JEAN-JACQUES DEVAUX
fait l'Olympia au Point-Virgule

Article publié dans la Lettre n° 238


JEAN-JACQUES DEVAUX fait l’Olympia au Point-Virgule. Spectacle écrit par Jean-Jacques Devaux. Mise en scène Pierre Palmade.
La scène du Point Virgule est bien un peu exiguë, la musique bien trop longue car elle l’oblige à arriver au ralenti, mais Jean-Jacques Devaux fait fi de ces petits inconvénients: son spectacle, prévu pour la salle de l’Olympia, y sera donné plus tard, il en est convaincu. De toute façon, nous les spectateurs, nous nous y retrouvons. Ici c’est moins cher même si les sièges... bon, passons. Le ton est donné. Ironique sans être caustique, pince-sans-rire, railleur ou moqueur sans jamais tomber dans la vulgarité, Jean-Jacques Devaux passe d’un sujet à l’autre avec virtuosité, prenant qui veut l’entendre à témoin de ses petits soucis quotidiens inhérents à notre société. Dans ce registre, la réunion des copropriétaires, dans la même veine que certains sketches de Pierre Palmade, est un sujet en or qu’il exploite à ravir: il vaut à lui seul le déplacement. Parlons-en de Pierre Palmade, qui a revêtu pour la circonstance le costume de metteur en scène mais qui tape du pied lorsque notre compère passe à la politique. L’humoriste laisse pour quelques instants la place au chansonnier et ses petits coups de canif plus incisifs déplaisent fortement au metteur en scène réputé pour sa retenue et la finesse de ses propos sur scène. Il y aura des représailles. Qu’importe! Durant une bonne heure, Jean-Jacques Devaux (il a raison: ses parents auraient du le prénommer Leo, cela aurait été plus court à écrire), emporte son public avec bonheur, loin des soucis et c’est l’essentiel. Gageons qu’on le retrouvera à l’Olympia... Il s'y prépare! Le Point-Virgule 4e.


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