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              Parcours en images  de l'exposition  
            RAPHAËL À CHANTILLY 
            Le Maître et ses élèves
            
             
             avec des visuels 
              mis à la disposition de la presse, 
              d'autres glanés sur le Web 
              et nos propres prises de vue 
               
              
              
            
            
            
             
             
               
             
             
            
               
                 
                  
                    
                       
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                           Les tableaux de Raphaël de Chantilly 
                             
                           
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                        Intérieur du Santuario avec deux tableaux de Raphaël et, au centre, de Filippo Lippi dit Filippino (1457-1504), Esther et Assuérus.  | 
                       
                      
                        
                          Le musée Condé conserve la collection la plus importante d'œuvres de Raphaël (1483-1520) en France, après le musée du Louvre.
                          Dans un admirable état de conservation, les trois tableaux du musée permettent d'illustrer des moments charnières de la carrière de l'artiste, depuis ses débuts à Urbino et en Ombrie jusqu'à ses années romaines. 
                          Ces chefs-d'œuvres furent acquis par Henri d'Orléans, duc d'Aumale (1822-1897), grand amateur des créations de l'artiste italien. Mais si le duc pensait posséder deux tableaux du maître, en réalité, il en avait trois... 
                            
                          (En effet,  La Madone de Lorette, l’une des œuvres les plus fameuses de Raphaël,  dont il existe quelque 120 copies, était considérée comme une copie au XIXe  siècle. Mais, à l’occasion d’une restauration effectuée entre 1976 et 1979, on  a découvert sur celui-ci le numéro 133, celui d’un inventaire réalisé en 1693. Ce  que le duc d’Aumale prenait pour une copie était donc l’original !) 
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                        Texte du panneau didactique et commentaire.  | 
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                        Perino del Vaga (1501-1547). La Sainte Famille, vers 1539-1540. Huile  sur bois transposée sur toile. Chantilly, musée Condé.  | 
                       
                      
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                        Raffaello  Sanzio, dit Raphaël (Urbino, 1483-Rome, 1520). La Madone de la maison d’Orléans, vers 1506-1507. Huile sur bois. Chantilly, musée Condé. Photo RMN Grand-Palais. Domaine de Chantilly / Harry Brejat.  | 
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                        Raffaello  Sanzio, dit Raphaël (Urbino, 1483-Rome, 1520). La Madone de Lorette, vers 1510-1512. Huile sur bois. Chantilly, musée Condé. Photo RMN Grand-Palais. Domaine de Chantilly / Harry Brejat.   | 
                       
                      
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                        Raffaello  Sanzio, dit Raphaël (Urbino, 1483-Rome, 1520). Les Trois Grâces, vers 1503-1504. Huile  sur bois.  
                        Chantilly, musée Condé. Photo RMN Grand-Palais. Domaine de Chantilly / Frank Raux.   | 
                       
                      
                      
                       
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                           Groupe de journalistes écoutant les explications de Mathieu Deldicque, commissaire de l'exposition, devant La Madone de Lorette.  
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                            1 - La genèse du génie 
                             
 
 
                           
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                        Scénographie   | 
                       
                      
                        
                          Raphaël naquit en 1483 à Urbino, un centre florissant de la  Renaissance et de l'humanisme. Stimulé par ce contexte, formé par son père le  peintre de cour Giovani Sanzio, le jeune artiste montra vite un féroce appétit  d'apprendre; et cela passait forcément par le dessin. Ses prédispositions le  poussèrent à fréquenter l'atelier de l'un des artistes les plus renommés au  tournant du XVIe siècle, le Pérugin. Les dessins incisifs et raffinés de ce  dernier, mais aussi les types physiques de ses personnages et son traitement  appuyé des contours inspirèrent Raphaël qui côtoya un autre Ombrien,  Pinturicchio, à Sienne. Désigné maître dès 1500, notre jeune artiste se vit  très tôt confier d'ambitieuses commandes, méthodiquement préparées sur papier.
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                        Texte du panneau didactique  | 
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                        Bernardino  Pinturicchio (atelier de) (Pérouse, 1454-Sienne, 1513). Deux enfants debout, un enfant assis. Plume et encre brune, lavis  brun, rehauts de blanc et de rose. Chantilly, musée Condé. Photo RMN Grand-Palais. Domaine de Chantilly / Benoit Touchard.  | 
                       
                      
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                        Pietro  Vannucci, dit Le Pérugin (atelier de) (Città della Pieve, vers 1445-Fontignano,  1523). Recto : Buste d’homme. Pierre  noire sur contours en pointillé. Chantilly, musée Condé. Photo RMN Grand-Palais. Domaine de Chantilly.  | 
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                        Pietro  Vannucci, dit Le Pérugin (atelier de) (Città della Pieve, vers 1445-Fontignano,  1523).  Verso : Figure de la Justice, une main. Plume et encre brune, pierre noire. Chantilly, musée Condé. Photo RMN Grand-Palais. Domaine de Chantilly.  | 
                       
                       
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                           Raffaello  Sanzio, dit Raphaël (Urbino, 1483-Rome, 1520). Deux enfants nus montés sur des sangliers et jouant à la lance en  présence de six autres  enfants nus. Pierre  noire, traces de stylet, contours piqués pour le transfert. Deux fragments d’un  carton fait de douze feuillets de papier assemblés, découpés irrégulièrement. Chantilly, musée Condé. Photo RMN Grand-Palais. Domaine de Chantilly / Thierry Ollivier.  
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                           Pietro  Vannucci, dit Le Pérugin (atelier de) (Città della Pieve, vers 1445-Fontignano,  1523). Recto : Un archer et un  arbalétrier. Plume et encre brune. Chantilly, musée Condé. Photo RMN Grand-Palais. Domaine de Chantilly / Gérard Blot. 
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                           Pietro  Vannucci, dit Le Pérugin (atelier de) (Città della Pieve, vers 1445-Fontignano,  1523). Verso : Saint Sébastien. Plume  et encre brune, pierre noire. Chantilly, musée Condé. Photo RMN Grand-Palais. Domaine de Chantilly. 
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                           Raffaello  Sanzio, dit Raphaël (Urbino, 1483-Rome, 1520). Jeune moine vu de face, à mi-corps, la tête légèrement inclinée, lisant  un livre. Pierre noire, contours piqués pour le transfert. Papier filigrané. Chantilly, musée Condé. Photo RMN Grand-Palais. Domaine de Chantilly / Thierry Ollivier.  
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                           Pietro  Vannucci, dit Le Pérugin (atelier de) (Città della Pieve, vers 1445-Fontignano,  1523). Pythagore. Plume et encre  brune. Chantilly, musée Condé. 
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                            2 - Dans le cœur en fusion de la Renaissance : Raphaël à Florence 
                             
 
                             
                           
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                        Scénographie   | 
                       
                      
                        
                          Parvenu sur les rives de l'Arno vers 1504-1505, Raphaël  abandonna les émotions contenues et la linéarité inspirées du Pérugin au profit  d'un dynamisme et d'une énergie nouvelle. Il s'ouvrit aux influences des grands  maîtres de la Renaissance toscane, notamment Léonard de Vinci, mais aussi  Michel-Ange et Fra Bartolomeo. Il se découvrit un intérêt nouveau pour le nu  d'après le modèle vivant ou l'antique. Il établit sa réputation en peignant des  Vierges à l'Enfant, à partir d'un répertoire de motifs récurrents mais  cependant à chaque fois différentes et envoûtantes. C'est à Florence qu'il  inventa son propre classicisme, fait d'harmonie et d'équilibre, de grâce et  d'élégante beauté.
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                        Texte du panneau didactique  | 
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                        Raffaello  Sanzio, dit Raphaël (Urbino, 1483-Rome, 1520). Madone d’humilité, couronnée par deux anges volant et entourée par six  autres anges. Plume et encre brune, lavis brun, rehauts de blanc, tracé  préparatoire à la pierre noire. Mis au carreau à la pierre noire  traits d’encadrement à droite et à gauche  incisé au stylet et partiellement repassés à la plume et encre brune.  Traces de pierre noire au verso. Chantilly, musée Condé. Photo RMN Grand-Palais. Domaine de Chantilly / Thierry Ollivier.   | 
                       
                      
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                        Raffaello  Sanzio, dit Raphaël  (Urbino, 1483-Rome,  1520). Tête d’homme de trois quarts,  inclinée vers la droite. Pierre noire et rehauts de blanc sur papier  préparé. Chantilly, musée Condé.  | 
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                        Raffaello  Sanzio, dit Raphaël (Urbino, 1483-Rome, 1520). La Vierge assise avec l’Enfant et le petit saint Jean, dans un paysage. Plume et encre brune, traces de stylet. Chantilly, musée Condé. Photo RMN Grand-Palais. Domaine de Chantilly / Thierry Ollivier.   | 
                       
                      
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                          Ce dessin renvoie directement à la Sainte Famille Canigiani conservée à Munich (vers 1506-1507) qui présente toutes les caractéristiques  des Madones raphaélesques de la période florentine avec, toutefois, une  nouvelle énergie et une approche plus dynamique et réaliste. Quelques rigidités  et maladresses trahissent une feuille tracée d’après un original perdu.                         
                         
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                        Raffaello  Sanzio, dit Raphaël (d’après) (Urbino, 1483-Rome, 1520). Étude de cinq figures nues pour une Vierge à l’Enfant avec le petit  saint Jean tenant un phylactère, sainte Élisabeth et saint Joseph appuyé sur un  bâton. Plume et encre brune. Trait d’encadrement à la plume et encre noire. Chantilly, musée Condé.  | 
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                        Raffaello  Sanzio, dit Raphaël (Urbino, 1483-Rome, 1520). La Sainte Famille Canigiani, vers 1506-1507. Huile sur bois. Alte  Pinakothek, Munich.   | 
                       
                       
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                           Raffaello  Sanzio, dit Raphaël (d’après) (Urbino, 1483-Rome, 1520). Quatre hommes nus. Plume et encre brune. Chantilly, musée Condé. 
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                           Raffaello  Sanzio, dit Raphaël (d’après) (Urbino, 1483-Rome, 1520). Tête d’une jeune femme, de trois quarts vers la gauche, la tête  inclinée. Sanguine et rehauts de blanc sur papier beige. Chantilly, musée Condé. 
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                            Agenouillée et implorant le Ciel, une femme émerge du tracé  rapide de quelques traits de plume et d’une intersection de figures quasiment  géométriques. La rapidité d’exécution et l’économie de moyens ici déployées s’allient  à une grande habileté dans les raccourcis et dans l’expression convaincante du  pathos. La feuille est vraisemblablement préparatoire à la figure de Joseph d’Arimathie  dans la Déposition du Retable Baglioni (Rome,  Galleria Borghese, vers 1505-1507).  
                           
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                           Raffaello  Sanzio, dit Raphaël (Urbino, 1483-Rome, 1520). Femme drapée agenouillée, vue de trois quarts vers la gauche, la tête  levée et les mains jointes ; homme, vu en buste. Plume et encre brune,  tracé préparatoire à la pierre noire. Chantilly, musée Condé. 
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                           Raffaello  Sanzio, dit Raphaël (Urbino, 1483-Rome, 1520). Retable Baglioni. Déposition Borghèse (partie centrale), 1507. Huile sur bois. Rome, Galerie Borghèse. 
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                            3 - Au faîte de la gloire : Raphaël et la Rome des papes 
                             
 
                             
                           
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                        Scénographie   | 
                       
                      
                        
                          En 1508, Raphaël fut appelé par le pape Jules II à Rome afin  de décorer ses appartements privés au Vatican. Sa première œuvre, la fresque de  la Dispute du Saint-Sacrement destinée à la Chambre de la Signature  (1508-1512), concentra tous ses soins. Au fil de ses fresques, l'artiste  développa un sens du drame et un dynamisme qui firent école. Accablé de  travail, n'ayant pas renoncé à des commandes privées (comme la Madone de  Lorette), celui qui était à la fois peintre, architecte et créateur de  tapisseries s'appuya sur un atelier structuré. S'il déléguait de plus en plus  l'exécution des fresques à ses assistants, il en conservait nécessairement la  conception via ses dessins. À la fin  de sa vie, le riche Agostino Chigi, banquier du pape, fit appel à ses talents :  les décors qu'il imagina pour ses chapelles et sa Villa Farnesina donnèrent  naissance à de prodigieuses sanguines. 
                            
                          
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                        Texte du panneau didactique  | 
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                        Raffaello  Sanzio, dit Raphaël (d’après) (Urbino, 1483-Rome, 1520). Trois études d’un ange volant de trois quarts vers la gauche. Sanguine. Chantilly, musée Condé.  | 
                       
                      
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                          La Chambre dite de l’Incendie du Bourg au Vatican fut ornée  d’une fresque sur le thème du Couronnement  de Charlemagne (présentant les traits du roi de France François Ier) par  Léon III (semblable au pape Léon X, le commanditaire de ce décor). Au premier  plan à gauche se trouve le porteur d’une table précieuse. Il regarde le  spectateur et l’entraîne, par son corps ployant vers la droite sous le poids de  sa charge, vers le cœur de l’action. Sa monumentalité, sa précision anatomique,  les raccourcis employés et le traitement de la lumière attestent du talent sans  pareil du Raphaël dessinateur.                         
                         
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                        Raffaello  Sanzio, dit Raphaël (Urbino, 1483-Rome, 1520). Homme à demi-drapé, de trois quarts vers la droite, portant un fardeau. Sanguine, lavis de sanguine. Papier filigrané. Chantilly, musée Condé. Photo RMN Grand-Palais. Domaine de Chantilly / Thierry Ollivier.   | 
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                        Raffaello  Sanzio, dit Raphaël (Urbino, 1483-Rome, 1520). Couronnement de Charlemagne. Fresque. Palais du Vatican.  | 
                       
                      
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                        Raffaello  Sanzio, dit Raphaël (Urbino, 1483-Rome, 1520). Étude pour la Dispute du Saint Sacrement : vingt clercs et  ecclésiastiques discutant. Plume et encre brune, lavis brun, rehauts de  blanc. Mise au carreau à la pierre noire (0,022 de côté), sur papier  brun ; traits d’encadrement à la plume et encre brune. Bords supérieur et  inférieur découpés irrégulièrement et complétés. Annotation à la pierre noire,  en bas vers la droite : Raffal d’urbino. Chantilly, musée Condé. Photo RMN Grand-Palais. Domaine de Chantilly / Thierry Ollivier.   | 
                       
                      
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                        Ce dessin (ci-dessus), le plus célèbre  de Raphaël à Chantilly, fut vendu pour l’un des prix les plus élevés lors de la  vente du collectionneur Mariette au XVIIIe siècle. Il est préparatoire à l’une  des premières commandes romaines de Raphaël (vers 1509), une fresque ornant la  Chambre de la Signature, destinée à servir de bibliothèque privée et de studiolo au pape Jules II (ci-contre). C’était la  composition la plus complexe sur laquelle l’artiste n’eût jamais travaillée. Le  travail de la lumière et l’animation des Pères de l'Église et des clercs constituent  un hommage à Léonard de Vinci (et son Adoration  des mages).  | 
                       
                      
                        Raffaello  Sanzio, dit Raphaël (Urbino, 1483-Rome, 1520). Dispute du Saint Sacrement. Fresque. Palais du Vatican.  | 
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                          Cette feuille issue du groupe du « carnet rose »  offre une série de variations sur le thème de la Vierge à l’Enfant. À la  manière de Léonard de Vinci, Raphaël aimait à faire jaillir ses idées  directement sur le papier, en traçant des esquisses parfois les unes sur les  autres. On trouve ici des esquisses pour la Madone  Aldobrandini (Londres, National Gallery), pour la Vierge au palmier (Édimbourg, National Gallery of Scotland) et pour  la Madone Sixtine de Dresde (le petit  saint Jean accoudé sur une sorte de parapet en préfigure les angelots). Enfin,  l’enfant couché dans le coin supérieur droit, sans doute le dernier tracé, est  bien celui de la Madone de Lorette du  musée Condé.                         
                         
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                        Raffaello  Sanzio, dit Raphaël  (Urbino, 1483-Rome,  1520). Étude pour la Vierge à l’Enfant  avec saint Jean Baptiste. Pointe de métal sur papier préparé rose. Lille,  Palais des Beaux-Arts.  | 
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                        Raffaello  Sanzio, dit Raphaël (Urbino, 1483-Rome, 1520). La Madone de Lorette, vers 1510-1512. Huile sur bois. Chantilly, musée Condé.  | 
                       
                      
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                        Raffaello  Sanzio, dit Raphaël (ou atelier de) (Urbino, 1483-Rome, 1520). Trois femmes drapées, vues à mi-corps :  études pour les Heures jetant des fleurs dans le Banquet des dieux aux noces  d’Amour et de Psyché. Sanguine, lavis de sanguine, rehauts de blanc, tracé  préparatoire au stylet. Chantilly, musée Condé. Photo RMN Grand-Palais. Domaine de Chantilly / Thierry Ollivier.   | 
                       
                       
                         
                          
                          
                            Commandées en 1515 par le pape Léon X, les tapisseries des Actes des Apôtres furent tissées à Bruxelles. Raphaël en conçut les dessins préparatoires, puis les cartons à grandeur entre l'été 1515 et la fin 1516 avec l'aide de ses assistants (Gianfrancesco Penni, Giovanni da Udine, peut-être le jeune Giulio Romano et Perino del Vaga); ils sont conservés au Victoria and Albert Museum de Londres. Ces trois fragments pour l'épisode de La remise des clés à saint Pierre ont quant à eux été exécutés à Bruxelles; ils sont issus du carton de travail, ou intermédiaire, tiré du carton de Raphaël et adapté au travail des lissiers. 
                             
                            
                           
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                           Raffaello  Sanzio, dit Raphaël  (Urbino, 1483-Rome, 1520). Le Christ donnant les clés du Paradis à saint Pierre. Carton de tapisserie. Londres, Victoria and Albert Museum. 
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                           Atelier  bruxellois, d’après Raffaello Sanzio, dit Raphaël. Trois têtes d’apôtres. Pierre noire, aquarelle (pour les figures),  plume et encre brune, rehauts de blanc et gouache (dans le paysage). Chantilly, musée Condé. 
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                           Atelier  bruxellois, d’après Raffaello Sanzio, dit Raphaël. Trois têtes d’apôtres. Pierre noire, aquarelle (pour les figures),  plume et encre brune, rehauts de blanc et gouache (dans le paysage). Chantilly, musée Condé. 
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                           Atelier  bruxellois, d’après Raffaello Sanzio, dit Raphaël. Deux têtes d’apôtres. Pierre noire, aquarelle (pour les figures),  plume et encre brune, rehauts de blanc et gouache (dans le paysage). Chantilly, musée Condé. 
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                            4 - Le premier des raphaélesques : Giulio Romano à Mantoue 
                             
 
                             
                           
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                       Scénographie   | 
                      
                     
                       Giulio Romano entra dans le  cercle de Raphaël autour de 1515-1516, au milieu des chantiers du Vatican. Il  devint rapidement son premier assistant. À la mort du maître en 1520, il  reprit, avec Gianfrancesco Penni, les rênes de son atelier, créa fresques et  cartons de tenture, avant de quitter Rome en 1524 pour s'établir à Mantoue  comme peintre et architecte de la cour de Frédéric Gonzague. Le Palais du Te  construit pour son mécène fut le laboratoire de ses recherches ostentatoires et  énergiques empreintes de références à la glorieuse Antiquité. Le géant Giulio y  bouscula le classicisme de son maître Raphaël et développa un langage  extravagant et raffiné, participant à la naissance à ce qu'on appelle  l'esthétique maniériste.  | 
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                       Texte du panneau didactique.  | 
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                       Giulio  Pippi, dit Giulio Romano (d’après) (Rome, 1492 ou 1499-Mantoue, 1546). La chute de Phaéton. Plume et encre  brune, aquarelle et rehauts de blanc. Chantilly, musée Condé.  | 
                      
                     
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                       Giulio  Pippi, dit Giulio Romano (Rome, 1492 ou 1499-Mantoue, 1546). Diane-Hécate donnant le sein à un vieillard,  et une femme tenant un rameau fleuri. Plume et encre brune, lavis brun. Chantilly, musée Condé.  | 
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                       Giulio  Pippi, dit Giulio Romano (Rome, 1492 ou 1499-Mantoue, 1546). Vierge à l’Enfant en trône, entre saint  Sébastien  et saint Roch. Plume et  encre brune, lavis brun, tracé préparatoire et mise au carreau (?) au stylet. Chantilly, musée Condé.  | 
                      
                     
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                       Scénographie   | 
                      
                     
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                       Giulio  Pippi, dit Giulio Romano (atelier de) (Rome, 1492 ou 1499-Mantoue, 1546). Enlèvement d’Amphitrite par Poséidon.  Plume et encre brune, lavis brun. Chantilly, musée Condé.  | 
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                       Atelier  bruxellois, d’après un projet attribué à Giulio Romano (Rome, 1492 ou 1499-Mantoue,  1546) et à Gianfrancesco Penni (Florence, 1496-Naples, vers 1528). Avant-bras et main gauche. Gouache,  pinceau et encre noire. Chantilly, musée Condé.  | 
                      
                     
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                       Giulio  Pippi, dit Giulio Romano (Rome, 1492 ou 1499-Mantoue, 1546). L’Amour réveillant Psyché. Plume et  encre brune, lavis brun, rehauts de blanc. Chantilly, musée Condé.  | 
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                       Giulio  Pippi, dit Giulio Romano (Rome, 1492 ou 1499-Mantoue, 1546). Annonciation. Plume et encre brune,  lavis brun. Mis au carreau à la pierre noire. Chantilly, musée Condé.  | 
                      
                      
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                           Giulio  Pippi, dit Giulio Romano (Rome, 1492 ou 1499-Mantoue, 1546). Le banquet de Scipion.  
                          Plume, encre  brune, lavis blanc, rehauts de blanc. Chantilly, musée Condé. 
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                           Giulio  Pippi, dit Giulio Romano (Rome, 1492 ou 1499-Mantoue, 1546). Saint Blaise, assis, entre deux enfants.  Plume et encre brune, lavis brun, traces de mise au carreau à la pierre noire,  papier lavé de beige. Chantilly, musée Condé. 
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                           Giulio  Pippi, dit Giulio Romano (Rome, 1492 ou 1499-Mantoue, 1546). Persée nouant ses sandales ailées en  présence d’Athéna et d’Hermès, qui lui remet un sabre pour décapiter La Gorgone.  Plume et encre brune, lavis brun, piqué pour le transfert. Mis au carreau à la  pierre noire. Chantilly, musée Condé. 
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                            5 - De Gênes à Rome : L'école de Raphaël 
                             
 
                             
                           
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                        Scénographie   | 
                       
                      
                        
                          Le sac de Rome par les troupes de l'empereur Charles Quint  en 1527 dispersa le reste de l'atelier de Raphaël dans toute la péninsule  italienne et amplifia la diffusion de sa leçon. Perino del Vaga s'établit à  Gênes où il décora à fresque le palais de l'amiral Andrea Doria. Il y développa  un art puissant et gracieux, teinté d'Antiquité, au service de la glorification  de son puissant mécène. À son retour à Rome, il se vit confier par le pape Paul  III Farnèse le décor du Château Saint-Ange. S'y déploya un répertoire  ornemental inspiré par les décors de la Domus  Aurea de Néron et appel « grotesques » (car on les découvrit dans  des ruines enterrées, ou grottes). 
                            Polidoro da Caravaggio se spécialisa quant à lui dans la  peinture des façades de palais romains et dans l'étude des paysages. Après le  sac, il se réfugia à Naples puis à Messine. Tout comme Raphaël, ses élèves les  plus doués s'illustrèrent aussi bien dans les domaines de la peinture et de  l'architecture.
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                        Texte du panneau didactique.  | 
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                        Polidoro  Caldara, dit Polidoro Da Caravaggio (d’après) (Caravaggio, 1499/1500-Messine,  vers 1543). Projet pour une chapelle,  avec, La Déploration sur le Christ mort entre les statues de sainte Lucie (?)  et de sainte Catherine d’Alexandrie, et, La Résurrection du Christ. Plume,  encres brune et noire, lavis brun et gris. Chantilly, musée Condé.  | 
                       
                       
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                           Piero  Di Giovanni Bonaccorsi, dit Perino del Vaga (Florence, 1501- Rome, 1547).  
                          Projet de décor avec quatre lunettes. Chantilly, musée Condé. Photo RMN Grand-Palais. Domaine de Chantilly / Thierry Ollivier.  
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                        Piero  Di Giovanni Bonaccorsi, dit Perino del Vaga (Florence, 1501- Rome, 1547). Étude de plafond avec, au centre, La Renommée  et, au pourtour, Apollon faisant écorcher Marsyas, Apollon devant Midas, le  Jugement de Pâris et trois scènes non identifiées.  
                        Plume et encre brune,  lavis brun. Chantilly, musée Condé.  | 
                       
                       
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                           Polidoro  Caldara, dit Polidoro Da Caravaggio (d’après) (Caravaggio, 1499/1500-Messine,  vers 1543). Aiguière à l’anse en forme de  triton et à la panse ornée de jeux d’enfants. Plume, encres brune et noire,  lavis brun, sur papier beige-brun ; trait d’encadrement à la plume et  encre brune. Chantilly, musée Condé. 
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                           Polidoro  Caldara, dit Polidoro Da Caravaggio (d’après) (Caravaggio, 1499/1500-Messine,  vers 1543). Aiguière à l’anse décorée d’une  tête d’aigle et à la panse ornée. Plume et encre brune, lavis brun et trace  de rehauts de blanc ; trait d’encadrement à la plume et encre brune. Chantilly, musée Condé. 
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                        Piero  Di Giovanni Bonaccorsi, dit Perino del Vaga (Florence, 1501- Rome, 1547). Façade de palais.  
                        Plume et encre noire,  lavis gris. Chantilly, musée Condé.  | 
                       
                      
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                        Piero  Di Giovanni Bonaccorsi, dit Perino del Vaga (Florence, 1501- Rome, 1547). Façade de palais (détail).  
                          Plume et encre noire,  lavis gris. Chantilly, musée Condé.  | 
                       
                      
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                        Piero  Di Giovanni Bonaccorsi, dit Perino del Vaga (Florence, 1501- Rome, 1547). Épisodes de l’histoire de Persée.  
                          Plume  et encre brune, lavis gris, rehauts de blanc. Chantilly, musée Condé.  | 
                       
                     
                   
                  
                 
               
         
            
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