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 Parcours en images  de l'exposition
 ANITA MOLINEROExtrudia
 avec des visuels 
              mis à la disposition de la presseet nos propres prises de vue
 
 
 
   
               
                 
                  
                    
                      
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                        | Entrée de l'exposition avec, de Anita Molinero, L'Irremplacable  Expérience de l'explosion de Smoby, 2010. Cabane en polychlorure de vinyle,  bois, 400 x 450 x 150 cm. Collection Alain Gutharc, Paris
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                            Extrudia est la  première rétrospective consacrée à Anita Molinero dans une institution  parisienne. L'exposition retrace le parcours de l'artiste, de la fin des années  1980 à aujourd'hui. Le titre de l'exposition, dont les sonorités évoquent la  science-fiction, fait référence à la fois à l'une des pratiques sculpturales de  l'artiste (« extruder » signifie «donner une forme à un matériau en le  contraignant ») et à l'un des matériaux de prédilection qu'elle utilise: le  polystyrène extrudé.
                               
                              Anita Molinero est l'une des rares artistes françaises de sa  génération à ne s'exprimer qu'à travers la sculpture. Bien que s'attaquant à  des matériaux dits « non nobles » - produits et résidus du monde industriel -,  l'artiste envisage depuis toujours cette pratique dans son sens classique :  aborder le support par le modelage, la déformation, la perforation, pour en  faire surgir une œuvre. Tout en revendiquant ce « classicisme » sculptural,  souvent qualifié de « viril » au fil de l'histoire de l'art, Molinero y adjoint  la puissance d'outils mécaniques. Entre abstraction et anthropomorphisme, ses  œuvres font s'interroger sur le statut de l'objet à l'ère post-Tchernobyl. En  effet, à travers sa sculpture, l'artiste cherche à permettre d'envisager « le  caractère toxique de l'invisible ».
                             Le parcours d'Extrudia s'articule en deux temps. La première partie est dédiée aux œuvres réalisées  entre 1990 et 2015; les époques, les typologies et les sujets se croisent afin  de mettre l'accent sur la trace des gestes laissés par l'artiste. La seconde  partie de l'exposition est, quant à elle consacrée aux œuvres produites entre  2015 et aujourd'hui et invite à une plongée dans une iconographie entre iconoclasme  et film de genre. L'exposition est complétée par deux salles dans le parcours  des collections permanentes, dévolues au travail d'atelier de Molinero et à son  approche quant au devenir de ses sculptures. Des images d'archives - vidéo  inédite d'Aline Dalbis et photographies d'œuvres disparues - viennent faire  écho à la projection d'un film expérimental intitule Extrudia 3D (2021), tourné en 3D sous la direction artistique  d'Anita Molinero et José Eon.
 Les cartels développés présentent tous des extraits de  conversation avec l'artiste racontant l'histoire des œuvres.
 
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                        | Portrait d'Anita Molinero. Crédit  photo : Romain Moncet. © ADAGP, Paris 2022. |  | Texte du panneau didactique. |  
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                        | Souvenir d’Oyonnax, 2007.  Plastique thermoformé, câbles en acier. Dimensions variables. Collection  Consortium Museum, Dijon.  |  
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                        | Scénographie.  |  
                        |  TORSION 
                          C’est principalement par la torsion de la matière que Molinero                            façonne ses sculptures. L’artiste adapte le choix de la machine                            qu’elle utilise selon sa taille et sa résistance. Pince de casse                            automobile, décapeur thermique ou fil à chaud sont utilisés pour                            créer les courbes et les replis de ces matériaux. Elle y emprisonne                            le mouvement et pérennise ainsi l’éphémère. Mais comme                            l’explique l’artiste : « Je sais avec quoi je veux travailler, mais pas                            quelles sculptures cela va donner ». C’est en cela que l’œuvre de                            Molinero s’apparente au manifeste Anti Form de Robert Morris 
                            qui, en 1968, met en avant le procédé selon lequel l’artiste                            délègue à la matière le choix artistique et le geste. |  |  |  
                        | Texte du panneau didactique |  | 
                         Cricri,  2009. Métal, fer à béton, fourrure, confettis, 143 x 167 x 43 cm. Musée d’Art  moderne de Paris.
                   
                          Cartel développé |  
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                          Anita Molinero. La  Fiancée du pirate #1, 2012. Pots d'échappement, plastique, 158 x 250 x 185  cm. Courtesy de l’artiste et de la Galerie Christophe Gaillard, Paris.
                          
                          
                          Cartel développé |  | Anita Molinero. Sans  titre, 1988. Carton, 36 x 23 x 24 cm. Centre national des arts plastiques /  Fonds national d'art contemporain. Crédit photo : Christian Larrieu. © ADAGP,  Paris 2022 / Cnap. |  
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                        | Scénographie  |  
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                        | Anita Molinero. Sans  titre (Mauve). Série « Petits béton de la petite ceinture », 2014. Béton,  fer à béton, polystyrène peint (acrylique), 40 x 65 x 35 cm. Fonds d'art  contemporain – Paris Collections. © Julie Vidal / Parisienne de Photographie.  © ADAGP, Paris 2022. |  | Sans titre,  2014. Série « Petits bétons de la  Petite Ceinture ». Béton, fer à béton, polystyrène extrudé, 34 x 46 x  65 cm. Courtesy de l’artiste  et de la Galerie Christophe Gaillard, Paris. |  
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                        | Sans titre,  2014. Série « Petits bétons de la  Petite Ceinture ». Béton, fer à béton, plaques émaillées, 53 x 43 x  29,5 cm. Collection particulière. |  | Sans titre,  2014. Série « Petits bétons de la Petite Ceinture ». Béton, fer à  béton, boîtes McDonald’s, 43 x 32 x 38 cm. Collection particulière. |  
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                        | Scénographie  |  
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                        | Anita Molinero. Sans  titre (Plots), 2012. Plots de chantier, 100 x 100 x 60 cm. Courtesy de  l’artiste et de la Galerie Christophe Gaillard, Paris. © Aurélien Mole. © Anita  Molinero, ADAGP, Paris 2022. |  | Sans titre,  1992. Carton, tissus, peinture, 36 x 45 x 26 cm. Centre national des arts  plastiques. En dépôt à la Piscine, musée d’Art et d’Industrie André Diligent,  Roubaix. |  
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                        | Scénographie  |  
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                        | Sans titre,  2003. Plastique, Plexiglas, bois, carrelage, tuiles, sac-poubelle fondus,  vases, 44 x 160 x 196 cm. Frac-Artothèque Nouvelle-Aquitaine, Limoges. |  | La Ventrue,  2012. Série « Oyonnax ».  Polypropylène, métal, 110 x 90 x 120 cm. Collection fonds régional d’art  contemporain Bretagne, Rennes. |  
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                        | Sans titre,  1995-2000. Ensemble de huit sculptures sur panneau en bois peint, matériaux  mixtes, 25 x 60 x 30 cm chaque module. Frac-Artothèque Nouvelle-Aquitaine, Limoges.
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                        | Sans titre  (détail), 1995-2000. Ensemble de huit sculptures sur panneau en bois peint, matériaux  mixtes, 25 x 60 x 30 cm chaque module. Frac-Artothèque Nouvelle-Aquitaine, Limoges. |  | Sans titre (détail), 1995-2000. Ensemble de huit sculptures sur panneau en bois peint, matériaux  mixtes, 25 x 60 x 30 cm chaque module. Frac-Artothèque Nouvelle-Aquitaine, Limoges. |  
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                        | Scénographie  |  
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                        | Anita Molinero. La Grise,   2015. Polystyrène extrudé, 45 x 54 x  49 cm. Courtesy de l’artiste et de la Galerie Christophe Gaillard, Paris. ©  Rebecca Fanuele. © Anita Molinero, ADAGP, Paris 2022. |  | Sans titre,  1992. Sac, mousse, 30 x 20 x 15 cm. Collection Yves Michaud. En dépôt au musée  d’Art moderne, Céret. |  
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                        | Sans titre,  2007. Plaques de polycarbonate, vêtements divers, pots d’échappement, châssis  en bois, 130 x 300 x 110 cm. Courtesy  de l’artiste et de la Galerie Christophe Gaillard, Paris.
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                        | ACCUMULATION
 L’un des gestes caractéristiques de Molinero consiste à accumuler                          les éléments pour faire ressortir leur aspect sculptural, en les                          extrayant de leur contexte et en les soustrayant à leur fonction                          usuelle. L’agglomérat, la répétition de la forme, tend à                          transformer la matière en sculpture. Les objets issus de la                          fabrication industrielle deviennent contre-fonctionnels. Avec cette                          typologie d’œuvres, Molinero s’inscrit dans la continuité des                          Nouveaux réalistes (Yves Klein, César, Arman) qui, dans les années                          1960, mettent en lumière la production de masse du monde 
                        contemporain en faisant de l’objet manufacturé, un matériau à                        part entière.
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                        | Texte du panneau didactique |  | 
                          Sans titre,  1994-2022. Matelas en mousse de polyuréthane, pavés, confettis, 90 x 190 x 40  cm. Courtesy de l’artiste, Paris.
                          
                          
                          Cartel développé |  
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                        | Scénographie  |  
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                          Anita Molinero. Sans  titre (El Cochecito), 2009-2014. Fauteuils roulants, parking vélo,  arceaux à vélos, Inox miroir, 120 x 110 x 400 cm. Collection Consortium Museum,  Dijon. © André Morin pour le Consortium Museum. © ADAGP, Paris, 2022. 
                          Cartel développé
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                        | Anita Molinero. Sans  titre (La Rose), 2003. Polystyrène extrudé, 137 x 780 x 65 cm. Collection Frac Bourgogne.  |  
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                        | Lion de casse#1,  2007. Fer à béton, phare de voiture, polycarbonate, 225 x 178 x 77 cm.  Collection Christian Berthier.  |   
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                        | Scénographie 
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                          COMBUSTION
                          Que ce soit au lance-brûleur ou au chalumeau, l’utilisation du feu                            est au centre de la pratique de Molinero. À la différence des outils                            du peintre, le feu retire la matière ; mais loin de vouloir la détruire,                            l’artiste la façonne. Elle brûle, fond, étire le support plastique et y                            insuffle une énergie qui métamorphose la matière de manière                            irréversible. |  |  |  
                        | Texte du panneau didactique. |  | Plastic Butcher : Yodock, 2016-2018. Polypropylène, 200 x 80 x 40 cm. Courtesy de l’artiste et de la  Galerie Christophe Gaillard, Paris. |  
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                        | Um Niti,  2005. Polystyrène, vinyle, paraffine, métal, 130 x 120 x 120 cm. Courtesy Denis  Collet Park. |  | Sans titre,  2014. Polystyrène extrudé, 270 x 252 x 60 cm. Collection Consortium Museum,  Dijon. |  
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                         Anita Molinero. Sans  titre, 2000. Polypropylène, 125 x 105 x 40 cm. Musée d'Art Moderne de Paris.  © Aurélien Mole. © Anita Molinero, ADAGP, Paris, 2022.
                         
                          Cartel développé |  | 
                          Infia : effondrement du centre, 2007. Assemblage de plaques d’emballage alvéolées en  polypropylène, 78 x 28 x 49 cm. Musée d’Art moderne de Paris.
                          Cartel développé |  
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                        | Sans titre,  2013. Série « Les Maltaises ».  Filets, 45 x 25 x 15 cm. Courtesy  de l’artiste et de la Galerie Christophe Gaillard, Paris. |  | Sans titre,  2021. Série « Fond de cuve ».  Polypropylène et peinture acrylique en spray, 46 x 33 x 5 cm. Courtesy de l’artiste et de la  Galerie Christophe Gaillard, Paris. |  
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                        | Scénographie  |  
                        | 2015-2022 :PILULE ROUGE OU PILULE BLEUE
 
 Le titre de cette section, clin d’oeil au film Matrix des soeurs Wachowski (sorti en 1999) cher à l’artiste, fait 
                          référence au choix de découvrir une vérité qui peut être dérangeante – en prenant la pilule rouge – ou à la                          volonté de rester dans l’ignorance – en prenant la pilule bleue. Anita Molinero se fait conteuse et nous propose                          une plongée dans un univers cinématographique, à la croisée de David Finsher et James Cameron. On y                          retrouve ses productions récentes, toujours empreintes de références littéraires, cinématographiques et                          artistiques, mais de nouvelles typologies d’œuvres apparaissent. Une sculpture-portrait est réalisée en                          hommage au personnage de Saskia du roman de genre Les Furtifs d’Alain Damasio ; les sculptures deviennent                          peintures ou coulures avec les Croûûûtes et les Fonds de cuves ; les matériaux bruts deviennent fonctionnels                          avec la sculpture-banc Miss Pink, Miss Blue, Miss Orange (référence féminisée au film Reservoir Dogs de Quentin                          Tarantino). L’œuvre La Rose devient quant à elle un motif sur lequel viennent se ficher des rebuts de sculptures                          détruites. Avec leur caractère dystopique, les sculptures semblent être devenues les reliques d’un monde 
                          inerte. L’artiste évoque en effet souvent en filigrane la catastrophe de Tchernobyl en 1986, qui lui a fait prendre                          conscience que l’ennemi, le danger, peut être invisible. Mais, à l’image des oeuvres joyeuses et inquiétantes de 
                          Franz West, les sculptures de Molinero oscillent entre destruction et fétichisme, dégoût et sublime, et                          interrogent autant qu’elles dérangent. Le prolongement de ce travail se fait dans la salle 20 des collections, avec                          la présentation du film inédit Extrudia 3D. Anita Molinero a perçu dans le caractère expérimental de la 3D, les                          liens qui peuvent être faits avec ses sculptures. Dans la lignée de ce que Wim Wenders a réalisé dans le film                          Pina pour mettre en avant les chorégraphies de Pina Bausch, Extrudia 3D immerge le spectateur dans l’atelier                          de l’artiste et l’invite derrière le nuage de ses émanations toxiques, pour faire face aux menaces tangibles de la                        hache et de la flamme de chalumeau.
 
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                        | Texte du panneau didactique |  | 
                         Anita Molinero. Sans  titre (Amiat), 2015. Poubelle fondue, parpaings, 308 x 208 x 150 cm. Courtesy  de l’artiste et de la Galerie Christophe Gaillard, Paris. © Beppe Giardino. ©  Anita Molinero, ADAGP, Paris 2022.
                          Cartel développé
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                          Saskia,  2021. Casques de coiffure, polymère, métal larmé, 110 x 160 x 120 cm. Courtesy de l’artiste et de la  Galerie Christophe Gaillard, Paris.
                          Cartel développé
 |  | Anita Molinero. Croûûûte  criarde (Liquitexée), 2016. Polystyrène extrudé, peinture Liquitex,  Plexiglas, 77,5 x 67 x 10 cm. Collection Pontallier. © Rebecca Fanuele. © Anita  Molinero, ADAGP, Paris 2022. |  
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                         |  Les Croûûûtes
 « Celles-ci on les appelle juste les Croûûûtes. Car cela m'évoque  la croûte terrestre. [...] C'est au chalumeau, parfois avec un petit coup de  décapeur pour unifier. Il y a peut-être de l’acétone en plus. Je balance l’acétone  et puis je rince. II y a plusieurs outils de fonte pour créer différentes  formes [...]. Ce sont des morceaux de terre brûlée. »
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                         | Commentaires d'Anita Molinero |  | Anita Molinero. Ultime  caillou, 2009. Polypropylène extrudé, polypropylène, Cofalit, 60 x 133,5 x  128 cm. Centre national des arts plastiques / Fonds national d'art contemporain.  En dépôt au Frac Alsace. |  
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                        | Scénographie  |  
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                        | Simen se la coule douce, 2021. Ciment, papier, peinture acrylique en spray,  47 x 33 x 27 cm. Courtesy  de l’artiste et de la Galerie Christophe Gaillard, Paris. |  | Simen se la coule douce, 2021. Ciment, papier, peinture acrylique en spray,  47 x 33 x 27 cm chaque. Courtesy  de l’artiste et de la Galerie Christophe Gaillard, Paris. |  
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                          Le Soufflet,  2021. Plastique recyclé, soufflet de bus RATP, fer à béton, béton, 230 x 260  cm. Courtesy de l’artiste et  de la Galerie Christophe Gaillard, Paris. Réalisé avec le soutien de la  RATP.
 Cartel développé
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                        | Sans titre,  2019. Polystyrène extrudé, peinture acrylique, 158,5 x 60 x 10 cm. Collection  particulière, Bordeaux. |  | Sans titre,  2018. Polystyrène extrudé, peinture acrylique, 158,5 x 60 x 10 cm. Courtesy de l’artiste et de la  Galerie Christophe Gaillard, Paris. |  
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                        | Scénographie  |  
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                        | Anita Molinero. Sans  titre. Série « Fond de cuve », 2019. Polypropylène et peinture acrylique en  spray, 81 x 74 x 14 cm. Courtesy de l’artiste et de la Galerie Christophe  Gaillard, Paris. © Courtesy Galerie Thomas Bernard – Cortex Athletico. © Anita  Molinero, ADAGP, Paris 2022. |  | Sans titre,  2021. Série « Fond de cuve ».  Polypropylène et peinture acrylique en spray, 33 x 33 x 1 cm. Courtesy de l’artiste et de la  Galerie Christophe Gaillard, Paris. |  
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                          Miss Pink, Miss Blue, Miss Orange, 2020. Béton fibré, chaînes, peinture, diam. 3 m.  Collection Natalie Seroussi, villa André Bloc.
                          Cartel développé
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                        | Sur le mur du fond, d'Anita Molinaro, Sans titre,  2022. Papier peint au motif de la Rose, fers à béton, éclats de polystyrène  extrudé. Installation in situ.
 Courtesy de l’artiste et de la Galerie Christophe Gaillard, Paris.  Réalisé avec le soutien de la Société des Amis du Musée d’Art moderne de Paris.
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