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 Parcours en images et en vidéos de l'exposition
 CROSSING VIEWSLa Collection, regards sur un nouveau choix d'œuvres
 avec des visuels 
              mis à la disposition de la presseet nos propres prises de vue
 
 
 
 
 
 
                 
                  
                    
                      
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                        | Entrée de l'exposition  |  
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                          Conçu  en écho à la rétrospective Cindy Sherman, ce nouvel accrochage, intitulé «  Crossing views » (Galeries 5 à 11), présente un choix d'œuvres de la Collection  de la Fondation résultant d'un « regard croisé » avec l'artiste. Il réunit vingt-trois  artistes français et internationaux et une cinquantaine d'œuvres, dont la  plupart sont exposées ici pour la première fois.
 À  travers différents supports et approches (peinture, sculpture, photographie, vidéo,  installation), cette exposition s’articule autour de l'idée fédératrice du portrait  avec un éventail d’œuvres des années 1960 à nos jours. Le portrait est ici conçu  Comme un espace permettant d’interroger les archétypes féminins et masculins,  l’enfance et l'adolescence, la mémoire intime et collective, l’identité sociale,  le renouveau du genre à travers les réseaux sociaux. S'y retrouvent ainsi les œuvres  d’Adel Abdessemed, Marina Abramovic, Ziad Antar, Dara Birnbaum, Christian  Boltanski, Louise Bourgeois, Clément Cogitore, Rineke Dijkstra, Samuel Fosso,  Gilbert & George, Damien Hirst, Annette Messager, Zanele Muholi, Albert  Oehlen, Rob Pruitt, Torbjorn Rodland, Wilhelm Sasnal, Cindy Sherman, Wolfgang  Tillmans, Rosemarie Trockel, Andy Warhol, Ming Wong.
 À  l'écart du parcours, dans la Galerie 10 - « La Cathédrale » - exploitée pour  ses qualités volumétriques et acoustiques, L’Expédition  scintillante, Acte 2, 2002, de Pierre Huyghe, présentée pour la première  fois à la Fondation, fonctionne comme un spectacle hypnotique, sous forme de  light show, au rythme des Gymnopédies 3 et 4 d’Erik Satie en version orchestrée  par Claude Debussy. |  |  |  
                        | Texte du panneau didactique. |  | Andy  Warhol. Ladies and Gentlemen, 1975. Acrylique  et encre sérigraphique sur toile, 305 x 205 cm. © The Andy Warhol Foundation  for the Visual Arts, Inc / Licensed by Adagp Paris, 2020.
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                        | Scénographie 
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                            Cette  première salle rassemble une série de portraits et d’autoportraits appartenant à  la Collection de la Fondation, choisis en écho avec l’œuvre de Cindy Sherman. 
                             Dès  l’entrée, les portraits de Wolfgang Till mans saisissent sur le vif et sans  mise en scène, des amis proches ou inconnus. Au  centre de la salle, la vitrine présente un album sélectionné parmi les archives  de Cindy Sherman, « Casa Susanna », qui documente le quotidien d’une communauté  de travestis des années 1960. Ceux-ci sont aussi le sujet de Ladies and Gentlemen réalisé par Andy  Warhol en 1975.
 Le  visage dans le monumental triptyque Rock (2009), d’Albert Oehlen, renvoie à sa passion pour la musique. Série emblématique  de Zanele Muholi, Faces and Phases (2006), rassemble des portraits de lesbiennes noires sud-africaines.
 L’autoportrait  est d’abord représenté par l’œuvre spectrale d’Andy Warhol et ses polaroids, ou  l’artiste se met en scène au masculin et au féminin. Le duo Gilbert &  George apparaît dans une végétation luxuriante et hédoniste en contraste avec  le sens profond de l’œuvre. À travers une diversité de médiums, Christian  Boltanski et Annette Messager racontent des histoires personnelles,  potentiellement universelles, renvoyant au « théâtre de la vie ». Enfin, Zanele  Muholi incarne dans ses autoportraits les stéréotypes lies à la femme noire.
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                        | Texte du panneau didactique |  | Andy  Warhol. Self Portrait, 1986. Acrylique  et encre sérigraphique sur toile, 274.8 x 274.5 cm. © The Andy Warhol Foundation  for the Visual Arts, Inc / Licensed by Adagp Paris, 2020. © Fondation Louis  Vuitton / Marc Domage. |   
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                            Wolfgang TillmansNé en 1968 (Allemagne), vit et  travaille à Londres et Berlin.
 
 Depuis les années 1980, Wolfgang  Tillmans développe une œuvre qui revisite les modalités du medium  photographique.
 Sensible à la photographie comme  pratique sociale et politique, l’artiste revendique une empathie profonde avec  son environnement immédiat, capturant des fragments de vies ordinaires et la  vulnérabilité des corps. Saisis sur le vif et sans mise en scène, ses portraits  et autoportraits se caractérisent par leur intensité psychologique. La  singularité de chacun des modèles se révèle à travers leurs gestes, leurs attitudes  et leurs styles vestimentaires.
 
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                        | Texte du panneau didactique |  | Wolfgang Tillmans. Shoe (grounded), 2014. Impression jet  d’encre sur papier, 138 x 208 cm. |  
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                        | Wolfgang Tillmans. London Olympics, 2012. Impression jet  d’encre sur papier, 207,5 x 138 cm. |  | Wolfgang  Tillmans. Hair Cut, 2007. Tirage  couleur chromogène brillant, 61 x 50.8 cm. © Wolfgang Tillmans. |   
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 2 - Cindy Sherman (1)
 
 
 
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                            Vue d'installation de l'exposition « Crossing  Views », Fondation Louis Vuitton, Paris. © Fondation Louis Vuitton / Marc  Domage. Dès les années 1970, Cindy Sherman collectionne des albums photographiques d’anonymes,                            qu’elle trouve dans les marchés aux puces. On y retrouve les thèmes les plus variés : la vie d’un                            acteur de western mineur, le cirque, la maternité, les militaires, les vacances en famille…
 Parmi eux, « Casa Susanna », présenté ici, documente la vie de Susanna (Tito Valenti), dans                            sa maison au nord de New York, un lieu protégé accueillant des travestis. Cet album devait                            probablement appartenir à Susanna elle-même, qui apparaît dans chacune des photographies                          montrées dans cette vitrine. Cet ensemble fait l’objet d’un prêt de l’artiste.
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 3 - Andy Warhol
 
 
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                        | Scénographie 
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                            Andy  Warhol1928-1987,  États- Unis
 
 Artiste  de référence pour Cindy Sherman, Andy Warhol est présent ici avec plusieurs  portraits et autoportraits ; son dernier Autoportrait (1986), montre un visage tragique et spectral, coiffé d'une fright wig («  perruque panique ») argentée.
 Ladies and Gentlemen (1975) renvoie à la féminité  fantasmée des travestis new-yorkais. Ten  Portraits of Jews of the Twentieth Century (1980) compose un panthéon de  grandes figures du XXe siècle. Un ensemble de polaroids - autoportraits ou Warhol  se met en scène au masculin et au féminin - fait écho aux œuvres de Cindy  Sherman.
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                        | Texte du panneau didactique |  | Andy Warhol (1928-1987). Self-Portrait, 1977-1986.   Polacolor. Tirage d’exposition. |  
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                        | Andy Warhol (1928-1987). Self-Portraits, 1977-1986. Douze  Polacolor. Tirage d’exposition. |   
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                        | Andy Warhol (1928-1987). Self-Portrait in Drag, 1980-1982. Polacolor.  Tirage d’exposition. |  | Andy Warhol (1928-1987). Self-Portrait in Drag, 1980-1982. Polacolor.  Tirage d’exposition. |  
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                        | Andy Warhol (1928-1987). Ten Portraits of Jews of the Twentieth  Century, 1980.Dix sérigraphies en couleurs sur papier vélin encadrées  séparément.
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                        | Vue d'installation de l'exposition « Crossing  Views », Fondation Louis Vuitton, Paris. Portraits d'Andy Warhol (à droite); œuvres d'Annette Messager (au fond). © Fondation Louis Vuitton / Marc  Domage.
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 4 - Annette Messager
 
 
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                        | Vue d'installation de l'exposition « Crossing  Views », Fondation Louis Vuitton, Paris. © Fondation Louis Vuitton / Marc  Domage.Annette  Messager. Scénographie. Sur le mur :  Innocents-Help, 2017. Technique  mixte.
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                            Annette  MessagerNée  en 1943 (France), vit et travaille à Malakoff.
 
 Depuis  les années 1980, Annette Messager réalise des œuvres à partir de fragments de  corps et de pantins, apparaissant comme les reflets dérisoires, grotesques ou  dramatiques du « théâtre de la vie ».
 Invitée  en 2017 à réaliser une œuvre en lien avec le Massacre des Innocents de Nicolas  Poussin (vers 1629 - Musée Condé, Chantilly), Annette Messager crée cette  installation avec les mots « Innocents » et « Help », et des fragments de corps  en tissu et plastique peints en noir, pris dans un filet. Au sol, un pantin  incarne « l’innocent » ; en haut : la seule tache de couleur est le « o » rouge  du mot « Innocents » comme une bouche qui crie « Help » (« à l'aide »). Ici, la  calligraphie textile adresse un message d'une tragique actualité.
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                        | Texte du panneau didactique |  | Annette  Messager. Mes transports, 2012-2013. Techniques  mixtes, 72 x 64 x 51 cm. © Adagp, Paris 2020. © Primae / Claude Germain. |   
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                        | Annette  Messager. La petite ballerine, 2011. Technique  mixte. |  | Annette  Messager. Le masque rouge, 2011. Technique  mixte. |  
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                        | Vue d'installation de l'exposition « Crossing  Views », Fondation Louis Vuitton, Paris. Annette  Messager. Ma collection de proverbes, 1974 (sur le mur). 15 pièces de coton brodé. Cette œuvre rassemble, dans un esprit caustique, des  dictons misogynes brodés par l’artiste sur des pièces de coton blanc. © Fondation Louis Vuitton / Marc  Domage.
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                        | Annette  Messager. Ma collection de proverbes, 1974, détail. Trois des 15 pièces de coton brodé. Cette œuvre rassemble, dans un esprit caustique, des  dictons misogynes brodés par l’artiste sur des pièces de coton blanc. .  |   
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 5 - Christian Boltanski
 
 
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                        | Christian  Boltanski. 6 septembres, 2005. Trois  projections vidéo, trois boutons de télécommande, son, 3 video projections, 3  buzzers, sound. Dimensions variables. © Adagp, Paris 2020. © Fondation Louis  Vuitton / Marc Domage. Lire ci-dessous. |   
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                            Christian  Boltanski Né en 1944 (France), vit et travaille à Malakoff.
 
 « 6  septembres », 2005.
 Trois  projections vidéo, trois boutons de télécommande, son.
 Cette  installation vidéo fait défiler en accéléré, sur trois écrans, des actualités  du cinéma et de la télévision recensant des événements ayant eu lieu un 6 septembre  (jour de naissance de l’artiste), de 1944 à 2004. D’une simple pression sur un  buzzer, le spectateur peut arrêter le flot des images.
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                        | Texte du panneau didactique |  |  |  
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                          Christian  Boltanski. Né en 1944 (France), vit et travaille à Malakoff.Annette  Messager. Née en 1943 (France), vit et travaille à Malakoff.
 Le voyage de noces, 1975
 21  dessins aux crayons de couleur, plume et encre noire sur papier vélin et 86  tirages couleur chromogène brillant. 
                            Tirages  d’exposition.Réalisé  lors d’un voyage de noces fictif à Venise, cette installation est composée de  86 photographies et de 21 dessins. Ces images de bonheur et de plaisir, si  elles évoquent une expérience privée, proposent aussi avec humour et distance  des « images modèles ».
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                        | Christian  Boltanski et 
Annette  Messager. Le voyage de noces, 15e esquisse, 1975. Dessin aux crayons de couleur, plume et encre noire sur papier vélin. |  | Christian  Boltanski et 
Annette  Messager. Le voyage de noces, 18e esquisse, 1975. Dessin aux crayons de couleur, plume et encre noire sur papier vélin. |   
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                            6 - Gilbert & George
 7 - Albert Oehlen
 
 
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                        | Gilbert  & George. Rest, 2019. Série  Paradisical Pictures, 226 x 379 cm. © Gilbert & George. |   
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                            Gilbert  & George (ci-dessus)Nés  en 1943 (Italie) et 1942 (Royaume-Uni), vivent et travaillent à Londres
 Rest, 2019, 226 x 379 cm.
 
 Cette  œuvre fait partie d'une série de 35 tableaux intitules Paradisiacal Pictures (2019) où les artistes, en costume de ville, reposent dans un environnement paradisiaque  de végétation luxuriante, accusant ainsi l’ambivalence de l'image : un lieu  édénique qui serait aussi celui du repos éternel.
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                            Albert  Oehlen (ci-dessous)Né  en 1954 (Allemagne), vit et travaille à Gais (Suisse)
 Rock, 2009
 Huile,  papier sur toile. Triptyque
 
 Dans  ce tableau, Albert Oehlen montre le visage d‘une femme aux yeux clos qui peut être  interprété comme une allégorie de la musique. « Help I'm a rock » se réfère à  la chanson éponyme du groupe rock de Frank Zappa, ainsi qu‘aux titres Help des Beatles et I’m a rock de Simon & Garfunkel.
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                        | Texte du panneau didactique |  | Texte du panneau didactique |  
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                        | Albert  Oehlen. Rock, 2009. 
Huile,  papier sur toile. Triptyque |   
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 8 - Zanele Muholi
 
 
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                        | Vue d'installation de l'exposition « Crossing  Views », Fondation Louis Vuitton, Paris. © Fondation Louis Vuitton / Marc  Domage.Zanele  Muholi. Faces and Phases, 2006. Douze  tirages noir et blanc gélatino-argentique sur papier baryté.
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                            Zanele  MuholiNée  en 1972 (Afrique du Sud), vit et travaille à Johannesburg.
 Faces and Phases, 2006.
 
 De  droite à gauche (photo ci-dessus) : Pearl Hlongwane, Vosloorus, Johannesburg, 2011 ; Akhona  Hentili,                              Makhaza,  Khayelitsha, Cape Town, 2011 ; Lynette Mokhooa, KwaThema, Community Hall,  Springs, Johannesburg, 2011 ; Phyllis Rongo-Nkosi, Glenwood, Durban, 2012 ;  Ntandokazi Magaga, Makhaza, Khayelitsha, Cape Town, 2011 ; Ayanda Mqakayi, Nyanga  East, Cape Town, 2011 ; Mutsa Honnor, Harare, Zimbabwe, 2011 ; Hembela Dick,  Nyanga East, Cape Town, 2011 ; Miles Tanhira, Harare, Zimbabwe, 2011 ; Ayanda  Radebe, Vosloorus, Johannesburg, 2011 ; Hlomela Msesele, Makhaza, Khayelitsha, Cape  Town, 2011 ; Tash Dowell, Harare, Zimbabwe, 2071.
 
 Douze  tirages noir et blanc gélatino-argentique sur papier baryté.
 Cette  série compte plus de 300 portraits de femmes noires lesbiennes, rencontrées en  Afrique du Sud, et capturées à différents moments de leur vie. À travers ce  projet au long cours, Zanele Muholi souhaite leur donner une visibilité et leur  offrir la possibilité de s‘affirmer dans leur singularité. |  |  |   
                        | Texte du panneau didactique |  | Zanele  Muholi. Faces and Phases, 2006. Tirage noir et blanc gélatino-argentique sur papier baryté. |  
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                        | Zanele  Muholi. Faces and Phases, 2006. Tirages noir et blanc gélatino-argentique sur papier baryté. |  
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                        | Zanele Muholi. 
                              Somnyama  Ngonyama [Salut  à toi, Lionne noire], 2014 - 2015. De  droite à gauche : Zinathi I,  Johannesburg ; Somnyama I, Paris ; Thando II Nuoro, Sardinia, Italy. Tirages  gélatino argentique.
 
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                         Zanele MuholiNée  en 1972 (Afrique du Sud), vit et travaille à Johannesburg
 Somnyama  Ngonyama, 2014 - 2015
 [Salut  à toi, Lionne noire]
 
 Cette  série d’autoportraits interroge l'histoire des représentations photographiques  de la femme noire en se jouant des stéréotypes liés à la féminité africaine.
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                        | Texte du panneau didactique |  | Zanele  Muholi. Thembekile, Parktown, 2015. Série  Somnyama Ngonyama. Tirage gelatino argentique, 80 x 62 cm. © Zanele Muholi. |  
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                        | Vue d'installation de l'exposition « Crossing  Views », Fondation Louis Vuitton, Paris. © Fondation Louis Vuitton / Marc  Domage.                             |   
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                           Cette  salle expose des portraits vidéo et photographiques de jeunes modèles traversant  les périodes de l'enfance et de l’adolescence, ou s’opèrent la construction et  l'affirmation de la personnalité.Samuel  Fosso se met en scène reprenant les costumes et postures de célébrités et de  musiciens noirs américains et africains. Rineke Dijkstra filme, en gros plan,  un adolescent dansant sur de la techno.
 L’enfance  est évoquée à plusieurs reprises dans les portraits mystérieux de Wilhem Sasnal  et de Torbjorn Rodland, dans les dessins d’Adel Abdessemed, inspirés d'images  de presse iconiques du XXe siècle, dans la vidéo émouvante de Rosemarie Trockel  et dans la performance improvisée de deux enfants, filmée par Ziad Antar.
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                        | Texte du panneau didactique |  | Samuel  Fosso. 70's Life Styles, 1975-1978, 100 x 100 cm. 
Tirage  gélatino-argentique. |  
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                        | Samuel  Fosso. 70's Life Styles, 1975-1978. 
Tirages  gélatino-argentique. |  
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                          Samuel  FossoNé  en 1962 (Cameroun), vit et travaille à Bangui.
 70's Life Styles, 1975-1978
 Tirages  gélatino-argentique
 
 Dans  cette série, |’artiste se met en scène en s’inspirant de photos de musiciens  noirs, américains et africains, jouant avec les codes de la masculinité.  Emblématiques d’une adolescence affranchie, ces autoportraits sont aussi le  reflet de la transition des sociétés africaines vers une époque d’indépendance moderne.
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                        | Texte du panneau didactique |  | Samuel  Fosso. 70's Life Styles, 1975-1978, 100 x 100 cm. 
Tirage  gélatino-argentique. |  
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                        | Samuel  Fosso. 70's Life Styles, 1975-1978, 100 x 100 cm. 
Tirage  gélatino-argentique. |  | Samuel  Fosso. Autoportrait, 1975. Tirage  gélatino argentique. Œuvre photographique de la Série « 70’s Life Styles »  (1975-1978), 100 x 100 cm. © Samuel Fosso. © Primae / David Bordes. |   
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 10 - Rinele Djikstra
 
 
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                        | Vue d'installation de l'exposition « Crossing  Views », Fondation Louis Vuitton, Paris. © Fondation Louis Vuitton / Marc  Domage.                             |   
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                            Rineke  Dijkstra
 Née  en 1959 (Pays-Bas), vit et travaille à Amsterdam.
 The Krazyhouse  (Megan, Simon, Nicky, Philip, Dee), Liverpool, UK, 2009.
 Projection  vidéo, couleur, son, 10 min.
 Co-acquisition  avec Solomon R. Guggenheim Museum, New York 2014.
 L’artiste  poursuit ici son exploration de l’âge adolescent. Dans une discothèque de  Liverpool, The Krazyhouse, l’artiste a demandé à chacun des adolescents de  danser seul devant sa caméra sur la musique de son choix. Seul le portrait de  Philip est montré ici.
 
 
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                        | Texte du panneau didactique |  | . |   
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 11 - Ziad Antar
 
 
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                            Ziad  AntarNé  en 1978 (Liban), vit et travaille à Paris.
 Wa, 2004. Vidéo,  couleur, son, 3 min.
 
 Filmés  en plan serré, deux enfants improvisent, aux commandes d’un synthétiseur, une  chanson, avec comme unique syllabe « Wa ». Avec un « wa wa wa » entêtant, les  deux protagonistes entraînent le spectateur dans un moment d’intimité et  d’attendrissement amusé.
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                        | Texte du panneau didactique |  |  |   
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 12 - Torbjørn Rødland
 
 
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                        | Vue d'installation de l'exposition « Crossing  Views », Fondation Louis Vuitton, Paris. © Fondation Louis Vuitton / Marc  Domage.                             |   
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                            Torbjørn RødlandNé  en 1970 (Norvège), vit et travaille à Los Angeles
 Matthew Mark Luke  John,  2015
 Tirage  chromogène
 
 Cette  photographie montre un jeune enfant de profil, assoupi ou recueilli dans un  moment de ferveur intense – la tête légèrement inclinée vers l’avant, les yeux  clos, les mains jointes. Une véritable quiétude se dégage de ce portrait  intimiste qu'une douce lumière solaire vient renforcer.
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                        | Texte du panneau didactique |  | Torbjørn Rødland. Matthew  Mark Luke John (2015). Tirage chromogène.  |   
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 13 - Wilhelm Sasnal
 
 
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                            Wilhelm  SasnalNé  en 1977 (Pologne), vit et travaille à Cracovie
 Untitled, 2015
 
 Figure  d’une génération d’artistes incarnant le renouveau de la peinture, Wilhelm  Sasnal prend ses sujets dans des situations familiales ou sociales banales qui  contrastent avec le mystère qui en émane. Cette peinture — portrait de Kacper,  le fils de l'artiste, cadré sur le haut du visage - montre un réel fragmenté, renforçant  la charge émotionnelle et mélancolique de son regard.
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                        | Texte du panneau didactique |  | 
                            Wilhelm Sasnal.  Untitled, 2015. Huile sur toile. |   
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 14 - Adel Abdessemed
 
 
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                        | Vue d'installation de l'exposition « Crossing  Views », Fondation Louis Vuitton, Paris. © Fondation Louis Vuitton / Marc  Domage.                             |   
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                            Adel  AbdessemedNé  en 1971 (Algérie), vit et travaille à Paris.
 
 Les  deux dessins au fusain sur papier Cri (2014) (ci-dessus) et Mon enfant (2014) (ci-contre),  reprennent deux portraits photographiques iconiques du XXe siècle : la « napalm  girl » de Nick Ut, image emblématique de la guerre du Vietnam, et l’enfant juif  levant les mains lors de la liquidation du ghetto de Varsovie au printemps  1943.
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                        | Texte du panneau didactique |  | Adel  Abdessemed. Mon enfant, 2014. Dessin  au fusain sur papier. |   
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 15 - Rosemarie Trockel
 
 
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                            Rosemarie  TrockelNée  en 1952 (Allemagne), vit et travaille à Cologne
 Zum Beispiel  Balthasar, 6 Jahr,  1995
 Vidéo,  couleur, son, 9 min 15 s.
 
 À  travers le portrait émouvant d’un enfant, coiffé d’un chapeau noir à large bord  et muni d‘une petite valise, la vidéo évoque un chapitre sombre de l'histoire allemande.  Main dans la main avec une petite fille et accompagné de deux chiens, Balthasar  se promène dans une campagne idyllique pour arriver à l’intérieur d’une église,  puis il fait sonner la cloche en se balançant. Un drame latent se dit ici,  renforcé par la teinte sépia et la musique de fond.
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                        | Texte du panneau didactique |  | 
                            Rosemarie  Trockel.  Zum Beispiel  Balthasar, 6 Jahr,  1995. Vidéo,  couleur, son, 9 min 15 s. |  
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                        | Scénographie 
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                            Louise  Bourgeois 
                            1911-2010,  Paris, New York
                             Cette  salle présente la « cellule » No Exit (1989), installation inspirée par un souvenir d’enfance, lorsque l’artiste se  cachait sous les escaliers pour espionner son père.Un  paravent en tôle entoure un fragment d’escalier au pied duquel se trouvent deux  grandes sphères en bois. Référence explicite à la figure du père et à la masculinité,  l’œuvre évoque l’enfance perturbée de l’artiste du fait des infidélités de son père.  Le titre No Exit pointe le trauma  infantile et le poids du secret qui l’entoure. L’artiste a néanmoins suspendu, à  l’intérieur de l‘escalier, deux cœurs en caoutchouc évoquant l’importance  vitale de l’amour.
 Dans  les deux dessins, les personnages se perdent dans des espaces hostiles, tandis  que dans Fugue (2003), les lignes de  la partition musicale sont couvertes de dessins et de mots.
 
 
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                        | Texte du panneau didactique |  | Louise  Bourgeois. No Exit, 1989. Bois, métal  peint et caoutchouc, 209,6 x 213,4 x 243,8 cm. © The Easton Foundation. Adagp  Paris 2020. © Primae / David Bordes.  |  
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                        | Louise Bourgeois  (1911-2010). Fugue, 2003. Dix-neuf sérigraphies.  |  
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                        | Louise Bourgeois  (1911-2010). Untitled, 2003.  Aquarelle, encre et crayon sur papier vélin. |  | Louise Bourgeois  (1911-2010). Untitled, 2003, détail.  Aquarelle, encre et crayon sur papier vélin. |   
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                        | Louise Bourgeois  (1911-2010). Untitled, 2003.  Aquarelle, encre, feutre et crayon sur papier vélin. |  | Louise Bourgeois  (1911-2010). Untitled, 2003, détail.  Aquarelle, encre, feutre et crayon sur papier vélin. |  
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                           Ming  Wong
                              Né  en 1971 (Singapour), vit et travaille à Berlin
  Lerne Deutsch mit  Petra von Kant /
  Learn German with  Petra von Kant,  2007 
                              [Apprendre  l’allemand avec Petra von Kant] 
                              Vidéo,  couleur, sonore, sous-titrage en français et en anglais, 
                              9  min 57 s.
                             Ce  portrait filmé, réinterpréte une scène du film Les Larmes amères de Petra von Kant de Fassbinder. Grimé sous les  traits de l’héroïne principale, l’artiste parcourt les émotions de ce  personnage, dans un troublant dédoublement de personnalité. |  |  |   
                        | Texte du panneau didactique |  | Ming  Wong. Lerne Deutsch mit  Petra von Kant /Learn German with  Petra von Kant, 2007. 
Vidéo,  couleur, sonore, sous-titrage en français et en anglais, 
                          9  min 57 s. |   
                        | 
 18 - Damien Hirst
 
 
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                        | 
                            Damien  Hirst
                              Né  en 1965 (Royaume Uni), vit et travaille à Londres.
  The Collector with  Friend ,  2016.
                             S’inspirant  d'une statue de Walt Disney et Mickey, la sculpture présentée dans cette salle,  est un autoportrait figurant l’artiste sous les traits d’un collectionneur de fiction  accompagné d’un ami tout aussi fictionnel, Mickey. Érodé et presque entièrement  recouvert de coraux, ce portrait / autoportrait aurait été découvert lors de  fouilles archéologiques marines qui auraient mis à jour le trésor de l'Unbelievable  (« L’Incroyable »), mythique vaisseau de l’Antiquité disparu en mer.
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                        | Texte du panneau didactique |  | Damien  Hirst. The Collector with Friend,  2016. Bronze, 183,0 x 131,0 x 74,9 cm. © Damien Hirst and Science Ltd. All rights  reserved, Adagp, Paris, 2020. © Primae / David Bordes. |   
                        |  |  |  |   
                        | Damien  Hirst. The Collector with Friend,  2016, détail. Bronze. |  | Damien  Hirst. The Collector with Friend,  2016, détail. Bronze. |   
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 19 - Rob Pruitt
 
 
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                        | Scénographie 
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                            Rob  PruittNé  en 1964 (États-Unis), vit et travaille à New York
 Cardboard Monster  & Cardboard Monster : Rosie, 2010
 Techniques  mixtes
 
 Composés  de cartons d’emballage sommairement ficelés, ces deux personnages portent l’un  des chaussures de ville noires, l’autre des bottes roses en caoutchouc. Selon  les stéréotypes de genre, il s’agirait d'un homme et d'une petite fille. Un  parfum unisexe s’en exhale (Odeur 53 de Comme des Garçons), accusant l’ambivalence.
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                        | Texte du panneau didactique |  | 
                            Rob  Pruitt. Cardboard Monster : Rosie, 2010. 
                            Technique  mixte. |  
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 21 - Clément Cogitore
 
 
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                        | Clément  Cogitore. The Evil Eye, 2017-2018. Installation  vidéo, couleur, son, 15 min. Production : Galerie Eva Hober / Noirmont Art  production / Kazak Productions avec le soutien du Centre National des Arts  Plastiques. Courtesy de l’artiste, de la galerie Eva Hober (FR) et de la galerie Reinhard Hauff. © Adagp, Paris 2020. |  | Clément Cogitore. « The Evil Eye », 2018. Installation  vidéo, couleurs, son, 15 min. |   
                        | 
                            Clément  Cogitore 
                              Né  en 1983 (France), vit et travaille à Paris et Berlin.
  « The Evil  Eye » ,  2018 
                            Installation  vidéo, couleurs, son, 15 min. 
                             Un  large écran LED diffuse des portraits issus de banques de données utilisées par  les producteurs de films publicitaires et de campagnes politiques. Une  dramaturgie s’instaure entre des images « déjà vues » et un récit  grave, murmuré par une voix féminine, évoquant un trauma collectif. |  |  |   
                        | Texte du panneau didactique |  |  |  
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                            Pierre  Huyghe
                              Né  en 1962 (France), vit et travaille à New York et à Santiago du Chili.
  L’Expédition  scintillante, Acte 2,  2002. 
                            Système  de fumée, de lumière et de son. Musique : « Gymnopédies 3 et 4 » d’Erik Satie  (1888), orchestrées par Claude Debussy.
                             À  l’écart du parcours, tirant parti de la spécificité acoustique de la Galerie 10  (dite « la Cathédrale ») et de son accès indépendant, L’Expédition scintillante, Acte 2 (2002) est montrée pour la première  fois à la Fondation.
 Cette  installation immersive fonctionne selon l’artiste comme « un objet à la fois  phare et scène, attracteur et émetteur ». La fumée monte en volutes de la  partie basse ; dans la partie supérieure, les effets lumineux des spots sont synchronisés  aux Gymnopédies 3 et 4 d’Erik Satie, orchestrées  par Claude Debussy. La couleur se déploie dans l’espace, en écho aux premiers light shows visant à recréer les  expériences de « voyage intérieur » induites par les drogues psychotropes.
 
 
 |  |   Pierre  Huyghe. L’Expédition scintillante, Acte  2, 2002. Système de fumée, de lumière et de son. |   
                        | Texte du panneau didactique |  |  |  
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                        | Marina  Abramovic. The Kitchen V, Carrying the  Milk, 2009. Vidéo, couleur, son, 12 min 42s.Vue  d'installation de l'exposition « Crossing Views », Fondation Louis  Vuitton, Paris. © Fondation Louis Vuitton / Marc Domage.
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                            Marina  Abramovic
                              Née  en 1946 (Serbie), vit et travaille à New York
  The Kitchen V,  Carrying the Milk ,  2009 
                            Vidéo,  couleur, son, 12 min 42s.
                             La  vidéo montrée ici, a été tournée dans la cuisine abandonnée de l'Université  Laboral de Gijon (Espagne), construite au début des années 1950 et d’abord  destinée à être un orphelinat. Dans cette performance, l’artiste tient un bol de  lait dont le contenu, malgré son immobilité apparente, se met peu à peu à se  répandre sur sa longue robe noire. |  |  |   
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                            Marina  Abramović. The Kitchen V. Carrying the  Milk, 2009. Vidéo, couleur, son, 12 min. 42 s. © Adagp, Paris 2020. |  |