Parcours en images de l'exposition

CORITA KENT
La révolution joyeuse

avec des visuels mis à la disposition de la presse
et nos propres prises de vue

Parcours accompagnant l'article publié dans la Lettre n°603 du 30 octobre 2024


 

Collège des Bernardins
 
Corita Kent (1918-1986), également connue sous le nom de Sister Mary Corita, est une artiste et enseignante américaine engagée pour la justice sociale.

À 18 ans, elle entre dans l'ordre religieux de l'Immaculate Heart of Mary (Los Angeles) et enseigne, à partir de 1947, l'art au Immaculate Heart College pendant de nombreuses années.

Son œuvre, porteur d'un message fidèle à l'Évangile, utilise des formes d'expression innovante qui lui valent une reconnaissance internationale. Corita travaille à partir d'images figuratives et religieuses, de slogans publicitaires, de paroles de chansons populaires, de versets bibliques et de références littéraires. Sous sa direction et celle de son mentor, Sœur Magdalene Mary, le département d'art devient un centre réputé de créativité et de pensée libérale, avec un style affirmé et reconnaissable.

Son travail devient de plus en plus engagé politiquement, incitant les spectateurs à s'interroger sur la pauvreté, le racisme et l'injustice sociale. Trop avant-gardiste au goût de certains avec lesquels elle est en conflit, épuisée par un rythme frénétique d'expositions, de cours et de conférences, dans tout le pays, Corita demande en 1968 à être dispensée de ses vœux. Elle quitte la Californie et s'installe à Boston. Son style devient plus dépouillé et introspectif, influencé par son nouvel environnement, sa vie laïque et, plus tard, son combat contre le cancer. Elle réalise en tout près de 800 sérigraphies, des milliers d'aquarelles et répond à d'innombrables commandes publiques et privées.

Toute sa vie, Corita a souhaité former, dialoguer et témoigner de l'espérance chrétienne, dans le même esprit que le Collège des Bernardins.

Cette exposition est portée par deux jeunes commissaires artistes graphiques qui incarnent l'esprit de transmission et la révolution joyeuse, chers à Corita.
Affiche de l'exposition

 
Texte du panneau didactique.


1 - PANNEAUX BIOGRAPHIQUES

Vue de la grande salle du Collège des Bernardins.
Panneaux didactiques à l'entrée de la salle d'exposition
 
Panneau didactique.

 
Panneau didactique.

 
Panneau didactique.

 
Panneau didactique.

 
Panneau didactique.

 
Panneau didactique.

 
Panneau didactique.

 
Panneau didactique.

 
Panneau didactique.

 
Panneau didactique.

 
Corita in classroom, c.1969. Image courtesy of the Corita Art Center, Los Angeles, corita.org (non exposée).

 
Corita in studio, c. 1965. Image courtesy of the Corita Art Center,
Los Angeles, corita.org (non exposée).


 
Immaculate Heart College Art Department, c. 1955. Photograph by Fred Swartz. Image courtesy of the Corita Art Center, Los Angeles, corita.org (non exposée).

 
Procession uphill, Mary's Day, May 1964, 35mm slide. © 2024, Corita Art Center, corita.org (non exposée).
 
Règles du département d'art de l'Immaculate Heart College.

 
Entrée de la salle d'exposition.



2 - Salle d'exposition

Scénographie
De l’image au texte : 30 œuvres originales du Corita Art Center, Los Angeles.

Cette partie de l'exposition regroupe 30 œuvres de Corita pour la plupart réalisées dans sa période la plus féconde alors qu'elle enseigne à l'Immaculate Heart College, principalement entre 1962 et 1968.

De nombreuses œuvres utilisent une symbolique biblique. Tout au long de ses expérimentations, Corita amplifie la présence de texte pour l'intégrer pleinement à son œuvre et lui conférer une valeur visuelle complétement innovante.

Corita témoigne aussi des nombreux combats socio-politiques des années 1960 aux États-Unis. Après avoir demandé une dispense de vœux en 1968, elle retrouve sa liberté de parole. La série heroes and sheroes marque un tournant dans son parcours artistique et exprime son intérêt pour les bouleversements qu’elle observe.

L'installation de cubes illustre le travail que Corita organise avec ses élèves dans ses workshops.  La version présentée utilise des éléments graphiques de son livre «Footnotes and Headlines: A Play-Pray Book».
 
Texte du panneau didactique.
 
Corita Kent. let the sun shine, 1964. Sérigraphie. Corita Art Center, Los Angeles.

Scénographie
 
Corita Kent. magpie in the sky #2, 1965. Sérigraphie. Corita Art Center, Los Angeles.
 
Corita at conference, c. 1967. Image courtesy of the Corita Art Center, Los Angeles, corita.org (non exposée).

Scénographie avec, à gauche, de Corita Kent: I thirst, 1964. Sérigraphie. Corita Art Center, Los Angeles.
 
Corita Kent. people like us yes, 1965. Sérigraphie. Corita Art Center, Los Angeles.

 
Corita Kent. one great loaf, 1965. Sérigraphie. Corita Art Center, Los Angeles.

Scénographie avec, au centre, de Corita Kent: song with an apple, 1964. Sérigraphie. Corita Art Center, Los Angeles.
 
Corita Kent. walking over the sea, 1962. Sérigraphie. Corita Art Center, Los Angeles.

 
Corita Kent. tomato, 1967. Sérigraphie. Corita Art Center, Los Angeles.

Scénographie avec, à droite, de Corita Kent: in a wide sweep, 1962. Sérigraphie. Corita Art Center, Los Angeles.
 
Corita Kent. custodiat, 1957. Sérigraphie. Corita Art Center, Los Angeles.

Bien avant sa période pop art, Corita s'inspire déjà de son environnement immédiat. Custodiat, qui signifie «protéger, garder» ou ici «que Dieu nous garde», est imprimé en 1957 par Sister Corita, l’année où Spoutnik, le premier satellite soviétique, est mis en orbite autour de la Terre. L'artiste nous présente une interprétation visuelle de ce satellite et souligne la mention «Que Dieu nous garde», soucieuse des limites de l’homme dans sa conquête du ciel. Le dessin présenté a été réalisé par William Daly, l'un de ses élèves de l'école primaire. Elle le mentionne en bas à droite de l'œuvre, ce qui montre son penchant précoce pour la collaboration.
 
Corita Kent. plan of his heart, 1960. Sérigraphie. Corita Art Center, Los Angeles.

Scénographie
Scénographie avec, 2e à partir de la gauche, de Corita Kent: f is for food, 1964 et 4e, enriched bread, 1965.
Sérigraphies. Corita Art Center, Los Angeles.
 
Corita Kent. «stop the bombing» 1967. Sérigraphie, 18 x 23 inches. © 2024, Corita Art Center, corita.org.

À partir de 1965, de nombreuses manifestations sont organisées aux États-Unis pour protester contre la guerre du Vietnam, son enlisement et ses innombrables victimes. Pour le pays, il s'agit de la première guerre télédiffusée et couverte par les médias: le conflit entre dans le quotidien des familles américaines et de nombreux journaux américains prennent ouvertement position.
C’est dans ce contexte d'expression protestataire que l’œuvre est réalisée. À ce moment de sa carrière, Corita intègre souvent la photographie dans son processus créatif. Le mouvement du texte principal, «stop the bombing», est simulé en prenant une photo d'un journal froissé. Les couleurs évoquent celles du drapeau américain dont la typographie flotte telles des bombes tombant obliquement du ciel. Dans un texte, Gerald Huckaby, professeur d'anglais à l'IHC, prend la voix d’un soldat américain à travers ces mots: «Une guerre que je ne mènerais pas me tue. Je suis au Vietnam, qui me consolera?»
 
Corita Kent. wonderbread 1962. Sérigraphie. Corita Art Center, Los Angeles.

En 1962, Corita se rend à la galerie Ferus à Los Angeles et découvre le travail d’Andy Warhol qui expose pour la première fois sa maintenant célébrissime série Campbell’s Soup Cans. À la même époque, elle découvre aussi le travail de Marcel Duchamp lors de sa mémorable première rétrospective à Pasadena en 1963.
Les principes des artistes du Pop'Art ou conceptuels qui décèlent le potentiel artistique dans les objets de la vie quotidienne l'inspirent fortement. Intitulée d'après l'omniprésente marque «Wonder Bread», dont la devise était «le pain enrichi de pouvoir», la sérigraphie wonderbread de Corita marque son entrée dans une nouvelle ère graphique. Plus pop, plus colorées, plus enjouées dans leur forme, les œuvres de Corita s'inscrivent dans les courants modernistes tout en gardant les inspirations et références religieuses qui ne quitteront jamais l'artiste.
Ici, elle réinterprète les points rouges, bleus et jaunes de l'emballage original comme l'hostie eucharistique.
Scénographie. De gauche à droite et de haut en bas, de Corita Kent :
bell brand, 1967. lesson nine, 1966. for eleanor, 1964. Sérigraphies.
Corita Art Center, Los Angeles.
for emergency use soft shoulder, 1966. come off it, 1966. apples are basic, 1966. Sérigraphies.
Corita Art Center, Los Angeles.
 
Corita Kent. «for emergency use soft shoulder» 1966. Sérigraphie, 30 x 36 inches. © 2024, Corita Art Center, corita.org.
 
Corita Kent. apples are basic, 1966. Sérigraphie. Corita Art Center, Los Angeles.
Le titre ainsi que le mot «Apples» au centre de la sérigraphie apparaissent de manière évidente. Corita puise le titre dans une recette de cuisine publiée dans le magazine Look en 1965. Sans voir de pomme, nous en avons ici l’idée. Corita y ajoute plusieurs subtilités. Les couleurs vertes et rouges nous rappellent le fruit, ainsi que les ronds à droite, en partie hors-champ. Ces formes rondes font partie du vocabulaire des signes. Ici, elles peuvent évoquer le fruit du supermarché mais aussi le fruit de la tentation du jardin d’Eden. Elles confèrent ainsi une signification spirituelle et religieuse au quotidien et au banal. Ces signes, comme les cœurs ou encore les colombes, sont récurrents dans l'œuvre de l’artiste. Durant cette période de création, la frontière entre images et textes commence à s’effacer. Corita utilise autant les mots que les indices visuels.
Scénographie
heroes and sheroes

La série heroes and sheroes est un ensemble de 29 œuvres réalisées entre 1968 et 1969, période qui suit le congé sabbatique de Corita à l’Immaculate Heart College et son départ de l'Ordre Immaculate Heart of Mary.
Elle s'inspire de la contraction de she et de he, les héroïnes et héros engagés dans les conflits qui ébranlent les États-Unis et le monde à cette époque. La série marque un tournant décisif dans sa manière d'aborder les mouvements politiques et sociaux. De manière explicite, Corita met en avant des figures mémorables comme Robert F. Kennedy, Coretta Scott King ou encore Cesar Chavez et aborde des sujets tels que les droits civils et droits du travail, le désarmement nucléaire et les assassinats politiques. Portée vers les nouveaux médias et les médias de masse, Corita détourne des unes de journaux et de magazines en reprenant leurs titres et formats pour les faire siennes et mettre ces poignantes actualités en avant. Son utilisation judicieuse de cette imagerie et de ce langage exprime une profonde compréhension de l'influence des médias dans la prise de conscience publique et individuelle.
 
Texte du panneau didactique.
 
Corita Kent. phil and dan, 1969. Issue de la série «heroes et sheroes». Sérigraphie. Corita Art Center, Los Angeles.
Philip et Daniel Berrigan sont des prêtres engagés dans la désobéissance civile non violente pour la paix et contre la ségrégation raciale. Ils organisent des actions hautement symboliques pour contester les crimes de leur pays au Vietnam. On peut retenir «the Catonsville 9» où ils s'associent avec sept autres activistes catholiques le 17 mai 1968 pour brûler au napalm des centaines de dossiers militaires. Philip devient le premier prêtre prisonnier politique. Incarcéré jusqu’en 1978, il crée des classes d’études bibliques et apporte un support éducatif légal aux autres détenus. Dans cette œuvre, Corita fait cohabiter leur portrait et une phrase du philosophe Henry David Thoreau: «sous un gouvernement qui emprisonne injustement, la vraie place d'un homme juste est aussi en prison», témoignant ainsi de son soutien inconditionnel envers eux.
 
Corita Kent. pieta, 1969. Issue de la série «heroes et sheroes». Sérigraphie. Corita Art Center, Los Angeles.

 
Corita Kent. «passion for the possible», 1969. Issue de la série «heroes et sheroes». Sérigraphie, 23 x 12 inches. © 2024, Corita Art Center, corita.org.

 
Corita Kent. the cry that will be heard, 1969.Issue de la série «heroes et sheroes». Sérigraphie. Corita Art Center, Los Angeles.
 
Corita Kent. green fingers, 1969. Issue de la série «heroes et sheroes». Sérigraphie. Corita Art Center, Los Angeles.

Scénographie avec, de gauche à droite, de Corita Kent: bread of self being, 1965. i wanna hold your hand, 1965.
Sérigraphies. Corita Art Center, Los Angeles.

Installation de cubes.
Après avoir visité la maison de Charles Eames, Corita et ses étudiants ont été impressionnés par les dizaines de blocs surdimensionnés qu'il avait fabriquées pour ses petits-enfants. Inspirés, ils utilisent des boîtes en carton décorées pour concevoir des installations artistiques à grande échelle, modulables pouvant être facilement transportées et réutilisées. Ces installations ont servi de toile de fond à de nombreux événements organisés au Immaculate Heart College et ont également fait l'objet d'une tournée locale et internationale lors d'expositions intitulées Survival with Style (Survivre avec style). L'une des créations les plus spectaculaires est une commande d'IBM pour décorer la vitrine de son siège de Madison Avenue à New York pour Noël 1968: une installation de 725 cubes intitulée Peace on Earth (Paix sur Terre) qui présentait un éventail d'images et de textes, dont des photographies de nuages atomiques, de militaires au combat, de la révolte de Watts, des publicités et des citations de personnalités telles que JFK, le pape Jean XXIII et les Beatles. Interprétée comme une protestation contre la guerre du Vietnam, l'installation a suscité une certaine controverse. La version contemporaine créée ici s'inspire de ces principes et utilise des éléments graphiques du livre de prières de Corita Footnotes and Headlines: A Play-Pray Book également exposé (voir plus bas).
 
Installation de cubes (nota: certaines faces des cubes sont des miroirs).

 
Installation de cubes (nota: certaines faces des cubes sont des miroirs).

 
Irregular Bulletin no. 50, The Gloria Issue, Immaculate Heart College Art Department, Los Angeles, 476 pages, 21,5 x 29,8 cm, 1959-1961.

De 1956 à 1965, Sister Magdalene Mary, le mentor de Corita, édite le Irregular Bulletin, une publication du département d'Art de l'Immaculate Heart College, qui casse les règles des magazines traditionnels. Corita est responsable d'une grande partie de la documentation photographique des éditions ultérieures et est considérée comme la «photographe officielle». L'édition présentée est la plus complète à être publiée: elle compile les années 1959, 1960 et 1961, et compte plus de 400 pages. Ce numéro est unique car il donne un aperçu du voyage de Sister Magdalene Mary et Sister Mary Corita en Europe, commencé à New York. De novembre 1959 à janvier 1960, elles voyagent dans de nombreuses villes de France, d'Italie, de Grèce, de Turquie, d'Égypte et d'Espagne, prennent plus de 8 000 photographies et achètent des centaines de livres, d'objets d'art et d'artefacts, qui ont tous été envoyés au département d'art du Collège puis ajoutés à sa célèbre collection d'art populaire.
 
footnotes and headlines. «A Play-Pray Book». Sister Corita, New York, ed. Herder and Herder, 1967.

En 1967, toujours innovante, l'artiste publie son premier livre d'écrits, préfacé par le père Daniel Berrigan.
Il combine les conceptions graphiques visuellement frappantes de Corita avec des messages poignants et souvent politiquement chargés. En inversant délibérément la hiérarchie des titres et des notes de bas de page dans son titre, Corita demande aux lecteurs de les considérer sur un pied d'égalité, soulignant à nouveau l'importance d'une lecture lente et attentive.
Corita ne réinvente pas seulement la forme du livre mais crée aussi une nouvelle forme de prière. L'environnement proche et quotidien, les mots, les phrases, les notes de bas de pages, les titres, les publicités deviennent un laboratoire joyeux et une source d'inspiration spirituelle: «Jouer, c’est prier, et prier, c’est jouer».
 

 

 

 

Retrouvez les textes des œuvres de Corita Kent et leur traduction en français avec le QR code ci-contre (nota: la page Internet peut avoir été supprimée)

     


3 - Workshop

 


Workshop
: quand Corita inspire les étudiant(e)s de l'École des Arts Décoratifs avec Aurélie Mathigot et Isabelle Rodier, enseignantes à l'École des Arts Décoratifs, et Clara Murawiec et Juliette Oudot, commissaires de l'exposition.

Dans le cadre d'un partenariat avec l'École des Arts Décoratifs, le Collège des Bernardins accueille des travaux réalisés par les étudiant(e)s en regard de l'exposition «Corita Kent, La révolution joyeuse». Les secteurs «Design Graphique» et «Design Textile et Matière» se sont rassemblés au sein d'un workshop du 23 au 27 septembre 2024 les invitant à penser des visuels pour créer des bannières.
Reprises et détournements d'éléments collectés dans le paysage urbain, slogans photographiés, images tramés: les étudiant(e)s se sont réapproprié les processus de création de Corita Kent en s'engageant dans des causes qui leur tiennent à cœur. Ce workshop pose la question de la nature des messages artistiques dans l'espace public et donne à voir les engagements des étudiant(e)s d'une école d'art aujourd'hui.
Escalier autoportant du XVIIIe siècle. Bourgeois, architecte.

 
Texte du panneau didactique.
 
Alix Allary, Mathilde Aubin et Éloise Caro. lady luck jackflop. Couture, impression textile, découpe laser, patchwork et sublimation.

Ce projet a pour but de mettre en lumière des événements fréquents dans la vie d’une femme. Du simple sifflement dans la rue à l'agression sexuelle, nous sommes toutes confrontées à ces types de violences. Notre projet aborde cette notion d’un point de vue ironique, où le ticket à gratter, symbole de chance et d'espoir, est détourné pour représenter les épreuves de la vie des femmes.
 
Siann Bergbaum, Lisa Candas et Brune Masiage. ni poupée ni soldat. Textile coton et encres d'impression.

Le système binaire façonne l'enfance, que ce soit à travers les types de jouets proposés ou les gammes de couleurs stéréotypées. Cette bannière questionne ces normes rigides, invitant à se libérer des clichés de genre et des attentes sociales traditionnelles.
 
Awa Diabira, Charlotte Gaillard et Elsa Maxin Darmon. octobre rose. Sérigraphie et patchwork.

En ce mois d'octobre il nous a paru important de parler d'Octobre rose: une campagne de sensibilisation contre le cancer du sein. Nous souhaitons transmettre un message d'espoir et de bien-être en vous incitant à prendre soin de vous, de votre corps et de vos seins. «Il y en a plein des seins désir | »* Aimez-les |  Prenez-en soin! Pensez à vous faire dépister | Tout commence par l’autopalpation. Entraînez-vous sur les seins fantaisistes de la bannière et repartez avec un papier explicatif.
* (reprise de Vendredi sur mer, Les filles désirs).
 
Gloria Bitoun, Léa Deweerdt et Blanca Gaubert. dévots – rage. Sublimation et dévoré sur velours.

Dévorage ou dévoré, n.m: Technique textile destinée à détruire, à grignoter l'extrême droite et à révéler le vide idéologique qui la caractérise. La montée des partis d'extrême droite observée ces dernières années menace de plus en plus nos droits fondamentaux, acquis difficilement au fil des mobilisations et luttes sociales. Face à ces régressions, le tissu social s’effrite dangereusement, et nous laisse entrevoir la colère qui gronde.
 
Florence Duplaquet, Bérangère Grim, Corentin Maricot, Manon Réauté, Violette Rouquet et Esther Thiry. Demain. Sublimation, thermocollage et sérigraphie sur textile.
«Demain peut-être»: Une phrase trop entendue quand il s’agit de se nourrir. Lorsque le placard, l'estomac et le moral se vident, l’appât de l'abondance environnante se heurte à la réalité coûteuse. Le besoin vital de se nourrir ne devrait jamais être remis au lendemain, pourtant beaucoup se heurtent quotidiennement à la hausse des prix. Derrière les barreaux du code barre, reste-t-il de quoi nourrir un espoir?
 
Florence Duplaquet, Bérangère Grim, Corentin Maricot, Manon Réauté, Violette Rouquet et Esther Thiry. peut-être.  Sublimation, thermocollage st sérigraphie sur textile.

«Demain peut-être»: Une phrase trop entendue quand il s’agit de se nourrir. Lorsque le placard, l'estomac et le moral se vident, l’appât de l'abondance environnante se heurte à la réalité coûteuse. Le besoin vital de se nourrir ne devrait jamais être remis au lendemain, pourtant beaucoup se heurtent quotidiennement à la hausse des prix. Derrière les barreaux du code barre, reste-t-il de quoi nourrir un espoir?


4 - Diaporama

Diapositive extraite du diaporama
 

 

 

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