1 - La Rivière bleue
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L'entrée du Petit Palais avec La Rivière bleue, de Jean-Michel Othoniel, 2021. |
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Jean-Michel Othoniel. La Rivière bleue, 2021.
La Rivière bleue a été réalisée in situ avec des briques en verre indien. Sculpture-architecture, elle évoque l’idée du passage d’un monde à l’autre, et l'entrée dans un univers ludique, magique et poétique. |
Depuis 2013, le Petit palais s'ouvre chaque automne à la scène contemporaine. Invité unique cette année, Jean-Michel Othoniel (né à Saint-Étienne en 1964), artiste internationalement reconnu, s'est rendu célèbre à Paris avec son Kiosque des noctambules (2000), à l'entrée du métro Palais-Royal. Depuis sa rétrospective My Way au Centre Pompidou il y a dix ans, le thème du réenchantement est au cœur de son travail.
Riche de plus de soixante-dix nouvelles sculptures en perles miroirs et briques de verre, l'exposition Le Théorème de Narcisse a pour fil conducteur le Petit Palais et son architecture. Reprenant le mythe de Narcisse - l’homme qui, amoureux de son reflet, fut transformé en fleur -, Othoniel joue avec le visiteur qui, à travers ses œuvres, se contemple lui-même, mais voit aussi le reflet du monde autour de lui.
Ce voyage à travers les mythes et les contes commence par la traversée d’une rivière initiatique. Il se poursuit par le jardin aux fruits défendus, puis fait accéder, en bas, à la Grotte de Narcisse. Explorant la théorie des reflets du mathématicien mexicain Aubin Arroyo, Othoniel nous transporte entre rêve et réalité, ouvrant les champs infinis de l’espace et de l'imaginaire.
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Texte du panneau didactique. |
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Jean-Michel Othoniel dans le jardin du Petit Palais. Photo Claire Dorn. |
2 - Le Jardin (26 sculptures, 2014-2021)
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Jean-Michel Othoniel. Gold Lotus, 2019. Photo Claire Dorn.
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Le Jardin
Un monumental lotus or et noir invite les visiteurs à entrer dans le jardin et à tout y oublier, comme les compagnons d'Ulysse perdus sur l’île enchantée des Lotophages, dans l'Odyssée d’Homère.
Sous la colonnade, six Nœuds d'argent reflètent l'architecture du Petit Palais et le cycle des saisons peint sur la voûte par Paul Baudouin (1844-1931), ouvrant sur l'infini du cosmos.
Suspendus aux arbres du jardin ou s'élevant du sol, des Colliers évoquent des attributs de séduction géants, des fruits défendus sensuels et merveilleux.
Dans les bassins, quatre lotus dorés à la feuille se mirent dans une eau qui les reflète à leur tour. Ils évoquent la fleur jaune dans laquelle Narcisse, épris de sa propre image, finit d’après la légende par être transformé.
Comme Narcisse, le visiteur découvre autour de son propre reflet l’image du monde qui l’environne.
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Texte du panneau didactique. |
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Jean-Michel Othoniel. Gold Lotus, 2019. Photo Claire Dorn.
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Jean-Michel Othoniel. Gold Lotus. |
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Jean-Michel Othoniel. Gold Lotus. |
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Galerie du Petit Palais. Jean-Michel Othoniel. Noeuds-miroir, 2021.
© Jean-Michel Othoniel / Adagp, Paris, 2021. Photo : Claire Dorn / Courtesy of the Artist & Perrotin. |
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Jean-Michel Othoniel. Collier-Argent. |
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Jean-Michel Othoniel. Collier-Or. |
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Galerie du Petit Palais. Jean-Michel Othoniel. Noeuds-miroir, 2021. |
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Jean-Michel Othoniel. Gold Lotus, 2015. |
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Jean-Michel Othoniel. Gold Lotus, 2015. |
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Jean-Michel Othoniel. Noeud-miroir, 2021. |
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Jean-Michel Othoniel. Dessin préparatoire pour l’exposition Le Théorème de Narcisse, 2021.
Aquarelle sur papier. © Jean-Michel Othoniel / Adagp, Paris, 2021.
Droits réservés. |
3 - La Couronne de la Nuit (2008)
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La Couronne de la Nuit
Dans l'exposition, la Couronne de la Nuit marque le passage du jardin paradisiaque vers le monde souterrain de la Grotte de Narcisse.
L'œuvre est constituée de perles de verre soufflé de Murano. Avec ses bleus profonds, parsemés de quelques perles rouges comme autant d'étoiles, elle évoque la Reine de la nuit, héroïne opératique de La Flûte enchantée de Mozart. Deux cœurs renversés, symbole romantique par excellence, occupent son centre, et sont surmontés d’une énorme boule-miroir, dite « affolante », qui sert habituellement à effrayer les oiseaux. Cette boule miroir prend dans son reflet l’ensemble de la sculpture, mais aussi la voûte qui revêt une dimension cosmique.
Entrée récemment dans les collections du Petit Palais, cette œuvre restera définitivement suspendue au-dessus du magnifique escalier de l’architecte Charles Girault.
Exposée pour la première fois en 2008 dans une sombre forêt plusieurs fois centenaire des Pays-Bas, à Arnhem, la Couronne de la Nuit fait pendant ici au grand ciel bleu peint par Maurice Denis sur la voûte de l'escalier opposé, dernière commande
du musée à un artiste contemporain, achevé en 1925.
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Texte du panneau didactique. |
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Jean-Michel Othoniel. La Couronne de la Nuit, 2008.
Verre miroité, acier. Collection du Petit Palais. Photo Claire Dorn. |
4 - 1 - La Grotte de Narcisse. Agora (7 œuvres)
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Scénographie avec, de Jean-Michel Othoniel, Agora, 2019.
Inox
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La Grotte de Narcisse
À la fois ouverte et fermée, l’Agora (2019) forme une grotte de briques argentées où s'asseoir seul où à plusieurs.
Les reliefs de briques miroitées comme des pierres précieuses, dits Precious Stonewalls, sont nés d’une pratique quasi méditative de l'artiste durant le confinement. Ils allient lignes minimalistes et couleurs baroques.
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Texte du panneau didactique. |
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Jean-Michel Othoniel. Agora, 2019.
Inox. |
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Jean-Michel Othoniel. Precious Stonewalls, 2021.
Verre miroité, bois. |
4 - 2 - La Grotte de Narcisse. Les Nœuds Sauvages (39 œuvres)
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La Grotte de Narcisse
Un lac de briques bleues s'offre au repos et à la contemplation. Miroir entre les mondes, il reflète des sculptures suspendues dans l’espace.
Ces Nœuds sauvages sont inspirés des théories du scientifique mexicain Aubin Arroyo, sur les reflets infinis obtenus à partir de modèles mathématiques complexes. Renouant les liens anciens qui unissent astronomie, art et mathématiques, Othoniel invente ainsi de nouveaux théorèmes.
Peints à l’encre noire sur fond d’or blanc, des nœuds inspirés de la forme des pivoines répondent aux sculptures sur socle, Nœuds du réel ou Nœuds de l'imaginaire ; la Grotte de Narcisse ouvrant aussi sur l’infinie complexité humaine.
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Entrée de la Grotte de Narcisse. |
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Texte du panneau didactique. |
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Scénographie. Photo Claire Dorn.
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Les Nœuds Sauvages
C'est en 1997 que Jean-Michel Othoniel adopte pour ses sculptures le module de la perle de verre soufflé. Il conçoit alors un grand « collier-cicatrice » exposé dans le jardin de la Collection Peggy Guggenheim à Venise. Ces colliers gigantesques sont devenus depuis emblématiques de son œuvre.
Depuis le début des années 2000, à l’autre bout du monde, au Mexique, le jeune mathématicien Aubin Arroyo se consacre à une nouvelle théorie des reflets, utilisant l’image virtuelle de perles miroirs comme base à ses calculs de «nœuds sauvages». C'est grâce au hasard d’Internet en 2015 que les colliers noués d'Othoniel et les images virtuelles d’Arroyo confrontent leurs troublantes ressemblances.
Les deux hommes décident de se rencontrer et entament au fil des années de riches échanges. En 2017, Othoniel conçoit le Nœud infini, une sculpture de verre miroité, qu'il offre à la salle des mathématiques de l’Université nationale de Mexico (UNA), où Arroyo présente le fruit de ses recherches. Les Nœuds Sauvages sont présentés au CCK à Buenos Aires en 2019 puis à l'Arsenal à Montréal en 2021.
Issues pour les unes de l’œuvre personnelle d’un artiste et pour les autres de travaux mathématiques, ces formes présentent d'étonnantes similitudes, elles ouvrent sur la notion d’un univers sensible présent dans l'infini mathématique. Cette théorie des reflets invite à une vision cosmique du « mythe de Narcisse ».
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Texte du panneau didactique. |
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Jean-Michel Othoniel. Nœud sauvage. |
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Jean-Michel Othoniel. Nœud sauvage. |
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Jean-Michel Othoniel. Nœud sauvage. |
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Jean-Michel Othoniel. The Knot of Shame, 2015. Peinture sur toile, encre sur feuille d'or blanc. |
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Jean-Michel Othoniel. The Knot of Shame, 2015. Peinture sur toile, encre sur feuille d'or blanc. |
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Scénographie. Photo Claire Dorn. |
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Jean-Michel Othoniel. Nœud sauvage. |
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Jean-Michel Othoniel. Nœud sauvage. |
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Scénographie |
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Jean-Michel Othoniel. Nœud sauvage (infini). |
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Jean-Michel Othoniel. Nœud sauvage. |
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Scénographie |
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Jean-Michel Othoniel. Nœud sauvage. |
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Jean-Michel Othoniel. Nœud sauvage. |
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Jean-Michel Othoniel. Precious Stonewall #4, 2021.
Verre miroité, bois. |
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Jean-Michel Othoniel. Kiku, 2021.
Verre miroité, inox.
Une superbe vitrine du XIXe siècle abrite une petite sculpture en perles de verre violette inspirée du chrysanthème japonais. Ce Kiku (2021), tel un bijou, adresse un ultime clin d'œil à Narcisse et à ses reflets. |