Parcours en images de l'exposition

ALBERTO GIACOMETTI / DOUGLAS GORDON
The morning after

avec des visuels mis à la disposition de la presse
et nos propres prises de vue

Parcours accompagnant l'article publié dans la Lettre n°547 du 11 mai 2022



 


Salle de consultation

Scénographie
L'artiste contemporain Douglas Gordon a été invité en résidence à l'Institut Giacometti durant plusieurs périodes entre 2020 et 2022. Né à Glasgow (Écosse) en 1966, l’année où Alberto Giacometti meurt, Douglas Gordon pratique la vidéo, le dessin, la sculpture et l'installation. Son travail sur la distorsion du temps et la tension entre des forces contraires (vie et mort, bien et mal) rejoignent les interrogations de Giacometti sur la condition humaine. Gordon imagine un dialogue entre son travail et celui de Giacometti et réalise pour l'occasion une série d'œuvres originales présentées en lien avec des sculptures et dessins méconnus qu'il a sélectionnés dans la collection de la Fondation Giacometti.
Gordon et Giacometti partagent aussi un intérêt pour les romans policiers. L'exposition peut ainsi se lire tel un rapport d'enquête, selon un jeu d’analogies entre l'univers policier et l’histoire de l'art.
 
Texte extrait du livret remis à l'accueil.
 
Alberto Giacometti. La Jambe, 1958. Plâtre. Fondation Giacometti.
 
Douglas Gordon / Alberto Giacometti. Petit buste sur double socle (Rol-Tanguy), c. 1946. Petite tête de Marie-Laure de Noailles sur socle, c. 1946. Bronze. Simone de Beauvoir, 1946. Plâtre. Collection de l’artiste. et Fondation Giacometti.
 
Douglas Gordon / Alberto Giacometti. Main portant Tête d’homme, 2022. Polyuréthane, plâtre. Collection de l’artiste.
 
Douglas Gordon. Pièce à conviction G, 2016. Marbre blanc de Carrare. Collection particulière.
 
Douglas Gordon. Psycho Bunny, 2020. Verre. Collection de l’artiste.


Premier salon

Scénographie
À l'inverse d'un criminel qui éviterait de laisser des traces de son passage, Giacometti a marqué ses œuvres de ses empreintes digitales. Le ballet des mains du sculpteur trouve un écho dans le jeu de mains que Gordon multiplie avec la série de moulages Pièces à conviction, mais aussi des Mains portant..., qui se font réceptacles pour les sculptures de Giacometti.
Ces gestes peuvent sembler protecteurs, possessifs ou menaçants. Il joue du rapport d'échelle, en choisissant de très petites sculptures : Tête de femme (Rita), Petite tête de Diego, Toute petite figurine.
La Jambe fait exception par sa monumentalité. Une main en plâtre la saisit, comme pour se l'approprier. La série Journal s'inscrit dans l'horizontalité. On peine à reconnaître, parmi ces masses de cuivre informes, l'objet familier qu'est l'oreiller marqué de l'empreinte de la tête de Gordon. Il rejoint Giacometti dans sa quête de reproduction du quotidien le plus insignifiant.
À l'occasion de sa résidence, Gordon a réalisé une série de micro-témoignages filmés. L'un d'entre deux révèle l’Institut Giacometti vidé de toute œuvre et plongé dans une brume surnaturelle, comme après une explosion.
 
Texte extrait du livret remis à l'accueil.
 
Douglas Gordon / Alberto Giacometti. Mains enveloppant Petit buste de Silvio, 2022. Plâtre. Collection de l’artiste.
 
Alberto Giacometti / Douglas Gordon. Main de Douglas Gordon tenant la Petite Figurine d’Alberto Giacometti. Collection de l’artiste. Photo Fondation Giacometti.
 
Douglas Gordon / Alberto Giacometti. Mains portant Tête d’homme, 2022. Plâtre, plâtre peint. Collection de l’artiste.
 
Douglas Gordon. Sommeil, 2016. Bronze, moulage taille réelle de la main de l’artiste, mouches (des archives du Muséum d’Histoire naturelle 1966). Collection de l’artiste. Studio lost but found. VG Bild Kunst Bonn 2020.
 
Douglas Gordon / Alberto Giacometti. Main attrapant Petite tête de Diego, 2022. Cire, plâtre. Collection de l’artiste.
Scénographie
 
Douglas Gordon / Alberto Giacometti. Main portant Élément de figurine entre deux maisons, 2022. Plâtre. Collection de l’artiste.
 
Douglas Gordon. Des mains fragiles s’effondrent sous le cuir, 2004. Sculpture en cire (la main et le doigt de l’artiste) recouverte de cuir. Collection de l’artiste.
 
Douglas Gordon / Alberto Giacometti. Main portant Tête de Rita, 2022. Cire, plâtre. Collection de l’artiste.
 
Douglas Gordon / Alberto Giacometti. Main portant Toute petite figurine, 2022. Cire, plâtre. Collection de l’artiste.
 
Douglas Gordon / Alberto Giacometti. Main attrapant Figurine sans bras, 2022. Plâtre, bronze. Collection de l’artiste.
 
Douglas Gordon / Alberto Giacometti. Main portant Buste d’Ottilia, 2022. Plâtre, bronze. Collection de l’artiste.

Deuxième salon
Scénographie
 
Douglas Gordon. Journaux, 2019-2022. Cuivre poli. Collection de l’artiste. Photo Fondation Giacometti.
 
Douglas Gordon. Journaux, 2019-2022. Cuivre poli. Collection de l’artiste.
 
Douglas Gordon. Journaux, 2019-2022. Cuivre poli. Collection de l’artiste.
 
Douglas Gordon. Journaux, 2019-2022. Cuivre poli. Collection de l’artiste.
Scénographie
 
Meret Oppenheim. L’oreille de Giacometti, 1933. Bronze. Fondation Giacometti. Photo Fondation Giacometti.
 
Douglas Gordon en résidence à l'Institut Giacometti, 2021. Photo Fondation Giacometti.
 
Douglas Gordon. Invisible à l’œil nu, 2022. Vidéo. Collection de l’artiste.
 
Douglas Gordon. Journaux, 2019-2022. Cuivre poli. Collection de l’artiste.


Couloir

Scénographie
 
Détail du mur d'images.
 
Alberto Giacometti. Buste d’homme sur socle, c. 1947. Plâtre. Fondation Giacometti.


Patio

 
Scénographie (avant ouverture de l'exposition).

Les vidéos Un moi divisé (I) (II) montrent que Gordon, comme Giacometti, s'intéresse aux aspects universels de la nature humaine. En cadrant une lutte entre ses deux mains, l'artiste évoque les deux facettes d’une même personnalité ou deux pulsions opposées, un tiraillement que tout être humain est amené à éprouver.

(Texte extrait du livret remis à l'accueil)

 
Douglas Gordon. Un moi divisé (I), 1996. Installation vidéo monocanal sans son, 15 min. Collection de l’artiste.
Douglas Gordon. Un moi divisé (II), 1996. Installation vidéo monocanal sans son, 14 min.
Collection de l’artiste.
 
Douglas Gordon. Un moi divisé (I), 1996. Installation vidéo monocanal sans son, 15 min. Collection de l’artiste.
 
Douglas Gordon. Un moi divisé (II), 1996. Installation vidéo monocanal sans son, 14 min. Collection de l’artiste.


Cabinet d'arts graphiques


Scénographie
Giacometti, amateur de romans policiers, a laissé dans sa bibliothèque une soixantaine d'ouvrages de la « Série Noire » (éditions Gallimard). Ces livres sont des supports de notes ou de dessins de têtes, « portraits- robots » de son frère Diego, ici exposés pour la première fois. La grande attention portée par Giacometti aux regards de ses modèles, qu'il cherche obsessivement à saisir, est mise en lien avec Yeux sans... une série de photos découpées par Gordon, isolant les yeux de certaines icônes de cinéma ou d'anonymes.
 
Texte extrait du livret remis à l'accueil.
 
Alberto Giacometti. Têtes d’homme et Annette nue sur une page de France-soir, 17 mai 1963, C. 1963. Stylo bille noir. Fondation Giacometti.
 
Douglas Gordon. Yeux sans Audrey Hepburn, 2010. Photo découpée. Collection de l’artiste.
 
Douglas Gordon. Yeux sans Orson Welles, 2010. Photo découpée. Collection de l’artiste.
 
Douglas Gordon. Yeux sans inconnu 1, 2010. Photo découpée. Collection de l’artiste.
 
Douglas Gordon. Yeux sans inconnu 3, 2010. Photo découpée. Collection de l’artiste.
Scénographie
 
Alberto Giacometti. Têtes d’homme, figure debout et homme qui marche, C. 1960. In Bonjour, Maffia !, John MacPartland, Série Noire, n°542, 1960. Stylo bille bleu sur livre. Fondation Giacometti.
 
Alberto Giacometti. Tête de femme, c. 1959. In La Nouvelle Revue Française, n°73, janvier 1959. Stylo bille bleu sur revue. Fondation Giacometti.
Scénographie
 
Scénographie
 
Alberto Giacometti.  Têtes de face et de profil superposées, c. 1965. In La peinture égyptienne et l’Orient ancien, Robert Boulanger, 1965. Stylo bille noir sur livre. Fondation Giacometti.
Scénographie
 
Scénographie
 
Alberto Giacometti. Têtes et croquis, C. 1962. In La Nouvelle Revue Française, n°110, février 1962. Stylo bille bleu sur revue. Fondation Giacometti.