CATS

Article publié dans la Lettre n° 390
du 21 décembre 2015


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CATS. Musique Andrew Lloyd Webber basée sur « Le Guide des chats du Vieil Opossum » de Thomas Stearns Eliot (années 1930). Mise en scène originale Trevor Nunn. Chorégraphie originale Gillian Lynne. Scénographie originale John Napier. Adaptation française Nicolas Nebot et Ludovic-Alexandre Vidal. Directeur musical Graham Hurman, avec trente artistes et huit musiciens.
Après le spectacle mémorable de Cats au Théâtre de Paris en 1989 nous étions impatients de voir cette reprise vingt-six plus tard. Le spectacle a été sensiblement remanié, y compris au niveau des textes. Les Jalupates sont devenus les Jellicles, comme en anglais. C’en est fini de Chat Rentaise, Le Vieux Mathusalem, les Loulous de Banlieue, Matamore, Chatelune, etc. En revanche la trame reste la même et se développe en une succession de vingt-et-un tableaux.
Tous les ans les chats Jellicles se réunissent au bal des Jellicles. Le patriarche de la troupe, le Vieux Deutéronome, choisit à cette occasion un autre chat âgé qui sera destiné à renaître à une autre vie de chat Jellicle. Mais cette année, le bal est troublé par l’arrivée du criminel Macavity qui va kidnapper le patriarche. Finalement, c’est la doyenne des chats, Grizabella, qui avait quitté les Jellicles pour aller voir le monde, et qui revient solitaire et misérable, qui sera choisie.
Les personnages, une vingtaine, sont identifiés aussi bien par leurs costumes que par les genres musicaux auxquels ils sont associés. Les costumes et les maquillages sont remarquables et font des comédiens-chanteurs de véritables chats à taille humaine. Le décor, qui évoque une décharge publique où l’on reconnaît des roues de bicyclette, une carcasse de voiture, des coupures de journaux etc., agrandis pour être à l’échelle des comédiens /chats, est très réaliste. La chorégraphie s’adapte parfaitement à chaque personnage et certaines danses sont spectaculaires. Des effets spéciaux et des tours de prestidigitation animent d’une manière originale le spectacle. Si l’air tant attendu de « Memory » nous a laissés sur notre faim, en revanche, nous avons particulièrement apprécié le duo entre Mungojerrie et Rumpleteazer.
Un excellent musical, porté par une troupe très investie. R.P. Théâtre Mogador 9e. Jusqu’au 5 juillet 2016.
Lien : www.mogador.net.


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