Présentation de l'exposition
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Vue du château de Versailles. L'exposition commence dans l'aile du Nord, à droite.
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Plan de la visite (rez-de-jardin) |
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Plan de la visite (1er étage) |
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« A toutes les gloires de la France »
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Galerie d'accès aux salles des Croisades
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1 - Salles des Croisades |
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Grande salle des Croisades. © Château de Versailles. |
Les Salles des Croisades
Créées sous Louis-Philippe à l’emplacement de plusieurs appartements de courtisans, les cinq salles des Croisades abritent de nombreux tableaux commandés aux peintres d’histoire les plus réputés de leur temps. Ils y évoquent les principaux épisodes des huit croisades (de la fin du XIe à la fin du XIIIe siècle). Les oeuvres sont présentées dans un décor néogothique exceptionnel et inattendu à Versailles, mais très caractéristique du goût romantique du XIXe siècle. Sur les frises et dans les caissons des plafonds sont peints les blasons des croisés les plus illustres.
Dans la troisième salle sont présentés la porte originale en cèdre sculpté et le mortier en bronze de l'hospice des chevaliers de Saint-Jean de Jérusalem à Rhodes ; ces deux souvenirs insignes datant du début du XVIe siècle ont été offerts en 1836 au roi Louis-Philippe par le sultan Mahmoud II. Pour cette salle, Eugène Delacroix a peint en 1840 sa fameuse Entrée des Croisés à Constantinople, le 12 avril 1204.
Parmi les autres tableaux, se distinguent : La Ville de Ptolémaïs remise à Philippe-Auguste et à Richard Coeur-de -Lion, le 13 juillet 1191 par Merry Joseph Blondel et La levée du siège de Malte, en septembre 1565 par Charles Philipppe Larivière. La Bataille de Las Navas de Tolosa, le 12 juillet 1212, par Horace Vernet, est un épisode de la Reconquista espagnole, commandé sous la Restauration.
À l’occasion de l’exposition, le musée national du château de Pau prête exceptionnellement à Versailles les deux lustres livrés par la maison Chaumont et Marquis pour la grande salle des Croisades en 1841, et envoyés dès 1846 par le roi Louis-Philippe à Pau. Réinstallés à leurs emplacements d’origine pour l’occasion, ces grands lustres en bronze doré, ornés de chevaliers en armures, figurent parmi les plus extraordinaires créations du premier style néo-gothique.
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Texte du panneau didactique
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Détail de la grande salle des Croisades. © Château de Versailles.
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Grande salle des Croisades |
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Merry-Joseph Blondel. La ville de Ptolémaïs remise à Philippe-Auguste et Richard Cœur-de-Lion, 13 juillet 1191. |
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Eugène Delacroix. Entrée des Croisés à Constantinople, le 12 avril 1204. |
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Victor Schnetz. Bataille d’Ascalon, 12 août 1099. |
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L'une des 5 salles des Croisades |
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Émile Signol. Prise de Jérusalem, 15 juillet 1099. |
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L'une des 5 salles des Croisades. |
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Georges Rouget. Louis IX (Saint Louis) médiateur entre le roi d’Angleterre et ses barons, 23 janvier 1264. |
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Alexandre Hesse. Adoption de Godefroy de Bouillon par Alexis Comnène, 1097. |
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Salles des Croisades. Aspect du décor et de l'iconographie. © Château de Versailles. |
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Gilbert-Honoré Chaumont. Lustre pour la grande salle des Croisades, vers 1840. © Château de Versailles. |
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Henri Decaisne. Charles de France, comte d’Anjou, roi de Naples, de Sicile, puis de Jérusalem.
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2 - L'exposition
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Horace Vernet. Le roi Louis-Philippe entouré de ses cinq fils sortant par la grille d'honneur du château de Versailles
après avoir passé une revue militaire dans les cours, 10 juin1837, 1846.
© Château de Versailles.
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Plan d'accès à l'exposition
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Escalier d'accès aux salles d'Afrique et de Crimée
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Exposition : scénographie de la salle 2.
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L'Opéra royal
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Galerie d'accès à l'Opéra royal
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Plan d'accès à l'Opéra royal.
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Panneau signalétique.
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Opéra royal. Vue d'ensemble depuis la scène. |
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Opéra royal. Le plafond. |
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Opéra royal. Maquette réalisée pour l'exposition avec le décor de 1837. |
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Opéra royal. La scène avec le décor de Pierre-Luc-Charles Cireli, Palais de marbre rehaussé d'or, 1837. © Château de Versailles. |
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Opéra royal. La scène avec le décor de Pierre-Luc-Charles Cireli, Palais de marbre rehaussé d'or, 1837.
Remarquer l'éclairage (jadis avec des bougies), derrière les éléments du décor
ainsi que la fausse perspective, semblant aller vers la droite, du dessin de la galerie. |
3 - Grand Cabinet de Madame de Maintenon
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Salle de 1792
Ce salon assure la liaison entre le corps central du Château et l’aile du Midi. Louis-Philippe y réunit les portraits des héros des guerres de la Révolution et de l’Empire, portant l’uniforme et les insignes du grade qu’ils avaient en septembre 1792, lors de la proclamation de la République. Le roi-citoyen, alors duc de Chartres, y figure, dans son uniforme de lieutenant-général, ainsi que Napoléon Bonaparte et le général marquis de La Fayette (qui est presque en face de Louis-Philippe). Les deux principaux tableaux, d’après Horace Vernet, représentent les batailles de Valmy (20 septembre 1792) et de Jemmapes (6 novembre 1792), auxquelles participèrent le prince et son frère cadet, le duc de Montpensier. Une peinture de Léon Cogniet montre Le Départ pour l'armée de la garde nationale de Paris, en septembre 1792 (texte du panneau didactique).
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La transformation de Versailles en musée
(appartement de madame de Maintenon)
Dès la décision de Louis-Philippe de transformer l'ancienne résidence royale en musée en 1833, le chantier était sous la responsabilité de l’architecte Frédéric Nepveu, qui rédigea des comptes rendus des visites de chantier du roi afin de préciser chaque décision. En effet, Louis-Philippe acceptait parallèlement les propositions de l’architecte Fontaine et du peintre Gérard.
Les premiers travaux ont eu lieu dans l’aile du Midi, d’abord au rez-de-chaussée, puis dans la galerie des Batailles et dans la salle du Sacre.
Près de cent quarante personnes travaillaient dans l’agence de Frédéric Nepveu, dont la moitié comme dessinateurs. Aussi le château de Versailles conserve t-il de nombreux croquis, détails d’architecture, plans et coupes qui ont servi de documents de travail : la voûte de la galerie des Batailles, la voussure de la salle du Sacre, l’aménagement du Théâtre de la
Reine. En outre, l’architecte réalisa des élévations desétats anciens et des nouveaux aménagements afin de montrer la transformation de la résidence en musée. Reconnaissables à un filet noir servant d’encadrement, toutes portent la mention : Travaux ordonnés par le Roi pour la conversion du Palais de Versailles en salles, galeries et Musée Historiques.
François Marius Granet était le conservateur des peintures du château de Versailles sous la monarchie de Juillet. S’il servit d’intermédiaire pour passer des commandes aux artistes, comme Antoine Jean Gros ou Georges Rouget, il consacra son temps à peindre le parc, la pièce d’eau des Suisses. Une vision poétique traduite avec une grande liberté grâce à l’aquarelle.
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Texte du panneau didactique
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Plan d'accès à la Salle du Sacre et au Grand Cabinet de Madame de Maintenon.
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L'Empereur Napoléon Ier. Château de Versailles. |
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Thomas Lawrence (1769-1830). Portrait de François Gérard, 1825. Huile sur bois. Château de Versailles. |
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Scénographie |
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Scénographie |
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Le château et l'orangerie vus de la pièce d'eau des Suisses, 1837. © Château de Versailles. |
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François-Edme Ricoi (1795-1881). Vue du Château de Versailles. Salon de 1845. Huile sur toile. Château de Versailles. |
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La Galerie en haut de l'escalier des salles d'Afrique. © Château de Versailles. |
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Le Roi Louis-Philippe au bout de l'aile du Midi près de l'escalier des Cent-Marches. © Château de Versailles. |
3 - Salle du Sacre
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Salle du Sacre avec la Colonne de la campagne d'Allemagne, dite aussi « Colonne d'Austerliz » (Manufacture de Sèvres)
et, au fond, par Jean- Antoine Gros, La Bataille d'Aboukir, 25 juillet 1799, 1806. Huile sur toile, 578 × 968 cm.
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La Salle du Sacre
À l’occasion de l’exposition, l’Établissement public présente la salle du Sacre entièrement restaurée, grâce au mécénat de Plastic Omnium et d’AXA. Cette pièce, emblèmatique du vaste chantier de transformation que connut Versailles sous le règne de Louis-Philippe, conservait encore ses décors d’origine, jusqu’ici jamais restaurés.
Située à l’extrémité du Grand Appartement de la Reine, la salle du Sacre est d’abord Chapelle royale, de 1672 à 1682, puis Grande salle des Gardes commune au Roi et à la Reine. Son décor actuel, exécuté sous la direction de l’architecte Frédéric Nepveu entre 1833 et 1835, est mis en place lorsque Louis-Philippe transforme l’ancienne résidence royale en musée dédié à toutes les gloires de la France. Profondément remanié, le décor est alors consacré à la glorification de Napoléon Ier. Elle est, dès lors, dénommée salle du Sacre, en référence à l’oeuvre célèbre et monumentale du peintre David qui prend place sur le mur ouest.
La salle du Sacre est aujourd’hui, un espace de liaison essentiel entre le Grand Appartement, héritage de l’Ancien Régime, et les Galeries Historiques du XIXe siècle. Elle présentait, jusqu’à maintenant, un état de conservation médiocre lié au vieillissement de ses décors, à un encrassement généralisé de ses surfaces ainsi qu’à diverses altérations provoquées par d’anciennes fuites de couverture. En effet, à l’exception des cadres des grands tableaux et de la dorure du plafond, remis en état entre 1948 et 1949, aucune restauration n’y avait été menée depuis sa création.
Au centre de la salle a repris place la Colonne de la campagne d’Allemagne, dite aussi « Colonne d’Austerlitz », commandée par Napoléon à la manufacture de Sèvres pour commémorer ses premières victoires impériales. Terminée en 1807 et placée l’année suivante dans les grands appartements du palais des Tuileries, elle est l’un des grands chefs-d’oeuvre de la production de porcelaine de Sèvres sous l’Empire, dû aux talents conjugués de Brongniart (dessin), Bergeret (peinture) et Thomire, Duterme et Cie (monture en bronze).
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Texte du panneau didactique
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L'une des portes de la Salle du Sacre
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Salle du Sacre. Mur de gauche avec le Sacre de Napoléon et couronnement de Joséphine à Notre-Dame de Paris, 2 décembre 1804. |
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Jacques-Louis David. Sacre de Napoléon et couronnement de Joséphine à Notre-Dame de Paris, 2 décembre 1804.
Réplique commencée en 1808 et achevée en 1822 pendant l'exil de David à Bruxelles.
Huile sur toile, 621 x 879 cm (pour l'original conservé au Louvre). |
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Salle du Sacre. Détail du décor (frise).
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Salle du Sacre. Détail du décor (angle de la salle).
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Mur de droite avec, de Jacques-Louis David, Le Serment de l'Armée fait à l'Empereur après la distribution des aigles, 5 décembre 1804, 1810. Huile sur toile, 610 x 970 cm.
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4 - Galerie des Batailles et salle de 1830
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Pierre Révoil. Pharamond élevé sur le pavois. © Château de Versailles.
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Plan de situation de la Galerie des Batailles.
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Panneau signalétique
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Escalier des princes
Cet escalier, dont la décoration sculptée date du XVIIe siècle, relie le rez-de-chaussée et le premier étage de l’aile du Midi. La voûte d’origine a été remplacée sous Louis-
Philippe par un plafond à caissons..
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La Galerie des Batailles vue depuis l'entrée nord. © Château de Versailles. |
La Salle de 1830
Cette salle est consacrée aux événements, qui, jour après jour, ont porté le roi sur le trône en juillet-août 1830. Le roi promet une monarchie parlementaire, sur le modèle anglais, dans le respect de la Charte de 1830, désormais considérée comme un contrat entre le souverain et la Nation.
Un grand format de Eugène Deveria représente le Roi prêtant serment de maintenir la Charte, le 9 août 1830, une intronisation civique, loin de l’image anachronique du sacre de son prédécesseur Charles X. |
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Texte du panneau didactique |
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Salle de 1830. © Château de Versailles, / D.R. |
5 - Salles du Consulat et de l'Empire
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L'une des salles du Consulat et de l'Empire
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Plan de situation des Salles du Consulat et de l'Empire
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Panneau signalétique
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Jacques-Louis David. Le Premier Consul passe les Alpes, 20 mai 1800.
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6 - Théâtre de la Reine de Trianon
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Décor de théâtre. Palais gothique. © Château de Versailles / Jean-Marc Manaï.
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Au Théâtre de la Reine : Un Palais gothique
Exceptionnellement prêté par le château de Fontainebleau, un décor de Palais gothique, est planté sur la scène du théâtre de la Reine de Trianon. Un long travail de recherche dans les registres des archives a été nécessaire pour en retracer l’histoire. Créé vers 1845, il était destiné au théâtre provisoire du château d’Eu, résidence privée de la famille royale. Il n’y a toutefois jamais été envoyé. Il fut conservé un temps au théâtre du château de Saint-Cloud, avant d’être déplacéà Fontainebleau en 1863. Jamais utilisé, il est aujourd’hui dans un état de conservation exceptionnel. La vivacité des coloris, et l’inventivité de son dessin sont restées intactes. Ce décor à huit plans obéit à la tradition des décors scéniques du XIXe siècle, construits avec plafonds et châssis obliques. Modulable, il permet d’obtenir simplement plusieurs tableaux différents tout au long d’une représentation. Néanmoins, l’oeuvre pour laquelle il a été conçu reste à ce jour inconnue.
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Texte du panneau didactique
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Antoinette Asselineau (1811- après 1841). Intérieur du théâtre de la Reine au Petit Trianon, 1838. Huile sur toile. Château de Versailles.
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