Parcours en images et en vidéos de l'exposition

NAPOLÉON

avec des visuels mis à la disposition de la presse
et nos propres prises de vue

Parcours accompagnant l'article publié dans la Lettre n°532 du 13 octobre 2021




Entrée de l'exposition dans la Grande Halle de la Villette
Scénographie avec une vidéo (voir ci-dessous) au-dessus des sculptures.

De gauche à droite :
- Eugène Guillaume. Napoléon Bonaparte en 1780, vers 1859. Plâtre.
Rueil-Malmaison, musée national des châteaux de Malmaison et Bois-Préau.
- Eugène Guillaume. Napoléon Bonaparte en 1797, vers 1859. Plâtre.
Rueil-Malmaison, musée national des châteaux de Malmaison et Bois-Préau.
- Eugène Guillaume. Napoléon Bonaparte en 1801 vers 1859. Plâtre.
Rueil-Malmaison, musée national des châteaux de Malmaison et Bois-Préau.
- Eugène Guillaume. Napoléon Ier législateur, vers 1859. Plâtre.
Paris, fondation Napoléon, en dépôt au musée d’Orsay.
- Eugène Guillaume. Napoléon Bonaparte en 1806, vers 1859. Plâtre.
Rueil-Malmaison, musée national des châteaux de Malmaison et Bois-Préau.
- Eugène Guillaume. Napoléon Bonaparte en 1812, vers 1859. Plâtre.
Rueil-Malmaison, musée national des châteaux de Malmaison et Bois-Préau.
- Eugène Guillaume. Napoléon Bonaparte en 1820, vers 1859. Plâtre.
Rueil-Malmaison, musée national des châteaux de Malmaison et Bois-Préau .
 
Vidéo
 
Le Monde avant Napoléon


1 - 1779-1784 - BRIENNE

Scénographie

En décembre 1778, Napoléon quitte la Corse pour Autun, en Bourgogne. Le futur empereur y reste quatre mois, dans l'attente de son affectation dans une des écoles destinées à préparer les fils des gentilshommes au métier des armes.
On relève déjà son caractère ombrageux, presque timide. Il entre finalement à l’école de Brienne, en mai. Ces années de formation sont une épreuve pour ce petit garçon qui parle français avec un accent corse, lequel suscite les moqueries. Il travaille, lit, apprend.
Quant à ses relations avec ses camarades, elles sont dans l'ensemble mauvaises. Napoléon est l'objet d’un mépris auquel il répond par des réprimandes autoritaires et une assurance déconcertante. Les années 1779-1784 passées à Brienne sont bien celles de la construction d’une dureté faite de labeur et de détermination, qu'il transformera en une extraordinaire énergie au service de son ambition.

 
Texte du panneau didactique.
 
Louis Rochet. Napoléon Bonaparte à l’école de Brienne, 1857. Bronze argenté. Versailles, musée national des châteaux de Versailles et de Trianon.
 
Scénographie avec des Meubles de la chambre du lieutenant Bonaparte à Auxonne, vers 1788-1791. Bois. Paris, musée de l’Armée.
 
Abbé Millot. Eléments de l’Histoire de France depuis Clovis jusqu’à Louis XV, 1783. Paris, musée de l’Armée. © Paris - musée de l’Armée. Dist. Rmn - Grand Palais / Pascal Segrette.


2 - 1795-1799 - UN SOLDAT DE LA RÉVOLUTION

Scénographie

Comme beaucoup d'officiers de sa génération, Napoléon a profité du contexte de la Révolution française pour réaliser une carrière extraordinairement rapide. Les démissions et les renvois des aristocrates de l'armée ont conduit à une valse de promotions de jeunes généraux. Ainsi en est-il de Napoléon, devenu général de brigade à seulement vingt-quatre ans, après un coup d’éclat stratégique lors du siége de la ville de Toulon alors occupée par les Anglais. Il va à nouveau se distinguer auprès du Directoire à l'occasion d'une révolte de partisans royalistes à Paris en octobre 1793. Responsable de la répression de l'insurrection, il parvient à disperser les émeutiers et à sauver la République.
Pour le récompenser, le Directoire lui confie le commandement de l'armée d'Italie. Là encore, Napoléon triomphe, ce qui lui vaut un nouveau commandement, celui de l'armée d’Orient, à la tête de laquelle il mène la campagne d’Égypte, où il subira de nombreuses déconvenues.

 
Texte du panneau didactique.
 
Louis-François Lejeune (1775-1848). Bataille de Lodi, 10 mai 1796, Salon de 1804. Versailles, musée national des châteaux de Versailles et de Trianon.
 
Charles-Émile-Marie Seure. Napoléon Ier, empereur des Français, 1833-1834. Bronze patiné. Versailles, musée national des châteaux de Versailles et de Trianon.
 
Antoine-Jean Gros. Bonaparte au pont d’Arcole, 1796. Huile sur toile. Paris, musée du Louvre, département des Peintures, en dépôt au musée national des châteaux de Versailles et de Trianon. © RMN-Grand Palais (Château de Versailles) / Franck Raux.
Scénographie
 
Andrea Appiani. Louis-Charles-Antoine Desaix, 1801. Huile sur toile. Versailles, musée national des châteaux de Versailles et de Trianon.
 
Michele Rigo. Le cheikh Abd Allah al-Sharqâwi, président du grand divan du Caire, 1813. Huile sur toile. Versailles, musée national des châteaux de Versailles et de Trianon.
Louis-François Lejeune. Bataille des Pyramides, 21 juillet 1798, 1806.
Versailles, musée national des châteaux de Versailles et de Trianon. © Château de Versailles, Dist. Rmn - Grand Palais / Jean-Marc Manaï.
 
Cabaret égyptien de Napoléon Ier, 1810. Manufacture de Sèvres. Porcelaine. Paris, musée du Louvre, département des Objets d’art.
 
Mannequin de trompette du régiment des Dromadaires, 1799. Paris, musée de l’Armée. © Paris - Musée de l’Armée. Dist. Rmn - Grand Palais / Pascal Segrette.
 
Moulage ancien de la pierre de Rosette. 19e siècle (original, 196 av. J.-C.), plâtre. Paris, musée du Louvre, département des Antiquités égyptiennes.
 
Harnachement de Mamelouk. Empire ottoman. Égypte, vers 1750-1800. Paris, musée du Louvre, département des Arts de l’Islam, en dépôt au musée de l’Armée. © Paris - Musée de l’Armée. Dist. Rmn - Grand Palais / Pascal Segrette.


3 - 1799-1804 - LA RÉPUBLIQUE DE NAPOLÉON

Scénographie

Après avoir pris le pouvoir lors du coup d'État du 18 brumaire (9-10 novembre 1799 / 18 et 19 brumaire an VIII), Napoléon devient Premier consul. Il mène une politique de rassemblement sans précédent depuis 1789 : grâce accordée à des prisonniers politiques, retour au fondement de l'égalitarisme républicain, concordat signé avec le pape, lequel met fin au conflit entre la France et le Saint-Siège. Le Consulat correspond aussi à la fondation de la France moderne : création de la Banque de France, du corps préfectoral, du Code civil, des lycées ou encore du Conseil d'État. Ces réformes s'accompagnent d’un nouveau coup d'éclat militaire avec la victoire de Marengo le 14 juin 1800, lequel ne fait qu'accentuer la popularité du Premier consul. Deux ans plus tard, en mars 1802, il démontre qu'il est également capable d'apporter la paix en signant, avec l'Angleterre, le traité d'Amiens, lequel marque une pause dans l'affrontement systématique entre les deux nations depuis le règne de Louis XIV. Ces triomphes lui valent d'être nommé consul à vie la même année.

 
Texte du panneau didactique.
 
Antoine-Jean Gros. Napoléon Bonaparte en Premier consul, 1802. Paris, musée national de la Légion d’Honneur. © Rmn - Grand Palais / Gérard Blot.
 
Anonyme. Allégorie de Bonaparte rendant la religion à la France, vers 1802. Huile sur toile. Rueil-Malmaison, musée national des châteaux de Malmaison et Bois-Préau.
 
Jacques-Louis David. Bonaparte, Premier consul, franchissant le Grand-Saint-Bernard le 20 mai 1800, 1802. Versailles, musée national des châteaux de Versailles et de Trianon. © Rmn - Grand Palais (château de Versailles) / Franck Raux.
 
Panneau didactique.
 
Plan de Paris avec l'implantation des édifices construits par Napoléon.
Scénographie
 
Décret-loi autorisant la traite et l’esclavage dans les colonies restituées par le traité d’Amiens, 20 mai 1802 [30 floréal an X]. Paris, Archives nationales. © Archives nationales, France, A//1055.
 
Sabre de Mourad Bey. Egypte fin du XVIII° siècle. Musée de l’Armée, Paris. © Paris - musée de l’Armée. Dist. Rmn - Grand Palais / Pascal Segrette.
 
Vidéo
 
Entretien avec Marcel Dorigny et Marlène Daut


4 - L'EMPEREUR

Scénographie

Les dernières années du Consulat ont tout d'un régime républicain certes, mais aussi autoritaire, Napoléon va franchir un nouveau cap dans le renforcement du pouvoir exécutif en étant désigné empereur. Pourquoi choisir ce titre ? D'abord, pour se distinguer des rois. Ensuite, par souci de continuité. Le royaume de France était déjà qualifié d'«empire» depuis le XVI siècle. Le Sénat proclame Napoléon Bonaparte empereur des Français le 18 mai 1804. En dépit de ce pas décisif vers la monarchie, la Constitution républicaine du régime est maintenue, de même que le sont les assemblées législatives. Les Français sont consultés par la voie d'un plébiscite auquel ils répondent favorablement. Malgré cette transition constitutionnelle irréprochable du point de vue du droit, Napoléon portera, au cours de son règne, des atteintes aux libertés et à cette République à laquelle il se disait attaché.

 
Texte du panneau didactique.
 
Jean-François Chalgrin (dessin) / François-Honoré Jacob-Desmalter (réalisation). Trône de l’Empereur Napoléon 1er Bonaparte, 1804-1805. Sénat de la République française.
 
François Gérard. Napoléon Ier, empereur des Français (1769-1821), 1808. Paris, musée du Louvre, département des Peintures, en dépôt au musée national des châteaux de Versailles et de Trianon. © Rmn - Grand Palais (château de Versailles) / Franck Raux.
 
D’après François Gérard. L’impératrice Joséphine, 1808. Huile sur toile. Rueil-Malmaison, musée national des châteaux de Malmaison et de Bois-Préau.
 
Jean-Baptiste-Claude Odiot, François-Regnault Nitot, Nicolas-Noël Boutet, Marie-Etienne Nitot. Epée du Premier consul puis de l’Empereur, dite épée «du sacre». Musée national du château de Fontainebleau, musée Napoléon 1er. © Rmn - Grand Palais (château de Fontainebleau) / Sylvie Chan-Liat.
 
Martin-Guillaume Biennais. Collier de la Légion d’honneur du maréchal Louis-Alexandre Berthier (1753-1815) prince de Neuchâtel et de Wagram, premier Empire. Paris, musée national de la Légion d’honneur. © Musée de la Légion d’honneur.
 
Habit de grand uniforme de vice-connétable du maréchal Berthier, vers 1807. Velours de soie et soie brodés de fils d’or. Paris, musée de l’Armée.
 
Plaque de Grand Officier de l’ordre de la Légion d’honneur de Napoléon Ier, vers 1807. Musée de l’Armée, Paris. © Paris - musée de l’Armée. Dist. Rmn - Grand Palais / Emilie Cambier.
 

Médailles :
- Graveur Jeuffroy. Serment de l’armée d’Angleterre au camp de Boulogne, 1804 (avers), or.
Paris, Banque de France.
- Graveur Andrieu. Couronnement et sacre, 1804 (revers), or.
Paris, Banque de France.
- Graveur Brenet. Arc de triomphe du Carrousel, 1806 (revers), or.
Paris, Banque de France.
- Graveur Jeuffroy. Bataille de la Moskova, 1812 (revers), or.
Paris, Banque de France.
- Graveur Brenet. L’Égypte conquise, 1798 (revers), or.
Paris, Banque de France.
- Graveur Droz. La Banque de France, 1809 (revers), or.
Paris, Banque de France.
- Graveur Dumarest. Paix d’Amiens, 1802 (revers), or.
Paris, Banque de France.
- Graveur Dumarest. Jeton de présence de la Banque de France, « La Sagesse fixe la Fortune » (avers), 1800, or.
Paris, Banque de France.

Monnaies :
- Atelier de Paris (A). 2021 pièces de 20 francs, 1811. Avers : Tête laurée de Napoléon Ier à gauche, graveur Tiolier. Revers : 20 Francs dans une couronne de lauriers, or.
Paris, Banque de France.
- Atelier de Paris (A). 51 pièces de 40 francs, 1811. Avers : Tête laurée de Napoléon Ier à gauche, graveur Tiolier. Revers : 40 Francs dans une couronne de lauriers, or.
Paris, Banque de France.



5 - LES IMPÉRATRICES ET LE ROI DE ROME

Scénographie

Napoléon Bonaparte épouse Joséphine le 9 mars 1796. Elle est sans conteste la personne avec laquelle il entretient les rapports les plus intimes, les plus francs et les plus durables. Même s'il l'aime, Napoléon doit céder à la raison d'État. Elle ne peut pas avoir d'enfant, ce qui pose un problème de succession à un empire dont la solidité repose aussi sur son caractère héréditaire. Il se sépare de Joséphine en décembre 1809. Son choix se porte sur la fille de l'empereur François d'Autriche, Marie Louise, qui lui donne l'héritier tant attendu le 20 mars 1811, titré dès sa naissance «roi de Rome». Napoléon a également eu des maîtresses. Une des plus célèbres est une comtesse polonaise, Marie Walewska, qu'il rencontre à Varsovie et avec qui il a un fils, Alexandre Walewski.

 
Texte du panneau didactique.
 
François Gérard. Marie-Louise, impératrice des Français et le roi de Rome, 1813. Huile sur toile. Versailles, musée national des châteaux de Versailles et de Trianon.
 
Joseph Chinard. Eugène de Beauharnais, vice-roi d’Italie, duc de Leuchtenberg (1781-1824), 1806. Marbre. Versailles, musée national des châteaux de Versailles et de Trianon.
 
François-Joseph Bosio. Hortense de Beauharnais, reine de Hollande, vers 1808, marbre. Rueil-Malmaison, musée national des châteaux de Malmaison et Bois-Préau.
 

Lecture des lettres d’amour de Napoléon à Joséphine
par Lou Doillon

 

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François Gérard. Marie Walewska (1789-1817), vers 1810. Musée de l’Armée, Paris. © Paris - musée de l’Armée. Dist. Rmn - Grand Palais / Philippe Sébert.
 
Vidéo.
Jean-Ernerst-Auguste Getting (carrossier). Berline du cortège du mariage de Napoléon Ier dite «La Victoire», vers 1804.
Versailles, musée national des châteaux de Versailles et de Trianon..
 
Georges Rouget.  Mariage de Napoléon Ier et de Marie-Louise de Habsbourg-Lorraine, le 2 avril 1810, 1810. Huile sur toile. Versailles, musée national des châteaux de Versailles et de Trianon.
 
- Minette, lingère à Paris. Brassière du roi de Rome, 1811. Lin, toile fine (batiste) ; broderie au point passé et au plumetis ; dentelle de Malines. Rueil-Malmaison, musée national des châteaux de Malmaison et Bois-Préau, en dépôt au musée national du château de Fontainebleau.
- Minette, lingère à Paris. Bonnet du roi de Rome, 1811. Lin, entre-deux en toile fine (batiste) ; broderie au point passé et au plumetis, à jours ; dentelle de Valenciennes. Rueil-Malmaison, musée national des châteaux de Malmaison et Bois-Préau, en dépôt au musée national du château de Fontainebleau.
- Jeu de loto du roi de Rome, premier Empire. Coffret en acajou, bourse en cuir renfermant 88 pions en palissandre, 24 cartes en papier collé sur carton, inscriptions à l’encre noir. Paris, musée de l’Armée, en dépôt au musée national du château de Fontainebleau.
- Figurine de cavalier mamelouk ayant appartenu au roi de Rome,
vers 1811. Carton, bois. Paris, musée de l’Armée.
 
Attribué à Jacob Frères. Lit de la première chambre de Napoléon Ier à Fontainebleau, vers 1800, hêtre tourné, sculpté et peint. Fontainebleau, musée national du château de Fontainebleau.
 
Thomire - Duterme et Cie. Berceau du roi de Rome aux Tuileries, 1811. Musée national du château de Fontainebleau, musée Napoléon 1er. .
Scénographie

La cour de Napoléon est la plus luxueuse de son époque. Même s’il n'est pas l’homme le plus raffiné de son temps, ni le plus attaché au faste, il veut ériger la France en vitrine de l'Europe. Les palais ayant été vidés de leur mobilier pendant la Révolution, tout loisir lui est donné de les aménager d'après un nouveau goût. Pour accomplir ce dessein, il s'appuie sur les anciennes manufactures royales, comme les Gobelins, la Savonnerie ou encore Sèvres. Quant aux artisans, ils exportent leurs produits dans les pays alliés ou soumis. Paris devient le centre commercial de l’Europe. Ainsi, de Rome à Moscou et d'Amsterdam à Munich, le style Empire s'est-il imposé comme une référence mondiale.

 
Texte du panneau didactique.
 
Manteau de cour de l’impératrice Joséphine, début du 19e siècle. Musée national des châteaux de Malmaison et Bois-Préau, Rueil-Malmaison. © Rmn - Grand Palais (musée des châteaux de Malmaison et de Bois-Préau) / Mathéus.
Scénographie
 
Manufacture de Sèvres, Jacques-François Swebach. Paire de vases «oeufs», 1807. Porcelaine dure, bronze ciselé et doré. Versailles, musée national des châteaux de Versailles et de Trianon.
 
Étienne Levasseur, Levasseur jeune. Secrétaire destiné au ministre du roi d’Espagne Manuel Godoy prince de la Paix, 1806. Acajou, buis, bronze doré, marbre bleu, turquin, corail, écaille, étain, lapis-lazuli, nacre. Paris, fondation Napoléon.
Scénographie

« Grand Vermeil », 1804. Vermeil. - Assiettes du service particulier de l’Empereur, 1808. Porcelaine peinte, or.

À l’instigation du préfet de la Seine Frochot, la Ville de Paris offre au souverain en décembre 1804 le « Grand Vermeil », ou orfèvrerie d’apparat destinée à la table impériale.
L’orfèvre Henry Auguste assume cette commande de 746 pièces de vermeil, où se distinguent les deux nefs et les cadenas du couple impérial, ainsi que d’imposants pots à oille.
 
Jean-Nicolas Boulanger, Gilbert-Nicolas Castel, Philippe-Jean-Baptiste Huguet, Philippe-Louis Minot. Nécessaire de voyage aux armes de la maréchale Soult duchesse de Dalmatie, 1812. Argent doré, bronze, cuivre, porcelaine, cristal, maroquin, ivoire, acajou, écaille. Paris, fondation Napoléon.
 
Manufacture de Sèvres, Jean-François Robert. Assiette du service particulier de l’Empereur, 1808. Porcelaine peinte, or.
 
Manufacture de Sèvres, Jean-François Robert. Assiette du service particulier de l’Empereur « Napoléon préside la régate de Venise », 1808. Porcelaine peinte, or. Paris, fondation Napoléon.
 
Entretien avec Jacques-Olivier Boudon, président de l'Institut Napoléon
 
 
Entretien avec Thierry Lentz, directeur de la Fondation Napoléon.
 
Entretien avec Arthur Chevallier, co-commissaire de l'exposition


6 - LE CHEF DE GUERRE

Scénographie

Napoléon demeure l'un des plus grands stratèges de tous les temps. Son nom, sa silhouette, ses victoires, les pas de sa Grande Armée résonnent dans l'Histoire et font écho aux gloires militaires de la France. Pendant quinze ans, entre 1796 et 1812, son talent lui confère un avantage décisif sur ses adversaires autrichiens, prussiens, russes, espagnols, dépassés par sa vision novatrice de la guerre. Sous son commandement, l'armée française, renforcée par d'importants contingents alliés, est la plus puissante d'Europe. Napoléon remporte des victoires majeures, à Rivoli (1797), aux Pyramides (1798), à Austerlitz (1805), à Iéna (1806), à Friedland (1807) et à Wagram (1809).

 
Texte du panneau didactique.
 
Antoine-Denis Chaudet (sculpteur), Pierre-Philippe Thomire (bronzier). Aigle de drapeau du 2e hussard,  1815. Bronze doré. Paris, musée de l’Armée.
Scénographie
 
Vidéo.
 
La charge des cuirassiers à Eylau. Extrait du film « Le Colonel Chabert » de Yves Angelo.
 
Frères Périer, Paris. Canon de campagne de quatre livres, modèle 1765, 1793. Bronze fondu, bois taillé peint, fer peint. Lille, musée des Canonniers Sédentaires.
 
Caisson à munitions de campagne, système Gribeauval, vers 1804-1815. Bois, fer. Paris, musée de l’Armée.
Poussin (tapissier). Bivouac de l’Empereur Napoléon Ier, modèle de 1808, première moitié du 19e siècle. Coutil rayé bleu, indienne. Paris, Mobilier national. Marie-Jean Desouches. Lit pliant de campagne de Napoléon,  premier Empire. Métal. Paris, Mobilier national.
© Mobilier national, photo Isabelle Bideau.
 
Louis-François Lejeune. Bivouac de Napoléon à la vielle de la bataille d’Austerlitz, 1er décembre 1805,  1808. Huile sur toile. Versailles, musée national des châteaux de Versailles et de Trianon.
 
Charles Thévenin. Attaque et prise de Ratisbonne, le 21 avril 1809, 1810. Huile sur toile. Versailles, musée national des châteaux de Versailles et de Trianon.
 
Carte ayant appartenu au prince Eugène, 1813. Papier, encre, métal, cire. Paris, musée de l’Armée, en dépôt au musée de l’Empéri, Salon-de-Provence.
 
Poupard, Paris. Chapeau de l’empereur Napoléon 1er, dit de la campagne de Russie, 1804-1811. Musée de l’Armée, Paris. © Paris - Musée de l’Armée. Dist. Rmn - Grand Palais / Christophe Chavan.
Scénographie
 
Les batailles Napoléoniennes - 1793-1815.

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Charles Meynier. Napoléon Ier parcourant le champ de bataille d’Eylau, le 9 février 1807, 1807. Huile sur toile. Versailles, musée national des châteaux de Versailles et de Trianon.
 
Vidéo
 
Entretien avec François Houdecek et Grégory Spourdos.
Scénographie avec, de gauche à droite :

- Habit de petite tenue du maréchal Lannes, vers 1804-1809. Drap de laine sergée de soie, cannetille, or avec appliques en métal, laiton. Paris, musée de l’Armée.
- Habit de petit uniforme du maréchal Davout, vers 1804-1815. Drap de laine, métal, cannetille, or. Paris, musée de l’Armée, en dépôt au musée de l’Empéri, Salon-de-Provence.
- Frac de campagne du général Drouot, 1804-1815. Drap de laine, soie, fils métalliques, laiton. Paris, musée de l’Armée.

 
- Mannequin de grenadier à pied de la Garde, 1810. Drap de laine, coton, cuir, peau, fourrure, bois, métal, plâtre. Paris, musée de l’Armée, en dépôt au musée de l’Empéri, Salon-de-Provence.
- Mannequin de maréchal des logis du 1er régiment de cuirassier, 1810. Acier, laiton, crin, fourrure, cuir, toile, plume, bois, laine, feutre, cheval en plâtre.
Paris, musée de l’Armée.
 
George Peter Alexander Healy, d’après John Hoppner. Horace, vicomte Nelson, vice-amiral de la flotte anglaise (1758-1805), 1844. Huile sur toile. Versailles, musée national des châteaux de Versailles et de Trianon.


7 - 1805-1813 - NAPOLÉON ET L'EUROPE

Scénographie avec, de gauche à droite :

- D’après François-Nicolas Delaistre. Joseph Bonaparte, roi d’Espagne, 1805-1808. Marbre.
Versailles, musée national des châteaux de Versailles et de Trianon.
- Pierre Cartellier. Louis Bonaparte, roi de Hollande, 1808. Marbre.
Versailles, musée national des châteaux de Versailles et de Trianon.
- Lorenzo Bartolini. Jérôme Bonaparte, roi de Westphalie, 1809. Marbre.
Versailles, musée national des châteaux de Versailles et de Trianon.
- Lorenzo Bartolini. Napoléon Ier empereur des Français et roi d’Italie, vers 1805. Marbre.
Versailles, musée national des châteaux de Versailles et de Trianon.
- Giovanni-Battista Comolli. Eugène de Beauharnais, vice-roi d’Italie, duc de Leuchtenberg (1781-1824), 1809. Marbre.
Versailles, musée national des châteaux de Versailles et de Trianon.
- Lorenzo Bartoloni. Élisa Bonaparte, grande-duchesse de Toscane,  1810. Marbre.
Versailles, musée national des châteaux de Versailles et de Trianon.
- Henri-Frédéric Iselin. Joachim Murat, roi de Naples, 1853. Marbre.
Versailles, musée national des châteaux de Versailles et de Trianon.

La conquête de l'Europe par Napoléon est scandée par des batailles décisives. En 1805, il soumet l'Autriche à Austerlitz, en 1806 la Prusse à Iéna, en 1807 la Russie à Friedland. Le voici maître de l'Europe. Pour contrôler ce vaste territoire, il place, à la tête d'États stratégiques, ses sœurs, frères et même le fils de Joséphine : Louis en Hollande (1806), Jérôme en Westphalie (1807), Joseph en Espagne (1808), Caroline et son mari le maréchal Murat à Naples (1808), Élisa, grande duchesse en Toscane (1809) et Eugène, vice-roi en Italie (1805). Qu'on ne s'y trompe pas, ils ont un pouvoir limité par la centralisation impériale, et ils ne sont aux yeux de l'empereur que de «super préfets». Même si l'Empire apporte des bienfaits de la Révolution dans les pays soumis, la domination française provoque un ressentiment qui se retournera contre Napoléon dès que sa puissance vacillera.

 
Texte du panneau didactique.
 
Lorenzo Bartolini. Napoléon Ier empereur des Français et roi d’Italie, vers 1805. Marbre. Versailles, musée national des châteaux de Versailles et de Trianon.


8 - 1808-1814 - LE DÉCLIN

Scénographie

À partir de 1808, les campagnes militaires sont de plus en plus coûteuses en hommes et de moins en moins décisives. Napoléon remporte encore de grandes victoires, notamment à la Moskova (en Russie), mais l'époque des triomphes à la manière d'Austerlitz ou de Friedland est révolue. La position hégémonique de la France en Europe irrite les autres grandes puissances qui ne désarment pas. Britanniques, Russes, Autrichiens, Prussiens affrontent les Français et leurs alliés dans de grandes batailles, souvent indécises. Napoléon fait toujours preuve d'une réelle supériorité tactique et stratégique sur ses adversaires, mais l'accumulation des campagnes et des combats affaiblit progressivement son armée qui est décimée en Espagne (1808-1814) et en Russie (1812).

 
Texte du panneau didactique.
 
Louis-François Lejeune. Prise du monastère de San Engracia à Saragosse, le 8 février 1809, 1827. Huile sur toile. Versailles, musée national des châteaux de Versailles et de Trianon.
 
Louis-François Lejeune. Bataille de la Moskowa, le 7 septembre 1812, 1822. Versailles, musée national des châteaux de Versailles et de Trianon.
 
E. Gédé d’après Henri-Félix Emmanuel Philippoteaux. Épisode de la campagne de Russie, 1848. Huile sur toile. Paris, musée de l’Armée.
Scénographie
 
Antoine-Alphonse Montfort, d’après Horace Vernet. Adieux de Napoléon à Fontainebleau, le 20 avril 1814, vers 1837. Huile sur toile. Versailles, musée national des châteaux de Versailles et de Trianon.
 
Robert Lefèvre. Louis XVIII, roi de France (1755-1824), 1816. Huile sur toile. Versailles, musée national des châteaux de Versailles et de Trianon.


9 - 1815 - LES DERNIERS FEUX

Scénographie

En avril 1814, Napoléon est exilé sur l'île d'Elbe située au large de la Toscane. Moins d'un an plus tard, il rentre en France et débarque à Golfe Juan, près de Cannes, à la tête d'une troupe de mille hommes. En quelques jours, il rallie Paris où il reprend le pouvoir. Son succès provoque l'hostilité des puissances européennes, qui mobilisent leurs troupes. Le 15 juin 1815, Napoléon prend l'initiative d'attaquer Britanniques et Prussiens dans l'actuelle Belgique, mais il multiplie les erreurs. Trois jours plus tard, son armée est vaincue à Waterloo. Napoléon quitte le pouvoir une seconde fois. Les Anglais veulent l'éloigner définitivement et choisissent une île au beau milieu de l'Atlantique Sud. Sainte Hélène. Napoléon y passe les six dernières années de sa vie, en captivité dans une maison appelée Longwood, entouré de quelques fidèles. Diminué et malade à partir de 1817, il est l'ombre de lui-même. Il meurt à cinquante et un ans, le 5 mai 1821 à 17 h 49. Dans un premier temps, son décès provoque peu de réactions en Europe. Il faut attendre 1823 et la publication du Mémorial de Sainte Hélène, récit de son exil par un témoin de première main, le comte de Las Cases, pour que Napoléon retrouve sa popularité. En 1840, le roi Louis-Philippe ordonne le retour des cendres de l'ancien Empereur à Paris, où il repose encore aujourd'hui sous le dôme de l'église des Invalides.

 
Texte du panneau didactique.
 
Plume de Napoléon Ier avec cachet impérial. Plume d’oie, cire. Paris, musée de l’Armée, en dépôt au musée de l’Empéri, Salon-de-Provence.
 
Ambroise-Louis Garneray. Retour de Napoléon de l’île d’Elbe, le 1er mars 1815, 1837. Huile sur toile. Versailles, musée national des châteaux de Versailles et de Trianon.
 
- Table de l’abdication à l’Élysée dans le boudoir d’argent, Empire. Bois peint, rechampi blanc et argent. Paris, Mobilier national, dépôt au Palais de l’Élysée.
- Fauteuil du boudoir d’argent à l’Élysée, Empire. Bois rechampi de blanc et argent. Paris, Mobilier national, dépôt au Palais de l’Élysée.
 
Vidéo
 
La bataille de Waterloo (18 juin 1815).
 
Second acte d'abdication de Napoléon, 22 juin 1815 (page 1). Archives nationales. Reproduction.

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Second acte d'abdication de Napoléon, 22 juin 1815 (page 2). Archives nationales. Reproduction.

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Scénographie avec le Char funèbre de Napoléon à Sainte-Hélène, vers 1821. Bois, métal.
Rueil-Malmaison, musée national des châteaux de Malmaison et Bois-Préau.
 
Oscar Rex. « Adieu ma belle France », vers 1900. Huile sur panneau. Rueil-Malmaison, musée national des châteaux de Malmaison et Bois-Préau. © RMN-Grand Palais (musée des châteaux de Malmaison et de Bois-Préau) / Gérard Blot.
 
Zéphirin Belliard d’après le tableau de Charles Steuben. Napoléon à Sainte-Hélène dictant ses mémoires au général Gourgaud, 19e siècle. Lithographie. Rueil-Malmaison, musée national des châteaux de Malmaison et Bois-Préau.
Scénographie avec la sculpture de Vincenzo Vela (ci-dessous).
 
Vincenzo Vela. Les derniers moments de Napoléon Ier à Sainte-Hélène (1), 1866. Versailles, musée national des châteaux de Versailles et de Trianon. © Château de Versailles. Dist. Rmn - Grand Palais / Christophe Fouin.
 
Francesco Antommarchi. Masque mortuaire de Napoléon, 1821. Musée national des châteaux de Malmaison et Bois-Préau, Rueil-Malmaison. © Rmn - Grand Palais (musée des châteaux de Malmaison et de Bois-Préau) / André Martin.