LA FAUTE D’ORTHOGRAPHE EST MA LANGUE MATERNELLE

Article publié dans la Lettre n° 343
du 24 septembre 2012


LA FAUTE D’ORTHOGRAPHE EST MA LANGUE MATERNELLE. Texte écrit et interprété par Daniel Picouly. Mise en scène Marie-Pascale Osterrieth.
Les maîtres d’autrefois ne s’embarrassaient pas de psychologie. Les « dysorthograhiques » d’aujourd’hui étaient condamnés à être des cancres sans avenir. Combien d’entre eux ont gardé en mémoire les brimades qui leur étaient infligées ?
Entre humour et tendresse, c’est en substance ce que nous raconte Daniel Picouly, traité lui aussi de cancre par son maître. Ne faut-il pas en effet être « bête à manger du foin » pour faire dans ses dictées jusqu’à 26 fautes ¾ ?! Si l’orthographe n’était pas son fort, pas plus que celui de sa mère qu’il voyait par là-même insultée et lui donnait des envies de meurtre, son imagination, elle, débordait. De quoi raconter de multiples et palpitantes histoires aux deux petites sœurs dont il avait la garde.
Onzième d’une nombreuse famille de treize enfants et vivant en Seine-Saint-Denis, Daniel Picouly, comme tant d’autres, s’en est pourtant très bien sorti. Son école buissonnière aux sentiers fantaisistes l’ont conduit à des études universitaires à Assas puis à Dauphine. Professeur puis écrivain, il n’est pas devenu Proust, mais il sait divertir son public, grâce au temps retrouvé de son enfance, et à ses réflexions savoureuses et tellement vraies. Théâtre Tristan Bernard 8e. Pour voir notre sélection de visuels, cliquez ici


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