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 LES FRANGLAISES Article 
              publié dans la Lettre n° 343du 
              24 septembre 2012
 
 LES FRANGLAISES. Spectacle créé par 
              Les Tistics. Lumière Romain Mazaleyras. Son Jean-Luc Sitruk. Costumes 
              Anna Rizza. Si vous ne connaissez pas Les Tistic, le public, lui, sait 
              où il met les pieds. Ils sont douze sur scène, pantalons et jupes 
              noirs, chemises blanches et cravates, très « smart » du moins au 
              début, et très «british », forcément, puisqu’ils vont s’attacher 
              à interpréter une douzaine de chansons anglophones, traduites, ou 
              plutôt détournées, en français. Mais, attention ! Le meneur de jeu 
              ne plaisante pas. Dès les premières paroles de la chanson prononcées 
              en français, les fans doivent deviner son titre original et son 
              interprète. C’est ainsi qu’il faudra trouver entre autres « Billie 
              Jean n’est pas mon amante » du très célèbre et regretté Michel fils-de-Jacques. 
              Oui, on traduit aussi parfois le nom du chanteur. Les plus avertis 
              suivent au petit poil, les autres prennent le train en marche ou 
              se trompent, à la consternation feinte du meneur mais à la grande 
              joie des spectateurs. L’imagination des Tistics pour la transposition 
              laisse pantois et la troupe se dépense sans compter, la mise en 
              scène et les chorégraphies ne lui en laissant guère le choix. L’interprétation 
              de « Seulement toi » est particulièrement désopilante, la mise en 
              scène de « Bienvenue à California » époustouflante, « Georgia » 
              de Ray Charles, évidemment traduite « Georgette », rigolote. Mais 
              Les Tistics ne sont pas sectaires. Ils ne résistent pas au 
              plaisir d’interpréter « Couleur café » en anglais pour pimenter ! 
              Bref, mais hilarant ! Si certaines chansons entrainent des fous 
              rires incoercibles, d’autres sont chargées d’émotion comme le célèbre 
              « Happy together », (ne résistons pas à la nostalgie de conserver 
              le titre original !). Déjà chaude au début du spectacle, la salle 
              devient carrément bouillante au bout d’une heure et demie échevelée 
              et sans entracte. Tapant des pieds et des mains, les fans réclament 
              moult rappels. Ils n’en auront qu’un, pour cause d’épuisement bien 
              sûr ! La Pépinière Théâtre 2e. Pour 
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