Parcours en images et en vidéos de l'exposition
LA COULEUR EN FUGUE
avec des visuels
mis à la disposition de la presse
et nos propres prises de vue
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Entrée de l'exposition |
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L’exposition « La Couleur en fugue » réunit cinq peintres de la scène artistique internationale, d’origines et de générations différentes : Sam Gilliam, Katharina Grosse, Steven Parrino, Megan Rooney, Niele Toroni. Au travers d’un vocabulaire abstrait qui leur est propre, chacun repousse les limites traditionnelles du médium pictural. La peinture sort du champ restreint de la toile tendue sur châssis et s’invente une liberté nouvelle dans son rapport couleur/support en se déployant dans l’espace, entre le sol, le mur et le plafond. Comme autant de variations de l’expansion de la couleur, les œuvres réunies ici opèrent un dialogue étroit avec l’architecture de Frank Gehry. À côté d’ensembles d’œuvres de Sam Gilliam, Steven Parrino et Niele Toroni, qui ont bénéficié de prêts importants d’institutions publiques et privées, Katharina Grosse et Megan Rooney ont créé chacune pour l’occasion une intervention inédite éphémère.
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Affiche de l'exposition |
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Texte du panneau didactique. |
Galerie 8 - Megan Rooney
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Megan Rooney
With Sun, 2022
Peinture industrielle, acrylique, peinture à la bombe, pastel gras, pastel, crayon
Peinture in situ
Née en 1985 (Afrique du Sud), vit et travaille à Londres
Artiste pluridisciplinaire, Megan Rooney associe dans une même œuvre peinture, sculpture, performance et écriture. L’acte de peindre est pour elle un engagement physique et mental intense qui culmine dans ses peintures monumentales, comme ici avec With Sun, peinture murale inédite et éphémère réalisée spécifiquement pour la Galerie 8, reliant dans un même élan les parois sur toute leur hauteur.
Munie de différents outils et aidée d’une nacelle élévatrice, Megan Rooney s’est engagée dans une performance de longue haleine qui s’est déroulée sur plusieurs semaines. Comme toujours chez l’artiste, l’œuvre se construit dans un dialogue étroit avec l’architecture, sans esquisse préparatoire. Au fil des jours, les couches de peinture s’accumulent, avant d’être révélées par endroits à l’aide de disques abrasifs, laissant apparaître des configurations abstraites où l’on croit deviner les indices d’éléments anthropomorphes. Rooney explore ici la densité d’une palette solaire, riche et colorée, dominée par des teintes et des variations chatoyantes d’orangé, de mauve, de jaune, de vert, de rose, jusqu’à des tonalités pastel. Inspirée par les spécificités de cet espace ouvert sur le ciel, l’artiste a créé une peinture en connexion avec la nature environnante - dans laquelle elle puise continuellement - en écho avec les modulations lumineuses d’un soleil printanier et ses vibrations qui envahissent l’espace.
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Texte du panneau didactique. |
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Megan Rooney. With Sun (détail), 2022. Peinture d’intérieur, acrylique, peinture à la bombe, bâton à l’huile, pastel, crayon. Installation in situ, galerie 8, Fondation Louis Vuitton, Paris. © Megan Rooney, 2022. © Fondation Louis Vuitton / Charles Duprat. |
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Megan Rooney. With Sun (détail), 2022. Peinture d’intérieur, acrylique, peinture à la bombe, bâton à l’huile, pastel, crayon. Installation in situ, galerie 8, Fondation Louis Vuitton, Paris. © Megan Rooney, 2022. © Fondation Louis Vuitton / Charles Duprat.
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Megan Rooney. With Sun (détail), 2022. Peinture d’intérieur, acrylique, peinture à la bombe, bâton à l’huile, pastel, crayon. Installation in situ, galerie 8, Fondation Louis Vuitton, Paris. © Megan Rooney, 2022. © Fondation Louis Vuitton / Charles Duprat.
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Galerie 9 - Sam Gilliam
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Scénographie (au premier plan œuvres de Steven Parrino).
Sam Gilliam. De gauche à droite :
- Carousel merge, 1971. Acrylique et poudre d’aluminium sur toile, 304,8 x 2286 cm. Walker Art Center, Minneapolis, Minnesota.
- Carousel Form II, 1969. Acrylique et poudre d’aluminium sur toile, 304,8 x 2286 cm. Speed Art Museum, Louisville, Kentucky.
- Carousel, 1970. Acrylique et poudre d’aluminium sur toile, 304,8 x 2042 cm. Madison Museum of Contemporary Art, Madison.
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Sam Gilliam
Né en 1933 à Tupelo (États-unis), vit et travaille à Washington (États-unis)
Sam Gilliam est une figure majeure de la peinture américaine d’après-guerre. Son œuvre est associée à la Washington Color School, un courant du Color Field painting qui se développe à New York au cours des années 1950.
En 1968, il inaugure les Drape paintings à travers lesquels il définit un langage pictural nouveau, en explorant le potentiel de la surface et l’étendue du champ coloré. Les trois œuvres monumentales exposées ici sont emblématiques de cette série qui marque à la fois l’abandon total du châssis et l’avènement d’une peinture dont la forme se déploie à chaque fois en fonction des particularités architecturales du lieu d’exposition. Dans l’atelier, Gilliam travaille sur une toile posée à même le sol sur laquelle il verse des pigments acryliques largement dilués avant de tamponner, frotter ou presser la matière à l’aide de pinceaux et de chiffons. Dans le flot des couleurs qui se répandent largement sur les deux faces de l’étoffe, le long des plis, dans les creux et dans les courbes, apparaissent des formes aléatoires - aplats, lignes, coulures, gouttes, traces et autres empreintes - qui se construisent sur le vif. Lorsque la toile est imbibée l’artiste la manipule, la plie, la froisse, l’enroule avant de la laisser sécher. Parfois il ajoute de la poudre d’aluminium et applique par touches, ici et là, de la peinture acrylique dont les effets de matière et de texture contrastent avec la surface plane imprégnée de couleurs. Dans un second temps, la toile est nouée en plusieurs points avant d’être suspendue librement dans l’espace, entre sol, mur et plafond. Dans cette présentation inédite, la puissance lyrique et vibrante des couleurs requalifie l’architecture de Frank Gehry, dans une tension entre ordre et désordre.
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Texte du panneau didactique. |
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Sam Gilliam. Carousel, 1970. Acrylique et poudre d’aluminium sur toile, 304,8 x 2042 cm. Madison Museum of Contemporary Art, Madison. |
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Sam Gilliam. Carousel Form II, 1969. Acrylique et poudre d’aluminium sur toile, 304,8 x 2286 cm.
Speed Art Museum, Louisville, Kentucky. © Sam Gilliam / ADAGP, Paris 2022. |
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Sam Gilliam. Carousel, 1970. Acrylique et poudre d’aluminium sur toile, 304,8 x 2042 cm. Madison Museum of Contemporary Art, Madison. © Sam Gilliam / ADAGP, Paris 2022. © Fondation Louis Vuitton / Marc Domage. |
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Sam Gilliam. Carousel, 1970. Acrylique et poudre d’aluminium sur toile, 304,8 x 2042 cm. Madison Museum of Contemporary Art, Madison. © Sam Gilliam / ADAGP, Paris 2022. © Fondation Louis Vuitton / Marc Domage. |
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Sam Gilliam. De gauche à droite :
- Carousel merge, 1971. Acrylique et poudre d’aluminium sur toile, 304,8 x 2286 cm. Walker Art Center, Minneapolis, Minnesota.
- Carousel, 1970. Acrylique et poudre d’aluminium sur toile, 304,8 x 2042 cm. Madison Museum of Contemporary Art, Madison.
- Carousel Form II, 1969. Acrylique et poudre d’aluminium sur toile, 304,8 x 2286 cm. Speed Art Museum, Louisville, Kentucky.
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Galerie 9 - Steven Parrino
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Œuvres de Steven Parrino. Scénographie
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Steven Parrino
New York (États-Unis), 1958-2005
Bousculant les frontières entre peinture et sculpture, Steven Parrino libère la toile de sa planéité et fait sortir la couleur du cadre, la laissant déborder dans l’espace. Les œuvres présentées appartiennent à la série des misshaped canvases (toiles déformées) que l’artiste développe à partir de 1981.
Steven Parrino définit à l’avance le processus de réalisation des œuvres : une fois décidés le support et ses dimensions, il peint la surface de façon uniforme - à l’acrylique, à la bombe, à la peinture émail ou la laque. Puis il opère toute une série d’actions violentes : il décadre, arrache, tord et froisse le support peint, puis le refixe sur son châssis, souvent après l’avoir retouché. Ces opérations font passer les surfaces bi-dimensionnelles de la peinture à la tri-dimensionalité du relief et de la sculpture. De plus, l’importante implication physique de l’artiste dans le processus confère aux œuvres un caractère performatif.
Au mur, quatre tondi et un carré percé dont les toiles ont été peintes soigneusement par Parrino avant d’être manipulées pour créer des effets de vortex en relief.
Au sol, deux installations de toiles froissées entourées d’adhésif. Ces toiles deviennent sculptures. Au carrefour de la high et de la low culture, Parrino privilégie ici les couleurs brillantes, également choisies pour leur portée symbolique.
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Texte du panneau didactique. |
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Steven Parrino. Spin-out vortex, 2000. Peinture émail sur toile, 183 x 183 x 19,5 cm. Kunstmuseum Liechtenstein, Vaduz / former collection Rolf Ricke at the Kunstmuseum Liechtenstein, Vaduz, Kunstmuseum St.Gallen, MMK Museum für Moderne Kunst Frankfurt am Main. © The Steven Parrino Estate. © Fondation Louis Vuitton / Marc Domage. |
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Steven Parrino. Cyclotron, 2002. Peinture émail sur toile, D. 213,4 cm. Courtesy the Parrino Family Estate and Gagosian Gallery. © The Steven Parrino Estate. © Fondation Louis Vuitton / Marc Domage. |
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Steven Parrino. Skeletal Implosion, 2001. Peinture émail sur toile, D. 213,4 cm. Fondation Louis Vuitton, Paris. © The Steven Parrino Estate. © Fondation Louis Vuitton / Marc Domage. |
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Scénographie |
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Steven Parrino. Aluminum Clouds (Crush), For Drella (by the way, kiss my ass you wigged corpse) or Lost Hope and the End of Painting, 1995. Peinture émail sur toile, adhésif. Dimensions variables. Collection Consortium Museum, Dijon. © The Steven Parrino Estate. © Fondation Louis Vuitton / Marc Domage.
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Au premier plan : Steven Parrino. Blob (Fuckheadbubblegum), 1996. Peinture émail sur toile, adhésif. Dimensions variables. Collection Consortium Museum, Dijon.
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Galerie 11 - Niele Toroni
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Scénographie
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Niele Toroni
Né en 1937 (Suisse), vit et travaille à Paris
Artiste connu pour ses pratiques hors champ et nomades, réalisant ses empreintes à l’intérieur comme à l’air libre, Niele Toroni requalifie les espaces qu’il investit en adaptant ses œuvres au lieu d’exposition. Depuis 1966, il réalise des empreintes monochromes au moyen de pinceaux plats, larges de 5 cm, qu’il applique sur une surface donnée à intervalles réguliers de 30 centimètres. Bien que ce «travail-peinture» soit le résultat d’un geste répété à l’identique, chaque empreinte est différente et varie en fonction de la quantité de peinture, de la vigueur du geste, du type de support, de sa forme, et de la couleur choisie.
Toroni est présent ici par un ensemble d’œuvres réalisées entre 1967 et 1997 qui témoigne de la diversité des supports utilisés. La toile cirée, utilisée par l’artiste à ses débuts, lui permet de déployer ses empreintes en fonction de la dimension du mur. Découpée selon les besoins, c’est le lieu qui détermine la quantité de peinture visible.
Avec Flambo, marque de présentoir des magasins de décoration, Toroni pose ses empreintes de différentes couleurs sur les panneaux mobiles qui composent cet objet, tandis que l’Hommage aux hirondelles est placé en hauteur dans un angle, tel un nid d’oiseau. Les tondi aux « rouges » de Bordeaux proviennent des empreintes réalisées par l’artiste sur des barriques de vin. Les quatre peintures formant un ensemble accueillent chacune des empreintes de couleur différente : rouge, jaune, bleu, noir. La couleur rythme chaque toile de cette partition picturale.
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Texte du panneau didactique. |
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Niele Toroni. Empreintes de pinceau n°50 répétées à intervalles réguliers de 30 cm, 1997. Acrylique sur bois, D. 52,5 cm chaque. Collection privée - Dépôt à la Collection Lambert, Avignon. Courtesy de l’artiste et Marian Goodman Gallery. © Adagp, Paris, 2022. © Fondation Louis Vuitton / Marc Domage. |
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Niele Toroni. Empreintes de pinceau n°50 répétées à intervalles réguliers de 30 cm, 1997. Acrylique sur toiles.
Fondation Louis Vuitton, Paris.
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Niele Toroni. Empreintes de pinceau n°50 répétées à intervalles réguliers de 30 cm, 1967. Peinture acrylique sur toile cirée, 475 x 140 cm. Centre Pompidou, Paris. Musée national d’art moderne - Centre de création industrielle. © Adagp, Paris, 2022. © Fondation Louis Vuitton / Marc Domage. |
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De gauche à droite :
-Niele Toroni. Empreintes de pinceau n°50 répétées à intervalles réguliers de 30 cm, 1997. Acrylique sur toiles. Fondation Louis Vuitton, Paris.
- Niele Toroni. Empreintes de pinceau n°50 répétées à intervalles réguliers de 30 cm, Omaggio Alle Rondini [Hommage aux Hirondelles], 1996. Acrylique sur papier. Courtesv de l'artiste et Marian Goodman Gallery. |
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Niele Toroni. Empreintes de pinceau n°50 répétées à intervalles réguliers de 30 cm, Flambo, 1981.
Acrylique sur huit panneaux, 120 x 120 cm chaque.
Collection particulière - Dépôt au Musée d’art moderne et contemporain de Strasbourg. © Adagp, Paris, 2022. © Fondation Louis Vuitton / Marc Domage. |
Galerie 10 - Katharina Grosse
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Katharina Grosse
Splinter, 2022
Acrylique sur contreplaqué, mur et sol
Née en 1961 (Allemagne), vit et travaille à Berlin et en Nouvelle-Zélande
Depuis la fin des années 1990, Katharina Grosse explore les potentialités de la peinture au-delà des limites du cadre et de la toile. Embrassant sols, murs, plafonds, objets ou paysages entiers, elle crée des sites picturaux multidimensionnels grâce à la technique de projection de la couleur par pistolet-pulvérisateur qui est devenue sa signature. La couleur est au cœur de son travail et fait le lien entre toutes ses œuvres. La question de l’échelle, ou encore de la fusion peinture / architecture / sculpture est omniprésente, comme ici dans le projet conçu en dialogue étroit avec le bâtiment de Frank Gehry.
Au départ de Splinter, l’artiste crée un élément hétérogène dynamique, composé de formes triangulaires, à partir duquel la couleur se propulse dans un grand élan. Composé d’une vingtaine de triangles en contreplaqué emboîtés sur une structure autoportante, ce dispositif occupe une partie du mur de droite de la Galerie 10 et fonctionne comme un «déclencheur» visuel reliant sol et plafond. Une fois la structure installée dans l’espace, la seconde étape consiste à la peindre, ainsi que tout ce qui l’environne. Grâce à un pochoir, Katharina Grosse crée un vide au centre, comme si la lumière, en s’engouffrant par le skylight était venue «brûler» la peinture. Selon les mots de l’artiste « une peinture peut atterrir n’importe où, et s’attarder partout (…). La peinture n’est pas reliée à un endroit donné. Elle met à l’épreuve - et condense spectaculairement - les caractéristiques du réel. »
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Texte du panneau didactique. |
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Katharina Grosse. Splinter (vue partielle), 2022. Acrylique sur contreplaqué, mur et sol, 1750 x 1000 x 2200 cm. © Adagp, Paris, 2022. © Fondation Louis Vuitton / Marc Domage. |
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Katharina Grosse. Splinter (vue partielle), 2022. Acrylique sur contreplaqué, mur et sol, 1750 x 1000 x 2200 cm. © Adagp, Paris, 2022. © Fondation Louis Vuitton / Marc Domage. |
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Katharina Grosse. Splinter (vue partielle), 2022. Acrylique sur contreplaqué, mur et sol, 1750 x 1000 x 2200 cm. |
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Katharina Grosse. Splinter (vue partielle), 2022. Acrylique sur contreplaqué, mur et sol, 1750 x 1000 x 2200 cm.
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Katharina Grosse. Splinter (vue partielle), 2022. Acrylique sur contreplaqué, mur et sol, 1750 x 1000 x 2200 cm.
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Sortie - Katharina Grosse
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Katharina Grosse
Maquette de Canyon (1/20), 2022
Acrylique sur impression filamentaire
Née en 1961 (Allemagne), vit et travaille à Berlin et en Nouvelle-Zélande.
Dans la continuité de Splinter (2022), son intervention en Galerie 10, et dans le cadre des commandes en lien avec l’architecture de la Fondation (Olafur Eliasson, Ellsworth Kelly…), Katharina Grosse réalise Canyon, une œuvre qui sera dévoilée à l’automne 2022.
Composé de huit « pétales » - des rubans en feuilles d’aluminium de près de 15 mètres de long, peints à l’acrylique et reliés à une traverse -, ce projet d’environ 3,4 tonnes reprend un questionnement de l’artiste : comment une peinture peut-elle exister dans un espace sans sol et sans murs où circulent l’air, la lumière, les flux et les énergies ? Répondant aux façades de verre du bâtiment de Frank Gehry, à ce navire amarré à une cascade, Katharina Grosse propose de hisser, à l’aide d’une poulie, une sorte de voile découpée dans un dialogue tout en tension avec les multiples strates qui caractérisent cette architecture.
Canyon s’insère dans un vide visible depuis les différents paliers de la Fondation, retombant sur le toit du « studio », frôlant les escaliers qui conduisent à la passerelle. Tout en courbes et contre-courbes, l’œuvre défie la gravité en associant raideur et souplesse, enchevêtrements et pans libres. Stabilisée et potentiellement mobile, elle se joue des plis et des effets de drapé.
Face et en dessous de cet environnement, le spectateur fait l’expérience d’une proposition totalement neuve qui l’amène à s’interroger sur sa perception du mouvement et de l’espace.
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Katharina Grosse.
Maquette de Canyon (1/20), 2022. Acrylique sur impression filamentaire. Projet de commande spécifique pour la Fondation qui sera inaugurée à l'automne 2022.
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