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                        | Château de Rentilly | 
                       
                        | 1 - LE FESTIN DES INQUIÉTUDES
 
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                        | En référence au célèbre cabaret à thèmes installé à la fin du XIXe siècle à Montmartre et qui déployait                          son ambiance parodique et funèbre en se jouant avec une ironie sulfureuse de situations macabres, l'exposition Le Cabaret du Néant, conçue par la nouvelle filière « Métiers de l’exposition » des Beaux-Arts de Paris, associe des artistes contemporains aux chefs-d’oeuvre                          de la collection des Beaux-Arts de Paris.Du tragique au parodique en fonction des évolutions de la société et de ses moeurs, des convictions religieuses                          comme des découvertes scientifiques, le sujet : « souviens-toi que tu vas mourir » parcourt l’art et la littérature.                          Depuis les fameuses danses macabres apparues au XVe siècle, il n’a cessé d’interpeler publics et créateurs tout en                        subissant des transformations profondes.
 
 
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                        | Texte du panneau didactique |  | Jean-Michel Alberola. Rien, 1995. Crédit photo : Florian Kleinefenn. Courtesy de Jean-Michel  Alberola / Adagp, Paris 2020. | 
                      
                        | Le thème du « néant » est décliné en trois parties dans l’exposition :
 - Le festin des inquiétudes, partie tournée vers le passé et inspirée à la fois par ce célèbre cabaret et par                          l’imaginaire d’un Moyen Âge marqué par la fragilité de la vie et la fantaisie occulte. Elle rassemble des oeuvres                          spectaculaires, d’Albrecht Dürer ou Francisco de Goya à Jean-Michel Alberola, comme autant de Vanités rappelant                          avec humour et dérision le destin de l’être face à la mort.
 
 - Anatomie de la consolation, qui nous conduit à travers les découvertes scientifiques et anatomiques des XIXe et                          XXe siècles avec des oeuvres de Gautier d’Agoty, Géricault… La mort et le vide y sont envisagés sous un angle à la                          fois plus rationnel et plus immatériel.
 
 - Fin de partie, un espace simultanément vide et trop plein faisant écho à la pièce éponyme de Samuel Beckett,                          ultime contemplation du vide qui invoque une forme d’ivresse sensible, comme un refus de l’être de succomber à la                        fatalité de sa propre existence, avec des oeuvres de Marcel Duchamp, Alain Séchas, Hicham Berrada...
 
 
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                        | Texte du panneau didactique. |  | 
                         - Horae, in laudem bratis, semper Virginis Mariae, couverture exposée. Collection des Beaux-Arts de  Paris. - Livre d’Heures à l’usage de Bourges, page exposée : 139. Collection  des Beaux-Arts de Paris.
 - Romain Moncet. Extrait,  2016. Résine, cheveux et dent de l’artiste. Courtoisie de l’artiste.
 Nota : La couleur rouge est provoquée par l'éclairage de la salle.
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                        | Scénographie avec, au premier plan, étendu sur le sol, de Jules Talrich : Écorché, face ventrale, couche superficielle,  1867. Plâtre coloré et moulage sur nature. Collection des Beaux-Arts de Paris. Nota : La couleur rouge est provoquée par l'éclairage de la salle.
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                        | Edme Bouchardon. Écorché. Bras gauche levé, vers 1760.  Plâtre, métal et moulage sur cadavre. Collection des Beaux-Arts de Paris. |  | Francisco de Goya. El  sueño de la razón produce monstruos, entre 1793 et 1798. Collection des Beaux-Arts  de Paris. Crédit photo : Thierry Ollivier, Beaux-Arts de Paris. | 
                      
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                        | Jacques Gamelin. Nouveau recueil d’ostéologie et de myologie  dessiné d’après nature, 1779. Page exposée : feuillet 4. Collection  des Beaux-Arts de Paris. Nota : La couleur rouge est provoquée par l'éclairage de la salle. |  | Les chroniques de Nuremberg, 1493. Page exposée : 263. Collection des Beaux-Arts  de Paris. Nota : La couleur rouge est provoquée par l'éclairage de la salle. | 
                      
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                        | La Grande danse macabre des hommes et des femmes. Collection des Beaux-Arts de Paris. | 
                      
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                        | Der Todten Tantz, page exposée : B5. Collection des Beaux-Arts de  Paris. |  | Der Todten Tantz, page exposée : Der tod zum Cardinal. Collection  des Beaux-Arts de Paris. | 
                      
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                        | Anonyme (2). Nemini  parco - Memento Mori,  XIXe siècle. Collection des  Beaux-Arts de Paris. Crédit photo : Thierry Ollivier, Beaux-Arts de Paris. |  | Anonyme (1). Requiescat  in pace - Memento Mori, XIXe siècle. Collection des Beaux-Arts de Paris. Crédit  photo : Beaux-Arts de Paris. | 
                      
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                        | Hieronymus Wierix. Omne  quod est in mundo, concupiscentia carnis est, et consupicentia oculorum, et  superbla vitae, XVIe siècle. Collection des  Beaux-Arts de Paris. Crédit photo : Beaux-Arts de Paris. |  | Albrecht Dürer. Le  cheval de la mort,  1513. Collection des Beaux-Arts de Paris. Crédit photo : Beaux-Arts de Paris. | 
                      
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                        | Scénographie  | 
                      
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                        | Victor Yudaev. Hélène et Homer ; Hanrahan, l’oeil à l’oeil, la queue d’un chien et plus  humble vers (détail), 2019. Courtesy de l’artiste et de la  Biennale de Lyon. |  | Jules Talrich. Buste  de demi-écorché,  XIXe siècle. Collection des  Beaux-Arts de Paris. Crédit photo : Beaux-Arts de Paris. | 
                      
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                        | Scénographie  | 
                      
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                        | Tereza Zelenková. The Essential Solitude (série, photo I), 2017. Courtesy  de l’artiste. |  | Tereza Zelenková. The Essential Solitude (série, photo II), 2017. Courtesy  de l’artiste. | 
                      
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                        | Bernhard Martin, Five  Stars, 2014.  Collection Frac Île-de-France. © Bernhard Martin / Adagp, Paris 2020. |  | Marc Lochner. Ratking, 2018. Courtoisie de l'artiste. | 
                      
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                        | Scénographie  | 
                      
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                        | Jean Baptiste François Désoria. Torse  ou demi-figure peinte,  1786. Collection des Beaux-Arts de Paris. Crédit photo : Beaux-Arts de Paris. |  | Alicia Paz, Vanité, 1994. Collection  Frac Île-de-France. © Droits réservés. | 
                      
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                        | Antoine Marquis, L'Île  du docteur Moreau 2,  2007. Collection Frac Île-de-France. © Antoine Marquis. |  | Evgen Bavcar, Sans  titre, vers  1993. Collection Frac Île-de-France. Crédit photo : Jacqueline Hyde. © Evgen  Bavcar. | 
                      
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                        | Matthias Garcia. Le labyrinthe (sans mystère) de l’amour, 2018. Courtesy de l’artiste. | 
                      
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                        | Damien Moulierac. Spectacle poule, 2015. Courtesy de l’artiste. |  | Graham Gussin, Spill, 2006. Collection Frac  Île-de-France. © Graham Gussin. | 
                      
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                        | Romain Moncet. Last cigarette (série Mobiles), 2019. © Romain Moncet. Courtesy de l’artiste. |  | Valérie Sonnier. Galerie Huguier, 2019. Crédit photo : Valérie Sonnier. Courtesy  de l’artiste. | 
                      
                      
                       
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 2 - ANATOMIE DE LA CONSOLATION
 
 
 
 
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                        | Scénographie 
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                        | Benoît Pype. Digital Shadows, 2020. Tressage à la  ficelle sur chêne massif. Courtoise de l’artiste. |  | Christian Boltanski. Les Bébés, 2011. Tirage DuraClear.  Courtoisie de l’artiste et Galerie Eva Albarran. | 
                      
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                          Valentin Ranger. À  quoi rêvent ceux qui n’auraient pas le droit d’aller au ciel, 2020. Vidéo et plaques d’aluminium.Courtoise de l’artiste.
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                        | Valentin Ranger. À  quoi rêvent ceux qui n’auraient pas le droit d’aller au ciel, 2020 (détail). Vidéo et plaques d’aluminium.Courtoise de l’artiste.
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                        | Jacques-Fabien Gautier d'Agoty. L’ange  anatomique,  1759. Collection des Beaux-Arts de Paris. Crédit photo : Beaux-Arts de Paris. |  | Antonio Serantoni. Corporis humani, Favie aversa. Stratum tertium.  Tabula II, 1823. Estampe. Collection des Beaux-Arts de Paris. | 
                      
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                        | Scénographie avec, au premier plan, de Marc Lochner : Sans titre (to die a thousand times), 2020. Installation en porcelaine. Courtoise de l’artiste.
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                        | Théodore Géricault. Anatomie  de l'homme,  1812. Collection des Beaux-Arts de Paris. Crédit photo : Beaux-Arts de Paris. |  | 
                         De gauche à droite, au premier plan:- Marc Lochner. Sans titre,  2020. Sculpture en bronze. Courtoise  de l’artiste.
 - André Vésale. De Humani corporis fabrica libri septem,  1543. Page exposée : 191. Collection des Beaux-Arts de Paris.
 
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                        | Louis Pierre Deseine. Tête d’écorché, vers 1770. Collection des Beaux-Arts de  Paris. |  | Louis-Paul-Édouard  Fournier. Étude d’ostéologie et de  myologie du crâne, du torse et du bassin vus par leur face antérieure, 1874. Collection des Beaux-Arts  de Paris. | 
                      
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                        | Lucien Hervé, Amphithéâtre  de l'École de Médecine, 1952. Collection Frac Île-de-France. Crédit photo :  Jacqueline Hyde. © Lucien Hervé. |  | Jules Tarich. Tête d’écorché, XIXe siècle. Plâtre et  moulage sur nature. Collection  des Beaux-Arts de Paris. | 
                       
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 3 - FIN DE PARTIE
 
 
 
 
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                        | Scénographie avec, de Hugues  Reip (né en 1964) : Black Sheeps, 2014.Poussière, grilles métalliques fils de Kevlar, tubes en aluminium, moteurs. Courtoisie de l'artiste.
 
 
 
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                        | Claire Isorni. Dune, 2017. © Claire Isorni. |  | Claire Isorni. Dune, 2017. Vue de détail. | 
                      
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                        | Scénographie avec, à droite, de Bettina Samson : Comment,  par hasard, Henri Becquerel découvrit la radioactivité, 2009et, au fond, de Hicham Berrada : Présage, 2019.
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                        | Bettina Samson, Comment,  par hasard, Henri Becquerel découvrit la radioactivité # 4. Collection Frac Île-de-France.  © Bettina Samson / Adagp, Paris 2020. |  | Marcel Duchamp. Ready-mades et éditions de et sur Marcel  Duchamp, 1967. Lithographie. Collection David Fleiss, Paris. | 
                      
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                        | Hicham Berrada. Présage, 2019. Vidéo, durée : 13 min 06 s. Courtoisie de l'artiste.  | 
                      
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                        | Ismaïl Bahri (né en 1978). Source, 2016. Vidéo 16/9, durée : 8 min. Collection La première image. |  |  | 
                      
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                          Pierre Huyghe, Silence  Score, 1997.  Collection Frac Île-de-France. | 
                      
                        | La « partition silencieuse » (Silence Score) de Pierre Huyghe est la transcription de celle composée par John Cage                            en 1952. Partant du principe que le silence n’existe pas, John Cage propose à un pianiste, lors d’une performance                            publique, de garder le silence pendant 4 minutes et 33 secondes. Pendant ce silence, tout un tas d’évènements                            sonores ne manquent pas de se produire, des rires gênés de l’auditoire face à cette oeuvre radicale aux nombreux                            sons ambiants. À partir de cette oeuvre manifeste, Pierre Huyghe s’est attaché à transcrire sur partition ces sons                            audibles en mettant en relief les accidents qui hantent le silence. | 
                      
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                        | Scénographie avec, sur le mur de droite, de Pierre-Alexandre  Savriacouty : P-3, 2019. Fil de coton,  plomb de pêche, barres en acier. Courtoise de l’artiste. |  | Benoît Pype. Socle pour une goutte d’eau, 2010.  Matériaux mixtes. Courtoise  de l’artiste. | 
                      
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                        | Damien Moulierac. De gauche  à droite : Vie, 2019 – Vie, 2020 – Rsvp, 2020 – Asap, 2019 – Rien, 2019 –  Cldt, 2019 – Etc, 2020.Marbre taillé. Courtoisie de l'artiste.
 
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                        | Alain Séchas (né en 1955), Professeur Suicide, 1995. Vue générale de l'installation mixte. Moulages polyester, acrylique, bois  entoilée, film vidéo musical, spots lumineux.
 Collection Fonds National d’Art  Contemporain.
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                          Alain Séchas (né en 1955), Professeur Suicide, 1995. Différentes phases de l'installation mixte.Moulages polyester, acrylique, bois  entoilée, film vidéo musical, spots lumineux.
 Collection Fonds National d’Art  Contemporain.
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                        | Jean de Loisy, directeur de l'Ecole Nationale Spérieure des Beaux-Arts de Paris, entouré d'une partie de l'équipede commissaires et étudiants de la filière « Métiers de l'exposition ».
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