«Le soleil ni la mort ne se peuvent regarder fixement»
Francois de La Rochefoucault
En mars 2020, alors qu'est décrété le confinement national, David Hockney, depuis sa retraite normande, fait de sa maison et du paysage alentour les principaux motifs de sa peinture, capturant avec dextérité les effets de lumière et le cycle des saisons.
Les images peintes sur iPad ont été assemblées et composées par l’artiste en une frise longue de plus de quatre-vingt-dix mètres, puis imprimées sur papier.
Si l’idée de ce dispositif lui est venue en contemplant la broderie de Bayeux, Hockney a également convoqué le souvenir des anciens rouleaux peints chinois et japonais. Le système de narration horizontale, l'absence d’ombres et de point de fuite ont particulièrement marqué l’artiste, dont le travail interroge depuis ses débuts le rapport au temps et à l’espace.