GEORGIAN
LEGEND
Article
publié dans la Lettre n° 194 bis
GEORGIAN
LEGEND.
Voyage musical créé et réalisé
par Pascal Jourdan. Direction ensemble Djemal Chkuaseli. Chorégraphies
Revaz Chokhnelidze avec 90 danseurs, chanteurs, musiciens.
En 1999 en Georgie, Jim Lowe et Pascal Jourdan découvrent «
l’Ensemble National Georgien » et, à travers cet ensemble,
l’extrême originalité d’une culture issue de traditions millénaires.
De ce coup de coeur, naquit un spectacle La Légende de Tamar
monté aux Etats-Unis en 2000. Revenu en France, Pascal Jourdan rencontre
le producteur Gérard Louvin et son équipe. Et c’est ainsi que Georgian
Legend voit le jour.
Georgian Legend, c'est 90 artistes, hommes, femmes et enfants
qui, dansant et chantant, font découvrir une culture et des coutumes
riches, originales et authentiques, loin des clichés du folklore
russe. Les danseurs, par leurs gestes et leurs mouvements, les choeurs,
grâce à une musique riche et en rythmes et en sonorités et à leurs
voix (a capella ou accompagnées d’instruments traditionnels) dansent
et chantent l’amour, le travail mais aussi les invasions, les guerres
et les victoires, en somme, la fierté et le courage d’un peuple
qui, tout au long des siècles et malgré 80 ans de communisme, a
su conserver son identité. Danses et chants sont donc le reflet
de 3000 ans d’histoire d’un pays, situé sur un isthme entre mer
Noire et Caspienne et le long des cimes enneigées des montagnes
du Caucase, où les hommes ont repoussé 22 invasions durant les 15
derniers siècles, taillant leur territoire à coup de sabres. Il
en ressort une culture d’une fabuleuse richesse et des traditions
flamboyantes vécues par un peuple aux costumes raffinés et chatoyants
et aux danses et chants aux multiples influences, persanes, islamiques,
arabes, mongoles et judaïques. Les danseurs, véritables athlètes,
sont époustouflants. Seuls au monde à danser sur les pointes avec
de simples bottes de cuir souple à la pointe non renforcée, ils
décrivent la vie du cavalier et du guerrier dont le combat est devenu
un art. La hauteur de leurs sauts, la diversité, la rapidité et
le synchronisme de leurs mouvements sont d’une puissance et d’une
précision impressionnantes. Les danseuses, d’une grâce et d’une
élégance extrêmes, paraissent glisser sur scène, souriantes
et diaphanes. La perfection du geste et de l’attitude ne semble
exiger aucun effort de leurs corps à l’unisson. Quant aux enfants,
rompus à leur art dès leur plus jeune âge, ils sont parvenus, dès
huit ans, à une rigueur étonnante et l’on se souviendra avec émotion
du ballet gracieux des petites porteuses de jarre et de la dextérité
des petits danseurs et joueurs de tambour. Ce spectacle éblouissant,
rehaussé par un remarquable travail sur la lumière, donne une haute
idée de ce peuple qui, contre vents et marées, a su préserver son
patrimoine. Et même si cette aventure leur permet de faire vivre
120 familles georgiennes, ces artistes rêvaient aussi de nous faire
partager leurs émotions. Ce rêve est devenu réalité. Palais des
Congrès de Paris 17e (Lettre 194 bis). Lien: www.georgianlegend.com
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