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Palais de la Porte Dorée |
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Raconter l’histoire du monde, une autre histoire du monde, à travers la saga des Jeux Olympiques d'été, depuis ceux d'Athènes en 1896 jusqu'aux Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris en 2024, telle est l'ambition de cette exposition. Depuis 130 ans, les Jeux Olympiques agissent comme une caisse de résonance de tous les combats, rêves et conflits politiques qui fondent les relations entre les nations. Les antagonismes majeurs et les bouleversements géopolitiques y trouvent un écho particulier, comme les enjeux liés aux circulations, aux migrations, aux liens entre les individus et leur pays.
Les mouvements sociaux, féministes, antiracistes et anticoloniaux s’y invitent régulièrement. L'émergence des nationalismes au début du XXe siècle, puis la Guerre froide, mais également la lutte contre l'apartheid ou plus récemment les crises sanitaires ou climatiques font partie de l’histoire des Jeux Olympiques.
Des collectifs ou des communautés reprennent aussi le modèle olympique pour revendiquer leurs droits. Longtemps exclues d’une partie des épreuves, les femmes s’en saisissent pour affirmer leur statut d'athlètes à part entière. Parallèlement, le mouvement paralympique, d'abord pensé pour réparer les corps, rend visibles aujourd’hui des sportifs de haut niveau.
L’olympisme est aussi affaire d'individus. Chaque athlète porte, parfois malgré lui, les espoirs d'une jeune nation ou les symboles d’une dictature, les luttes des peuples discriminés et des minorités. Chaque ville qui accueille les Jeux Olympiques, événement sportif le plus médiatisé, devient provisoirement l'épicentre du monde. Leur organisation s'accompagne désormais d’intenses débats sociétaux, éthiques, politiques, économiques et environnementaux. La géographie des Olympiades modernes sillonne densément l'Europe, l'Amérique du Nord et l'Asie de l'Est, effleure l'Amérique du Sud et l'Océanie, et contourne encore l'Afrique. C'est à une lecture de l’histoire au présent qu'invitent les riches œuvres, objets et documents rassemblés pour la première fois en France, au Palais de la Porte Dorée. Le public est ici invité à regarder autrement cette histoire mondiale, alors que la France reçoit en 2024, pour la troisième fois, les Jeux Olympiques et les Jeux Paralympiques d'été.
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Affiche de l'exposition. |
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Texte du panneau didactique. |
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Escalier d'accès à l'exposition. |
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Escalier d'accès à l'exposition. |
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Escalier d'accès à l'exposition. |
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Escalier d'accès à l'exposition. |
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Titre. |
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Howard Schatz. Athlètes de tous genres et toutes disciplines (ensemble).
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Howard Schatz. Athlètes de tous genres et toutes disciplines (début de la série).
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Howard Schatz. Athlètes de tous genres et toutes disciplines (milieu de la série).
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Howard Schatz. Athlètes de tous genres et toutes disciplines (fin de la série).
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Lutteurs, dits «Lutteurs Médicis». Moulage du XVIIe siècle, copie romaine du 1er siècle d'après un original grec du IIIe siècle av. J.-C. Plâtre. Paris, Musée du Louvre, Département des Antiquités grecques, étrusques et romaines.
Hérité d’une vision biaisée par les canons de beauté de la statuaire antique, l'archétype de l'athlète olympique s'est imposé comme un jeune homme blanc musclé à l’image du groupe des Lutteurs Médicis. En contrepoint, l'œuvre d'Howard Schatz rappelle que la diversité des disciplines sportives correspond à une multiplicité de corpulences alliant musculature et souplesse. Tous ces corps ont en commun d'avoir été exercés et façonnés pour la performance, résultat optimal de l'adéquation entre geste physique et posture mentale.
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Albert Meyer. Les membres du Comité international olympique lors de leur deuxième réunion à Athènes. Assis au centre, Dimitrios Vikélas (président); à sa droite, Pierre de Coubertin (secrétaire général), 10 avril 1896. Tirage d'exposition. © 1896 / Comité International Olympique (CIO) / Meyer Albert. |
1896-1920
LA RENAISSANCE DES JEUX
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Scénographie |
Pierre de Coubertin est à l’origine de la renaissance des Jeux Olympiques antiques et de la création du Comité International Olympique (CIO), fondé le 23 juin 1894. L’objectif du CIO est de promouvoir l’éducation physique de la jeunesse et un universalisme sportif au service de la paix. Le choix originel de l’amateurisme traduit l’élitisme d’une aristocratie à l’origine du projet et limite la participation des athlètes issus des classes populaires.
Les premiers Jeux Olympiques organisés à Athènes en 1896 suscitent l’engouement d’un public nombreux. Ce succès est favorisé par l’implication de la famille royale grecque, qui entend affirmer la place de la Grèce sur la scène européenne. Les trois éditions suivantes à Paris (1900), puis outre-Atlantique à St. Louis (1904) et, enfin, à Londres (1908), sont diluées dans le programme de grandes expositions universelles ou internationales.
Malgré cette confusion, les comités d’organisation successifs posent peu à peu les jalons d’un projet olympique universaliste, qui exclut les femmes puis limite leur participation à certaines épreuves. En 1912, les premiers Jeux véritablement autonomes se tiennent à Stockholm en Suède. Des délégations venues des cinq continents y participent.
Le déclenchement de la Première Guerre mondiale provoque l’annulation des Jeux de 1916 prévus à Berlin. Le rêve d’une compétition capable de dépasser les conflits, semble alors s’effondrer.
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Texte du panneau didactique. |
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Histoire des Jeux : 1894-1916. |
1 - ATHÈNES 1896 : LES PREMIERS JEUX
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Scénographie
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L’accueil des premiers Jeux modernes est perçu par la couronne grecque comme une opportunité exceptionnelle d’affirmation nationale. Le 6 avril 1896, le roi George Ier lance la compétition dans l’antique stade panathénaïque rénové pour l’occasion. 241 concurrents issus de quatorze nations, uniquement des hommes, s’affrontent dans 43 épreuves. Le coût du trajet et l’absence de comités olympiques nationaux entraînent une faible participation d’athlètes non-grecs. Seuls les sportifs hongrois obtiennent de leur gouvernement le financement du voyage. Parmi eux, le jeune Alfréd Hajós remporte deux titres olympiques lors des épreuves de natation organisées en pleine mer Égée. Certaines tensions politiques se révèlent sur le terrain sportif, à l’image de la rivalité des gymnastes français et allemands.
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Texte du panneau didactique. |
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Statistiques Grèce 1896. En bas à gauche: Afrique, Amérique, Asie, Europe, océanie. |
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- Albert Meyer. Alfréd Hajôs (Hongrie), champion olympique du 100 mètres et 1 200 mètres nage libre en pleine mer. Reproduction d'après photographie. © 1896 / Comité International Olympique (CIO) / Meyer Albert.
- Réplique du costume de bain porté par Alfréd Hajôs (Hongrie), 1896. Coton. Collections Musée Olympique, Lausanne. |
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Cartel relatif à la photographie ci-contre. |
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Charles de Coubertin. Allégorie aux sports / Couronnement des athlètes, 1896. Reproduction d'une huile sur toile. © 1896 / Fondation Olympique pour la Culture et le Patrimoine.
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Nîkiphoros Lytras. Médaille de participant des Jeux Olympiques d'Athènes, 1895. Bronze. Collections Musée Olympique, Lausanne.
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2 - PARIS 1900 : LES JEUX OLYMPIQUES À L'HEURE DE LA MODERNITÉ TECHNIQUE ET INDUSTRIELLE
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Scénographie
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Dès 1894, les artisans de la renaissance olympique ont imaginé la deuxième édition des Jeux à Paris, dans le cadre de l’Exposition universelle de 1900. Cet événement spectaculaire érige, durant six mois, la capitale en phare de la modernité technique et artistique du monde. Il attire 50 millions de visiteurs, garantissant un succès populaire aux Olympiades. Cependant, le modèle élitiste coubertinien du sportsman amateur fortuné se heurte aux idéaux républicains d’Alfred Picard, commissaire général de l’Exposition. Ce dernier choisit d’écarter le CIO du comité d’organisation et favorise la tenue de «concours internationaux d’exercices physiques de sports», populaires et patriotiques. Les nombreuses épreuves, parfois cocasses, sont dispersées dans l’espace et le temps et rassemblent près de 60 000 participants.
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Texte du panneau didactique. |
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Tableau statistique France 1900. |
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1-Jules Beau. Concours de gymnastique, pyramides humaines, 1900. Reproduction d'après photographie. © Bibliothèque nationale de France.
2-Concours de ballons au parc d'aérostation du bois de Vincennes, 1900. Reproduction d'après photographie. © Neurdein/Roger-Viollet.
3-Jules Beau. Lutte à la corde, victoire de l'équipe suédoise face au Racing-Club de France, 1900. Reproduction d'après photographie. © Bibliothèque nationale de France.
4-Jules Beau. Tir aux pigeons, démonstration à l'Exposition universelle, 1900. Reproduction d'après photographie. © Bibliothèque nationale de France.
5-Jules Beau. Course de tonneaux à Vincennes, 1900. Reproduction d'après photographie. © Bibliothèque nationale de France.
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Jean de Paléologue (PAL). Affiche des concours internationaux d'escrime, 1900. Lithographie sur papier entoilé. Collections Musée Olympique. Lausanne.
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Cartel relatif aux photographies ci-dessus. |
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Dortoir des gymnastes aménagé dans le fort de Vincennes, 1900. Tirage d'exposition. © docpix. |
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Étienne – Jules Marey. Concours internationaux d’exercices physiques et de sports. Films chronophotographiques 1890-1904. © 2006 La Cinémathèque française. |
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3 - ST LOUIS 1904 : UNE OLYMPIADE AMÉRICAINE
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Scénographie
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Afin d’affirmer la dimension internationale des Jeux Olympiques, le CIO souhaite organiser la troisième édition de la compétition outre-Atlantique. Contre la volonté de Pierre de Coubertin, la ville de St. Louis est retenue et intègre à nouveau l’événement dans le programme d’une exposition universelle. Cette édition enregistre la plus faible participation d’athlètes de l’histoire. L’absence de nombreuses délégations, incapables de financer le voyage, favorise la large victoire des États-Unis et l’éveil d’une conscience sportive nationale. Les Jeux de St. Louis confortent également la société blanche étatsunienne dans une conception racialiste et hiérarchisée du monde, en particulier du fait de l’organisation de «Journées Anthropologiques» faisant s’affronter de prétendus «sauvages» dans des épreuves sportives.
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Texte du panneau didactique. |
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Tableau statistique États-Unis 1904. |
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Alfons Mucha (affichiste), F. Champenois (imprimeur). Affiche de l'Exposition universelle de St. Louis, 1904. Lithographie sur papier entoilé. Collections Musée Olympique. Lausanne.
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Auguste Rodin (sculpteur), Alexis Rudier (fondeur). L'Athlète américain, 1901. Bronze, fonte au sable. Collections Musée Olympique. Lausanne.
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4 - LONDRES 1908 : LES JEUX AU SERVICE DE L'ENTENTE CORDIALE
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Scénographie
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En 1906, l’éruption du Vésuve plonge l’Italie dans une grave crise économique. Originellement attribuée à Rome, l’organisation des Jeux de 1908 est finalement confiée à Londres. La compétition est intégrée à l’Exposition franco-britannique qui célèbre avec faste l’Entente cordiale entre les deux pays. La Britannic Olympics Association imagine une édition moins dispersée que les précédentes. Le White City Stadium construit pour l’occasion accueille le premier défilé des nations. Lors de la journée d’ouverture y sont aussi présentées des démonstrations sportives, dont un match de polo-vélo. Alors que le mouvement suffragiste en faveur du droit de vote des femmes mobilise les foules au cœur de Londres, la participation des femmes reste cantonnée aux épreuves de patinage, tennis, voile et tir à l’arc.
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Texte du panneau didactique. |
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Tableau statistique Grande-Bretagne 1908. |
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Benrose & Sons (imprimeur). Affiche de l'exposition franco-britannique de Londres, 1908. Lithographie sur papier entoilé. Collections Musée Olympique, Lausanne. |
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«La course des midinettes», Le Petit Journal, supplément illustré, n° 677. 8 novembre 1903. Imprimé. Collection Groupe de recherche Achac. |
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Match de polo-vélo tenu le premier jour des Jeux, 13 juillet 1908. Reproduction d'après photographie. © Topical Press/Getty Images.
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Ensemble d'objets du quotidien et de figurines célébrant l'Entente cordiale à travers les figures du président français Armand Fallières et du roi Edouard VII d'Angleterre, vers 1908. MUS-Musée d'histoire Urbaine et Sociale de Suresnes.
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5 - STOCKHOLM 1912 : UN MODÈLE D'ORGANISATION
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Scénographie
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Pour la première fois depuis 1896, les Jeux Olympiques ne sont pas rattachés à une exposition internationale. Ils sont organisés de manière autonome, sur une période plus courte qu’auparavant, entre le 6 et le 22 juillet 1912. La Suède, pays du théoricien de la gymnastique Pehr Henrik Ling, «nation sportive» aux avant-postes de la diffusion des sports modernes, apparaît au CIO comme l’hôte idéal. Le roi Gustave V, sportif passionné de tennis, récompense lui-même les athlètes victorieux. Deuxième en nombre de titres remportés, la Suède termine première en nombre de médailles, devançant les États-Unis. Ce duel Europe-Amérique accroît l’intérêt de l’événement dans un contexte international marqué par des tensions qui font craindre un embrasement généralisé.
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Texte du panneau didactique. |
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Tableau statistique Suède 1912. |
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Olle Hjortzberg. Affiche des Jeux Olympiques de Stockholm, 1912. Lithographie sur papier entoilé. Musée national du Sport, Nice. |
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Harold Babcock (États-Unis) vainqueur de l'épreuve de saut à la perche, 10 juillet 1912. Reproduction d'après photographie. © 1912 / Comité International Olympique (CIO). |
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Cérémonie d'ouverture, fanfare d'enfants, 6 juillet 1912. Reproduction d'après photographie. © 1912 / Comité International Olympique (CIO).
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Gymnastique artistique, l'équipe de Russie, 5 mai 1912. Reproduction d'après photographie. © 1912/Comité International Olympique (CIO). |
6 - LES JEUX ANNULÉS
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En 1912, l’organisation des sixièmes Jeux Olympiques est attribuée à Berlin. Ce choix vise à permettre la tenue d’un rassemblement pacifique, afin d’empêcher la guerre dans un contexte d’exacerbation nationaliste en Europe. Il vise également à transformer la culture sportive du pays, dominée par la gymnastique et éloignée du modèle compétitif anglo-saxon. En Allemagne, ces Jeux sont surtout perçus comme une opportunité de démontrer la puissance de l’Empire. Le Deutsches Stadion en est le symbole. Mais le 31 juillet 1914, la Grande Guerre commence et les Jeux Olympiques sont annulés en 1915. C’est alors que, face au risque d’une progression allemande jusqu’à Paris, Pierre de Coubertin transfère le siège du CIO à Lausanne pour bénéficier de la neutralité de la Suisse.
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Scénographie
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Texte du panneau didactique.
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1920-1945
LE TEMPS DES NATIONALISMES
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Scénographie
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Pendant l’entre-deux-guerres, les Jeux Olympiques participent à l’engouement pour les sports-spectacles médiatiques. Ils attirent davantage de délégations et un public toujours plus nombreux et s’affirment progressivement comme un événement mondial dont la portée géopolitique se renforce.
Le bilan tragique de la Grande Guerre encourage le CIO à poursuivre son œuvre pacifiste. En 1920, à Anvers, l’introduction du drapeau et du serment olympiques constituent des symboles de la concorde des nations. Néanmoins, les vaincus de la Première Guerre mondiale sont exclus et l’Allemagne le sera aussi en 1924. Les éditions suivantes, à Paris (1924) puis Amsterdam (1928), sont le théâtre d’exploits sportifs réalisés par des athlètes de tous horizons, notamment issus des « minorités » ou des empires coloniaux. L’avènement des premières stars médiatiques ébranle le principe de l’amateurisme, toujours défendu fermement par le CIO.
En 1932, en pleine crise économique, les Jeux de Los Angeles sont marqués par les victoires des athlètes italiens érigés en ambassadeurs du régime fasciste et par le financement des Jeux par les sociétés privées. Quatre ans plus tard, la politisation de l’événement franchit un cap lors des Jeux de Berlin, au service de la propagande nazie. Malgré l’exclusion des athlètes juifs allemands au mépris des valeurs fondamentales de l’olympisme, l‘organisation et la modernité affichée des Jeux de Berlin apparaissent comme autant de succès pour Adolf Hitler. La Seconde Guerre mondiale empêche la tenue des éditions de 1940 et 1944.
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Texte du panneau didactique. |
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Histoire des Jeux : 1920-1945. |
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Carte postale des Jeux interalliés, stade Pershing, 1919. Phototypie. Musée de la Grande Guerre, Meaux. Don De Maghellen. |
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Cartel relatif à l'image ci-contre. |
La guerre est comparée dans la presse sportive à un «grand match». La mort, dès le début du conflit, du champion français Jean Bouin, médaillé d’argent sur le 5 000 mètres en 1912, renforce l’image de sportifs valeureux et héroïques. Le sport est intégré à la préparation militaire. Des pratiques, comme le lancer de grenade, sont promues mais sans grand succès; les soldats qui sont sur le front préfèrent jouer notamment au football afin d’échapper à la discipline militaire et à l’horreur de la guerre.
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Texte du panneau didactique.
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Paire de béquilles et jambe de bois de Marcel Rémy Chicot, soldat français blessé pendant la Grande Guerre, 1919. Cuir, bois, métal. Musée de la Grande Guerre, Meaux. Don Léger.
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7 - ANVERS 1920 : LES JEUX DE LA PAIX
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Scénographie
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Huit ans après les Jeux de Stockholm, la flamme Olympique est ravivée à Anvers en Belgique, pays martyr de la Première Guerre mondiale. Ces «Jeux de la Paix» introduisent de nombreux symboles qui imprégneront durablement le mouvement olympique, tel le lâcher de colombes. Le sportif belge Victor Boin prononce le premier serment olympique, véritable code d’honneur du sportif, au nom de tous les participants réunis. Patriote, nageur et escrimeur, il a combattu pendant la guerre et incarne, par sa polyvalence, la figure de l’athlète amateur. Le drapeau olympique, conçu par Pierre de Coubertin, est hissé pour la première fois, avec sur un fond blanc, cinq anneaux entrelacés, représentant tous les continents unis par l’olympisme, tandis que les couleurs sont celles des drapeaux du monde.
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Texte du panneau didactique. |
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Tableau statistique Belgique 1920. |
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- Raquette de tennis, modèle «The Eltham», 1920. Selfridges (créateur). Bois, cuir. Collections Musée Olympique. Lausanne.
- Robe de tennis, 1920-1930. Coton. Collections Musée Olympique. Lausanne.
- La joueuse de tennis française Suzanne Lenglen (médaille d'or en simple et double dames), 16 août 1920. Reproduction d'après photographie. © 1920 / Comité International Olympique (CIO).
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Paavo Nurmi, le «Finlandais volant».
C'est à Anvers que commence la carrière unique de Paavo Nurmi. Le coureur de fond finlandais termine deuxième du 5 000 mètres, puis remporte le 10 000 mètres, ainsi que les cross individuels et par équipe. Grâce à des méthodes d'entraînement rigoureuses et intensives, il réitère ses exploits quatre ans plus tard à Paris, où il décroche cinq titres. Après les Jeux de 1928, le palmarès de Paavo Nurmi s'élève à douze médailles, ce qui le place encore aujourd’hui sur le podium des athlètes les plus récompensés.
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8 - PARIS 1924 : PARIS, CAPITALE MONDIALE DE L'OLYMPISME
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Scénographie |
En 1924, Paris devient la première ville au monde à accueillir les Jeux pour la deuxième fois. Le comité d’organisation veut prouver que le pays est capable d’une telle organisation après les destructions de la Première Guerre mondiale. Il fait appel au patriotisme au travers d’une souscription nationale, pour compléter les subventions de l’État et de la ville. Le Racing Club de France met à sa disposition le stade de Colombes. La réussite populaire contribue à rétablir la France dans son rang de grande puissance. Avec la participation de 44 délégations dont 17 extra-européennes, les Jeux de Paris embrassent un peu plus la diversité du monde. Afin de renforcer leurs chances de médailles, les grandes puissances impériales commencent à aligner des athlètes issus de leurs colonies ou des minorités ethniques.
Texte du panneau didactique.
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Panneau didactique. |
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Tableau statistique France 1924. |
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Jean Droit (dessinateur), Hachard & Cie (imprimeur). Affiche des Jeux Olympiques de Paris, 1924. Lithographie sur papier entoilé. Musée national du Sport, Nice. |
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Auguste Matisse. Affiche des premiers Jeux Olympiques d'hiver à Chamonix-Mont-Blanc, 1924. Impression sur papier. Musée national du Sport, Nice. |
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Billet d'entrée au stade de Colombes pour le match de football Hollande-Suède (match pour la troisième place et la médaille de bronze), 1924. Imprimé. Musée municipal d'Art et d'Histoire de la ville de Colombes. |
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Premiers Jeux Olympiques d'hiver à Chamonix. Agence Rol, 30 janvier 1924. Reproduction d'après photographie. © Bibliothèque nationale de France. |
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Paris, capitale des diversités du monde.
Durant l'entre-deux-guerres, Paris est la capitale des diversités. Aux Européens s'ajoutent des travailleurs coloniaux, ainsi que des Américains du Sud et du Nord. Des artistes venus du monde entier se retrouvent à Montparnasse. L'intérêt pour les «cultures noires» est à son apogée: le Martiniquais René Maran obtient le prix Goncourt pour son roman Batouala (1921), le Bal Blomet ouvre ses portes (1924), et Joséphine Baker triomphe dans la Revue nègre (1925). |
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Ahmed Boughéra El Ouafi, symbole des immigrations en France.
Engagé dans l’armée française, puis ouvrier des usines Renault de Boulogne-Billancourt, Ahmed Boughéra El Ouafi, champion de France de marathon, brille à Amsterdam. Le natif d’Ouled Djellal dans le Sud algérien remporte l'épreuve et la première médaille d’or pour un Maghrébin. Malgré sa victoire, le manque d'argent le conduit à signer un contrat professionnel pour participer à des spectacles sportifs aux États-Unis. Il est par conséquent exclu des compétitions amateurs et olympiques. Il termine sa vie dans l'anonymat et la misère. |
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Michel Berard. Affiche du film Le Triomphe de Tarzan avec Johnny Weissmuller, 1943. Lithographie sur papier. Collections Musée Olympique. Lausanne.
Johnny Weissmuller, une star sans papiers
Né à Freidorf dans l'actuelle Roumanie et émigré aux États-Unis, Johnny Weissmuller ne dispose pas de papiers en règle: il emprunte ceux de son frère pour se rendre à Paris. Il remporte quatre médailles dont trois en or, notamment sur le 100 mètres nage libre. Ses succès lui permettent de devenir pleinement américain et d'entamer une carrière à Hollywood où il incarne Tarzan dans douze films. Celui qui n’a jamais perdu une seule course en compétition devient alors une star mondiale du grand écran.
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Les nageuses états-uniennes s'entraînant sur le bateau qui les mène en France, 1924. Reproduction d'après photographie. © 1924 / Comité International Olympique (CIO). |
9 - AMSTERDAM 1928 : DES JEUX NEUTRES ?
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Scénographie
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Organisés dans un pays resté neutre pendant la Première Guerre mondiale, au cours d’une période de relative accalmie sur le plan international, les Jeux Olympiques d’Amsterdam agissent comme un révélateur des dynamiques à l’œuvre au sein de la sphère sportive internationale. Ainsi, en dépit des réticences de Pierre de Coubertin, la féminisation des Jeux franchit une nouvelle étape. Les femmes, désormais admises dans les épreuves d’athlétisme et de gymnastique, représentent près de 10% des participants. Le développement des compétitions professionnelles, qui attirent les athlètes les plus performants tout en leur interdisant de participer aux Jeux Olympiques qui restent réservés aux amateurs, contraint le CIO à supprimer certaines disciplines de son programme; c’est le cas du tennis en 1928.
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Texte du panneau didactique. |
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Tableau statistique Pays-Bas 1928. |
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Joseph Johannes Rovers. Affiche des Jeux Olympiques d'Amsterdam, 1928. Lithographie sur papier entoilé. Musée national du Sport, Nice. |
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Rote Sportinternationale. Affiche de la deuxième Spartakiade Internationale (Berlin), 1930. Lithographie sur papier. © Archives nationales de Francer.
La contestation de Jeux bourgeois et mondains
Les membres du CIO appartiennent aux élites européennes. Certains sports, comme la voile, sont l'apanage de cette catégorie de privilégiés à laquelle appartient Virginie Hériot, championne olympique. Dénonçant les «sports bourgeois», l'internationale communiste organise à Moscou, parallèlement aux Jeux d'Amsterdam, des Spartakiades, en référence à Spartacus, l'esclave romain rebelle. Quatre mille sportifs soviétiques et 600 étrangers de douze pays participent à un programme qui ressemble aux Jeux «officiels».
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Départ de l’épreuve féminine du 800 mètres, 31 juillet 1928. Reproduction d'après photographie. © 1928 / Comité International Olympique (CIO).
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Fédération sportive du travail. Affiche de promotion de la Spartakiade nationale de Lyon, 1932. Lithographie sur papier. Archives nationales de France.
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10 - LOS ANGELES 1932 : LES JEUX DE LA CRISE ÉCONOMIQUE
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Scénographie
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Confiée à Los Angeles dès 1923, l’organisation des Jeux Olympiques de 1932 divise. En effet, au lendemain du krach boursier de 1929, l’opinion américaine et le président Herbert Hoover considèrent l’accueil de cet événement comme une dépense injustifiée. À ces réticences s’ajoutent les doutes des sportifs européens sur la nécessité d’organiser un tel événement à l’autre bout du monde. Finalement, les Jeux sont financés à l’aide de capitaux privés et le coût du séjour est réduit pour les participants grâce à la construction d’un village olympique – réservé aux hommes, alors que les femmes sont installées à l’hôtel. Le cérémonial de remise des médailles sur un podium, avec levée de drapeau et hymne apparaît pour la première fois. Dans une ville en plein essor, la magie opère : la présence dans le stade de stars hollywoodiennes – telles Gary Cooper ou Buster Keaton – apporte faste et glamour à l’événement.
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Texte du panneau didactique. |
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Tableau statistique États-Unis 1932. |
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Julio Kilenyi. Affiche des Jeux Olympiques de Los Angeles, 1932. Lithographie sur papier entoilé. Musée national du Sport, Nice. |
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Helms Bakery, Standard Paper Box, Corp. (entreprise industrielle). Maquette du village olympique des Jeux de 1932, juillet 1932. Impression sur carton. Collections Musée Olympique, Lausanne. |
11a - BERLIN 1936 : LES JEUX DE L'ALLEMAGNE HITLÉRIENNE
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Scénographie
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Organisés trois ans après l’accession au pouvoir d’Adolf Hitler, les Jeux Olympiques de Berlin servent opportunément la propagande du régime nazi. Les dirigeants allemands entretiennent l’illusion d’un «pays normal», cherchant à effacer toute trace d’antisémitisme. Pourtant, et en dépit des consignes édictées par le CIO, tous les athlètes juifs allemands sont exclus de la compétition. Moyennant des dépenses colossales, Berlin organise la plus grande rencontre sportive jamais tenue. Le nouveau stade olympique, monumental, accueille des cérémonies grandioses dans un décorum qui multiplie les références à l’Antiquité, prise comme une des références de l’idéologie raciale nazie. Malgré la bonne performance des athlètes allemands, tous les regards se portent sur un athlète noir, le sprinteur africain-américain Jesse Owens.
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Texte du panneau didactique. |
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Tableau statistique Allemagne 1936. |
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Franz Würbel (dessinateur). Affiche des Jeux Olympiques de Berlin, 1936. Lithographie sur papier entoilé. Musée national du Sport, Nice. |
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Comité d'action contre le déroulement des Jeux Olympiques à Berlin. Affiche appelant au boycott des Jeux Olympiques de 1936, 1936. Lithographie sur papier. Collections Musée Olympique. Lausanne. |
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Scénographie |
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Panneau didactique sur le film Olympia de Leni Riefenstahl. |
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Arno Breker. Victoire, réalisée dans le cadre des concours artistiques de la XIe Olympiade par le sculpteur officiel du IIIe Reich, 1936. Bronze. Collections Musée Olympique. Lausanne. |
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Affiche détaillant le parcours du premier relais de la torche olympique, 1936. Lithographie sur papier entoilé. Collections Musée Olympique, Lausanne. |
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Lemcke Walter (concepteur), Wolf Peter (concepteur), Friedrich Krupp AG (fabricant). Torche olympique des Jeux de 1936, 1935-1936. Aluminium, acier. Collections Musée Olympique, Lausanne. |
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Scénographie |
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Panneau didactique. |
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Fédération sportive et gymnique du travail, Imprimerie Schuster (Paris). Affiche de l'Olympiade populaire de Barcelone, 1936. Impression sur papier. Le RIZE - Archives municipales de Villeurbanne. |
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Jesse Owens, courir contre le racisme
Jesse Owens remporte quatre titres: 100 mètres saut en longueur, 200 mètres et relais 4 x 100 mètres. Cet exploit réalisé sous les yeux d'Adolf Hitler discrédite les théories racistes du IIIe Reich et la prétendue supériorité physique des Aryens blancs. Le triomphe d'Owens, petit-fils d'esclave, contribue à la fierté des Africains-Américains encore prives de droits civiques dans le système ségrégationniste Etats-Unien. Contrairement à la tradition, il n'est pas invité à la Maison-Blanche à son retour de Berlin. |
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Adolf Hitler assistant aux épreuves de natation, août 1936. Tirage d'exposition. © Collection Comité National Olympique et Sportif Français (CNOSF). |
11b - LES JEUX ANNULÉS DE 1940 ET 1944
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Scénographie
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La Seconde Guerre mondiale provoque l’annulation de deux éditions consécutives des Jeux Olympiques. Tokyo qui aurait dû accueillir la XIIe Olympiade en 1940 renonce finalement à les organiser car le Japon, engagé dans une politique impérialiste, entre en guerre contre la Chine en 1937. Les Jeux sont alors programmés à Helsinki, qui doit renoncer à son tour en 1939 en raison de la guerre et de l’invasion soviétique. Le conflit mondial empêche aussi la tenue des Jeux Olympiques prévus à Londres en 1944.
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Texte du panneau didactique. |
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Alfred Nakache (France) à la piscine des Tourelles pour le championnat de Paris, 1938. Reproduction d'après photographie. © Presse Sports.
Alfred Nakache, Juif, déporté, héros.
Au mois de novembre 1943, Alfred Nakache, champion de France de natation ayant participé aux Jeux de Berlin en 1936, est arrêté par la Gestapo. Juif algérien déchu de la nationalité française par le régime de Vichy, il est déporté avec sa femme et sa fille au camp d’Auschwitz. Seul rescapé, il revient en France en 1945. Au prix d’une obstination sans pareille, il retrouve son meilleur niveau au point d’être sélectionné pour les Jeux Olympiques de Londres en 200 mètres brasse et dans l'équipe de water-polo.
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11c - PLACE À LA PRATIQUE !
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Scénographie |
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Jeu de boccia |
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Panneau didactique destiné au jeune public donnant des explication sur le jeu de boccia. |
1945-1970
GUERRE FROIDE ET DÉCOLONISATION
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Scénographie
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Marquées par la Guerre froide, les décennies d’après-guerre se caractérisent par une expansion du mouvement olympique vers l’Océanie, puis l’Asie et l’Amérique latine. Malgré la volonté de neutralité affichée par le CIO, les Jeux Olympiques forment un espace d’affrontements géopolitiques mais aussi de revendications politiques et sociales de la part de minorités opprimées. Les déclinaisons du modèle olympique se multiplient, favorisant notamment une meilleure reconnaissance des athlètes en situation de handicap.
En 1948, les Jeux de Londres consacrent les démocraties anglaise et américaine. Quatre ans plus tard à Helsinki, l’URSS participe pour la première fois aux Jeux, transformant l’événement en un nouveau front de la Guerre froide. En 1956, la répression de la révolte de Budapest par l’URSS s’invite aux Jeux de Melbourne où une bagarre éclate entre athlètes Russes et Hongrois.
Dans les années 1960, l’organisation des Jeux Olympiques à Rome (1960) et Tokyo (1964) traduit le renouveau des pays hôtes. Pour l’Italie, il s’agit d’oublier le fascisme, et pour un Japon hanté par les bombardements atomiques, la défaite. Ces deux éditions sont le reflet du mouvement de décolonisation et accueillent les premières participations de pays africains nouvellement indépendants. Les Jeux de 1968 à Mexico font écho aux luttes de la jeunesse à travers le monde. Une image domine : sur le podium du 200 mètres, Tommie Smith et John Carlos lèvent leur poing ganté de noir pour soutenir les droits civiques aux États-Unis.
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Texte du panneau didactique. |
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Histoire des Jeux : 1945-1970. |
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Jacques Gestalder. Lanceuse de disque (Micheline Ostermeyer : 1922-2001), vers 1948-1949. Plâtre modelé, bois (esquisse). Centre national des arts plastiques.
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Survêtement ayant appartenu à Clifford Eugene Barker, joueur de l'équipe de basket-ball des États-Unis (médaille d'or), 1948. Coton. Collections Musée Olympique, Lausanne.
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12 - LONDRES 1948 : RECONSTRUIRE L'EUROPE, RETROUVER L'OLYMPISME
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Scénographie |
Les membres du CIO désignent à l’unanimité Londres pour accueillir les Jeux de 1948. Symbole de la résistance européenne au nazisme, la capitale anglaise est en pleine reconstruction. Malgré l’inconfort des logements et les difficultés d’approvisionnement alimentaire, le mouvement olympique renoue avec ses valeurs et son optimisme. Le succès de l’événement réside notamment dans sa retransmission. Les caméras de la BBC permettent à 500.000 téléspectateurs de suivre les épreuves en direct. Plusieurs anciennes colonies britanniques nouvellement indépendantes participent pour la première fois aux Jeux Olympiques. C’est le cas de l’Inde qui obtient la médaille d’or en hockey sur gazon mais également du Pakistan et du Sri Lanka (Ceylan). La Jamaïque - qui fait encore partie de l’Empire - présente aussi une délégation.
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Texte du panneau didactique. |
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Tableau statistique Grande-Bretagne 1948. |
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Herz Walter. Affiche des Jeux Olympiques de Londres, 1948. Lithographie sur papier entoilé. Collections Musée Olympique, Lausanne. |
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Panneau didactique. |
13 - HELSINKI 1952 : DES JEUX SOUS LE SIGNE DE LA GUERRE FROIDE
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Scénographie. |
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Tableau statistique Finlande 1952. |
Lorsqu’en 1947 l’organisation des Jeux Olympiques est confiée à Helsinki, cela fait plus de 10 ans que la capitale finlandaise se prépare à recevoir l’événement. Le stade olympique avait en effet été construit pour les Jeux annulés de 1940. Alors que les tensions géopolitiques de la Guerre froide s’intensifient, les Jeux se déroulent dans un pays neutre. La Russie tsariste avait participé aux Jeux de 1912, mais c’est la première fois que l’URSS communiste envoie des athlètes aux Jeux, véritable aubaine pour le CIO qui voit l’intérêt de la compétition redoubler. Les délégations communistes logent dans un village olympique séparé du reste des participants. L’URSS se hisse à la deuxième place du podium, juste derrière l’équipe américaine rivale: c’est le début d’une confrontation sportive est/ouest sans merci. |
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Texte du panneau didactique. |
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Projet d'affiche pour le documentaire tchécoslovaque Olympiade Helsinki, 1952. Lithographie sur papier. Collection Groupe de recherche Achac. |
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Disque utilisé pendant les Jeux Olympiques d'Helsinki pour les épreuves féminines, 1952. Cuivre, bois. Collections Musée Olympique. Lausanne. |
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Pointes d'Emil Zatopek (Tchécoslovaquie), vers 1950. Cuir, acier, élastomère, coton. Musée national du Sport, Nice. |
14 - MELBOURNE 1956 : LES PREMIERS JEUX DE L'HÉMISPHÈRE SUD
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Scénographie |
En 1956, la localisation inédite de l’événement contraint les organisateurs à adapter le format de la compétition. Les épreuves équestres sont dissociées et déplacées en Suède pour éviter la mise en quarantaine des chevaux, obligatoire en Australie. Par ailleurs, en raison de l’inversion des saisons d’un hémisphère à l’autre, les Jeux se déroulent du 22 novembre au 8 décembre. Devant son public, l’équipe australienne brille, portée par les exploits de la sprinteuse Betty Cuthbert qui remporte trois titres, et se hisse à la troisième place du classement général. Les tensions internationales, notamment les répressions dans les États satellites de l’URSS, conduisent le comité d’organisation à transformer la cérémonie de clôture en un défilé sans distinction nationale, pour donner à voir une utopique unité du monde.
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Texte du panneau didactique. |
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Tableau statistique Australie 1956. |
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Richard Beck. Affiche des Jeux Olympiques de Melbourne, 1956. Lithographie sur papier entoilé. Musée national du Sport, Nice. |
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John Sjösvärd. Affiche des épreuves olympiques équestres tenues à Stockholm dans le cadre des Jeux Olympiques de Melbourne, 1956. Lithographie sur papier entoilé. Musée national du Sport, Nice. |
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Scénographie |
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Alain Mimoun, vainqueur du marathon
À Melbourne, le Français Alain Mimoun participe pour la troisième fois aux Jeux Olympiques. Les précédents ont été le théâtre d’une rivalité sportive saisissante avec le Tchécoslovaque Emil Zatopek, obligeant le coureur originaire d'Algérie à se contenter par trois fois de la médaille d'argent. Engagé en 1939 dans un régiment de tirailleurs algériens de l’armée française, il remporte en 1956 le marathon à l'issue d’une course éprouvante et conquiert en Australie un statut de héros national.
Maillot de l'équipe de France porté par Alain Mimoun lors du marathon (médaille d’or), 1956. Coton. Musée national du Sport, Nice.
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Panneau didactique pour le jeune public en relation avec la photographie ci-contre. |
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Panneau didactique. |
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Panneau didactique. |
15 - ROME 1960 : OUBLIER LE FASCISME
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Scénographie
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Les Jeux Olympiques de la XVIIe Olympiade organisés à Rome dévoilent une image, largement médiatisée par la télévision, d’un pays organisateur à la fois ancré dans un passé patrimonial et porté par la vitalité de son «miracle économique». Des épreuves se déroulent ainsi sur des sites antiques tandis que la modernité est incarnée par de nouvelles installations sportives. Si les Jeux ont aussi vocation à célébrer le retour de la démocratie en Italie, les traces du fascisme et de ses ambitions impérialistes peinent à s’effacer. Ainsi le stade olympique trône au milieu d’un complexe érigé par Mussolini dans le but de forger les corps de «l’homme nouveau» fasciste. L’architecture, la statuaire et les inscriptions à la gloire du fascisme forment un environnement qui tranche avec les aspirations contemporaines de l’Italie.
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Texte du panneau didactique. |
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Tableau statistique Italie 1960. |
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Armando Testa (dessinateur), Igap (imprimeur). Affiche des Jeux Olympiques de Rome, 1960. Impression sur papier. Musée national du Sport, Nice. |
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Panneau didactique relatif à l'athlète éthiopien Abebe Bikila. |
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Scénographie |
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Panneau didactique relatif à Cassius Clay (Muhammad Ali). |
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Panneau didactique. |
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Épreuve junior de tir à l'arc aux Jeux de Stoke Mandeville, 1956. Tirage d'exposition. © 1956 / Comité International Olympique (CIO).
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Épreuve féminine d'escrime aux Jeux de Stoke Mandeville, 1956. Tirage d'exposition. © 1956 / Comité International Olympique (CIO).
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16 - TOKYO 1964 : UN NOUVEAU JAPON
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Scénographie
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Les Jeux Olympiques de Tokyo sont les premiers à être organisés en Asie. Vaincu lors de la Seconde Guerre mondiale, le Japon entend montrer sa puissance économique, la troisième du monde, et réhabiliter son image internationale. Des investissements colossaux sont consentis pour l’accueil des Jeux. Le programme des épreuves intègre le judo, sport emblématique de la culture nippone. Remportant trois titres sur quatre dans cette discipline, et forte d’autres succès en lutte, en gymnastique ou encore en volley-ball - nouvellement introduit -, le Japon se hisse au troisième rang du tableau des médailles olympiques.
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Texte du panneau didactique. |
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Tableau statistique Japon 1964. |
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Yusaku Kamekura (dessinateur), Toppan pinting Co. (imprimeur). Affiche des Jeux Olympiques de Tokyo, 1964. Lithographie sur papier entoilé. Musée national du Sport, Nice. |
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Dernier relayeur de la flamme olympique, Tokyo, 1956. |
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Panneau didactique. |
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«La seule photo couleur des GANEFO (Games of the new Emerging Force)», Le Miroir des Sports, n° 1162, décembre 1966. Tirage d'exposition. © docpix.fr. |
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Scénographie |
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Panneau didactique pour le jeune public. |
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Chronologie des indépendances |
17 - MEXICO 1968 : RÉVOLTES ET RÉPRESSIONS
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Scénographie
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Le monde est agité par la multiplication de mouvements de contestation animés par la jeunesse, en France, au Japon, aux États-Unis et dans le pays hôte des Jeux. Par le choix d'une nation «émergente», le CIO veut prouver l'universalisme des Jeux. Cependant, à cette époque, le Mexique est sous le joug d'une dictature violente. Des voix tentent en vain de s'élever en faveur d'un boycott. Dix jours avant la cérémonie d'ouverture, une sanglante répression s’abat sur une manifestation d'étudiants et d'ouvriers, entraînant une polémique internationale, C'est donc dans une ambiance faussement festive et lors d'une cérémonie sous haute surveillance de l'armée qu'Enriqueta Basilio, athlète mexicaine, est la première femme à allumer la vasque des Jeux Olympiques avec le slogan «Tout est possible en paix».
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Texte du panneau didactique. |
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Tableau statistique Mexique 1968. |
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Edouardo Terrazas, Lance Wyman. Affiche des Jeux Olympiques de Mexico, 1968. Impression sur papier. Musée national du Sport, Nice. |
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Panneau didactique. |
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Scénographie |
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Atelier populaire des Beaux-Arts de Paris. Affiche «Sois jeune et tais-toi» diffusée pendant les mobilisations de mai 1968, 1968. Sérigraphie sur papier. Mucem, Marseille. |
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Affiche dénonçant la répression des mouvements contestataires au Mexique, 1968. Sérigraphie sur papier journal. Collections Musée Olympique, Lausanne. |
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Scénographie |
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Panneau didactique.
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Pavé utilisé lors des manifestations de mai 1968 à Paris, mai 1968. Inscription à l'encre sur granit taillé. Mucem, Marseille. 1977.
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1970-1990
VERS UN MONDE OLYMPIQUE MULTIPOLAIRE
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Scénographie |
Dans les années 1970 et 1980, les stratégies d’image et les événements qui entourent les Jeux Olympiques témoignent de l’émancipation politique et économique de nouvelles nations, ainsi que de la multiplication des tensions internationales.
En 1972, les Jeux de Munich, censés représenter une nouvelle Allemagne en voie de réconciliation entre l’Est et l’Ouest, sont endeuillés par un attentat perpétré dans le cadre du conflit israélo-palestinien. Jamais les Jeux n’avaient pris une dimension aussi tragique. Quatre ans plus tard à Montréal, les Jeux Olympiques sont l’objet du premier boycott massif de l’histoire olympique : pour s’opposer à la présence de la Nouvelle-Zélande, qui a accueilli l’équipe de rugby de l’Afrique du Sud de l’Apartheid, la quasi-totalité des pays africains refusent d’y participer. La puissante chambre d’écho médiatique des Jeux permet alors l’obtention d’une audience internationale pour lutter contre le système raciste sud-africain.
Les Jeux Olympiques de Moscou en 1980 sont à leur tour boycottés par les États-Unis et leurs alliés afin de protester contre l’invasion de l’Afghanistan par l’URSS en 1979. Quatre ans plus tard, l’URSS et leurs alliés refusent de se rendre à Los Angeles en 1984. Sur fond de tensions Nord-Sud en Corée, les Jeux de Séoul en 1988 préfigurent paradoxalement la fin de la Guerre froide et annoncent l’ère de la mondialisation marchande des Jeux Olympiques.
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Texte du panneau didactique. |
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Histoire des Jeux : 1970-1990. |
18 - MUNICH 1972 : DE LA JOIE À LA TERREUR
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Scénographie
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Les Jeux Olympiques de 1972, attribués à Munich, doivent faire oublier les Jeux de 1936 organisés par les nazis. Sous le slogan des «Jeux de la joie», l’identité graphique proclame l’avènement d’une Allemagne de l’Ouest moderne et démocratique. Le premier objet mascotte olympique, le teckel Waldi, est décliné à l’envi: peluche, jouet à roulettes, portemanteau… La République fédérale d’Allemagne investit massivement pour rénover les infrastructures existantes et en construire de nouvelles, comme le parc olympique. Sur le plan politique, le chancelier Willy Brandt considère que les Jeux doivent permettre un rapprochement avec la République démocratique allemande, s’inscrivant dans l’Ostpolitik lancée en 1969, qui, tout en reconnaissant l’existence de deux États allemands, vise à normaliser leurs relations.
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Texte du panneau didactique. |
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Tableau statistique Allemagne 1972. |
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Mark Spitz (États-Unis) sur la première marche du podium du 100 mètres papillon, 31 août 1972. Reproduction d'après photographie. © 1972 / Kishimoto / IOC. |
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Cartel en relation avec la photographie ci-contre. |
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Scénographie |
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«Le Carnage», une du journal France Soir, 6 septembre 1972. Imprimé. Collection Groupe de recherche Achac. |
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- Les athlètes Heide Rosendahl (République fédérale d'Allemagne) et Renate Stecher (République démocratique allemande) au 4 x 100 mètres, 9 septembre 1972. Reproduction d'après photographie. © 1972 / Kishimoto / IOC.
- Survêtement porté par l'équipe de la République démocratique allemande, 1972. Fibre chimique coton, métal matière plastique. Musée historique allemand Berlin.
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Panneau didactique relatif à l'attentat de Munich par «Septembre noir».
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Vasily Alekseyev (URSS), vainqueur de l'épreuve d'haltérophilie (+100 kg), 6 septembre 1972. Reproduction d'après photographie. © 1972 / Comité International Olympique (CIO).
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19 - MONTRÉAL 1976 : BOYCOTT APARTHEID !
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Scénographie |
Depuis 1963, la voix des pays africains, récemment indépendants, est portée par l’Organisation de l’Unité Africaine (OUA). Celle-ci lutte contre le régime sud-africain et sa politique raciste, l’Apartheid. Sur le plan sportif, le CIO a exclu l’Afrique du Sud des Jeux Olympiques depuis plusieurs années, mais ne sanctionne pas les pays qui poursuivent des relations sportives avec elle. C’est le cas de la Nouvelle-Zélande, dont l’OUA demande, quelques jours avant le début de l’événement, l’exclusion des Jeux de Montréal, menaçant d’un boycott des pays membres de l’organisation. De nombreuses délégations sont déjà sur place et, la demande d’exclusion n’aboutissant pas, ce sont finalement 22 gouvernements africains qui imposent à leur équipe de plier bagages sans prendre part aux épreuves.
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Texte du panneau didactique. |
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Tableau statistique Canada 1976. |
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Raymond Bellemare, Pierre-Yves Pelletier, Litho Canada (éditeur). Affiche des Jeux Olympiques de Montréal, 1976. Impression offset sur papier. Collections Musée Olympique, Lausanne. |
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David King. Affiche dénonçant le régime d'apartheid en Afrique du Sud, années 1970. Impression sur papier. Fonds AFASPA - David King / Proletcult - The Anti-Apartheid movement (Londres) et le Centre des Nations unies contre l'apartheid (New-York) / Archives départementales de la Seine-Saint-Denis. |
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Roger Taillibert. Maquette du stade olympique de Montréal, 1976. Métal, bois, matière plastique. Collections Musée Olympique, Lausanne. |
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Panneau didactique. |
20 - MOSCOU 1980 - LOS ANGELES 1984 :
DEUX JEUX, UNE GUERRE FROIDE
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Scénographie |
Les Jeux Olympiques de Moscou en 1980 et ceux de Los Angeles en 1984 correspondent à l'apogée de la Guerre froide sportive. Cet affrontement politique est largement mis en scène. Les États-Unis envisagent, dès 1978, de boycotter les Jeux de Moscou, afin de dénoncer le non-respect des droits humains. L'invasion soviétique de l'Afghanistan, en décembre 1979, en fournit le prétexte.
En 1984, les Soviétiques annoncent leur non-participation à la dernière minute. Souvent premiers au tableau des médailles, ils auraient tout intérêt à venir triompher en Californie, mais ils craignent le passage à l'Ouest de leurs athlètes.
Les modèles économiques s'opposent. À Moscou, les Jeux sont organisés par l'État, qui investit massivement, pour combattre l'image austère de la vie en URSS. À Los Angeles, les Jeux sont en grande partie financés par le secteur privé, et de nombreux athlètes professionnels sont autorisés à participer. Les cérémonies d'ouverture incarnent également ces stratégies. Toutes deux grandioses, celle de Moscou présente des tableaux sur l'idéal soviétique, alors que celle de Los Angeles déploie, dans une ambiance hollywoodienne, une ode au mode de vie américain.
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Texte du panneau didactique. |
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Tableaux statistiquex URSS 1980 et États-Unis 1984. |
20 - MOSCOU 1980
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A. V. Arkhipenko. Affiche de promotion des Jeux Olympiques de Moscou, 1980. Impression sur papier. Collection Groupe de recherche Achac. |
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Affiche de promotion de l'hebdomadaire. «Est-Ouest. Les craquements», Le Point, 1980. Impression sur papier. Musée national du Sport, Nice. |
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Peluche de Misha, mascotte des Jeux de Moscou, 1980. Fourrure synthétique, métal, ruban. Musée national du Sport, Nice. |
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«Devons-nous boycotter les Jeux Olympiques ?», Newsweek, 28 janvier 1980. Impression sur papier. Collection Groupe de recherche Achac. |
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À seulement 14 ans, la gymnaste roumaine Nadia Comaneci est l'héroïne des Jeux de Montréal. Remportant cinq médailles, dont trois d’or, elle obtient pour la première fois 10, la note parfaite, à sept reprises. L'affichage n'ayant pas été conçu pour une telle note, l'écran affiche 1.0. Étroitement encadrée et érigée en modèle par la dictature de Nicolae Ceausescu, qui lui décerne la médaille d’«Héroïne du travail Socialiste», elle ouvre la voie à la participation de très jeunes gymnastes aux Jeux Olympiques. |
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Un geste qui en dit long
À Moscou, le Polonais Wladyslaw Kozakiewicz remporte le concours du saut à la perche en battant le record du monde face au Soviétique Konstantin Volkov. Au public hostile, il adresse un bras d’honneur qui fera le tour du monde. L'URSS voit dans ce geste une insulte et demande au CIO de retirer sa médaille au champion. Le gouvernement polonais refuse de sanctionner celui qui est élu sportif polonais de l’année. À l'Ouest, cette image symbolise la contestation qui bruisse dans cet État du bloc de l'Est. |
21 - LOS ANGELES 1984
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Scénographie |
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Affiche annonçant la cérémonie de clôture des Jeux Olympiques de Los Angeles, 1984. Impression sur papier. Musée national du Sport, Nice. |
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Une athlète paralympique et olympique
Paralysée après un accident, Neroli Fairhall participe en 1972 aux Jeux Paralympiques dans plusieurs disciplines, sans monter sur le podium. Elle choisit ensuite le tir à l’arc et remporte une médaille d'or aux Jeux Paralympiques de 1980. Elle voudrait participer la même année aux Jeux Olympiques, mais son pays, la Nouvelle-Zélande, les boycotte. C'est donc à Los Angeles en 1984 qu'elle devient la première personne porteuse de handicap à concourir aux Jeux Olympiques après avoir pris part aux Jeux Paralympiques. |
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Une victoire pour ouvrir la voie. |
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Panneau didactique en relation avec la photographie ci-contre. |
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Boris Efimov. Dessin satirique paru dans le quotidien Sport Soviétique dénonçant l'organisation des Jeux de Los Angeles, 1984. Tirage d'exposition. |
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Bob Moore (concepteur), Walt Disney Productions, Inc.
- Peluche de Sam, mascotte des Jeux de Los Angeles, 1984. Textile. Collections Musée Olympique, Lausanne.
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Vaisselle jetable et figurine à l'effigie de Sam, mascotte des Jeux Olympiques de Los Angeles, 1964. Matière plastique. Collections Musée Olympique. Lausanne. |
22 - SÉOUL 1988 : LA PREUVE PAR LA CORÉE
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Scénographie |
La candidature de Séoul est portée par la forte croissance économique du pays. En revanche, l’instabilité politique de la Corée suscite des doutes. La Corée du Nord perçoit l’attribution des Jeux au Sud comme un affront et demande à coorganiser l’événement. Devant l’échec des négociations, elle annonce son boycott et tente de déstabiliser son voisin du Sud par un attentat qui provoque l’explosion d’un avion de la Korean Air en novembre 1987. Le régime sud-coréen doit également faire face à un mouvement de contestation interne qui revendique la démocratie et l’accès aux libertés essentielles. Pour calmer la situation, des élections sont organisées, qui conduisent le pays sur une voie démocratique et libérale. Les Jeux Olympiques de Séoul sont placés sous le signe de la paix et de l’unité, comme l’exprime le thème musical officiel.
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Texte du panneau didactique. |
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Tableau statistique Corée du Sud 1988. |
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Yang Seung-Choon. Affiche des Jeux Olympiques de Séoul, 1988. Impression offset sur papier. Collections Musée Olympique, Lausanne. |
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Panneau didactique |
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Scénographie |
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Sur le toit du monde
Né à Louhansk dans l'est de l'Ukraine, Sergueï Bubka se distingue par ses performances au saut à la perche. S'il ne participe pas aux Jeux en 1984 en raison du boycott soviétique, il remporte plusieurs titres internationaux et améliore régulièrement le record du monde, au-delà des 6 mètres. Aux Jeux de Séoul, il gagne la médaille d'or avec un saut de 5,90 mètres. Il devient mondialement célèbre sous les couleurs de l'Ukraine après le démembrement de l'URSS en 1991. Il est membre du CIO depuis 1999. |
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Panneau didactique relatif au dopage de Ben Johnson |
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Champion à quatre jambes
Cheval a priori trop petit pour le saut d'obstacles et doté d’un caractère difficile, Jappeloup de Luze déplaît de prime abord au cavalier français Pierre Durand, avant que celui-ci décide finalement d'en devenir le propriétaire. Si le couple parvient à se qualifier aux Jeux de Los Angeles, Jappeloup y refuse un obstacle et s'enfuit vers les écuries, laissant son cavalier à terre. En revanche, à Séoul, quatre ans plus tard, il réalise un sans-faute magistral, offrant la médaille d'or à son cavalier. Il devient une vedette à l'égal des athlètes humains. |
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Chaussure de sprint portée par Carl Lewis (États-Unis, médaille d'or) lors du 100 mètres des Jeux Olympiques de Los Angeles, 1984. Textile, métal, cuir, polyamide. Collections Musée Olympique. Lausanne. |
1990-2010
UN NOUVEAU SIÈCLE OLYMPIQUE
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Scénographie |
La chute du mur de Berlin en 1989, suivie de la réunification des deux Allemagnes, marque la fin de la Guerre froide. Après l’éclatement du bloc soviétique, les États-Unis reprennent la tête du palmarès des nations sportives. L’entrée dans une nouvelle ère résulte aussi de l’abolition de l’Apartheid et de la libération de Nelson Mandela en Afrique du Sud, tandis que les Jeux Olympiques de Barcelone en 1992 consacrent un modèle commercial et médiatique. Les Jeux d’Atlanta, organisés en 1996, constituent à cet égard un tournant majeur de l’organisation des Jeux Olympiques, avec une présence accrue des marques.
Le XXe siècle se termine avec les Jeux de Sydney en 2000, qui doivent manifester la réconciliation avec les peuples aborigènes. Un an plus tard s’ouvre une nouvelle phase de tensions internationales, avec les attentats du 11 septembre 2001 à New York. Soumis à une forte pression sécuritaire, les Jeux Olympiques d’Athènes en 2004 se révèlent un fardeau qui plombe une économie déjà fragile.
Épargnés par la crise financière qui frappe l’Occident, les Jeux de Pékin en 2008 sont le théâtre d’une démonstration de force de la Chine. Le choix contesté d‘un pays qui réprime les populations ouïghours et tibétaines comme ses opposants politiques, place le CIO devant une question restée longtemps tabou : peut-on encore défendre l’apolitisme olympique?
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Texte du panneau didactique. |
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Histoire des Jeux : 1990-2010. |
23 - BARCELONE 1992 : UN NOUVEAU MONDE OLYMPIQUE
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Scénographie |
Modernisée par les investissements engagés pour accueillir les Jeux, Barcelone accueille en 1992 un monde transfiguré. La fin de la Guerre froide avec la dislocation de l’URSS a pour conséquence de réunir douze anciennes Républiques socialistes soviétiques sous le drapeau olympique et l’appellation de Communauté des États indépendants (CEI). Le régime communiste de Cuba, qui souffre de l’arrêt de l’aide économique de Moscou mais poursuit un politique sportive volontariste, envoie une délégation qui ramène 31 médailles. Un autre pays retrouve sa place au milieu des nations olympiques : l’Afrique du Sud. Celle-ci est réintégrée quand les lois piliers de l’apartheid sont abolies à l’été 1991. Libéré après 27 ans de détention, Nelson Mandela siège à la tribune de la cérémonie d’ouverture.
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Texte du panneau didactique. |
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Tableau statistique Espagne 1992. |
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Affiche des Jeux Olympiques de Barcelone, 1992. Lithographie. Collection Groupe de recherche Achac. |
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Maillot de basket-ball signé par Magic Johnson (États-Unis), champion olympique, 1992. Textile synthétique. Collections Musée Olympique, Lausanne. |
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Scénographie |
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Panneau didactique. |
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- Une du journal Barcelona Olimpica, la revista de los Juegos, n°33, 1992. Tirage d'exposition. © Collection particulière.
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Juan Antonio Samaranch, président du CIO (gauche), en tribune avec Juan Carlos, roi d'Espagne (à droite), et Fidel Castro, président cubain (en bas), 25 juillet 1992. Tirage d'exposition. © 1992 / Comité International Olympique (CIO) . |
24 - ATLANTA 1996 : UNE VILLE AUX DEUX VISAGES
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Scénographie |
Choisir Atlanta plutôt qu’Athènes pour le centenaire des Jeux Olympiques fait polémique. La ville est le siège social de Coca-Cola, sponsor historique des Jeux et de nombreuses multinationales. Ce choix est stratégique pour le CIO qui souhaite lancer un «nouveau siècle olympique». L’impression se répand que les Jeux Olympiques sont devenus principalement une affaire d’argent au détriment des moins favorisés. L’aménagement des sites olympiques en centre-ville conduit au déplacement vers les périphéries de populations souvent issues des minorités. En contrepoint, la cérémonie d’ouverture célèbre la lutte pour les droits des Africains-Américains, avec un spectacle dédié à Martin Luther King, natif d’Atlanta. Mohamed Ali, militant historique pour les droits civiques, alors atteint de la maladie de Parkinson, allume la vasque.
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Texte du panneau didactique. |
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Tableau statistique États-Unis 1996. |
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Brad Copelanda. Affiche des Jeux Olympiques d'Atlanta, 1996. Impression offset sur papier. Collections Musée Olympique. Lausanne. |
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Bouteille de Coca-Cola commémorative des Jeux Olympiques d’Atlanta, 1996. Verre. Collections Musée Olympique, Lausanne. |
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Délégation sud-africaine lors de la cérémonie d'ouverture, 25 juillet 1992. Tirage d'exposition. © 1992 / Comité International Olympique (CIO). |
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Insignes commémorant l'histoire du partenariat entre Coca-Cola et le CIO, 1996. Métal, bois, émail. Collections Musée Olympique, Lausanne.
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Comité international olympique. Lettre annonçant la reconnaissance du Comité national olympique sud-africain, 15 juillet 1991. Encre sur papier. Collections Musée Olympique, Lausanne.
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Parti Communiste Français. Libération de Nelson Mandela, janvier 1990. Impression offset sur papier. Dabermill / Archives du PCF / Archives départementales de la Seine-Saint-Denis. |
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«Des Jeux made in USA», L'Équipe Magazine n°747, 13 juillet 1996. Imprimé. Collection Frédéric Munch. |
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Derartu Tulu, Elana Meyer, deux femmes pour un espoir
La finale du 10 000 mètres féminin déiivre l'une des images les plus fortes de l’histoire des Jeux Olympiques. La victoire se joue entre la Sud-Africaine blanche Elana Meyer et l'Éthiopienne noire Derartu Tulu, qui remporte l'épreuve. Après l'arrivée, les deux femmes tombent dans les bras l’une de l’autre et improvisent un tour d'honneur commun. Cette image de fraternité devient symbolique dans le monde entier. L'Afrique du Sud y trouve l'occasion de marquer une nouvelle ère, celle de la «nation arc-en-ciel». |
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Marie-José Pérec, chanpyon'
Alors que les femmes représentent pour la première fois plus d'un tiers des athlètes, deux Françaises marquent de leur empreinte l'Olympiade américaine: Marie-José Pérec et Laura Flessel, toutes deux natives de la Guadeloupe, où le terme «Championne» se dit en créole «chanpyon’». Marie-José Pérec, porte-drapeau de la délégation française, remporte la médaille d'or sur 400 mètres et sur 200 mètres. «La Guêpe» Laura Flessel conquiert l'or à l'épée en individuel et en équipe. |
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Épée utilisée et signée par Laura Flessel (France), double championne olympique (individuelle et par équipe), 1996. Métal. Collections Musée Olympique, Lausanne. |
25 - SYDNEY 2000 : LE VERNIS DE L'UNITÉ
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Scénographie |
Les Jeux Olympiques de Sydney sont l’occasion pour le gouvernement australien de rendre visible aux yeux du monde le processus de réconciliation engagé avec les populations natives d’Australie: les peuples aborigènes et du détroit de Torres. La cérémonie d’ouverture est un hommage à l’histoire de l’Australie et à la culture aborigène, célébration perçue par certains comme une folklorisation. Pendant les Jeux, ceux qui luttent pour les droits des peuples autochtones font entendre leur voix et dénoncent des inégalités persistantes. La cérémonie de clôture est marquée par le geste du groupe de rock Midnight Oil qui arbore des tee-shirts portant le message «Sorry», excuse à destination des Pintupi, victimes de spoliations et de massacres lors de la colonisation, évoqués dans la chanson Beds are Burning.
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Texte du panneau didactique. |
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Tableau statistique Australie 2000. |
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Leanne Ernst. Affiche des Jeux Olympiques de Sydney, 1998. Impression offset sur papier. Musée national du Sport, Nice. |
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Affiche de soutien au Timor oriental représentant Aguida Amaral, première athlète timoraise à participer aux Jeux Olympiques, 2000. Impression offset sur papier. Collections Musée Olympique, Lausanne. |
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Comité international olympique. Décision officielle encadrant la participation des athlètes du Timor oriental aux Jeux de Sydney, 26 mai 2000. Imprimé. Collections Musée Olympique, Lausanne.
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Panneau didactique relatif au Timor. |
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Scénographie |
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Cathy Freeman (Australie) arborant les drapeaux australien et aborigène, 25 septembre 2000. Reproduction d'après photographie. © Henri Szwarc / Bongarts / Getty Images.
Cathy Freeman, tout un symbole
Athlète aborigène originaire du Queensland, Cathy Freeman est l'héritière des «générations volées» auxquelles appartient sa grand-mère, arrachée à sa famille pour être élevée parmi les Blancs. Elle est choisie pour allumer la flamme et incarner une Australie réconciliée. Son geste le plus marquant, âprement discuté au préalable entre les dirigeants australiens et le CIO, est le tour d'honneur après sa victoire sur 400 mètres où elle brandit à la fois le drapeau australien et le drapeau aborigène, reconnu depuis cinq ans seulement.
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Prothèse de compétition conçue et utilisée par des athlètes cambodgiens, 1999. Matière plastique, métal, mousse. Collections Musée Olympique, Lausanne. |
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Scénographie |
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Panneau didactique. |
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Panneau didactique destiné au jeune public. |
26 - ATHÈNES 2004 : RETOUR AUX SOURCES
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Scénographie |
Comme en 1896, les Jeux Olympiques de 2004 à Athènes sont parsemés de symboles antiques. Ce souhait exprimé par le CIO et par les autorités du pays organisateur, légitime les Jeux Olympiques modernes. Des sites archéologiques sont rénovés, notamment à Olympie. L’emblème des Jeux figure un rameau d’olivier, qui récompensait le vainqueur lors des Jeux antiques; un sponsor en offre un à chaque médaillé. Les mascottes, Phivos et Athina, représentent respectivement Apollon et Athéna. Le parcours de la flamme olympique traverse tous les pays ayant accueilli des Jeux Olympiques d’été ou d’hiver de l’ère moderne. La cérémonie d’ouverture est également un hommage appuyé à la mythologie, l’histoire et la civilisation grecques, comme berceaux de la civilisation européenne, mais aussi de l’olympisme.
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Texte du panneau didactique. |
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Tableau statistique Grèce 2004. |
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Red Design. Affiche des Jeux Olympiques d'Athènes, 2004. Impression sur papier. Collections Musée Olympique, Lausanne. |
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Les attentats de Madrid. La sécurité des Jeux Olympiques d'Athènes en question. © Presse Sports. |
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Takamitsu Mifune. Laure Manaudou (France) championne olympique du 400 mètres nage libre, 16 août 2004. Tirage d'exposition. © 2004 / Kishimoto / lOC / Mifune, Takamitsu. |
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Pyrros Dimas, héros national
Déjà porte-drapeau de la délégation grecque à Sydney, l'haltérophile Pyrros Dimas voit cet honneur renouvelé en raison de son palmarès impressionnant: triple champion du monde et triple champion olympique, il est l’athlète grec le plus titré de l'olympisme moderne. Le héros sportif de la nation est né en Albanie, pays qu'il quitte clandestinement en 1991 dans le cadre d’une migration massive d’Albanais vers la Grèce. Naturalisé dès 1992, Pyrros Dimas échappe au racisme qui touche les Albanais. |
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Scénographie |
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Vue aérienne du complexe sportif olymplque d'Athènes. Tirage d'exposition. © 2004 / Comité International Olympique (CIO). |
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Les sites des Jeux Olympiques de 2004 sont désormais abandonnés et interdit d'accès. Des agents de sécurité contrôlent leur accès nuit et jour. Le stade de beach-volley. Reportage Omnisports Magazine en 2021. Photographe Sébastien Leban. © Presse Sports. |
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Couronne d'olivier présentée à Juan Antonio Samaranch, président du CIO, 2004. Argent. Collections Musée Olympique, Lausanne. |
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Panneau didactique |
27 - PÉKIN 2008 : DÉMONSTRATION DE FORCE
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Scénographie |
Avec l’accueil de ses premiers Jeux Olympiques, la Chine affirme par le biais du sport sa puissance économique et culturelle. La cérémonie d’ouverture, qui met en scène l’histoire chinoise, se tient au «Nid d’oiseau», le stade olympique à l’architecture remarquable et spectaculaire. Celui qui allume la vasque est l’ancien gymnaste Li Ning, fondateur de la marque éponyme, premier équipementier sportif du pays. Les investissements sont massifs et les équipements à la pointe. Une large couverture médiatique est opérée par une société créée pour l’occasion, afin de respecter les lois restreignant les investissements étrangers. Le bilan sportif est à la hauteur: la Chine termine en tête. Cette Olympiade soulève néanmoins des questions politiques et environnementales.
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Texte du panneau didactique. |
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Tableau statistique Chine 2008. |
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Affiche des Jeux Olympiques de Pékin, 2008. Impression sur papier. Collections Musée Olympique, Lausanne. |
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Reporters sans frontières. Affiche appelant au boycott des Jeux Olympiques de Pékin, 2008. Impression sur papier. Musée national du Sport, Nice. |
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Maquette du stade national de Pékin, le «nid d'oiseau», 2008. Métal, bois.
Collections Musée Olympique. Lausanne. |
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Scénographie |
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Costume de danseuse de la cérémonie de clôture des Jeux de Pékin, 2008. Métal, matière synthétique. Collections Musée Olympique, Lausanne. |
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Usain Bolt, éclair de génie
Après un record du monde du 100 mètres, le Jamaïcain Usain Bolt figure parmi les favoris des Jeux de Pékin. Les medias suivent de près ce coureur hors norme que les sponsors s'arrachent. Pour sa première finale olympique, il établit un nouveau record du monde du 100 mètres à 9”69, avec une aisance ahurissante, relâchant son effort à une vingtaine de mètres de l'arrivée. Quelques jours plus tard, il réitère son exploit en s'imposant au 200 mètres avec un nouveau record mondial en 19”30, puis il remporte la médaille d’or au relais 4 x 100 mètres. |
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«Toute la Chine derrière Liu», L'Équipe Magazine, n° 1360, 2 août 2008. Impression sur papier. Collection Groupe de recherche Achac.
Espoirs déçus
Liu Xiang, médaillé d’or sur 110 mètres haies en 2004 à Athènes, est la figure de proue de la puissance sportive chinoise, héros de tout un peuple. Son forfait sur blessure en 2008 à Pékin suscite une si vive déception que son équipementier américain Nike, lancé à la conquête du gigantesque marché chinois, est rendu responsable de son abandon. À travers cet athlète, le duel sino-américain prend une forme nouvelle qui préfigure la décennie à venir.
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Panneau didactique relatif aux manifestations anti-chinoises.
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2010-2024
LE PARI DES JEUX OLYMPIQUES DE 2024
LES JEUX DE DEMAIN ?
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Scénographie |
Une nouvelle époque commence à Londres en Grande-Bretagne et se prolonge jusqu’à Paris en France en 2024. Les Jeux Olympiques participent de la globalisation marquée par l’accélération des échanges et des communications. L’hypermédiatisation de ce méga-événement offre une caisse de résonance incomparable, y compris aux opposants.
Les Jeux de Londres en 2012 et de Rio de Janeiro en 2016 sont au cœur de débats environnementaux et sociétaux. La durabilité et l’inclusion deviennent des enjeux incontournables. Les organisateurs doivent apporter des réponses crédibles à une opinion dont la défiance s’accroît. La création d’une équipe olympique des réfugiés en 2016 répond aux critiques liées au traitement par le mouvement olympique de la question des droits humains.
La pandémie de Covid 19 oblige à décaler d’un an les Jeux de Tokyo prévus en 2020. L’absence de spectateurs, la réticence des Japonais à accueillir athlètes et officiels étrangers alors que les politiques sanitaires imposent confinement et distanciation, contrastent avec le succès des audiences télévisées et sur internet.
Les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024 - l’unité des deux compétitions en une bannière unique (et une affiche en deux parties) est l’expression d’un changement majeur - ambitionnent d’être durables et inclusifs. La question de leur coût et de leur héritage sera, sans nul doute, commentée, tout comme le bilan des sportifs et sportives français ou la présence des athlètes russes et biélorusses en plein conflit ukrainien.
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Texte du panneau didactique. |
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Panneau didactique |
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Scénographie |
Contre vents et marées, adulés ou contestés, les Jeux Olympiques d’été – et désormais ceux d’hiver comme les Jeux Paralympiques - demeurent un moment partagé où les regards et les espoirs convergent. Instantané du monde, façonné à son image, ils sont faits de la richesse, de la complexité et des contradictions de nos sociétés. Mais faire voyager des millions de personnes pour vivre « en vrai », ensemble, les émotions intenses que procure le sport, vouloir être émerveillé par des performances qui repoussent toujours davantage les frontières physiques et mentales semble difficilement compatible avec l’épuisement des ressources de notre planète.
En outre, l’enjeu démocratique bouleverse le principe d’attribution des Olympiades. De plus en plus de voix se font entendre pour souligner les contradictions entre les ambitions croissantes des comités organisateurs et les intérêts des populations des villes hôtes. Dans ce contexte, Los Angeles en 2028 a été choisie en même temps que Paris et le choix de Brisbane en Australie, désignée d’office pour 2032, n’a pas fait l’objet d’une sélection compétitive.
Enfin, l’instrumentalisation des athlètes et de la compétition par les puissances nationales et les marques commerciales posent d’importants défis, éthiques, économiques et politiques qui interpellent constamment les instances olympiques et les gouvernements, sous la pression des opinions publiques. Qu’en sera-t-il des Jeux de 2040, 2044 et 2048? Le e-sport ou le chessboxing deviendront-ils des disciplines olympiques ? Les épreuves seront-elles dispersées entre plusieurs pays, comme pour la Coupe du monde de football en 2030 ? Les publics seront-ils réunis virtuellement ? Les catégories masculine, féminine, olympique, paralympique, seront-elles encore de mise ? Les équipes seront-elles toujours nationales, ou les athlètes seront-ils réunis sous l’étendard d’une marque, d’un continent ou d’une diaspora ? L’histoire des Jeux Olympiques montre qu’ils muent au rythme du monde et qu’ils restent toujours une caisse de résonance de conflits internationaux et nationaux, des choix individuels et des engagements collectifs.
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Texte du panneau didactique. |
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Fan zones, réalité virtuelle: vivre les Jeux sans voyager à l’autre bout du monde. |
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2040. Le PK Stade, premier stade de course d'escalier. |
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Panneau didactique destiné au jeune public. |
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Âge, genre, handicap, humanité: les catégories sportives abolies. |
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Sport Actus. Découvrez le coach passionné qui guidera les gymnastes vers les sommets! Bienvenue à BX308 qui insufflera une nouvelle énergie!
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