TEASING

Article publié dans la Lettre n° 123


TEASING. On ne présente plus le Crazy Horse. Depuis sa création en 1951, les 26.600 et quelques représentations ont poli, ciselé un spectacle qui se veut international si l’on en croit l’affichage et la présentation en anglais.
Après la triste disparition d’Alain Bernardin, Sofia Balma a repris le flambeau avec un grand professionnalisme. Sa revue est réglée comme du papier à musique. La troupe entre en scène, petits seins, cambrures parfaites. Elle entame le God save our Bareskin, célèbre manège de horse guards féminins. Puis se succèdent toute une suite de ballets mettant en scène une ou plusieurs jeunes femmes. La lumière entre en jeu, forme des ombres savantes, joue avec la ou les danseuses. Par projecteurs ou par laser, elle sculpte les corps qui s’offrent là dans toute leur beauté.
Perfection de la présentation et du mouvement, originalité de la chorégraphie, Le Crazy Horse nous offre là un spectacle de choix. Entre les ballets, deux attractions. C’est tout d’abord les brésiliens Vik et Fabrini, l’un illusionniste, l’autre automate, fabuleux d’imagination et de précision. Puis vient Gaetan, l’orfèvre de la prestidigitation. Dans une langue imprécise qu’il veut internationale, il commente l’escamotage des objets qui lui passent dans les mains et dont la disparition prématurée l’empêche de venir à bout de son numéro. Ce sont deux heures de spectacle ininterrompus, sans temps morts, réglé à la seconde avec des intervenants rompus à la perfection. Du grand art, on en ressort éblouis. Crazy Horse 8e (01.47.23.80.87) (Lettre 123). Lien:
www.crazy-horse.fr


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