Parcours en images et en vidéos de l'exposition

LA LUNE
Du voyage réel aux voyages imaginaires

avec des visuels mis à la disposition de la presse,
d'autres glanés sur le Web
et nos propres prises de vue

Parcours accompagnant l'article publié dans la Lettre n°482 du 26 juin 2019



 

Entrée de l'exposition
Entrée du Grand Palais
1 - Du voyage réel au voyage imaginaire

Scénographie
Du voyage réel au voyage imaginaire

Cette exposition est née d'une date anniversaire : il y a cinquante ans, deux hommes marchèrent sur la Lune. L’immense portée de cet événement, où l’Homme dépassa les limites assignées par la Nature, n’est pas seulement de l’ordre du progrès, de la technologie et plus largement de la « conquête ». Elle est aussi puissamment symbolique de la nature de la relation qui l’unit à l’humanité, un caractère qui nous frappe aujourd’hui peut-être d’avantage, avec un demi-siècle de recul. Nous avons choisi d’y voir le point culminant de ce compagnonnage avec cet astre, luminaire de la nuit et marqueur du passage du temps.
Cette relation est aussi diverse que paradoxale, et s’incarne de bien des manières : la fascination et la satire, l’attirance et la crainte de son pouvoir, la vénération pour le signe divin et la déception devant ce caillou stérile comparé à un fromage depuis l’Antiquité. La Lune est le lieu de tous les possibles, de toutes les rêveries : elle est une page blanche sur laquelle les Terriens peuvent écrire toutes les histoires.
L’image kaléidoscopique qui en résulte nous semble au fond la plus juste : la Lune appartient véritablement à tout le monde et ne se laisse enfermer dans aucun discours. Laissons l’imagination et la poésie régner dans le monde de la Lune.
 
Texte du panneau didactique
 
Sylvie Fleury. First Spaceship On Venus, 2018. Fibre de verre, peinture avec paillettes, H. 340 ; L. 120 ; ép. 120 cm, 70 kg. Paris, Galerie Thaddeus Ropac. Courtesy Galerie Thaddaeus Ropac, London • Paris • Salzburg. © Sylvie Fleury.
Scénographie
Apollo XI
Dans la nuit du 20 au 21 juillet 1969, l’impensable s’est produit : deux hommes marchaient sur la Lune. Ce fut l’aboutissement d’une longue série de recherches et de missions, effectuées depuis 1958 (programmes Mercury et Apollo). La onzième mission du programme Apollo envoya trois hommes vers la Lune, Neil Armstrong, Buzz Aldrin et Michael Collins, qui lui resta en orbite. La décision de la Nasa de retransmettre en direct l’alunissage a créé l’un des premiers événements à l’échelle mondiale, suivi simultanément par des centaines de millions de personnes. La mission avait pour objet de ramener des échantillons de roche et des photographies de la Lune. Quelques objets qui les ont accompagnés pendant ce voyage de huit jours témoignent de leur survie au quotidien.
 
Texte du panneau didactique
 
Le journal Ouest France titrant sur l'arrivée d'Apollo XI sur la Lune.
Scénographie
 
Neil Armstrong (Wapakoneta, 1930- Cincinatti, 2012). Buzz Aldrin prélève des échantillons lunaires avant de retourner dans le Lem Eagle, Apollo 11, Juillet 1969. Tirage chromogène d’époque grand-format de présentation sur papier fibre. H. 27.7 ; L. 35.5 cm. Paris, collection Victor Martin-Malburet.
 
Cette trace de pas (reconstitution pour la scénographie) a été imprimée dans une poudre rocheuse, nommée régolithe, qui recouvre l’essentiel de la surface lunaire. D’épaisseur métrique à décamétrique, elle est issue des débris projetés par les multiples impacts météoritiques qui parsèment la surface lunaire. Selon la proportion de grains de croûte pulvérisée et de verres, issus de la fusion superficielle provoquée par le choc, sa composition varie selon les régions.
Voyage

Pendant presque deux mille ans, le voyage vers la Lune fut du domaine de la fiction littéraire. Depuis Lucien de Samosate (IIe siècle), il est l’occasion de la satire et de la parodie : la Lune est une autre Terre, mais à l’envers, pour le meilleur ou pour le pire. Ces fantaisies littéraires prennent un tour nouveau au XIXe siècle, sous la forme de récits pseudo-scientifiques, qui annoncent la science-fiction. Le cinéma puis la bande dessinée nous projetèrent, bien avant Saturne V, dans l’exploration virtuelle de la surface lunaire.
Devenu objet de compétition internationale au XXe siècle, la Lune se fait symbole de revendications sociétales et culturelles par celles et ceux qui en ont été exclus. Elle est aujourd’hui aussi objet d’une convoitise inquiétante pour le futur, tentation d’un monde terrestre toujours avide de trouver et d’épuiser ailleurs de nouvelles ressources.
 
Texte du panneau didactique
 
Yinka Shonibare (Londres, 1962). Vacation, 2000. Wax hollandaise imprimée sur coton textile, figures en fibre de verre, plastique, H. 152.5 ; L. 61 ; ép. 61 cm. Jérusalem, The Israel Museum, Achat par le Contemporary Art Acquisitions Committee of American Friends of the Israel Museum, New York.


2 - La Lune observée



Scénographie avec, de Ange Leccia : Arrangements Lunes, 2019. Globes lumineux
Avec l’aimable autorisation de l’artiste et de la Galerie Jousse Entreprise. © Ange Leccia.
La Lune observée

Au début du XVIIe siècle, les hommes tournent la lunette vers le ciel, un instrument d’abord conçu pour l’observation terrestre. Le perfectionnement de cet instrument d’optique, puis l’invention du télescope, permettent des observations de plus en plus exactes de la surface de la Lune et l’établissement de sa cartographie précise. La science exprime ainsi sa capacité rationnelle à décrire et à nommer, en faisant les cartes d’un monde que l’on n’a pas encore l’intention de visiter…
L’enjeu devient aussitôt symbolique : les cartographes baptisent tous ces lieux lunaires découverts à travers l’objectif : astronomes, souverains rivaux se disputent ce nouveau territoire.
La photographie supplante la gravure au cours du XIXe siècle, et ouvre la voie d’une nouvelle exploration:à but scientifique, elle émeut, surprend et inspire néanmoins encore et toujours.
 
Texte du panneau didactique
 
Giovanni Battista Riccioli. VI-Figura pro nomenclatura et libratione lunari, 1651. Carte gravée. Paris, Bibliothèque nationale de France - Réserve des livres rares Paris. © BnF.
 
Lunette de Galilée (reproduction). D’après l’original du Museo Galileo, Florence (vers 1610). Bois, verre, laiton. Paris, Musée des arts et métiers – Cnam.
 
Claude Siméon Passemant (Paris, 1702 – Paris, 1769). Télescope à réflexion. Acier, laiton, bronze doré et argenté, cuir, H. 83 ; L. 11 cm. Musée national des châteaux de Versailles et de Trianon.
Ange Leccia (Minerviu, 1952). Arrangements Lunes, 2019. Globes lumineux.
Avec l’aimable autorisation de l’artiste et de la galerie Jousse Entreprise.
 
Man Ray, Emmanuel Radnitzky, dit (Philadelphie, 1890 – Paris, 1976). Le Monde. Photographie (« Rayogramme ») pour l’ouvrage de Pierre Bost et Man Ray Électricité : 10 rayogrammes, Paris, Compagnie parisienne de distribution d’électricité, 1931, H. 38,5 ; L. 28,5 cm. Paris, musée d’Art moderne de la Ville de Paris. Paris © Man Ray 2015 Trust / Adagp Paris 2019.
 
Thomas Harriot. La Lune observée à la lunette. Plume et encre brune. Dessin daté du 26 juillet 1609 [le 5 août dans le calendrier grégorien], H. 31,7 ; L. 20,9 cm. Chichester, West Sussex Record Office (Lord Egremont, Petworth House Archives, HMC 241/9 fol. 26). © West Sussex Record Office.


3 - Les 3 visages de la Lune
a - La Lune caressante



Scénographie
Les 3 visages de la Lune

Les trois visages de la déesse Hécate manifestent la pluralité de l’influence que la Lune exerce sur les Hommes. Astre bienveillant qui éclaire la nuit, la Lune visite le sommeil des mortels et veille sur les amoureux. Constamment en changement, elle rythme le passage du temps : de nombreux calendriers, qui ont un usage rituel ou religieux, sont basés sur le cycle lunaire. La variation de son apparence en fait aussi l’emblème de l’inconstance et des humeurs lunatiques. Mais Hécate est aussi la déesse du passage entre notre monde et l’au-delà : elle préside aux destins funèbres, aux sortilèges et aux tourments.
 
Texte du panneau didactique
 
Joseph Blondel Merry. Diane sur son char allant vers Endymion, 1821. Huile sur toile, H. 41 ; L. 41 cm. Fontainebleau, musée national du château de Fontainebleau. Photo © RMN-Grand Palais (Château de Fontainebleau) / Gérard Blot.
 
Triple Hécate. Sidon, vers 389 après J.-C. Marbre. Paris, Musée du Louvre, Département des Antiquités orientales.
 
Semiha Berksoy (Istanbul 1910-2004). Love under the Moonlight, 1971. Huile sur panneau d’isorel, H. 100 ; L. 70 cm. Londres, Courtesy of the artist, Galerist Istanbul and Vigo Gallery.
Sarcophage : Diane et Endymion. Vers 235 (210 ?) après J.-C. Marbre, H. 95 ; L. 211 ; pr. 62 cm (ou H. 61 ; L. 215 ; pr. 15 cm). Paris, musée du Louvre, département des Antiquités grecques, étrusques et romaines. Photo © RMN-Grand Palais (musée du Louvre) / Hervé Lewandowski.
 
Marc Chagall. Le paysage bleu, 1949. Gouache sur papier, 77 x 56 cm. Wuppertal, Von der Heydt Museum. © VG Bild-Kunst, Bonn ; Photo © ARTOTHEK. © Adagp, Paris 2019.
 
Laurent Pernot (né en 1980). Arthur, 2008. Photographie, H. 80 ; L. 80 cm. Paris, galerie Odile Ouizeman.
Scénographie
 
Pierre Puvis de Chavannes (Lyon, 1824 – Paris, 1898). Étude pour sainte Geneviève veillant sur Paris, vers 1898. Crayon et huile sur toile. Paris, collection particulière.
 
Paul Delaroche (Paris, 1797 – Paris, 1856). La Jeune Martyre, 1855. Huile sur toile, H. 171 ; L. 148 cm. Paris, musée du Louvre, département des Peintures.
 

William Dyce. Francesca da Rimini, 1837. Huile sur toile, H. 142 ; L. 176 cm. Edimbourg, National Galleries of Scotland, acquis par la Royal Scottish Academy en 1864, transféré à la National Gallery of Scotland. © National Galleries of Scotland, Edinburgh / Bridgeman Images.

 

Anne Louis Girodet. Endymion. Effet de lune, dit aussi Le Sommeil d’Endymion, 1791. Huile sur toile, H. 198 ; L. 261 cm. Paris, musée du Louvre, département des Peintures. Photo © Musée du Louvre, Dist. RMN-Grand Palais / Angèle Dequier.



3 - Les 3 visages de la Lune
b - Au rythme de la Lune changeante



 

Horloge astronomique, Paris, 1699. Paris, Observatoire de Paris, Bibliothèque.
Sous la direction de Charles Perrault (Paris, 1628-Paris, 1703) ; Pierre Fardoil, horloger (? – après 1725) ; Domenico Cucci, ébéniste (avant 1640 – 1705) ; Jacques Caffieri, bronzier (Paris, 1678 – Paris, 1755) ; François Girardon, sculpteur (Troyes, 1628 – Paris, 1715) ; Antoine Coypel, peintre (Paris, 1661 – Paris, 1722).

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Calendrier lunaire.  Bénin, Yoruba, XIXe siècle. Bois, cuir, H. 48 ; L. 28 ; pr. 4 cm. Paris, Société d’Anthropologie de Paris. En dépôt : musée du quai Branly.
 
Calendrier batak (Porhalá’an). Sumatra, XXe siècle. Bois, bambou, corde, H. 23 ; L. 4 ; ép. 3,5 cm ; H. 30 ; L. 7,5 ; ép. 5,5 cm. Besançon, musée du Temps.
 
Johannes Müller, connu sous le nom de Regiomontanus (Unfinden, 1436- Rome, 1476). Calendarium, Venise, Ehrard Ratdolt, 1476, H. 23; L. 18 cm. Paris, Observatoire de Paris, Bibliothèque.
 
Johann Peter Hasenclever (Remscheid, 1810 – Düsseldorf, 1853). La Sentimentale, 1846. Huile sur toile. Wuppertal, Stiftung Sammlung Volmer.
 
Abraham Janssens (Anvers, 1575 – Anvers, 1632). L’Inconstance, vers 1617. Huile sur toile, H. 106,5 ; L 82 cm. Copenhague, Statens Museum of Kunst. © SMK Photo / Jakob Skou-Hansen.
 
Philippe de Champaigne (Bruxelles, 1602 – Paris, 1674). La Vision de sainte Julienne de Cornillon, vers 1645-1650. Huile sur toile. Birmingham, The Barber Institute of Fine Arts, The University of Birmingham.
 
Ann Veronica Janssens. Side (studio version), 2006. Single monitor installation, dvd and dv-pal, colour, ratio 4:3, 3’ 3’’. Bruxelles, collection de l’artiste. © Ann Veronica Janssens. © Adagp, Paris 2019.
 
Leonid Tishkov. Private Moon, 2003-2017. Plexiglass, Led et générateur, H. 100 ; L. 200 : prof. 13 cm. Collection de l’artiste et RAM radioartemobile. © Léonid Tishkov.
 
Leonid Tishkov. Private Moon, 2003-2017. Plexiglass, Led et générateur, H. 100 ; L. 200 : prof. 13 cm. Collection de l’artiste.
 
Leonid Tishkov. Private Moon, 2003-2017. Plexiglass, Led et générateur, H. 100 ; L. 200 : prof. 13 cm. Collection de l’artiste.
 
Leonid Tishkov. Private Moon, 2003-2017. Plexiglass, Led et générateur, H. 100 ; L. 200 : prof. 13 cm. Collection de l’artiste.
 
Kader Attia. Big Bang, 2005. Sphère suspendue en bois, métal, résine, miroirs. Paris, Musée d’art et d’histoire du Judaïsme. Photo © mahJ / Christophe Fouin. © Adagp, Paris 2019.
 
Vidéo montrant l'œuvre de gauche en mouvement .


3 - Les 3 visages de la Lune
c - La Lune noire



Scénographie
 
Pierre Auguste Vafflard (Paris, 1777 – Paris, 1837). Young et sa fille, 1804. Huile sur toile. Angoulême, Musée d’Angoulême.
 
François-Louis Français (Plombières, 1814 – Paris, 1897). Orphée, 1863. Huile sur toile, H. 195 ; L. 130 cm. Paris, musée d’Orsay.
 
Auguste Ernest Gendron (Paris, 1817 – Paris, 1881). Les Ondines, 1846. Huile sur toile. Bordeaux, Musée des Beaux-Arts.
 
Léopold Burthe (La Nouvelle-Orléans, 1823 – Paris, 1860). Sapho jouant de la lyre, 1849. Huile sur toile. Carcassonne, Musée des Beaux-Arts.
Scénographie
 
Augustus Léopold Egg (Londres, 1816 – Alger, 1863). Passé et Présent No 2, 1858. Huile sur toile. Londres, Tate.
 
Augustus Leopold Egg (Londres, 1816 – Alger, 1863). Passé et Présent No 3, 1858. Huile sur toile. Londres, Tate.
 
Paul-Alexandre Protais (Paris 1825-1890). Soir de Waterloo, vers 1886. Huile sur toile, H. 170 ; L. 230,5 cm. Musée d’art de Nantes.
 
Salvador Dalí (Figueras, 1904 – Figueras, 1989). La Vache spectrale, 1928. Huile sur contreplaqué, H. 50 ; L. 64,5 cm. Achat de l’Etat, 1974. Attribution, 1974. Paris, Musée national d’art moderne.
Scénographie
 
Gustave Moreau (Paris 1826 – 1898). Le Christ au jardin des Oliviers, Circa. 1880. Huile sur toile, H. 80 ; L. 75 cm. Paris, Musée national Gustave Moreau.
 
Angelo Caroselli (Rome, 1585 – Rome, 1652). Scène de sorcellerie. Huile sur panneau. Paris, collection particulière.
 
Paul Nash. Battle of Germany, 1944. Huile sur toile, H. 121,9 ; L. 182,8 cm. Londres, Imperial War Museums London. © Imperial War Museum, London, UK / Bridgeman Images.
 
Ivan Kramskoï (Ostrogojsk, 1837- Saint-Pétersbourg, 1887). Scène d’Une nuit de mai de Gogol (titre : Les Sirènes, ou clair de lune ?), 1871. Huile sur toile, H. 89,5 ; L. 134 cm. Acquis par P. Tretiakov en 1871 chez l’artiste. Moscou, Galerie Trétiakov.


4 - La Lune est une personne



Scénographie
La Lune est une personne

Bien que la Lune soit un phénomène universellement visible, les hommes ont ressenti la nécessité de lui donner corps : un dialogue devient ainsi possible avec cette entité à la fois lointaine et proche. Le plus souvent femme, elle est parfois incarnée par un homme. Lorsqu’elle est divinisée, elle prend sa place dans une cosmogonie, mais reçoit rarement un culte en tant que telle. Depuis très longtemps les hommes ont en effet observé qu’elle ne produit pas sa propre lumière mais reflète celle du soleil.
Séléné, Luna, Diane, Chandra, Soma, Khonsou, Thot, Tanit sont ses multiples noms. Elle prête aussi le symbole de son croissant à l’Immaculée Conception et à la Reine de la Nuit.
 
Texte du panneau didactique
 
Karl Friedrich Thiele, d’après Karl Friedrich Schinkel. Apparition de la Reine de la Nuit, 1819 (W. A. Mozart, La Flûte enchantée, acte I, scène 6). Aquatinte, H. 23 ; L. 34 cm. Paris, bibliothèque-musée de l’Opéra, no entrée 13730. © BnF.
 
Johann Gregor van der Schardt (Nimègue, vers 1530 – Nuremberg ?, vers 1581). Luna, vers 1570. Bronze, H. 51 ; L. 16,2 ; pr. 13,5 cm. Vienne, Kunsthistorisches Museum Wien, Kunstkammer.
 
Alexandre Falguière (Toulouse, 1831 – Paris, 1900). Diane, 1887. Plâtre, H. 175 ; L. 70 ; pr. 62 cm. Toulouse, musée des Augustins.
 
Jean Antoine Houdon (Versailles, 1747 – Paris, 1828). Diane, 1790. Bronze, H. 206 ; L. 90 ; pr. 115 cm. Sur la plinthe à gauche : HOUDON. F. 1790. Paris, Musée du Louvre, Département des Sculptures. Photo © Musée du Louvre, Dist. RMN-Grand Palais / Pierre Philibert.
 
Augustus Saint-Gaudens (Dublin, 1848 – Cornish, 1907). Diane de la Tour, 1899. Bronze, H. 96,6 ; L. 48,5 ; pr. 28,9 cm. Washington, National Gallery of Art.
 
Stèle punique à l’effigie de la déesse Tanit. 225-50 avant J.-C. Calcaire. Paris, Musée du Louvre, Département des Antiquités orientales.
 
Kudurru de Nazimaruttash, Kassite : Nazimarutash (2e moitié du XIVe siècle avant J.-C.) (-1307 - -1282). Calcaire noir. Bas-relief gravé, H. 65 ; L. 30 cm. Paris, Musée du Louvre, Département des Antiquités orientales.
 
Thot babouin tenant l’oeil oudjat. Basse Époque, VIIe-IVe siècle avant J.-C. Faïence siliceuse, ronde-bosse, H. 5,7 cm ; L. 3,2 cm. Paris, musée du Louvre, département des Antiquités Egyptiennes. Photo © Musée du Louvre, Dist. RMN-Grand Palais / Christian Decamps.
 
Statuette de Chandra (la lune). Inde du Nord. Deuxième moitié du XIXe siècle. Bronze. Paris, Musée du Quai Branly.
 
Attribué à Gregorio Gamarra (actif entre 1600 et 1642). L’Immaculée Conception avec saint Antoine et saint François. Alto Perù (Bolivie). Début XVIIIe siècle. Huile sur toile, H. 176 ; L. 146 cm. Versailles, collection Priet-Gaudibert.
 
Masque rond à stries kwezi. Années 1900, Luba orientaux (RDC). Bois (Ricinodendron sp.), pigments, H. 62 ; L. 50 cm. Don de la Société des missionnaires d’Afrique (Pères blancs), Tervuren, collection du MRAC, inscrit en 1912. © Photo R. Asselberghs MRAC Tervuren.
Série de six croissants en argent, symboles de l’Immaculée Conception avec symboles incaïques. Pérou ou Bolivie, XVIIIe siècle. Argent. Collection Priet – Gaudibert. © Photo François Doury.
 
Croissant en argent, symbole de l’Immaculée Conception avec symboles incaïques. Pérou ou Bolivie, XVIIIe siècle. Argent. Collection Priet – Gaudibert. © Photo François Doury.
 
Croissant en argent, symbole de l’Immaculée Conception avec symboles incaïques. Pérou ou Bolivie, XVIIIe siècle. Argent. Collection Priet – Gaudibert. © Photo François Doury.
 
Croissant en argent, symbole de l’Immaculée Conception avec symboles incaïques. Pérou ou Bolivie, XVIIIe siècle. Argent. Collection Priet – Gaudibert. © Photo François Doury.
 
Croissant en argent, symbole de l’Immaculée Conception avec symboles incaïques. Pérou ou Bolivie, XVIIIe siècle. Argent. Collection Priet – Gaudibert. © Photo François Doury.
 
Croissant en argent, symbole de l’Immaculée Conception avec symboles incaïques. Pérou ou Bolivie, XVIIIe siècle. Argent. Collection Priet – Gaudibert. © Photo François Doury.
 
Croissant en argent, symbole de l’Immaculée Conception avec symboles incaïques. Pérou ou Bolivie, XVIIIe siècle. Argent. Collection Priet – Gaudibert. © Photo François Doury.


5 - Une invitation à la beauté



Scénographie
Une invitation à la beauté

Astre qui s’est révélé désert et stérile, la Lune conserve intact son pouvoir d’émerveiller. Dans la contemplation silencieuse, au-delà de la connaissance, elle offre le moment suspendu d’une expérience plus intime, où le discours cède à la poésie.

Diane-Sélénè, lune de beau métal,
Qui reflète vers nous, par ta face déserte,
Dans l’immortel ennui du calme sidéral,
Le regret d’un soleil dont nous pleurons la perte,

O lune, je t’en veux de ta limpidité
Injurieuse au trouble vain des pauvres âmes,
Et mon coeur, toujours las et toujours agité,
Aspire vers la paix de ta nocturne flamme.

Jean de La Ville de Mirmont (1886-1914)
 
Texte du panneau didactique
 
Hans Hartung. Lune, 1916. Épreuve gélatino-argentique contrecollée sur Panneau, H. 38 ; L. 27 ; ép. 1,5 cm. Antibes, Fondation Hans Hartung et Anna-Eva Bergman. Photographie © Fondation Hartung-Bergman.
 
Joseph Wright of Derby (Derby 1734 – Derby, 1797). Clair de lune avec un phare, côte de Toscane, vers 1789. Huile sur toile. Londres, Tate.
 
Hippolyte Sebron (1801-1879). Intérieur d’une abbaye en ruine, 1848. Huile sur toile. Meaux, Musée Bossuet.
Scénographie
 
Edouard Manet. Clair de lune sur le port de Boulogne, 1869. Huile sur toile, 82 x 101 cm. Paris, musée d’Orsay. Photo © RMN-Grand Palais (musée d’Orsay) / Hervé Lewandowski.
 
Léon Tutundjian (Amasya, 1905 – Paris, 1968). Sans titre, 1929. Bois et métal peints, Diam : 60 cm. Paris, Fondation Léon Tutundjian.
 
Auguste Rodin (Paris, 1840 – Meudon, 1917). La Terre et la Lune. Marbre, H. 120 cm. Cardiff, Caerdydd, Amgueddfa Cymru – National Museum Wales. Don de Gwendoline Davies.
 
Alexeï Bogoliubov (Poméranie, 1824 – Paris, 1896). Clair de lune, 1867. Huile sur toile, H. 73,3 ; L. 60,8 cm. Fécamp, Les Pêcheries – Musée de Fécamp.
Scénographie
 
Jules Eugène Lepneuveu (Angers, 1819 – Paris, 1898). Velleda, effet de lune, 1883. Huile sur toile, 231 x 131,5 cm. Quimper, Musée des Beaux-arts.
 
Jean Arp (Strasbourg, 1886 – Bâle, 1966). Humaine, lunaire, spectrale, 1950. Plâtre, moulage brut, poncé et ciré. Paris, Centre Pompidou, Musée national d’art moderne - Centre de création industrielle. En dépôt depuis le 25 juin 2004 à la Fondation Arp (Clamart).
Paul Delvaux (Wanze, 1897 – Furnes, 1994). L’Acropole, 1966. Huile sur toile, H. 150 ; L. 230 cm.
Paris, Centre Pompidou. Musée national d’art moderne.
 
Roni Taharlev (Kibboutz Yagur, 1964). Not this light, the other light. Huile sur toile, H. 120 ; L. 120 cm. Tel Aviv, collection particulière.
 
Mikhail F. Larionov (Tiraspol, 1881 – Fontenay-aux-Roses, 1964). Paysage au clair de lune, 1911. Huile sur toile, H. 73 ; L. 75 cm. Donation de l’Etat soviétique en 1988. Paris, Centre Pompidou. Musée national d’art moderne.
 
Charles Guilloux (Paris, 1866 – Lormes, 1946). Lever de Lune sur un canal. Huile sur toile. Moulins, Musée départemental Anne-de-Beaujeu.
 
Ivan Aïvasovsky (Théodosie, 1817- Théodosie, 1900). Clair de lune. Bosphore, 1894. Huile sur toile, H. 49,7 ; L. 76 cm. Moscou, Galerie nationale Tretiakov.
 
Joseph Vernet (Avignon, 1714 – Paris, 1789). La Nuit, 1771. Huile sur toile, H. 98 ; L. 164 cm. Paris, musée du Louvre, département des Peintures.
 

Jean-François Millet (Gréville-Hague, 1814 – Barbizon, 1875). Le parc à moutons, clair de lune, vers 1872. Huile sur bois, H. 39,5 ; L. 57 cm. Paris, Musée d’Orsay, legs d’Alfred Chauchard, 1910.

 
Félix Vallotton (Lausanne, 1865 – Paris, 1925). La nuit, effet de lune, 1909. Huile sur toile. Suisse, Collection particulière.
 
Eugène-Louis Boudin (Honfleur, 1924 – Deauville, 1898). Lever de lune sur un bassin, vers 1889-1894. Huile sur toile, H. 40 ; L. 55,3 cm. Le Havre, Musée d’art moderne André Malraux.
Scénographie
 
Joan Miró (Barcelone, 1893- Palma de Majorque, 1983). Baigneuse, 1924. Huile sur toile. Paris, Centre Pompidou, Musée national d’art moderne.
 
Joan Miró (Barcelone, 1893 – Palma, 1983). At the Bottom of the Shell, 1948, 76 x 96 cm. Moshe and Sara Mayer Collection.
 
Martin Honert (Bottrop, 1953). Lanterne (petite version), 2000. Ektachrome sur plexiglas, métal, H. 100 ; L. 100 ; prof. 100. Dresde, Kunstfonds - Staatliche Kunstsammlungen Dresden.
 
Martin Honert (Bottrop, 1953). Lanterne (petite version), 2000. Ektachrome sur plexiglas, métal, H. 100 ; L. 100 ; prof. 100. Dresde, Kunstfonds - Staatliche Kunstsammlungen Dresden.
 
Marc Chagall (Liozna, 1887 – Saint-Paul-de-Vence 1985). The Lovers (Les Amoureux), 1929. Huile sur toile, 55 x 38 cm. Tel Aviv, Tel Aviv Museum of Art. Don d’Oscar Fischer, Tel Aviv, vers 1940.
 
Salvador Dalí (Figueras, 1904 – Figueras, 1989). La Perle, d’après l’infante Margarita d’Austria de Vélasquez, vers 1981. Huile sur toile, H. 140 ; L. 100 cm. Œuvre prêtée par la Fondation Gala-Salvador Dali. Figueres, Fondation Gala-Salvador Dalí.

Antonio Canova. Endymion endormi, 1819. Plâtre, H. 85 ; L. 183 ; pr. 95 cm.
Possagno, Museo e Gypsotheca Antonio Canova – Proprieta Fondazione Canova Onlus. © Gypsotheca e Museo Antonio Canova, Possagno.