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 Parcours en images et en vidéos de l'exposition
 HYPERRÉALISMECeci n’est pas un corps
 avec des visuels 
              mis à la disposition de la presseet nos propres prises de vue
 
 
 
   
               
                 
                  
                    
                      
                       
                        | HYPERRÉALISME
 Ceci n’est pas un corps
 
 
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                        | Scénographie 
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                          Comme son nom l’indique, la sculpture hyperréaliste cherche à  imiter les formes, les contours et les textures du corps humain afin d’en  offrir une illusion parfaite. Grâce à la précision technique mise au service de  la reproduction fidèle du moindre détail, nous avons le sentiment de nous  trouver en présence d’une réplique exacte de la réalité.
 En sculpture, l’hyperréalisme voit le jour dans les années 1960  en réaction à l’esthétique dominante de l’art abstrait, à l’instar du Pop Art  et du photoréalisme. Aux États-Unis, où le mouvement apparaît en premier, des  artistes tels que Duane Hanson, John DeAndrea et George Segal se tournent vers  une représentation réaliste du corps, une voie considérée depuis longtemps  comme désuète et dépassée.
 En utilisant des techniques traditionnelles telles que le  modelage, le moulage et l’application polychrome de peinture à la surface de leurs  sculptures, ces pionniers vont créer une imagerie humaine saisissante de  vérisme. Les générations suivantes d’artistes vont poursuivre dans cette voie,  tout en développant leur propre langage.
 
 Cette exposition présente le vaste champ des possibles exploré par  les hyperréalistes. Chacune de ses six sections s’articule autour d’un concept  formel fournissant les clés de compréhension nécessaires pour appréhender  individuellement chaque œuvre. La sélection des œuvres offre pour la première  fois un aperçu condensé du mouvement hyperréaliste et révèle à quel point la  représentation de l’humain a toujours été sujette à évolution. Les origines  variées des artistes présentés (des États-Unis à l’Australie, en passant par  l’Italie, l’Espagne, la Belgique et la Grande Bretagne) soulignent bien le  caractère international du mouvement, dont les ramifications perdurent à  travers le monde jusqu’à aujourd’hui.
 
Proposer  cette exposition dans un musée consacré à l’œuvre d’un sculpteur - Aristide  Maillol - est doublement pertinent. En effet, cette initiative permet non  seulement d’inscrire le mouvement hyperréaliste dans une histoire séculaire de  la sculpture, mais aussi de confronter deux approches de la représentation du  corps.
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                        | Texte du panneau didactique. |  | Daniel Firman (Bron, France, 1966). Caroline, 2014. Résine et vêtements, exemplaire unique, 162 x 43 x 47 cm. Collection  Petersen. |   
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 1 - RÉPLIQUES HUMAINES
 
 
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                          Dans les années 1960, Duane Hanson et John DeAndrea réalisent des  sculptures saisissantes de réalisme grâce à des procédés techniques complexes.  Le haut degré de réalisme atteint par leurs œuvres crée une illusion  d’authenticité physique, et l’effet produit est si convaincant qu’il nous  semble faire face à des alter egos en chair et en os.                          Les œuvres de ces artistes ont eu par la suite une influence  déterminante sur les développements qu’a connus la sculpture au cours des  cinquante dernières années. Les générations d’artistes suivantes adoptent cette  pratique, la poussant plus loin encore. Véritables miroirs de la condition  humaine, ces œuvres révèlent la perception changeante de l’image de l’humain  aux XXe et XXIe siècles. |  |  |  
                        | Texte du panneau didactique. |  | John Deandrea (Denver, Colorado, États-Unis, 1941). American  Icon - Kent State, 2015. Grisaille monochrome sur bronze, cheveux en acrylique, 113 x 108,5  x 61,5 cm et 18 x 182,5 x 61 cm. Galerie Georges-Philippe & Nathalie  Vallois, Paris. |  
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                        | John Deandrea (Denver, Colorado, États-Unis,  1941). Dying Gaul, 2010. Bronze polychrome,  version 2/2, 66 x 161,5 x 64 cm. Galerie Georges-Philippe & Nathalie  Vallois, Paris, France.
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                        | Duane Hanson (Alexandria, Minnesota, États-Unis, 1925  - Boca Ratón, Floride, États-Unis, 1996). Two Workers, 1993. Bronze, peinture à l’huile polychrome, technique  mixte, accessoires.
 Personnage 1 debout : 190 x 167 x 66 cm / Personnage 2  assis : 130 x 68 x 75 cm / Échelle : 200 x 125 x 59 cm.
 Fondation Maison de  l’Histoire de la République fédérale d’Allemagne, Bonn, Allemagne.
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                        | Tom Kuebler (Cleveland, Ohio, États-Unis, 1960). Ethyl, 2001. Silicone, technique mixte, 170 x 50 x 70 cm. Collection  Odile & Eric Finck-Beccafico. |  | Duane Hanson (Alexandria, Minnesota, États-Unis, 1925  - Boca Ratón, Floride, États-Unis, 1996). Cowboy with Hay, 1984/1989. Bronze, peinture  à l’huile, technique mixte, accessoires. Jude Hess Fine Arts. |   
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 2 - MONOCHROMES
 
 
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                          Après de nombreuses années dominées par l’art abstrait, George Segal  ouvre à nouveau la voie aux représentations réalistes de l’humain avec ses  sculptures monochromes. Tout un courant s’engouffre alors dans la brèche. Au  premier abord, l’absence d’utilisation de couleurs naturelles atténue l’effet  réaliste, mais le caractère monochrome des personnages sculptés renforce en  revanche les qualités esthétiques liées à la forme. Des artistes comme Brian  Booth Craig ont exploité cet effet avec succès en créant des œuvres qui  interrogent l’universalité de la nature humaine.
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                        | Texte du panneau didactique. |  | George Segal (New York, États-Unis, 1924. New  Brunswick, New Jersey, États-Unis, 2000). Nude on couch (on her back), 1985. Sculpture en  plâtre, 81,3 x 157,5 x 86,4 cm. Fondation Linda et Guy Pieters. |  
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                        | Brian Booth Craig (Pittsburgh, Pennsylvanie,  États-Unis, 1968). Executioner, 2013. Bronze, 168 x 99 x  48 cm.Louis K. Meisel & Susan P. Meisel.
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                        | Fabien Mérelle (Fontenay-Sous-Bois, France, 1981). Merle, Mérelle, Faucon et Tourterelle, 2019. Bois et peinture, 210 x 100 x 40 cm.Collection de l’artiste et  Keteleer Gallery.
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                        | Scénographie 
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                        | Fabio Viale (Cuneo, Italie, 1975). Venere Italica, 2021. Marbre blanc, 53 x 41 x 45 cm. Shila Bach  & Dr. Achim Braukmann. |  | George Segal (New York, États-Unis, 1924. New  Brunswick, New Jersey, États-Unis, 2000). Blue Girl on Park Bench, 1980. Plâtre, peinture,  aluminium, 130 x 184 x 117 cm. Fondation Linda et Guy Pieters. |  
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                        | Fabien Mérelle (Fontenay-Sous-Bois, France, 1981). Tronçonné, 2019. Bronze, 52 x 265 x 102 cm. Collection de  l’artiste et Keteleer Gallery.
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                        | Robert Graham (Mexico City, 1938, Santa Monica,  Californie, États-Unis, 2008). Heather, 1979. Moulage en bronze, 173 x 23 x 10 cm (sic).Louis K. Meisel & Susan  P. Meisel.
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                        |  |  | Vidéo : Entretien avec George Segal. Cliquer ici ou sur l'image pour voir la vidéo |   
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 3 - MORCEAUX DE CORPS
 
 
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                        | Scénographie 
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                          La sculptrice américaine Carole A. Feuerman, dont les célèbres  nageuses, introverties et volontaires, semblent avoir atteint une parfaite harmonie  intérieure, fait œuvre de précurseur. 
 Par la suite, dans les années 1990, de  nombreux artistes se sont mis à utiliser le style hyperréaliste de manière  inédite et personnelle. Au lieu de créer l’illusion d’une corporéité parfaite,  prise dans son entièreté, ils se sont concentrés sur des parties spécifiques du  corps, s’en servant pour véhiculer des messages à tonalité humoristique ou  dérangeants, comme c’est le cas par exemple dans l’œuvre de Maurizio Cattelan  où des bras tendus, pris isolément du corps, font référence à des événements politiques  de l’histoire récente.
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                        | Texte du panneau didactique. |  | Jamie Salmon (Londres, Grande-Bretagne, 1971). Lily, 2013. Silicone, pigment, fibre de verre, peinture  acrylique et cheveux, 70 x 45 x 41 cm. Collection de l’artiste et Anthony  Brunelli Fine Arts. |  
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                        | Carole A. Feuerman (Hartford, Connecticut, États-Unis,  1945). General’s Twin, 2009-11.  Peinture à l’huile sur résine, 61 x 38 x 20 cm. Variante unique d’une série de  6, 2 épreuves d’artiste, 2/6. Galerie Hübner & Hübner. |  | Carole A. Feuerman devant son œuvre,  General’s Twin, au musée Maillol, lors de la présentation de l'exposition à la presse. |  
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                        | Valter Adam Casotto (Padoue, Italie, 1980). In the Box extended, 2017-18. Silicone,  résine d’époxy, couleurs à l’huile. Panneau individuel : 44cm x 49,5cm x 25cm. Collection  de l’artiste.
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                        | Valter Adam Casotto (Padoue, Italie, 1980). In the Box extended, 2017-18. Silicone,  résine d’époxy, couleurs à l’huile, 44cm x 49,5cm x 25cm. Collection  de l’artiste. |  | Valter Adam Casotto (Padoue, Italie, 1980). In the Box extended, 2017-18. Silicone,  résine d’époxy, couleurs à l’huile, 44cm x 49,5cm x 25cm. Collection  de l’artiste. |  
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                        | Kazu Hiro (Kyoto, Japon, 1969). Andy Warhol, 2013. Silicone durci au platine, cheveux, résine,  plaque en chrome, 213 x 91 x 91 cm. Collection de l’artiste. |  | Maurizio Cattelan (Padoue, Italie, 1960). Ave Maria, 2007. Polyuréthane, peinture, vêtement et métal, 70 x  ø 12 cm (x 3). Édition de 3 + 2 épreuves. Collection privée. |  
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                        | Peter Land (Aarhus, Danemark, 1966). Back to Square One, 2015. Silicone, cheveux,  tissu, carton et cuir, taille variable.Galerie Nikolai Wallner et Peter Land.
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                        | Gilles Barbier (Vanuatu, Pacifique Sud, 1965). Ménine (Pawn), 2011. Résine, peinture à  l’huile, costume et accessoires, 120 x 60 x 60 cm. Galerie Georges-Philippe  & Nathalie Vallois, Paris, France. |  |  |   
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 4 - JEUX DE TAILLE
 
 
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                        | Scénographie 
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                        |    Dans les années 1990, l’artiste australien Ron Mueck révolutionne  la sculpture figurative avec ses œuvres aux formats inhabituels. En jouant sur  l’échelle de ses personnages de manière radicale, il place l’accent sur des  thèmes existentiels tels que la naissance ou la mort.                            Des artistes tels que Sam Jinks et Marc Sijan capturent quant à  eux la fragilité de la vie à travers leurs représentations de la physionomie humaine  - représentations qui, bien que de taille réduite, n’en sont pas moins  incroyablement réalistes. En revanche, les œuvres surdimensionnées de Zharko  Basheski produisent un effet de distanciation, qui nous force à adopter une  nouvelle perspective. |  |  |  
                        | Texte du panneau didactique. |  | Valter Adam Casotto (Padoue, Italie, 1980). Stringiamoci a coorte, 2017. Silicone, cheveux  naturels, couleurs à l’huile, résine d’époxy, 120 x 50 x 60 cm. Collection de  l‘artiste. |  
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                        | Sam Jinks (Bendigo, Australie, 1973). Untitled (Kneeling Woman), 2015. Silicone, pigment,  résine et cheveux, 30 x 72 x 28 cm. Collection de l’artiste. |  | Ron Mueck (Melbourne, Australie, 1958). Untitled (Man in a Sheet), 1997. Silicone, fibre de  verre, latex, polyuréthane, tissu, 34 x 48,5 x 50 cm. Édition 1/1 + 1 épreuve  d’artiste. Collection Olbricht. |  
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                        | Sam Jinks (Bendigo, Australie, 1973). Woman and Child, 2010. Supports divers,  145 x 40 x 40 cm, édition de 3. Collection de l’artiste.
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                        | Scénographie  |  
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                        | Marc Sijan (Serbie, 1946). Cornered, 2011. Résine polyester, peinture à l’huile, 74 x 38 x  71 cm. Collection de l’artiste. |  | Zharko Basheski (Prilep, République de Macédoine du Nord,  1957). Ordinary Man, 2009-2010. Résine  polyester, fibre de verre, silicone et cheveux, 220 x 180 x 85 cm. Collection  de l’artiste. |  
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                        | Marc Sijan (Serbie, 1946). Embrace, 2014. Résine polyester et peinture à l’huile, 79 x 94  x 79 cm. Collection de l’artiste.
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 5 - RÉALITÉS DIFFORMES
 
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                        | Scénographie. Photo Thomas Faverjon. |  
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                          Au cours des dernières décennies, les innombrables progrès  scientifiques et les nouvelles perspectives induites par les communications numériques  ont conduit à un changement radical de notre compréhension de la réalité.  Influencés par la réalité virtuelle, des artistes comme Evan Penny et Patricia  Piccinini se sont mis à observer les corps en partant de perspectives  déformées. Tony Matelli quant à lui a choisi de défier les lois de la nature,  tandis que Berlinde De Bruyckere questionne la mort et le caractère éphémère de  l’existence humaine en présentant des corps contorsionnés. La valeur de la vie  et le sens profond qui lui est attaché sont au cœur de l’approche hyperréaliste  de la sculpture. |  |  |  
                        | Texte du panneau didactique. |  | Evan Penny (Elim, Afrique du Sud, 1953). Self Stretch, 2012. Silicone, pigment, cheveux et aluminium, 122 x  81 x 69 cm. Collection de l’artiste. |  
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                        | Evan Penny (Elim, Afrique du Sud, 1953). Panagiota: Conversation #1, Variation 2, 2008. Silicone, pigment, cheveux et aluminium, 69 x 275 x 15 cm. Collection  de l’artiste.
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                        | Patricia Piccinini (Freetown, Sierra Leone, 1965). The Comforter, 2010. Technique mixte :  silicone, fibre de verre, cheveux, fourrure de renard, vêtements, 60 x 80 x 80  cm. Olbricht Collection.
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                        | Mel Ramos (Sacramento, Californie, États-Unis, 1935 –  Oakland, Californie, États-Unis, 2018). Chiquita Banana, 2007. Résine synthétique polychrome, 170 x 110 x 110 cm, édition 1/6. Galerie  Ernst Hilger, Vienne, Autriche.
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                        | Berlinde de Bruyckere (Gand, Belgique, 1964). Elie, 2009. Cire, époxy et coussin, 38 x 154 x 115 cm. Fundació  Sorigué, Lleida, Espagne. |  | Tony Matelli (Chicago, Illinois, États-Unis, 1971). Josh, 2010. Silicone, acier, cheveux, uréthane et vêtements.  77 x 183 x 56 cm. Édition de 3. Collection de l’artiste. |   
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                        | Vue sur l'atelier d'Aristide Maillol |   
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 6 - FRONTIÈRES MOUVANTES
 
 
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                        | Scénographie 
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                          De quoi sera fait l’avenir de la sculpture hyperréaliste ? Quel  pan du mouvement sera-t-il à même d’appréhender l’essence de la frontière toujours  plus poreuse entre l’homme et la technologie ? La construction de nouvelles  identités et le déplacement du sens invitent les visiteurs à participer à la  construction de l’œuvre ; le corps du spectateur devient objet d’exposition,  comme c’est le cas dans le travail d’Erwin Wurm. L’hyperréalisme se libère  aussi du cadre tridimensionnel, en transcendant la sculpture physique et en la  transposant dans le monde digital, par exemple lorsqu’une sculpture contemple  son propre créateur au sein d’un film. Les œuvres, et en particulier les sculptures  cinématographiques « animées » de Glaser/Kunz, nous mettent face à un  glissement des frontières entre réalité et fiction à l’ère du bouleversement  numérique. |  |  |  
                        | Texte du panneau didactique. |  | Erwin Wurm (Bruck an der Mur, Autriche, 1954). Idiot II, 2003. Chaise par Roland Rainer, instructions, socle en  bois, peinture pour voiture, 83 x 55 x 53 cm. Studio Erwin Wurm. 
 Erwin  Wurm élargit le concept classique de sculpture en y ajoutant un élément de  performance. Il invite le spectateur à interagir avec un objet, comme c’est le  cas dans Idiot II. De manière humoristique, il aborde la question de la paternité de  l’œuvre, le rôle du spectateur dans l’espace muséal et la relation entre le  sujet et l’objet. Idiot II fait partie de la série des One Minute Sculptures de  Wurm, qui s’inspirent de la tradition du Body Art et de l’actionnisme viennois  des années 60. Le détournement d’objets du quotidien et l’utilisation du corps humain  comme principal moyen d’expression sont au cœur de cette pratique artistique.
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                            Glazer / Kunz (Olten/Zürich, Suisse, 1968/1972). Jonathan, 2009. Sculpture cinématographique, supports variés, 130 x 80 x 150 cm.  Gagliardi Art Collection, Turin.  Le duo d’artistes Glaser / Kunz utilise les  moyens techniques d’aujourd’hui pour questionner la réalité de notre perception  en mettant le spectateur face à une illusion, celle de personnages vivants. Jonathan est une sculpture qui prend vie grâce à une projection vidéo au  caractère trompeusement réel. L’homme en fauteuil roulant, porteur d’un plâtre,  s’avère être un connaisseur du monde de l’art, devisant des œuvres et de leur  prix sur le marché. La sculpture a été créée au moment de la crise financière  et de l’implosion du marché de l’art. Alternant thématiquement entre mobilité  et léthargie, l’œuvre se fait le reflet moqueur de ce marché. En outre, avec  cette sculpture cinématographique, le duo Glaser / Kunz réactualise le genre  sculptural en ajoutant une couche virtuelle à son caractère statique d’œuvre  plastique et repousse ainsi les limites entre réalité et illusion.   |  | Mathilde Ter Heijne (Strasbourg, France, 1969). Ne me quitte pas, 1999. Mathilde, Mathilde, 1999. Sculpture sonore,  mannequin, haut-parleurs, radio et lecteur CD, 178 x 60 x 35 cm. Écran vidéo,  DV 5 min, 4:3. Collection de l’artiste. |  
                        |  |  |   Glazer / Kunz. Jonathan, 2009. Sculpture cinématographique.   Cliquer ici ou sur l'image pour voir une vidéo de l'œuvre. |   
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 Rencontre entre Maillol et les sculptures hyperréalistes
 
 
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                                |  Photo Thomas Faverjon |  | Au premier plan :Jacques Verduyn (Bruges, Belgique, 1946). Pat  & Veerle, 1974. Polyester polychrome, 160 x 137 x 90 cm. Galerie Antoine  Laurentin, Bruxelles, Belgique.
 Jacques Verduyn est l’un des rares artistes  européens à avoir fait partie du mouvement hyperréaliste dès ses origines et  c’est pourquoi on le présente souvent comme le « Duane Hanson belge ». Dès les années  1970, il crée des sculptures hyper réalistes à taille réelle en polyester  polychrome. En 1973, il prend part à l’exposition historique «Hyperréalisme.  Maîtres américains et européens» organisée par le galeriste belge Isy Brachot,  le premier à avoir utilisé le terme de l’Hyperréalisme. Pour la première fois  rassemblés sous cette appellation, des toiles d’artistes  photoréalistes américains étaient présentées  aux côtés de sculptures, avec pour point commun un réalisme exagéré. À l’instar  de ses contemporains, l’œuvre de Verduyn se concentre sur l’examen de son  environnement et sur la description d’instants du quotidien. Au fond, à gauche :Allen Jones (Southampton, Royaume-Uni, 1937). Refrigerator, 2002. Technique  mixte, 188 x 84 x 37 cm. Collection privée.
 À la fin  des années 1970, l’artiste Pop Art britannique Allen Jones réalise une série de  personnages féminins grandeur nature métamorphosés en mobilier. Tout comme pour Chair, Table and Hatstand,Refrigerator est à la fois une  oeuvre hyperréaliste et un objet fonctionnel. La sculpture, qui peut être  utilisée comme un véritable réfrigérateur, reflète l’esprit de la révolution  sexuelle et interroge la question du genre.
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                        | Scénographie 
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                          John Deandrea (Denver, Colorado, États-Unis, 1941). Ariel  II, 2011. Bronze polychrome, 170,5 x 56,5 x 41 cm. Galerie Georges-Philippe  & Nathalie Vallois, Paris, France. Photo Thomas Faverjon. Fidèle à la manière de John DeAndrea, Ariel  II représente une femme nue posant avec naturel. Manifestement, sa nudité  lui est indifférente, laquelle s’en trouve comme « décentralisée ». Son regard  mystérieux témoigne d’une certaine tristesse, peut-être d’une inquiétude,  cependant que le positionnement de ses bras la présente dans un état de détente,  voire d’ennui. Perdue dans ses pensées, la femme force le spectateur à regarder  au-delà de sa nudité et à se demander à quoi elle peut bien penser. DeAndrea,  qui a pris ici sa fille Ariel comme modèle, est bien connu pour son  interprétation désinvolte du canon classique.  |   
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 Tableau synoptique sur une « brève histoire de la représentation
 du corps humain dans la sculpture occidentale »
 
 
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