Parcours en images et en vidéos de l'exposition

CHRISTIAN LOUBOUTIN L'EXHIBITION[NISTE]

avec des visuels mis à la disposition de la presse,
et nos propres prises de vue

Parcours accompagnant l'article publié dans la Lettre n°501 du 15 avril 2020

Cliquer ici pour accèder directement à la section n° 11 relative au
« Musée imaginaire» de Christian Louboutin



Première partie de l'exposition

 

Vue du Palais de la Porte dorée
Divisé en une dizaine de chapitres, le parcours de l’exposition couvre près de 30 ans de création de Christian Louboutin et met en avant les différentes sources d’inspirations et procédés créatifs qui composent la démarche du créateur.
 
Présentation de l'exposition
 
Panneau signalétique à l'origine de la vocation de Christian Louboutin. © Christian Louboutin.
Scénographie - Escalier d'accès à l'exposition.

1 - ANTICHAMBRE

Scénographie

Christian Louboutin L'Exhibition[niste] est la première exposition consacrée au travail du célèbre créateur de souliers jamais organisée en France. Loin des sentiers battus de la mode, c'est au Palais de la Porte Dorée que revient l'initiative d’une invitation inhabituelle, motivée par les liens étroits qui n’ont jamais cessé de s'enrichir entre Christian Louboutin et l'un des plus beaux joyaux de l'Art Déco, bâti à l'occasion de l’Exposition coloniale de 1931. Ce qui était devenu le musée des Arts d'Afrique et d'Océanie a été le terrain de jeu du jeune Christian, enfant du quartier, adolescent enchanté des autres horizons que lui offraient les collections du musée d'alors, émerveillé du déploiement décoratif des salons intérieurs de Jacques-Émile Ruhlmann et d'Eugène Printz et de la façade au bas-relief monumental d'Alfred Janniot. Dans ces murs, un panneau d'interdiction de porter des talons, afin d'épargner les mosaïques des sols, attire son attention sur la ligne graphique d'un escarpin, tout objet provient d'un dessin, l'impression sera décisive. Plus tard, ses premiers souliers seront photographiés à la sauvette dans l'aquarium tropical deux étages en dessous...
Sans être une rétrospective classique et exhaustive, l'exposition propose un voyage à travers trois décennies d'une créativité généreuse, empreinte d'une curiosité pour toutes les cultures et tous les arts. S'amusant de tous les registres, Christian Louboutin a fait de son nom propre un nom commun, un Louboutin, des Louboutins, créant une signature presque universelle, aussi bien répandu dans le monde de la mode que dans la sémantique du rap et dans la culture populaire, au cinéma aussi. Souvent résumé aux semelles rouge, le travail de Christian Louboutin est cependant plus riche et plus complexe, alliant le savoir-faire traditionnel à une connaissance détaillée de l'art, de Paris à Rio, du Portugal au Bhoutan, de l’Égypte à l'Angleterre. Évitant un parcours entendu, l'exposition emprunte des chemins de traverse et ménage des surprises, des invitations à des artistes admirés, des complicités amicales, des enthousiasmes médiatiques et des passions privées.

 
Texte du panneau didactique
 
Détail de la scénographie


2 - EARLY YEARS



Scénographie

 

Dans une salle décorée d'une suite de huit vitraux dessinés spécialement par Christian Louboutin, se déploient les premiers souliers dessinés par le créateur, souvent réalisés par ses soins, avec les moyens du bord, dans sa chambre de bonne, un bricolage facétieux et ingénieux, aux matières inattendues, comme ce soulier « maquereau » conçu parmi les tout premiers. Chaque œuvre raconte l'audace des premiers pas, la naissance des amitiés cruciales, l'influence décisive de certaines rencontres, celle de Roger Vivier notamment. Très tôt on y remarque les effets d'un univers créatif débordant, jouant de l'humour et de la récupération, du clin d'œil permanent et ludique, d'un langage poétique dont s'imprègne le style Louboutin. À travers couvertures de magazine, premières esquisses, photographies intimes, c'est toute l'effervescence des années 80 et 90 que l'on retrouve, où le monde de la mode restait encore drôle et léger, avant l'émergence du monde du luxe plus structuré. C'est cet esprit qui conquiert les clientes de la première boutique de la rue Jean-Jacques Rousseau à Paris, de Madonna à la princesse Caroline. Avec l'invention de la semelle rouge, Christian Louboutin trouve bientôt sa signature, connue et reconnue dans le monde entier.

 
Texte du panneau didactique
 
Botte pantalon réalisé pour le défilé de fin d’année d’une école de mode anglaise. Printemps-Été 1995. Agneau.
 
Photo Marc Domage
 
Maquereau. 1ère création de Christian Louboutin devant l’Aquarium de la Porte dorée, 1988. © Christian Louboutin.
 
Souliers faits d'après le dessin de droite.
 
Dessin de Christian Louboutin « Tous mes voeux de bonheur »
 
Scénographie. Souliers Pensées. Automne-Hiver 1992-1993.
 
Scénographie
Scénographie. Photo Marc Domage.
 
Souliers Pensées. Automne-Hiver 1992-1993.
 
Supradomina. Automne-Hiver 1998. Cuir.
VITRAUX / STAINED CLASSES

Les vitraux de cette salle, spécialement dessinés pour l'exposition et réalisés par la Maison du Vitrail à Paris sous la direction du maître verrier Emmanuelle Andrieux, déclinent les huit éléments constitutifs du travail du créateur : la Parisienne, le Spectacle, la Couture, l'Art, le Voyage, l'Artisanat, la Sexualité et l'Innovation. Ces vitraux réaffirment aussi son attachement originel aux arts décoratifs et aux métiers d'art, tout en mettant en abîme cette forme d'adoration du soulier, qui au-delà du simple fétichisme, traverse l'histoire de la mode, non plus accessoire mais véritable objet d'art.
 
Texte du panneau didactique
 
Emmanuelle Andrieux. Vitrail réalisé pour l'exposition. La Parisienne.
 
Emmanuelle Andrieux. Vitrail réalisé pour l'exposition. L'art.
 
Emmanuelle Andrieux. Vitrail réalisé pour l'exposition. Le voyage.
 
Emmanuelle Andrieux. Vitrail réalisé pour l'exposition. L'artisanat.
 
Emmanuelle Andrieux. Vitrail réalisé pour l'exposition. L'innovation.


Ombres portées


Scénographie

Au fil du travail de Christian Louboutin, on devine combien l'art du soulier naît de la maîtrise du dessin et de l'illusion. L'idée de silhouette y joue un rôle fondamental, tant le soulier joue comme le prolongement du corps et de la jambe, il est avant tout une ligne. Se déclinant en tailles, le soulier joue d'une gradation complexe qui se doit de préserver la silhouette dans son élan, une forme d'harmonie des proportions, non sans écho aux principes architecturaux. Avec l'installation présente, Shadows, on comprend qu'ainsi, que quelle que soit la taille du soulier, son ombre reste la même.



 
Texte du panneau didactique
 
Une vue du panneau mobile ci-dessus (déplacement d'avant en arrière).


3 - SALLE DU TRÉSOR



Scénographie avec un Soulier de cristal sur un palanquin d’argent. Dessin Christian Louboutin.
Soulier de cristal Stéphane Gérard, Paris. Palanquin Orfebreria Villareal, Séville. Broderies Sabyasachi Mukherjee, Calcutta.

Véritable Wunderkammer, chambre des merveilles, cette rotonde réunit les créations les plus emblématiques de Christian Louboutin, choisies dans un corpus qui se compte aujourd'hui en milliers de modèles, certains uniques, d'autres matrices de séries continues depuis bientôt trente ans. Autour de thématiques révélatrices de l'éclectisme de Christian Louboutin, le voyage, l'espace, les extrêmes de la fantaisie, la couture, chaque soulier incarne une forme d'accomplissement, qu'il s'agisse de la forme imaginée, de l'utilisation de certains matériaux ou du contexte original, voire historique, de la commande ou de l'idée qui l'ont inspiré. Les souliers exposés s'inscrivent chacun dans les références artistiques fortes qui irriguent avec régularité le travail du chausseur ; l'histoire de la mode avec les clins d'œil enturbannés et plissés à Madame Grès, ou le soulier au graphisme élégant de l'YSL de Cassandre pour le dernier défilé de haute couture d'Yves Saint Laurent en 2002 ; les Arts premiers nourris de sa fascination pour l'Afrique, l'Océanie et les Amériques, poupées Kachina et masques Hopis ; l'architecture et le design avec Oscar Niemeyer et Bodys lsek Kingelez ; l'art moderne sous le prisme du Warhol des Pensées.

 
Texte du panneau didactique
 
Akhenaton. « Project special » pour l’ouverture de la saison du MET Opera de New York, 2019. Cuir gainé, disques en laiton dorés à la feuille d’or et scarabées naturalisés.
 
Bottine, 1996. Résille et applications de cuir de Cordoue.
 
Bamboot. Automne-Hiver 2017. Tissu moiré et broderies.
 
Botte bouleau. Printemps-Été 2013. Écorce de bouleau appliqué sur daim.
 
Snakilta botta, 2014. Cuir miroir et clous.

Fasciné par la beauté des minéraux et des pierres naturelles, Christian Louboutin a souvent travaillé la veine du précieux et du bijou, qu’illustre sa passion pour les parures primitives de Line Vautrin, les couronnes médiévales, les attributs régaliens d’Afrique et d’Amérique, les joyaux de Victoire de Castellane. C‘est aussi l’éclat des accessoires de scène, les diamants qui scintillent sous les feux de la rampe, les strass qui jouent de leurs effets, l’extravagance des monstres sacrés, Mae West ou Marlene Dietrich.

 
Texte du panneau didactique
 
Scénographie. La caverne d'Ali Baba
Scénographie avec un Soulier de cristal sur un palanquin d’argent. Dessin Christian Louboutin.
Soulier de cristal Stéphane Gérard, Paris. Palanquin Orfebreria Villareal, Séville. Broderies Sabyasachi Mukherjee, Calcutta.
LES PENSÉES  Baigné depuis sa jeunesse dans une culture Pop qui a façonné ses propres références, Christian Louboutin a été marqué par l’art d'Andy Warhol, non pas celui adulé par le marché et les collectionneurs, mais celui alors remarqué pour l’(im)pertinence de ses performances et de sa méthode. La série des Flowers de Warhol est au cœur du processus créatif à l’origine du soulier Pensée en 1993 : malgré la mémoire visuelle des tableaux vus et revus par le passé, celle-ci s'avère trompeuse, le dessin floral esquissé n'étant qu'infidèle au modèle warholien. L'esprit du Pop Art incite toutefois Christian Louboutin à décliner ses Pensées dans les couleurs les plus variées. Pour retrouver la force initiale du dessin du premier soulier, le noir de la semelle laisse la place au rouge, celui d'un simple vernis à ongles. La semelle-signature est née.
 
Texte du panneau didactique
 
Scénographie avec les souliers « Pensées ». Automne-Hiver 1992-1993. Photo Marc Domage.
 

Soulier « Pensées ». Automne-Hiver 1992-1993.
© Jean-Vincent Simonet.

Pensée © Courtesy of Christian Louboutin.
 
Cinetikadoll. Printemps-Été 2019. Tissu réfléchissant, cuir et talon plexiglas.
 
Isanami. Automne-Hiver 2008. Cuir miroir, strass et clous.
 
Photo Spectacles Sélection.
 
Inceptio. Collection Couture Printemps-Été 2019. PVC, daim, cuir miroir et talon plexiglas.
 
Ciel et terre. Collection Couture Printemps-Été 2020. Crêpe satin, broderies, talon en bois sculpté et peint par les ateliers royaux du Bhoutan, plateau en bois sculpté recouvert de laiton.
Soulier de cristal sur un palanquin d’argent, détail.
 
Puck. Automne-Hiver 2011. Fourrure.
 
Fara Boot. Collection Couture Printemps-Été 2019. PVC, strass et talon plexiglas.

Vivant et travaillant à Lahore, figure majeure de la scène artistique contemporaine, Imran Qureshi s‘est fait connaître par sa manière délicate et violente à la fois de réinterpréter la miniature moghole, entre respect patrimonial et adaptation des techniques et des ornements. Son sens du détail, sa capacité à faire glisser le répertoire traditionnel vers une actualité cruelle, au diapason du monde, ont très tôt fasciné Christian Louboutin qui a souhaité inviter Imran Qureshi dans cette exposition. L’artiste pakistanais a conçu une installation où le rouge carmin et les feuilles d’or transcendent une scène dramatique dont seuls deux souliers d‘or et de sang témoignent.

 
Texte du panneau didactique
 
Imran Qureshi en cours de réalisation de son installation pour l'exposition.
 
Imran Qureshi. Installation réalisée spécialement pour l'exposition.
 
Imran Qureshi. Installation réalisée spécialement pour l'exposition.
 
Zuleika.
 
Kriptonite. Printemps-Été 2010. Python, résille, strass et clous.


4 - NUDES



Scénographie

Initiée en 2009, la série des Nudes, à l'accent très Helmut Newton, est aujourd'hui considérée dans l'histoire de la mode comme un acte créatif pionnier. En imaginant à l'origine un soulier de couleur chair, Christian Louboutin joue de l'effet visuel qui naît de l'unité chromatique entre le pied chaussé et la jambe, en élançant la silhouette. Cette idée première sous-entend une unité entre la couleur de la peau et celle du soulier - très vite, il réalise que cette couleur chair ne peut se réduire à la couleur beige mais qu'elle se doit d'épouser toutes les couleurs de l'Humanité. Aujourd'hui les Nudes comptent ainsi huit nuances de carnation différentes. Elles ont été considérées, notamment aux États-Unis, comme un acte culturel fort, politique même. Cependant, Christian Louboutin a toujours préféré y voir l'idée que la couleur n'est pas une question en tant que telle, mais que les Nudes sont une manière universelle et inclusive de revisiter un monde de la mode longtemps fasciné par les métissages, mais les limitant à des inspirations, sans jamais en faire un vrai sujet de réflexion.

 

 

Texte du panneau didactique.
 
Les 8 Nudes vus de dos avec les souliers aux semelles rouge de Christian Louboutin.
Scénographie
NUDES

Pour évoquer la place si emblématique des Nudes, la question du corps ne peut étre éludée. C'est au duo d'artistes Whitaker & Malem que s'est adressé Christian Louboutin pour créer des sculptures de cuir sensuelles et hyperréalistes, moulées à partir d'un corps féminin. Leur maîtrise dans l'art de couper et de coudre le cuir est totale. Whitaker & Malem se sont spécialisés à partir de 1995 dans cette technique innovante de sculpture. C'est aussi leur longue collaboration avec l’artiste Allen Jones qui a enthousiasmé Christian Louboutin qui a travaillé avec eux en détail sur ces sculptures de chair.

 
Texte du panneau didactique
 
Scénographie avec reflets des Nudes dans les miroirs.


5 - L'ATELIER



Scénographie (voir la vitrine ci-dessous)

Jamais limité à l'apparence de l'objet fini, le soulier est le fruit de près d'une centaine d'étapes qui concourent toutes à sa conception et d'autant de gestes qui permettent sa fabrication. Plus que jamais, la mode est le lieu privilégié de l'expression des métiers d'art, alliant activité ancestrale de la main et recours aux techniques des plus traditionnelles aux plus innovantes. Ici, un certain nombre d'objets incarnent le processus créatif (pieds, formes, matières, outils) tandis qu'une suite de films permettent de visualiser avec clarté et de manière vivante les étapes principales de la fabrication d'un soulier, chacune répondant à une définition précise, « patronage », « piquage », etc.

 
Texte du panneau didactique
 
Vitrine recréant la vue d'un atelier de soulier.
 
Fabrication d'un soulier : étape 1
 
 
Fabrication d'un soulier : étape 2
 
 

Fabrication d'un soulier : étape 3

 

Fabrication d'un soulier : étape 4

 
 
Vitrine « Chéri divine ! ».
 
Fabrication d'un soulier : étape 5


6 - SUGGESTIONS & PROJECTIONS



Scénographie

Dans cet inoffensif salon de granny anglaise, l'espace décoratif est saturé de bibelots, papiers peints, fauteuils, coussins, jouant d'un ornement a priori floral, géométrique ou abstrait, à la sérénité joyeuse. De près, la réalité est toute autre : chaque ornement est composé de combinaisons variées d'un corps enchevêtré et répété à l'infini, celui du photographe Pierre Molinier (1900-1976) qui se transformait en femme hypersexualisée. Cette period-room audacieuse montre combien l'idée que l'on se fait du soulier se pétrit de projections et de suggestions souvent très loin de la réalité, quelquefois plus évidente. Fasciné par l'œuvre de Molinier, Christian Louboutin rappelle combien le soulier est à la croisée des chemins : comme créateur, il propose et suggère, mais celui ou celle qui porte le soulier dispose et projette. Le soulier est l'objet des interprétations les plus paradoxales, objet de domination ou facteur de puissance. Alors que certains ont vu dans ses spikes, ces souliers décorés de clous, des connotations osées et fantasmées, Christian Louboutin a toujours répondu qu'il s'agissait d'un clin d'œil au mobilier médiéval, à la Haute époque des armures et du cuir de Cordoue, héritage de son amour des styles et des arts décoratifs.

 
Texte du panneau didactique
 
Armoire avec divers souliers.
 
Cat Claw. Automne-Hiver 2000. Cuir, clous.
 
Photo Spectacles Sélection.
Scénographie


7 - THÉÂTRE BHOUTANAIS



Scénographie

Très tôt passionné de musique et de danse, enfant des nuits du Palace, Christian Louboutin s'est toujours enthousiasmé pour les arts du spectacle, et la scène est pour lui une source d'inspiration et de créativité inépuisable. Jamais figée, cette scène est protéiforme, qui invite autant le cinéma que le théâtre, le cabaret et le music-hall que le cirque, les chanteurs et les chanteuses les plus en vue, jusqu'au monde des sportifs et des athlètes qui expriment dans notre monde contemporain une société du spectacle portée à son paroxysme. Nombre des créations liées à ce domaine ont été réunies dans un décor de théâtre réalisé spécialement pour l'exposition par des artisans bhoutanais dans l'enceinte du palais royal de Thimphu, à partir d'éléments de bois sculpté et peint selon les techniques ancestrales utilisées pour les temples et les monastères de ce pays particulièrement cher à Christian Louboutin qui en a conçu la composition avec ces artisans.

 

Dans ce théâtre, un spectacle prend place autour de deux hologrammes originaux, celui de l'effeuilleuse et danseuse Dita Von Teese, et de l’équilibriste du ballon Iya Traoré. Deux évocations, chorégraphique et gymnastique (voire athlétique), pour lesquelles la présence du soulier ancre la pesanteur des corps et la souplesse du mouvement dans l’espace.

 


Cliquer ici ou sur l'image
pour voir l'hologramme d'Iya Traoré


Texte du panneau didactique
 
Projection d'hologrammes
Scénographie
 
Freddy. Soulier de scène pour Michael Jackson réalisé pour la tournée « This is it », 2009. Daim, maille et clous de strass.
 
Lipstick rodéo. Automne-Hiver 2015. Cuir, strass. Collection particulière Dita Von Teese.
Scénographie


Biographie de Christian Louboutin



Tableau biographique 1
Tableau biographique 2
Tableau biographique 3
 
Christian Louboutin devant l'entrée du Palais de la Porte dorée à Paris.
 
Zendaya portant le soulier iconique Pigalle à la Fashion Week de Paris, Juillet 2019. © Getty Images.


8 - A REVERIE



Scénographie avec la vidéo A Reverie de Lisa Reihana, réalisée spécialement pour cette exposition.

Pour évoquer les moments forts de sa vie, ceux qui éclairent aussi les étapes de sa carrière professionnelle, Christian Louboutin a choisi de faire appel à l'artiste néo-zélandaise d'origine maori Lisa Reihana. Il l'a remarquée grâce à son travail de vidéaste lors de la Biennale de Venise de 2017 où lui fut confié le pavillon de son pays, mais aussi lors de la grande exposition Oceania, entre Londres et Paris, avec son œuvre phare In pursuit of Venus (infected), où les papiers peints panoramiques de Dufour du début du XIXe siècle, Les Sauvages de la mer Pacifique, deviennent le champ libre de ses visions et réflexions sur l'identité et l'altérité. Avec cette nouvelle œuvre, A reverie, Lisa Reihana invite à une promenade dans les songes où se meuvent des œuvres de la collection personnelle de Christian Louboutin et les lieux qui lui sont chers.

 

 

 

Cliquer ici ou sur l'image pour voir
un extrait de la vidéo

Les images défilent en continu de droite à gauche de l'écran

 
Texte du panneau didactique
 
Vue de la vidéo A reverie.
Scénographie avec la vidéo A Reverie de Lisa Reihana, réalisée spécialement pour cette exposition.


9 - LE POP CORRIDOR



Scénographie

Le Pop Corridor n'est pas en soi une salle de l'exposition, mais un passage entre deux mondes. En ordre aléatoire, y sont réunis les portraits d'une famille rêvée, celle de Christian Louboutin, célébrités de la musique et du cinéma, personnalités amies. Chacun raconte une histoire, un moment, autour d'un soulier, témoin d'un souvenir musical ou médiatique. Images prises sur le vif, moments de la pop culture, universelle et vibrante, anecdotes amusantes, on y retrouve Naomi, Beyoncé, Lady Gaga ou Rihanna, le regretté Kobe Bryant, la divine Sridevi ou les stars de Bollywood et Hollywood. Couvertures de magazines du monde entier et  extraits d'émissions télévisées et de clips musicaux, chaque illustration animée ou immobile de ce Corridor rappelle combien le travail de Christian Louboutin, après s'être nourri de la culture populaire, inspire les créateurs de notre époque, faisant du nom même de Louboutin un mot commun du vocabulaire contemporain.

 
Texte du panneau didactique
 
Le chanteur Mika est à l'origine de la première collection pour hommes de la Maison Christian Louboutin en 2009.
Scénographie


10 - FETISH



Scénographie

En 2007, Christian Louboutin et le cinéaste et photographe David Lynch dévoilent une série de photographies hors norme, fruits d'une collaboration inédite : le premier conçoit des souliers imaginés pour ne pas marcher que le second, avec sa complicité, met en scène et photographie. Le soulier raconte alors d'autres histoires, entre fétichisme et érotisme. Ce dernier naît moins du dessin du talon que de la cambrure du pied ou de la ligne de la jambe. Destinés à un public averti, sans pour autant être pornographiques, souliers et photographies exposés ici évoquent les différentes formes d'attachement fétichiste, semelles en voile avec lesquelles on ne peut être qu'allongé, talons siamois et fusionnels, pointes chorégraphiques entre grâce absolue et élancement impossible, pointes littérales qui empêchent de porter le soulier... De Christian Louboutin à David Lynch, le soulier devient un objet sans usage que la valeur artistique transforme en objet d'art.

 
Texte du panneau didactique
 
David Lynch et Christian Louboutin. Photo Marc Domage.
 
David Lynch et Christian Louboutin.
 
David Lynch et Christian Louboutin.
 
David Lynch et Christian Louboutin. Photo Marc Domage.
 
David Lynch et Christian Louboutin. Photo Marc Domage.
 
David Lynch et Christian Louboutin.
 
David Lynch et Christian Louboutin.


11 - UN MUSEE IMAGINAIRE



Scénographie indiquant la direction du Musée imaginaire

Le « musée imaginaire » a été conçu comme un hommage  aux artistes et aux œuvres qui n'ont cessé d'accompagner Christian Louboutin depuis son adolescence. Volontairement détachée de ses propres créations, cette déambulation rappelle combien le Palais de la Porte Dorée a agi sur lui comme un lieu de mémoire et d'inspiration, quand il était encore Musée des Arts d'Afrique et d'Océanie, lieu des premières émotions esthétiques, déclencheur des voyages à venir. Curieux et sensible à toutes les cultures, sans hiérarchie ni distinction, Christian Louboutin aime l'éclectisme, celui qui façonne son travail depuis près de trente ans : on retrouve ici des moments de mode, le prisme de la peinture, les figures iconiques de son panthéon personnel et amical, la culture queer, l'art du Gandhara, l'art africain contemporain, la photographie, et une brassée d'objets d'art, croix précieuses, couronne royale du Bhoutan, céramique de Wedgwood, joyaux, art populaire, céramiques vernaculaires, des coquillages et des plumes. De ce musée de partis pris, Christian Louboutin donne les clés, commentant chaque œuvre choisie, comme si les inspirations devenaient ainsi de nouveaux points de départ.

 
Texte du panneau didactique
 
René Buthaud. Vase « Nus aux gazelles ». Circa 1930. Terre cuite émaillée. Collection particulière.

 



Une vue de la scénographie du « Musée imaginaire»


La boutique



Une vue de la boutique