre en contact direct avec les tenants de l’abstraction géométrique alors en plein développement. Cercles et demi-cercles témoigne de l'influence du vocabulaire formel d'Auguste Herbin, figure majeure de ce courant. |
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Vera Molnár. Arbres et collines géométriques, 1946. Mine graphite sur papier.
Centre Pompidou, Musée national d'art moderne, Paris. Don de l'artiste, 2011.
Vera Molnár est encore étudiante à Budapest quand elle réalise cette série de dessins inspirés par les paysages de la Transdanubie. Retrouvant la fraîcheur des dessins d'enfants, elle n’a besoin que de quelques lignes et de cercles piqués sur un trait vertical pour rendre l'horizon et les arbres. Ces derniers vont bientôt être isolés, enfermés dans des rectangles, puis répétés, dans une recherche de «géométrie fondamentale». Ce faisant, l'artiste cherche moins à représenter un espace qu'à animer une surface, préfigurant ainsi tout son œuvre à venir.
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Vera Molnár. Arbres et collines géométriques, détail, 1946. Mine graphite sur papier. Centre Pompidou, Musée national d'art moderne, Paris. Don de l'artiste, 2011. |
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Vera Molnár. 2 rectangles bleus, 4 rectangles noirs, 1950. Gouache sur papier collé sur papier. Centre Pompidou. Musée national d'art moderne, Paris. Don de l'artiste, 2002. |
Salle 2
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Scénographie
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Vera Molnár. Quatre éléments distribués au hasard, 1959. Dessin. Bandes de film adhésif collées sur carton, 75 x 75 cm. Collection Centre Pompidou, Paris. Musée national d’art moderne - Centre de création industrielle. © Adagp, Paris, 2024. Crédit photo: Georges Meguerditchian - Centre Pompidou, MNAM-CCI / Dist. RMN-GP.
De courts traits verticaux, horizontaux, penchés à gauche ou à droite, tel est le vocabulaire restreint de cette œuvre au titre programmatique. Parfois isolés, parfois jointifs, ces signes basiques dessinent de multiples motifs géométriques qui semblent ne jamais se répéter. S'en remettant au hasard, Vera Molnár inaugure une pratique appelée à devenir systématique dans son œuvre ultérieur, tandis que son recours à un film plastique adhésif traduit sa volonté de s'affranchir des techniques traditionnelles de la peinture. |
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Vera Molnár. 6 ensembles, 6 couleurs, 1968. Film adhésif collé sur carton. Collection Fonds régional d'art contemporain Bretagne, Rennes. Don de la galerie Oniris, 2003. |
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Vera Molnár. À la recherche de Paul Klee, 1970. Dessin algorithmique. Encre sur papier. Centre Pompidou. Musée national d'art moderne, Paris. Achat, 2002.
En 1970, une peinture de Paul Klee constituée d'un damier dont les cases sont remplies de lignes parallèles ou obliques (Variationen (Progressiv Motif), 1927) inspire à Vera Molnár l'importante série À la recherche de Paul Klee. Reprenant le format carré et l'organisation orthogonale de son modèle, elle systématise le remplissage des 81 cases par des lignes parallèles ou croisées disposées aléatoirement ou en s'aidant d'un programme qu'elle nomme sa «machine imaginaire». Ces dessins allient séduction optique et rigueur compositionnelle, dénuée de toute monotonie. |
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Vera Molnár. À la recherche de Paul Klee, détail du dessin ci-contre, 1970. Dessin algorithmique. Encre sur papier. Centre Pompidou. Musée national d'art moderne, Paris. Achat, 2002. |
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Vera Molnár. À la recherche de Paul Klee, 1970. Dessin algorithmique. Encre sur papier. Encre sur papier, 70 x 70 cm. Collection Fonds régional d'art contemporain Bretagne, Rennes. Achat, 2003. © Adagp, Paris 2024. Crédit photographique: Hervé Beurel.
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Vera Molnár. À la recherche de Paul Klee, détail du dessin ci-contre, 1970. Dessin algorithmique. Encre sur papier. Encre sur papier. Collection Fonds régional d'art contemporain Bretagne, Rennes. Achat, 2003. |
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Vera Molnár. À la recherche de Paul Klee, 1970. Dessin algorithmique. Encre sur papier. Collection Fonds régional d'art contemporain Bretagne, Rennes. Achat, 2003. |
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Vera Molnár. À la recherche de Paul Klee, détail du dessin ci-contre, 1970. Dessin algorithmique. Encre sur papier. Collection Fonds régional d'art contemporain Bretagne, Rennes. Achat, 2003. |
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Scénographie. Photo Janeth Rodriguez-Garcia. |
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Vera Molnár. Icône, 1964. Huile sur toile, 73 x 73 cm. Collection Centre Pompidou, Paris. Musée national d’art moderne - Centre de création industrielle. Don de l'artiste, 2011. © Adagp, Paris, 2024. Crédit photo: Bertrand Prévost - Centre Pompidou, MNAM-CCI / Dist. RMN-GP.
En lévitation au centre d'un carré, cette bande de peinture dorée suffit à Vera Molnár pour évoquer l'univers de l'icône. Quant au choix d'un orangé vif, il traduit sa joie de s'affranchir des couleurs primaires, dont l'usage exclusif était prôné par Piet Mondrian et ses successeurs. Dans cette peinture sans équivalent dans son œuvre, l'artiste d'origine hongroise joue de manière minimale avec les codes de l'iconographie religieuse, tout en se distinguant de l'orthodoxie de l'abstraction. |
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Vera Molnár. 9 carrés rouges, 1966. Huile sur toile. Centre Pompidou, Paris. Musée national d’art moderne. Don de l'artiste, 2011. |
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Vera Molnár. 160 carrés poussés à bout, 1976. Ensemble de 8 dessins algorithmiques. Encre sur papier.
Centre Pompidou, Musée national d'art moderne, Paris. Don de l'artiste, 2013.
160 carrés poussés à bout explore en huit étapes la déformation en tous sens de 32 modules de 5 carrés emboîtés. S'ajoutant à la «machine imaginaire» conçue par l'artiste, l'ordinateur relié à une table traçante lui permet, par sa puissante capacité combinatoire, de gagner en rapidité et en exhaustivité dans l'application de ses programmes. En recourant à un vocabulaire psychologique, le titre de l'œuvre manifeste un humour dont Vera Molnár est coutumière.
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Vera Molnár. 160 carrés poussés à bout, détail, 1976. Encre sur papier. Centre Pompidou, Musée national d'art moderne, Paris. Don de l'artiste, 2013. |
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Vera Molnár. 160 carrés poussés à bout, détail, 1976. Encre sur papier. Centre Pompidou, Musée national d'art moderne, Paris. Don de l'artiste, 2013. |
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Vera Molnár. Journaux intimes, 1976-1996. Volume II. 1983-1985, «Réglées-Déréglées». Encres, crayon de couleurs, feutre, mine graphite et gouache; papiers de couleurs, papiers calque, tirages chromogènes, reproductions photographiques, photocopies, imprimés divers découpés et collés sur papier. Centre Pompidou, Musée national d'art moderne, Paris. Bibliothèque Kandinsky, fonds Vera Molnár. Don de l'artiste, 2023.
Commencés en 1976 et arrêtés en 2020, les 22 volumes du Journal intime de Vera Molnár constituent une source d'information exceptionnelle pour la connaissance de son œuvre. «Cahiers de laboratoire», carnets d’études, recueils d'esquisses et de pensées, ces simples cahiers d'écoliers sont gonflés de schémas, de photographies et de documents divers collés au fil des pages. Ils permettent notamment de dater l'apparition d'idées, parfois matérialisées des années plus tard, l'artiste elle-même se référant constamment à ce journal de sa création sans équivalent dans l'histoire de l'art contemporain. |
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Vera Molnár. Journaux intimes, 1976-1996. Volume IV. 1987-1989, «Première idée». Encres, crayon de couleurs, feutre, mine graphite et gouache; papiers de couleurs, papiers calque, tirages chromogènes, reproductions photographiques, photocopies, imprimés divers découpés et collés sur papier. Centre Pompidou, Musée national d'art moderne, Paris. Bibliothèque Kandinsky, fonds Vera Molnár. Don de l'artiste, 2023. |
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Vera Molnár. Journaux intimes, 1976-1996. Volume V. 1989-1992, «Travail déstabilisateur». Encres, crayon de couleurs, feutre, mine graphite et gouache; papiers de couleurs, papiers calque, tirages chromogènes, reproductions photographiques, photocopies, imprimés divers découpés et collés sur papier. Centre Pompidou, Musée national d'art moderne, Paris. Bibliothèque Kandinsky, fonds Vera Molnár. Don de l'artiste, 2023. |
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Vera Molnár. Journaux intimes, 1976-1996. Volume VI. 1992-1996, «Errances». Encres, crayon de couleurs, feutre, mine graphite et gouache; papiers de couleurs, papiers calque, tirages chromogènes, reproductions photographiques, photocopies, imprimés divers découpés et collés sur papier. Centre Pompidou, Musée national d'art moderne, Paris. Bibliothèque Kandinsky, fonds Vera Molnár. Don de l'artiste, 2023. |
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Vera Molnár. Journaux intimes, 1996-2009. Volume VII. 1996-1998, «Entre géométrie et rêve» («Par sauts et gambades», Montaigne). Encres, crayon de couleurs, feutre, mine graphite et gouache; papiers de couleurs, papiers calque, tirages chromogènes, reproductions photographiques, photocopies, imprimés divers découpés et collés sur papier. Centre Pompidou. Musée national d'art moderne, Paris. Bibliothèque Kandinsky, fonds Vera Molnár. Don de l'artiste, 2023. |
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Vera Molnár. Journaux intimes, 1996-2009. Volume VIII. 1996, «Journal intime; ou mieux: Cahier de laboratoire». Encres, crayon de couleurs, feutre, mine graphite et gouache; papiers de couleurs, papiers calque, tirages chromogènes, reproductions photographiques, photocopies, imprimés divers découpés et collés sur papier. Centre Pompidou. Musée national d'art moderne, Paris. Bibliothèque Kandinsky, fonds Vera Molnár. Don de l'artiste, 2023. |
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Vera Molnár. Journaux intimes, 1996-2009. Volume IX. 2000-2001, «Hasards prémédités». Encres, crayon de couleurs, feutre, mine graphite et gouache; papiers de couleurs, papiers calque, tirages chromogènes, reproductions photographiques, photocopies, imprimés divers découpés et collés sur papier. Centre Pompidou. Musée national d'art moderne, Paris. Bibliothèque Kandinsky, fonds Vera Molnár. Don de l'artiste, 2023. |
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Vera Molnár. Journaux intimes, 1996-2009. Volume X. 2001-2003, «Ce qu'on y voit et ce qu'on entrevoit.» (Victor Hugo, Les Travailleurs de le mer). Encres, crayon de couleurs, feutre, mine graphite et gouache; papiers de couleurs, papiers calque, tirages chromogènes, reproductions photographiques, photocopies, imprimés divers découpés et collés sur papier. Centre Pompidou. Musée national d'art moderne, Paris. Bibliothèque Kandinsky, fonds Vera Molnár. Don de l'artiste, 2023. |
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Vera Molnár. Journaux intimes, 1996-2009. Volume XI. 2003-2005, «Inachèvement perpétuel» (Ponge). Encres, crayon de couleurs, feutre, mine graphite et gouache; papiers de couleurs, papiers calque, tirages chromogènes, reproductions photographiques, photocopies, imprimés divers découpés et collés sur papier. Centre Pompidou. Musée national d'art moderne, Paris. Bibliothèque Kandinsky, fonds Vera Molnár. Don de l'artiste, 2023. |
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Vera Molnár. Journaux intimes, 1996-2009. Volume XII. 2005-2007, «Précision et vagabondage». Encres, crayon de couleurs, feutre, mine graphite et gouache; papiers de couleurs, papiers calque, tirages chromogènes, reproductions photographiques, photocopies, imprimés divers découpés et collés sur papier. Centre Pompidou. Musée national d'art moderne, Paris. Bibliothèque Kandinsky, fonds Vera Molnár. Don de l'artiste, 2023. |
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Vera Molnár. Journaux intimes, 1996-2009. Volume XIII. 2007-2008, «En dix-sept syllabes...». Encres, crayon de couleurs, feutre, mine graphite et gouache; papiers de couleurs, papiers calque, tirages chromogènes, reproductions photographiques, photocopies, imprimés divers découpés et collés sur papier. Centre Pompidou. Musée national d'art moderne, Paris. Bibliothèque Kandinsky, fonds Vera Molnár. Don de l'artiste, 2023. |
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Vera Molnár. Journaux intimes, 1996-2009. Volume XIV. 2008-2009, «Sots ou sages, tous les hommes sont mes maîtres» (Tang Zhen, 1630-1704). Encres, crayon de couleurs, feutre, mine graphite et gouache; papiers de couleurs, papiers calque, tirages chromogènes, reproductions photographiques, photocopies, imprimés divers découpés et collés sur papier. Centre Pompidou. Musée national d'art moderne, Paris. Bibliothèque Kandinsky, fonds Vera Molnár. Don de l'artiste, 2023. |
Salle 3
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Scénographie. Sur les murs, de Vera Molnár. OTTWW, 1981-2010. Fil noir, clous.
Centre Pompidou, Musée national d'art moderne, Paris. Don de l'artiste, 2011.
Conçue pour un Festival du vent à Caen, cette installation s'inspire d'un poème fameux du poète romantique anglais Percy Bysshe Shelley, Ode to the West Wind (1820), auquel Vera Molnár est attachée. Résultant d'un algorithme créé par l'artiste, les formes angulaires sont issues d'une figure mathématique reprenant la lettre W. Elles se déploient sur les murs à l'aide d'un fil de coton continu passant de clous en clous, comme les feuilles emportées par le souffle du vent évoquées par le poète.
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Vera Molnár. Molnaroglyphes, 1977-1978. Ensemble de 14 dessins algorithmiques (vue partielle). Encre sur papier.
Centre Pompidou, Musée national d'art moderne, Paris. Don de l'artiste, 2011. |
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Vera Molnár. Molnaroglyphes, détail, 1977-1978. Encre sur papier. Centre Pompidou, Musée national d'art moderne, Paris. Don de l'artiste, 2011.
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Vera Molnár. Molnaroglyphes, détail, 1977-1978. Encre sur papier. Centre Pompidou, Musée national d'art moderne, Paris. Don de l'artiste, 2011. |
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Vera Molnár. Molnaroglyphes, détail, 1977-1978. Encre sur papier. Centre Pompidou, Musée national d'art moderne, Paris. Don de l'artiste, 2011. |
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Vera Molnár. Molnaroglyphes, détail du dessin ci-contre, 1977-1978. Encre sur papier. Centre Pompidou, Musée national d'art moderne, Paris. Don de l'artiste, 2011. |
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Vera Molnár. Structures de quadrilatères (rouge et noir), ensemble déroulé sur une table, 1986. Dessin algorithmique. Encres rouge et noire sur papier. Frac Picardie, Amiens. Achat, 2006. |
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Vera Molnár. Structures de quadrilatères (rouge et noir), détail, 1986. Dessin algorithmique. Encres rouge et noire sur papier. Frac Picardie, Amiens. Achat, 2006. |
Salle 4
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Scénographie
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Vera Molnár. Transformations, 1983. Diptyque. Vinyle sur toile. Centre Pompidou, Musée national d'art moderne, Paris. Donation Association Camille, 2010. En dépôt au musée des Arts de Nantes (panneau de gauche). Collection Rémy Mathiot (panneau de droite).
Générée par un programme informatique, la déformation de ces carrés emboîtés a été plusieurs fois exploitée par Vera Molnár dans son œuvre peint. Pour ce diptyque, précoce dans sa production, l'artiste retourne la composition d'origine et inverse les valeurs positif / négatif. Le regardeur est ainsi confronté à un objet pictural qui le force à interroger sa perception de ce qui lui est donné à voir. Selon le souhait de Vera Molnár les panneaux sont réunis pour la première fois dans cette exposition. |
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Vera Molnár. Trapèzes ou lignes ? (1200 %), 1987-2014. Acrylique sur toile. Centre Pompidou, Musée national d'art moderne, Paris. Don de l'artiste, 2019. |
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Vera Molnár. Trapèzes penchés à droite (180 %), 2014. Film adhésif.
Centre Pompidou, Musée national d'art moderne, Paris. Don de l'artiste, 2019. |
Salle 5
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Scénographie. Photo Janeth Rodriguez-Garcia.
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Vera Molnár. Les Métamorphoses d'Albrecht, 1994-2017. Quadryptique. Impression jet d'encre sur toiles.
Centre Pompidou, Musée national d'art moderne, Paris. Don de l'artiste, 2019.
En quatre étapes, l'artiste, aidée d'un logiciel de morphing, transforme, non sans auto-ironie, le célèbre monogramme d'Albrecht Dürer en le sien propre pour un «hommage irrespectueux». La figure du peintre et graveur allemand du 16e siècle a toute sa vie accompagné Vera Molnár, régulièrement inspirée par le «carré magique» qui apparaît dans sa Melencolia (1514). Conçu en janvier 1994, comme en témoigne son Journal intime, ce polyptique, dont le titre a été suggéré par l'écrivain Gilbert Lascault, n'a été réalisé que vingt-trois ans plus tard. |
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Vera Molnár. Les Métamorphoses d'Albrecht, détail, 1994-2017. Quadryptique. Impression jet d'encre sur toiles. Centre Pompidou, Musée national d'art moderne, Paris. Don de l'artiste, 2019. |
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Vera Molnár. Le Carré dévoyé, 1999. Acrylique sur toile. Musée des Beaux-Arts de Rennes. Don de la Société des Amis du musée des Beaux-Arts de Rennes, 2001.
Vera Molnár s'inspire ici de la disposition aléatoire de bandes de papier d'abord jetées sur le sol de l'atelier puis pliées sur place. Traversant les quatre toiles qui servent de support à ce Carré dévoyé, cette bande irrégulière fermée sur elle-même délimite un espace central dédié au vide. Apparaissant à différents stades de sa conception dans le Journal intime, cette peinture donne forme au thème des «lignes extravagantes» qui occupe particulièrement l'artiste à la fin des années 1990. |
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Vitrine (voir ci-dessous) |
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Vera Molnár. Ombres sur carrelage, janvier 2012. Épreuve chromogène sur papier. Exemplaire 3/5. Centre Pompidou, Musée national d'art moderne, Paris. Don Rémy Mathiot, 2022. |
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Vera Molnár. Étude sur sable, août 2009. Épreuve chromogène sur papier. Exemplaire 1/5. Centre Pompidou, Musée national d'art moderne, Paris. Don Rémy Mathiot, 2021. |
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Scénographie |
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Vera Molnár. Journaux intimes, 2009-2020. Volume XV. 2009-2010, «Deux dangers ne cessent de menacer le monde: l'ordre et le désordre» (Paul Valéry, La Crise de l'esprit, 1919). Encres, crayon de couleurs, feutre, mine graphite et gouache; papiers de couleurs, papiers calque, tirages chromogènes, reproductions photographiques, photocopies, imprimés divers découpés et collés sur papier. Centre Pompidou, Musée national d'art moderne, Paris. Bibliothèque Kandinsky, fonds Vera Molnár. Don de l'artiste, 2023. |
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Vera Molnár. Journaux intimes, 2009-2020. Volume XVI. 2010-2011, «D'un carré l’autre.». Encres, crayon de couleurs, feutre, mine graphite et gouache; papiers de couleurs, papiers calque, tirages chromogènes, reproductions photographiques, photocopies, imprimés divers découpés et collés sur papier. Centre Pompidou, Musée national d'art moderne, Paris. Bibliothèque Kandinsky, fonds Vera Molnár. Don de l'artiste, 2023. |
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Vera Molnár. Journaux intimes, 2009-2020. Volume XVII. 2011-2013, «Nulla dies sine linea» (Pline l'Ancien). Encres, crayon de couleurs, feutre, mine graphite et gouache; papiers de couleurs, papiers calque, tirages chromogènes, reproductions photographiques, photocopies, imprimés divers découpés et collés sur papier. Centre Pompidou, Musée national d'art moderne, Paris. Bibliothèque Kandinsky, fonds Vera Molnár. Don de l'artiste, 2023 |
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Vera Molnár. Journaux intimes, 2009-2020. Volume XVIII. 2013-2014, «Serio luderer» («Jouer sérieusement», proverbe du XVe siècle). Encres, crayon de couleurs, feutre, mine graphite et gouache; papiers de couleurs, papiers calque, tirages chromogènes, reproductions photographiques, photocopies, imprimés divers découpés et collés sur papier. Centre Pompidou, Musée national d'art moderne, Paris. Bibliothèque Kandinsky, fonds Vera Molnár. Don de l'artiste, 2023 |
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Vera Molnár. Journaux intimes, 2009-2020. Volume XIX. 2014-2016, «Donner à voir, donner à comprendre». Encres, crayon de couleurs, feutre, mine graphite et gouache; papiers de couleurs, papiers calque, tirages chromogènes, reproductions photographiques, photocopies, imprimés divers découpés et collés sur papier. Centre Pompidou, Musée national d'art moderne, Paris. Bibliothèque Kandinsky, fonds Vera Molnár. Don de l'artiste, 2023 |
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Vera Molnár. Journaux intimes, 2009-2020. Volume XX. 2016-2017, «Folies avec méthode». Encres, crayon de couleurs, feutre, mine graphite et gouache; papiers de couleurs, papiers calque, tirages chromogènes, reproductions photographiques, photocopies, imprimés divers découpés et collés sur papier. Centre Pompidou, Musée national d'art moderne, Paris. Bibliothèque Kandinsky, fonds Vera Molnár. Don de l'artiste, 2023 |
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Vera Molnár. Journaux intimes, 2009-2020. Volume XXI. 2017-2019, «Hâte-toi, lentement». Encres, crayon de couleurs, feutre, mine graphite et gouache; papiers de couleurs, papiers calque, tirages chromogènes, reproductions photographiques, photocopies, imprimés divers découpés et collés sur papier. Centre Pompidou, Musée national d'art moderne, Paris. Bibliothèque Kandinsky, fonds Vera Molnár. Don de l'artiste, 2023 |
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Vera Molnár. Journaux intimes, 2009-2020. Volume XXII. 2020, «Alchimie de la forme» (Rimbaud, Délires II, 1873). Encres, crayon de couleurs, feutre, mine graphite et gouache; papiers de couleurs, papiers calque, tirages chromogènes, reproductions photographiques, photocopies, imprimés divers découpés et collés sur papier. Centre Pompidou, Musée national d'art moderne, Paris. Bibliothèque Kandinsky, fonds Vera Molnár. Don de l'artiste, 2023 |
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Vera Molnár. Triades roses (n° 1 à 12), 1994-1995. Sérigraphie sur papier. Exemplaires uniques.
Institut national d'histoire de l'art, Paris. Don de l'artiste, 2022. |
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Vera Molnár. Déchirement (pour installation à Ladenburg), 1994. Feutre et papier de couleur déchiré et collé sur papier.
Centre Pompidou, Musée national d'art moderne, Paris. Achat 2024.
Au début des années 1990, ce n'est pas sans «déchirement» intérieur que Vera Molnár remet en cause son statut de «peintre d'obédience constructiviste, concret, géométrique» en recourant au papier déchiré. Ici, l'artiste se consacre au thème de la croix, motif plastique qu'elle affectionne, car étant «presque une forme, et pas tout à fait une ligne». Ce collage favorisant une large part de hasard est à mettre en rapport avec une importante installation réalisée par Molnár à la galerie März de Ladenburg en 1994. |
Salle 6
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Scénographie
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Vera Molnár. Perspective d'un trait, 2014-2019. Acier inoxydable et aluminium anodisé.
Centre Pompidou, Musée national d'art moderne, Paris. Don LMC Editions, 2021.
Exceptionnelle dans le parcours de Vera Molnár, cette sculpture résulte de sa collaboration avec une entreprise industrielle, Les Métalliers champenois (Grand Est). L'artiste réactive ici un dessin généré par ordinateur en 2014. Transposée en trois dimensions, la grille géométrique est traduite en aluminium anodisé et fixée sur une tôle en inox polie dont la surface miroitante favorise la démultiplication selon le déplacement du regardeur. Relevant d'un cinétisme ludique, Perspective d'un trait est exposée ici pour la toute première fois. |
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Vera Molnár. Identiques mais différents, 2010. Diptyque. Huile sur toile, 50 x 204 cm.
Collection Centre Pompidou, Paris. Musée national d’art moderne - Centre de création industrielle. Achat 2011.
© Adagp, Paris 2024.
Crédit photo: Philippe Migeat - Centre Pompidou, MNAM-CCI / Dist. RMN-GP.
Pour ce diptyque, dont il existe une seconde version (collection particulière), Vera Molnár dispose en miroir deux fois quatre modules faisant appel à des bandes isolées ou à des méandres rectilignes. Similaires au premier coup d'œil, les compositions de chacun des panneaux se révèlent sensiblement dissemblables. Plusieurs formes, en passant de l’un à l’autre, se présentent ouvertes ou fermées sur elles-mêmes. Déstabilisant le regard, les puissants effets optiques ainsi générés sont renforcés par le choix d'un rouge éclatant, emblématique de l'artiste. |
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Scénographie. Photo Janeth Rodriguez-Garcia. |
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Vera Molnár. 2% de désordre en co-opération, 2022. Œuvre Non Fungible Token (NFT). Exemplaire 2/14 exemplaires uniques. Galerie 8+4.
Ce premier projet NFT de Vera Molnár trouve sa source dans un jeu qu'elle proposait à certains de ses visiteurs dans sa maison de retraite. Ces derniers étaient invités à colorier une case de leur choix dans une grille orthogonale de 100 carrés blancs, l'artiste choisissant de remplir une autre case, toujours de couleur noire. Au terme du processus, deux cases se trouvaient ainsi remplies sur les 100 disponibles, matérialisant les «2 % de désordre» promis par le titre. Les 98 cases vierges correspondaient alors à l'âge de l'artiste l'année de la création de l'œuvre. |
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Vera Molnár. Huis Clos, 2021. Acrylique sur toiles. Galerie Oniris, Rennes.
Cette série, l'une des toutes dernières conçue par Vera Molnár, revêt une émouvante signification personnelle. Il s’agit de variations sur les lettres majuscules H et C superposées. Derrière les subtils jeux formels entre ces deux lettres noires ou grises, dont le sens est explicité par le titre de la série, il faut moins voir une référence à la pièce de Jean-Paul Sartre (1944) qu'une allusion à la réclusion de l'artiste dans la maison de retraite où elle a passé ses dernières années et où elle a continué à créer jusqu'à la fin de sa vie. |
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