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              Parcours en images et en vidéos de l'exposition  
            ALBRECHT ALTDORFER 
            Maître de la Renaissance allemande
            
             
             avec des visuels 
              mis à la disposition de la presse 
              et nos propres prises de vue 
               
              
              
            
            
            
             
             
               
             
             
            
               
                 
                  
                    
                      
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                        Scénographie   | 
                       
                      
                      
                        ALBRECHT ALTDORFER.  
                          MAÎTRE DE LA RENAISSANCE ALLEMANDE
                          
                          Peintre, dessinateur et graveur actif à Ratisbonne,  Albrecht Altdorfer (vers 1480-1538) fut l’un des artistes majeurs du XVIe  siècle allemand.  
                          Comme l’écrivit Joachim von Sandrart, son premier critique,  l’art d’Altdorfer se caractérise par « une invention pleine d’esprit et une  extrême singularité » (Teutsche Academie, 1675). Altdorfer était à la fois très original et parfaitement informé,  grâce à l’estampe, de la création artistique de ses contemporains allemands et  italiens dont il s’inspira. Artiste cultivé, proche des cercles humanistes, il  travailla pour les plus grands souverains de son temps, tels que l’empereur ou le  duc de Bavière. Avide de nouveautés, il œuvra dans les techniques les plus  variées et fut pionner dans de nombreux genres, influençant après sa mort toute  une génération d’artistes.  
                          Moins connu aujourd’hui que Dürer ou Cranach,  longtemps cantonné au rôle de chef de file d'un "style du Danube" jugé  expressif et "fantastique", il mérite d’être redécouvert pour  lui-même, selon une approche monographique qui mette en évidence la spécificité  de son art et le replace dans le contexte de la Renaissance germanique.  Organisée en étroite collaboration avec l’Albertina à Vienne, cette exposition  présente pour la première fois au public français toute la richesse et la  diversité de son œuvre. 
                             
                           
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                        Texte du panneau didactique.  | 
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                        Albrecht Altdorfer. Couple d’amants dans un  champ de blé, 1508. Plume et encre brune, 22,1 x 14,9 cm. Bâle, Kunstmuseum, Kupferstichkabinett.  © Kunstmuseum Basel, Martin P. Bühler.  | 
                       
                      
                       
                         
                          
                           
                            Les jeunes années d'Altdorfer : un style en formation 
                             
                           
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                           Albrecht Altdorfer (vers 1480-1538). Saint  François recevant les stigmates. Saint Jérôme en pénitent, 1507.  
                            Huile sur  bois (tilleul). Monogrammée et datée. Berlin, Staatliche Museen zu Berlin –  Gemaldegalerie.                             
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                          Les jeunes années d’Altdorfer :  
                            un style en formation
Les premières œuvres datées d’Altdorfer laissent entrevoir un style  personnel déjà abouti, dont l’inspiration puise dans de nombreux modèles  d’artistes allemands ou italiens ayant vécu de son vivant ou une génération  avant lui. Grâce aux estampes qui circulaient abondamment, Altdorfer s’est  nourri de nouvelles formules artistiques ou iconographiques mises au point par  Albrecht Dürer, Lucas Cranach, Jacopo de’ Barbari, Andrea Mantegna ou  Marcantonio Raimondi. Toutefois, il ne s’agit nullement pour Altdorfer de  copier servilement une composition à succès. Travaillant selon le concept de l’aemulatio chère aux humanistes comme Erasme, il concevait ces  citations, parfois directes, souvent masquées, comme un moyen d’affûter son  style et de trouver son identité au sein d’une communauté artistique. Ainsi, le  rendu de la figure humaine selon des proportions harmonieuses n’intéresse pas  Altdorfer, contrairement à Dürer ou à ses modèles italiens. Cet écart  stylistique manifeste peut-être le souci de démarquer son art des normes  classiques de la Renaissance italienne. L’art d’Altdorfer se fait également  écho de thématiques érudites, et témoigne du fait que l’artiste connaissait les  débats philosophiques et théologiques de l’époque grâce à la fréquentation de  cercles humanistes à Ratisbonne. 
 
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                        Texte du panneau didactique.  | 
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                        D’après Andrea Mantegna (1431-1506). Quatre  muses dansant, après 1497. Burin. Paris, Bibliothèque nationale de France.  | 
                       
                      
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                        Lucas Cranach l’Ancien (1472-1553). Jugement  ou Rêve de Pâris, 1508. Gravure sur bois. Monogrammée  et datée. Paris, musée du Louvre, département des Arts graphiques, collection  Edmond de Rothschild.  | 
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                        Albrecht Altdorfer (vers 1480-1538). Jugement  ou Rêve de Pâris, 1511. Gravure sur bois. Monogrammée et datée. Paris,  musée du Louvre, département des Arts graphiques, collection Edmond de  Rothschild.  | 
                       
                      
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                        Jacopo de’ Barbari (vers 1440-1450 – vers 1515). Apollon et Diane, fin du XVe siècle ? Burin. Signé sous la  forme d’un caducée. Paris, musée du Louvre, département des Arts graphiques,  collection Edmond de Rothschild.  | 
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                        Marcantonio Raimondi (1480 ? -1534 ?). Le Christ aux limbes, vers 1506-1508. Burin. Monogrammé. Paris,  musée du Louvre, département des Arts graphiques, collection Edmond de  Rothschild.  | 
                       
                      
                       
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                           Albrecht Altdorfer (vers 1480-1538). Tentation  de deux ermites, 1506. Burin. Monogrammée et datée. Vienne, Albertina. 
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                           Albrecht Altdorfer (vers 1480-1538). Sainte  Famille avec un diacre, 1507. Huile sur bois (tilleul). Monogrammée et  datée ultérieurement 1515. Vienne, Kunsthistorishes Museum. 
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                            Les dessins préparés sur papier d'Altdorfer 
 
                           
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                          Les dessins sur papier préparé d’Altdorfer
                            
                            Si la technique du dessin sur papier préparé, dit aussi  dessin en clair-obscur, est bien connue au Nord des Alpes depuis le dernier  tiers du XVe siècle, elle a été pratiquée par Altdorfer avec une intensité et  une originalité qui le démarquent particulièrement des autres dessinateurs  allemands.
                           De 1506 à 1518, Altdorfer a exécuté plus d’une  cinquantaine de dessins selon cette esthétique, consistant pour l’artiste à travailler  à l’encre noire et à la gouache sur un papier sur lequel était appliqué un fond  de couleur apposé au pinceau. Cet ensemble constitue pour Altdorfer un  véritable laboratoire graphique, où l’artiste traite de tous les sujets,  profanes ou religieux. Il dispose les ombres et les lumières de manière  expressive et non réaliste : la gouache blanche souligne des accents  dramatiques, tel un drapé qui s’envole ou les volutes de fumée qui  tourbillonnent. 
Comme ceux de ses contemporains, les dessins en clair-obscur d’Altdorfer  étaient recherchés et alimentaient un marché de connaisseurs, qui voyaient dans  ces feuilles des petits tableaux d’une grande virtuosité. Ils pouvaient donner  lieu à des exercices ou des copies dans l’atelier ou en dehors, contribuant  ainsi à la renommée de l’artiste.
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                        Texte du panneau didactique.  | 
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                        Albrecht Altdorfer (vers 1480-1538). Femme  franchissant la porte d’une ville, vers 1508-1510. Plume et encre noire,  rehauts de gouache blanche sur papier préparé brun-rouge. Monogramme ajouté  postérieurement. Dessau, Anhaltische Gemäldegalerie.  | 
                       
                      
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                        Albrecht Altdorfer (vers 1480-1538). Allégorie :  Terpsichore et Philosophie ( ?) ou Paix et Minerve, 1506. Plume et  encre noire, rehauts de gouache blanche sur papier préparé brun-rouge.  Monogrammée et daté. Berlin, Staatliche Musen zu Berlin – Kupferstichkaninett.  | 
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                        Albrecht Altdorfer. Départ pour le sabbat, 1506.  Plume et encre noire, rehauts de gouache blanche sur papier préparé brun, 17,9  x 12,4 cm. Paris, musée du Louvre, département des Arts Graphiques. © Paris,  RMN-Grand Palais (musée du Louvre) / Michel Urtado.  | 
                       
                      
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                        Albrecht Altdorfer (vers 1480-1538). Le  Sacrifice d’Abraham, vers 1510. Plume et encre noire, rehauts de gouache  blanche sur papier préparé gris-vert. Vienne, Albertina.  | 
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                        Albrecht Altdorfer (vers 1480-1538). Nativité,  vers 1511-1513. Huile sur bois (tilleul). Berlin, Staatliche Museen zu Berlin –  Gemäldegalerie.  | 
                       
                       
                        
                          
                           
                            Les bois gravés et leur réception 
                             
                           
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                           Scénographie 
                             
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                          Les bois gravés et leur réception 
                             
  À partir de 1511 et pendant une décennie seulement,  Altdorfer explore la technique de la gravure sur bois. Sans doute a-t-il  souhaité se confronter aux œuvres de Dürer, qui édite ou réédite cette année-là  la Petite et la Grande Passion, la Vie de la Vierge et l’Apocalypse. Il se  distingue de son aîné par son approche novatrice de l’iconographie  traditionnelle, ainsi que par des éclairages contrastés et des constructions  spatiales insolites qui intègrent le spectateur dans l’espace de la narration.  Il joue sur le format de ses estampes, de la grande Résurrection de 1512 jusqu’aux quarante petits bois de la Chute et Rédemption de l’humanité, dont le tour de force technique et virtuose reste une exception dans  l’histoire de la gravure allemande de la Renaissance. Si les estampes autonomes  ne furent que peu reprises par ses contemporains, la suite rencontra dès 1514  une fortune artistique considérable aussi bien dans l’enluminure et la  sculpture que dans la peinture et la gravure, et ce de la Pologne à la France  en passant par le Tyrol et la Bavière actuels.
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                        Texte du panneau didactique.  | 
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                        Allemagne du Sud. Retable de saint  Jean Baptiste, 1526. Huile sur bois (mélèze). Datée. Colmar, musée  Unterlinden.  | 
                       
                      
                       
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                           Allemagne du Sud. Retable de saint  Jean Baptiste (détail), 1526. Huile sur bois (mélèze). Datée. Colmar, musée  Unterlinden. 
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                           Allemagne du Sud. Retable de saint  Jean Baptiste (détail), 1526. Huile sur bois (mélèze). Datée. Colmar, musée  Unterlinden. 
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                        Albrecht Dürer (1471-1528). L’Annonce  à Joachim, planche pour la Vie de la  Vierge, vers 1504-1505. Gravure sur bois. Monogrammée.  Paris, musée du Louvre, département des Arts graphiques, collection Edmond de  Rothschild.  | 
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                        Albrecht Dürer (1471-1528). La  Nativité, planche pour la Vie de la  Vierge, vers 1502-1503. Gravure sur bois. Monogrammée.  Paris, musée du Louvre, département des Arts graphiques, collection Edmond de  Rothschild.  | 
                       
                      
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                        Albrecht Altdorfer. Annonciation, 1513.  Gravure sur bois, 12,1 x 9,4 cm. Paris, Bibliothèque nationale de France ©  Paris, Bibliothèque nationale de France.  | 
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                        Albrecht Dürer (1471-1528). La  Cène, planche pour La Petite Passion,  vers 1508-1509. Gravure sur bois. Monogrammée. Paris, musée du Louvre, département des Arts graphiques, collection Edmond de  Rothschild.  | 
                       
                      
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                        Scénographie avec Chute  et Rédemption de l’humanité, vers 1513 (suite de quarante bois gravés et suite de six bois gravés).  | 
                       
                      
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                        Albrecht Altdorfer (vers 1480-1538). Le  Massacre des Innocents, 1511. Gravure sur bois. Monogrammée  et datée. Paris,  Bibliothèque nationale de France.  | 
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                        Albrecht Altdorfer. Christ cloué sur la croix, vers  1513. Gravure sur bois, 7,3 x 9,4 cm. Paris, musée du Louvre, département des  Arts graphiques, collection Edmond de Rothschild. © Paris, RMN-Grand Palais (musée  du Louvre) / Tony Querrec.  | 
                       
                      
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                        Albrecht Altdorfer (vers 1480-1538). Chute  et Rédemption de l’humanité, vers 1513. Suite de quarante bois gravés (détail).   
                        Monogrammés. Paris, musée du Louvre, département des Arts graphiques,  collection Edmond de Rothschild.   | 
                       
                      
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                        Albrecht Altdorfer (vers 1480-1538). Chute  et Rédemption de l’humanité, vers 1513. Six bois gravés et imprimés sur une  seule feuille. Erlangen, Graphische Sammlung der Universität Erlangen-Nürnberg.  | 
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                        Albrecht Altdorfer (vers 1480-1538). Chute  et Rédemption de l’humanité, vers 1513. Six bois gravés et imprimés sur une  seule feuille. Erlangen, Graphische Sammlung der Universität Erlangen-Nürnberg.  | 
                       
                       
                        
                          
                           
                            Un nouveau langage narratif 
                             
                           
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                           Scénographie 
                             
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                          Un nouveau langage narratif
                          
                            Les gravures sur bois des années 1512 et 1513 ont permis à Altdorfer  d’expérimenter de nouvelles solutions formelles qu’il décline ensuite jusqu’à  la fin de la décennie, en particulier pour les deux grands cycles peints auquel  il travaille alors - le retable de saint Sébastien et le cycle la légende de  saint Florian. Altdorfer met au point un nouveau langage narratif, dont  l’intensité dramatique est soutenue par des couleurs éclatantes et de puissants  contrastes lumineux. Dans ses œuvres sur papier comme dans ses tableaux, le  maître multiplie les emprunts aux estampes d’après Mantegna, dont il devait  posséder des tirages dans son atelier. Certaines figures, comme le groupe  autour de la Vierge évanouie de la Descente de croix, reviennent comme un leitmotiv dans ses œuvres, religieuses ou  profanes. Au-delà de ces citations libres, c’est une véritable rhétorique  spatiale qu’il retient de l’exemple mantegnesque. Les nombreux raccourcis, les  cadrages audacieux et les points de vue inhabituels visent à dynamiser les  compositions et à impliquer davantage le spectateur dans la scène représentée  pour une plus grande participation émotionnelle et affective. 
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                        Texte du panneau didactique.  | 
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                        Albrecht Altdorfer. Crucifixion, vers  1520. Huile sur panneau, 75 x 57,5 cm. Budapest, musée des Beaux-Arts. © Svépművészeti  Múzeum - Museum of Fine Arts Budapest 2020.  | 
                       
                      
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                        D’après Andrea Mantegna (1431-1506). Descente de Croix, vers 1475-1480. Burin, État II/III. Paris, musée du  Louvre, département des Arts graphiques, collection Edmond de Rothschild.  | 
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                        Albrecht Altdorfer. Saint Jérôme à la muraille, vers  1515-1517. Burin, 12,2 x 10,5 cm. Paris, musée du Louvre, département des Arts  graphiques, collection Edmond de Rothschild. © Paris, Musée du Louvre. Dist.  RMN-Grand Palais / Philippe Fuzeau.  | 
                       
                      
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                        Albrecht Altdorfer. Pyrame et Thisbé, 1518.  Gravure sur bois, 11,8 x 9,5 cm. Paris, musée du Louvre, département des Arts  graphiques, collection Edmond de Rothschild. © Paris, RMN-Grand Palais (musée  du Louvre) / Tony Querrec.  | 
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                        Albrecht Altdorfer. Le Christ prenant congé de  sa mère, vers 1518-1520. Huile sur panneau, 141 x 111 cm. Londres, The National  Gallery. © Londres, The National Gallery. Bought with contributions from the  National Art Collections Fund (Eugene Cremetti Fund), the Pilgrim Trust and the  National Heritage Memorial Fund.  | 
                       
                      
                       
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                           Albrecht Altdorfer. Saint Florian roué de coups, vers  1520. Huile sur bois, 81,5 x 66,3 cm. Prague, collection particulière en dépôt  à la Galerie nationale. © Prague, National Gallery 2019. 
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                           Albrecht Altdorfer (vers 1480-1538). Jaël  et Sisera, vers 1518. Gravure sur bois. Monogrammée.  Paris, musée du Louvre, département des Arts graphiques, collection Edmond de  Rothschild. 
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                            Les commandes de Maximilien 
                             
                           
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                           Scénographie 
                             
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                          Les commandes de Maximilien 
                             
                            Maximilien Ier passa commande de publications  richement illustrées qui devaient servir à prouver le caractère illustre et  très ancien de la lignée des Habsbourg, et qui le présentaient comme  l’incarnation d’un héros chevaleresque et d’un humaniste. Comme nul autre avant  lui, il a saisi l’intérêt et les potentialités de la technique de la gravure  sur bois pour assurer une large diffusion de sa memoria.  Les contenus des ouvrages et des « monuments de papier », dictés par l’empereur,  étaient mis en forme par un cercle restreint d’historiographes et d’érudits,  tandis que la création des illustrations incombait à des équipes d’artistes.  Albrecht Altdorfer fut vraisemblablement le premier maître de renom à  contribuer à ce travail de mémoire, avec les scènes de l’Historia (vers 1508) puis avec la série exceptionnelle des miniatures du Cortège triomphal (vers 1512-1515). Dans les années 1515-1517, de  concert avec Albrecht Dürer et Hans Burgkmair, il fut l’un des principaux  acteurs de ces vastes entreprises artistiques que furent le Livre de prières, le Cortège triomphal et  l’Arc de triomphe. Son style s’infléchit alors vers une clarté  spatiale accrue et une plus grande plasticité des figures. 
                             
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                        Texte du panneau didactique.  | 
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                        Albrecht Altdorfer (vers 1480-1538). La  Bataille de Charlemagne contre les Avars, 1518. Huile sur bois (tilleul).  Datée sur le cadre d’origine. Nuremberg, Germanisches Nationalmuseum.  | 
                       
                                             
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                           Albrecht Altdorfer. Dessins à la plume et encre rouge ornant les marges  du Livre de prières de l’empereur Maximilien Ier, vers 1515. 27,7 x 19,2.  Besançon, Bibliothèque municipale. © Besançon, Bibliothèque municipale. 
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                           Albrecht Altdorfer. Dessins à la plume et encre rouge ornant les marges  du Livre de prières de l’empereur Maximilien Ier, vers 1515. 27,7 x 19,2. Besançon, Bibliothèque municipale. © Besançon, Bibliothèque municipale. 
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                        Scénographie avec, le long du mur, la fin du Cortège triomphal de l'empereur Maximilien Ier.  | 
                       
                      
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                        Albrecht Altdorfer (vers 1480-1538). Cortège  triomphal de l’empereur Maximilien Ier. Édition de 1570-1580. Gravures sur  bois. Paris, musée du Louvre, département des Arts graphiques, collection  Edmond de Rothschild.  | 
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                        Albrecht Altdorfer (vers 1480-1538). Cortège  triomphal de l’empereur Maximilien Ier. Édition de 1570-1580. Gravures sur  bois. Suiveurs  à pied et à cheval : Chariot avec les cantiniers et un marchand de  chaussures.  | 
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                        Albrecht Altdorfer (vers 1480-1538). Cortège  triomphal de l’empereur Maximilien Ier : Porte-enseignes de Béthune,  Franeker et Termonde, vers 1517. Matrice gravée en bois. Vienne, Albertina.  | 
                       
                      
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                        Albrecht Altdorfer et atelier. Procession triomphale, vers  1512-1515. Gouache sur parchemin, 45,6 x 88,2 cm. 
Vienne, Albertina. © Vienne,  The Albertina Museum.   | 
                       
                       
                        
                          
                           
                            Gravures d'ornement et d'orfèvrerie 
                             
                           
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                           Scénographie 
                             
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                          Gravures d’ornement et d’orfèvrerie 
                             
                            Altdorfer n’appartenait pas à une famille d’orfèvre  comme Schongauer ou Dürer, mais il possédait une belle collection de hanaps et  de gobelets précieux. Dans les années 1520, il grave au burin, dans un travail  délicat et minutieux, des motifs ornementaux ou des sujets mythologiques qui  réinterprètent des estampes italiennes en manière de nielle. Ces gravures  étaient sans doute destinées aux orfèvres, tout comme les vingt-trois eaux-fortes  de vases d’apparat, qui pouvaient aussi rejoindre des collections d’estampes et  servir de sources d’inspiration pour des commandes d’objets de prestige.  Altdorfer s’empare des dernières évolutions de l’orfèvrerie, emprunte des  motifs au vocabulaire italien (feuilles d’acanthe, sirènes, mascarons) et  allemand (brins de muguet, grenades) et propose de nouveaux objets de son invention.  Les effets de clair-obscur visent à souligner les formes renflées des gobelets,  aiguières et présentoirs et à traduire le chatoiement de l’argent et de  l’argent doré. Même si elles ne se présentent pas comme des modèles immédiatement  transposables, les créations d’Altdorfer ont séduit des orfèvres de Nuremberg  comme Ludwig Krug.
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                        Texte du panneau didactique.  | 
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                          A gauche : Nuremberg, cercle de Ludwig Krug (vers 1488-1490 – 1532). Gobelet couvert sur pied, après 1541.  Argent fondu, repoussé, ciselé et majoritairement doré. Ecouen, Musée national  de la Renaissance. 
                            A droite : Nuremberg. Gobelet couvert sommé  d’un porteur d’écusson, avant 1540 ? Argent doré. Munich, Bayerisches  Nationalmuseum. 
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                        Albrecht Altdorfer (vers 1480-1538). Quatorze  gobelets et aiguières, vers 1520-1525. Eaux-fortes. Monogrammées.  
                        Paris,  BnF (en haut à gauche) - Paris, musée du Louvre, département des Arts  graphiques, collection Edmond de Rothschild (toutes les autres).   | 
                       
                      
                       
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                           Hieronymus Hopfer (1505-1506 – 1563). Trois gobelets d’apparat, vers 1520-1525. Eau-forte, signée. Paris,  musée du Louvre, département des Arts graphiques, collection Edmond de  Rothschild. 
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                           Albrecht Altdorfer. Gobelet aux fleurs de  muguet, vers 1520-1525. Eau-forte, 21,3 x 11,8 cm. Paris, musée du Louvre, département  des Arts graphiques, collection Edmond de Rothschild. © Paris, Musée du Louvre.  Dist. RMN - Grand Palais / Philippe Fuzeau. 
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                            Le paysage 
                             
                           
                         | 
                       
                       
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                           Scénographie 
                             
                         | 
                       
                       
                      
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                          Le paysage 
                             
                            Altdorfer est un pionnier du paysage autonome : pour  la première fois dans l’art occidental, il met sur le marché des tableaux, des  aquarelles et des gravures où le paysage n’est plus le décor d’un récit biblique  ou mythologique mais le sujet unique de l’œuvre. Il ne s’agit pas de vues  topographiques – à une probable exception près – mais de paysages savamment  composés, bien souvent dominés par la silhouette d’un épicéa aux branches  tombantes couvertes de lichen. Au même moment, dans la ville voisine de Passau,  Wolf Huber dessine également des paysages autonomes, à l’aquarelle et surtout à  la plume et à l’encre noire, une abondante production qu’Altdorfer semble avoir  cherché à concurrencer en gravant à l’eau-forte sa série de neuf paysages.  Cette dernière rencontra un succès considérable auprès des artistes de la jeune  génération, dont certains reprirent des compositions entières, comme Narziss  Renner, tandis que d’autres en adoptèrent la technique et le style, à l’instar  de son frère Erhard Altdorfer, de Sebald Beham, de Augustin Hirchsvogel et de  Hans Lautensack. 
                             
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                        Texte du panneau didactique.  | 
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                        Wolf Huber. Paysage des Préalpes, 1522. Aquarelle et gouache, 21,1 x 30,6 cm.  Berlin, Staatliche Museen zu Berlin, Kupferstichkabinett. © Berlin, BPK, dist. RMN-Grand  Palais/Jörg P. Anders.  | 
                       
                      
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                        Albrecht Dürer (1471-1528). Paysage  avec canon, 1508. Eau-forte. Monogrammée et datée. Paris, musée du Louvre,  département des Arts graphiques, collection Edmond de Rothschild.  | 
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                        Augustin Hirschvogel (1503-1553). Paysage  avec un haut rocher et un château à gauche, 1546. Eau-forte. Monogrammée et  datée. Paris, musée du Louvre, département des Arts graphiques, collection  Edmond de Rothschild.  | 
                       
                      
                       
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                           Albrecht Altdorfer. Paysage au grand épicéa, peu  avant 1520. Eau-forte aquarellée, 23,2 x 17,7 cm. Vienne, Albertina  © Vienne, The Albertina Museum. 
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                           Albrecht Altdorfer. Paysage à l’épicéa, vers  1522. Plume et encre brune, aquarelle et gouache, 20,1 x 13,6 cm. Berlin,  Staatliche Museen zu Berlin, Kupferstichkabinett. © Berlin, BPK, dist. RMN-Grand  Palais / Jörg P. Anders. 
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                            L'architecture 
                             
                           
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                           Scénographie 
                             
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                          L’architecture
                            
                            Avec Wolf Huber, actif à Passau, Altdorfer joue un  rôle novateur dans le développement du dessin d’architecture autonome. Tous  deux portent le titre d’architecte à partir de 1529, une charge essentiellement  administrative. Ce sont leurs œuvres graphiques et leurs peintures qui  permettent d’appréhender avec le plus de pertinence les liens qu’ils entretiennent  avec l’architecture. Ils s’appuient sur des modèles italiens, au premier rang  desquels la grande  Gravure Prevedari, dont certains éléments reviennent comme des leitmotiv  dans leurs compositions ( oculi zénithaux, rose, coquille, caissons  à rosettes). Huber les associe volontiers à des architectures gothiques du sud  de l’Allemagne, tout en portant attention à la construction rigoureuse de  l’espace ; Altdorfer combine plus souvent des formes romanes, gothiques et  Renaissance et utilise la perspective de biais et les effets contrastés du  lavis pour insuffler du dynamisme à ses compositions. 
                           Altdorfer se fait aussi l’observateur attentif de  vestiges antiques et de la synagogue de Ratisbonne. Ses deux estampes, qui  rendent avec objectivité l’édifice, ne laissent pas d’interroger sur ses  intentions car, en tant que membre du Conseil extérieur de la ville, il  participa à la décision de la destruction de ce lieu de culte.
                           
                           
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                        Texte du panneau didactique.  | 
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                        Hans Leinberger (1480-1485 – après 1530). Vierge à l’enfant, vers 1515-1516 – 1520. Bronze. Berlin,  Staatliche Museen zu Berlin – Skulpturensammlung.  | 
                       
                      
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                        Albrecht Altdorfer (vers 1480-1538). Projet  pour un portail, vers 1520 ou après. Gravure sur bois, épreuve unique.  Monogrammée. Dresde, Kupferstich-Kabinett.  | 
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                        Albrecht Altdorfer (vers 1480-1538). Intérieur  d’église, vers 1518-1520. Plume et encre noire, lavis gris et noir.  Erlangen. Graphische Sammlung der Universität Erlangen-Nürnberg.  | 
                       
                      
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                        Albrecht Altdorfer. Sainte Famille à la  fontaine, vers 1512-1515. Gravure sur bois, 23,2 x 17,9 cm. Paris, musée du  Louvre, département des Arts graphiques, collection Edmond de Rothschild ©  Paris, RMN-Grand Palais (musée du Louvre) / Michel Urtado.  | 
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                        Albrecht Altdorfer (vers 1480-1538). Intérieur  de la synagogue de Ratisbonne, 1519. Eau-forte. Monogrammée et datée.  Paris, musée du Louvre, département des Arts graphiques, collection Edmond de  Rothschild.  | 
                       
                      
                       
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                           Wolf Huber (vers 1485-1553). Vue  d’un cloître gothique, 1527. Plume et encre brune, lavis gris. Daté. Lyon,  musée des Beaux-Arts. 
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                           Albrecht Altdorfer (vers 1480-1538). La  Schöne Maria de Ratisbonne, vers 1519-1520. Gravure sur bois en couleurs,  première édition. Monogrammée. Wolfegg, collection des princes de  Waldburg-Wolfegg. 
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                            La période tardive 
                             
                           
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                        Scénographie   | 
                       
                       
                      
                        
                        
                          La période tardive
                            
  À partir des années 1520, les nombreuses fonctions  officielles remplies par Altdorfer semblent ralentir son activité artistique,  si l’on en juge par le nombre d’œuvres qui nous sont parvenues.
                           Le maître abandonne la production de dessins  autonomes destinés au marché pour se consacrer désormais essentiellement à la  peinture. Les seules feuilles conservées de cette période tardive sont  préparatoires à deux prestigieuses commandes, la Susanne au bain peinte pour la cour de Bavière et la peinture murale  des bains du palais épiscopal de Ratisbonne. Outre les tableaux dévotionnels,  Altdorfer explore de nouveaux genres picturaux, tels que le portrait, la scène  de genre ou l’allégorie, dans un style apaisé et une facture plus lisse. 
                          Dans le domaine de l’estampe, l’artiste délaisse les  sujets religieux gravés sur bois pour des séries gravées à l’eau-forte (modèles  d’orfèvrerie) et des petits burins destinés à des collectionneurs cultivés qui  en apprécient la virtuosité miniaturiste. Il privilégie désormais les nus érotiques  ou bien les exempla virtutis (exemples de vertu) des héros de l’Antiquité et de  l’Ancien testament, rejoignant ainsi les thèmes traités pour ses commanditaires  de haut rang. 
                             
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                        Texte du panneau didactique.  | 
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                        Albrecht Altdorfer. Adoration des Mages, vers  1530-1535. Huile sur bois, 108,9 x 77,2 cm. Francfort, Städel Museum © Städel  Museum - U. Edelmann – ARTOTHEK.  | 
                       
                      
                       
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                           Albrecht Altdorfer (vers 1480-1538). Portrait  de femme, vers 1520-1530. Huile sur bois (tilleul). Madrid, Museo  Thyssen-Bornemisza. 
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                           Albrecht Altdorfer (vers 1480-1538). Vierge  à l’Enfant, 1531. Huile sur bois (tilleul). Monogrammée et datée. Vienne,  Kunsthistorisches Museum. 
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                            Le décor des bains du palais épiscopal de Ratisbonne 
                             
                           
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                           Scénographie 
                             
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                          Le décor des bains du palais épiscopal de Ratisbonne
                            
                            Au milieu des années 1530, Altdorfer peint le plus  ambitieux décor de bains privés qui nous soit parvenu au nord des Alpes.  Commandé par le puissant administrateur de l’évêché de Ratisbonne, le comte  Johannes III, il est malheureusement en grande partie détruit. Ne subsistent  que vingt-deux fragments de peinture murale, conservés à 
                            Ratisbonne et à Budapest, lesquels proviennent  majoritairement de la paroi dont la composition nous est connue grâce au dessin  des Offices exposé ici.
                           L’espace de la pièce s’ouvre de manière illusionniste  vers de somptueuses salles dont l’architecture est empruntée à divers modèles  de la Renaissance italienne. Les bains publics dépeints ici sont quelque peu  licencieux, avec des hommes et des femmes se baignant ensemble, nus ou presque,  dans de grands bacs de bronze, tandis que des couples accoudés à la balustrade  les observent. La présence du fou qui descend l’escalier de gauche met en garde  le spectateur contre les dangers du voyeurisme et de la luxure qui en est la  conséquence. 
                             
                           
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                        Texte du panneau didactique.  | 
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                        Albrecht Altdorfer (vers 1480-1538). Étude  pour le décor des bains du palais épiscopal de Ratisbonne, vers 1533-1538.  Plume et encre brune, lavis brun, aquarelles bleue et rose. Mise au carreau à  la sanguine ; lignes incisées au stylet pour préparer le dessin de  l’architecture. Florence, Galleria degli Uffizzi – Gabinetto dei Disegni et  delle Stampe.  | 
                       
                       
                        
                          
                           
                            La bataille d'Alexandre 
                             
                           
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                          La Bataille  d’Alexandre 
                             
                            En 1528, Altdorfer refuse la charge de Cammerer (bourgmestre) de Ratisbonne car il s’est engagé à exécuter une « œuvre  particulière » pour le duc de Bavière Guillaume IV. Il s’agit sans doute de la Bataille d’Alexandre, son tableau aujourd’hui le plus célèbre, monogrammé  et daté 1529. Il retrace la bataille d’Issos (près de l’actuelle  Iskenderun, en Turquie), en 333 avant Jésus-Christ, qui mena à la victoire  d’Alexandre le Grand sur le roi de Perse Darius III. La perspective à vol d’oiseau  offre une vue plongeante sur une scène grandiose aux détails foisonnants, aux  milliers de personnages qui s’affrontent en vagues successives dans un paysage  cosmique où la lune et le soleil témoignent de la durée de l’affrontement. Dans  les lointains s’étendent les territoires de la Méditerranée orientale, du golfe  persique au golfe de Syrte, jusqu’à la ligne incurvée de l’horizon. Altdorfer  montre le point culminant du combat tumultueux des armées, celui où Darius se  retourne, vaincu, vers son vainqueur harnaché d’or, Alexandre. Au-delà du récit  historique, l’événement peut être interprété comme la victoire de l’archiduc  Ferdinand d’Autriche contre les troupes ottomanes qui assiégèrent Vienne en  1529. 
                             
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                          Texte du panneau didactique. 
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