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Lettre n° 440
du 25 octobre 2017 |
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Nos sélections de la quinzaine |
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THEATRE
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Photo Laurencine Lot
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NON À L’ARGENT ! de Flavia Coste. Mise en scène Anouche Setbon avec Pascal Légitimus, Julie de Bona, Claire Nadau, Philippe Lelièvre.
« L’argent ne fait pas le bonheur mais il y contribue ». Cette citation ne remporte pas l’adhésion de Richard mais il craint tout de même qu’elle remporte celle des siens. Il a un peu de mal à expliquer à Rose, Etienne et Claire pourquoi il les a réunis ce soir pour fêter « un truc qui lui est arrivé », « un truc hyper violent » et pour cause. Après bien des hésitations, il finit par leur annoncer qu’il a gagné 162 millions au loto, une somme… qu’il a décidé de refuser. Stupeur générale ! Ladite citation est reprise en cœur par la mère, le meilleur ami et l’épouse de Richard (quel nom prédestiné !). À la question pressante d’Etienne : « ce n’est quand même pas toi le c… qu’ils cherchent depuis deux mois ? », Richard hoche une tête qui ne laisse aucun doute. ... (Lire).
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Photo Philippe Halula
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FAUSSE NOTE de Didier Caron. Mise en scène Didier Caron et Christophe Luthringer avec Christophe Malavoy et Tom Novembre.
Au Philharmonique de Genève, Hans Peter Miller fulmine en regagnant sa loge tout en remémorant la prestation très médiocre de ses musiciens. Tellement admiré par le public, son orgueil en a pris un coup et il en ressent comme une humiliation. Il s’apprête à se changer pour partir tout en réfléchissant à la proposition formidable que l’on vient de lui faire mais qui ne remporte pas l’enthousiasme de sa famille: remplacer Herbert Von Karajan au Philharmonique de Berlin. Il n’attend personne mais un homme s’encadre dans la porte de sa loge après avoir frappé. Léon Dinkel souhaite le féliciter. La conversation que l’inconnu prolonge finit par indisposer le chef d’orchestre. Dinkel s’éternise, invoquant maints prétextes. Il profite des allées et venues de Miller pour cacher un objet sous le tapis, arracher les fils du téléphone, se débarrasser de la présence du régisseur, sortir un paquet enveloppé dans un vulgaire papier. Miller se demande bien ce que lui veut cet étranger. Il va peu à peu le savoir… ... (Lire).
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Photo Laurencine Lot
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MARCO POLO ET L’HIRONDELLE DU KHAN. Texte et mise en scène Éric Bouvron avec Jade Phan-Gia, Kamel Isker ou Eliott Lerner, Laurent Maurel. Musiques et chants Ganchimeg Sandag, Bouzhigmaa Santaro, Cécilia Meltzer et Didier Simione.
Marco Polo arrive à la cour de Koublai Khan. Entre le jeune voyageur, naïf et curieux, et l’empereur vieillissant et malade se noue une relation ambiguë, faite d’impossible soumission et de chantage sanguinaire, et surtout de désir partagé pour la gracile quatrième épouse qui ne résiste pas au jeune Vénitien ébloui d’amour. La franchise indomptable de Marco flirte en permanence avec la mort dont le menace le petit-fils de Ghengis Khan, accoutumé à ce que tout plie devant lui, même les typhons en mer du Japon. Comment donner à voir la fantasmagorie de cet univers aux antipodes de l’occident chrétien ? ... (Lire).
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Photo Cie Le Rire du Miroir
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LE PROJET PHOENIX de Kamal Rawas. Mise en scène Régis Florès avec Kamal Rawas et Régis Mazery.
Deux situations, deux tempéraments, deux espaces. Tout les oppose. D’un côté, Jean, dépressif quinquagénaire, est un acteur en déshérence totale, en fin de droits au chômage, qui survit au double abandon de sa femme et de sa fille et à la fin de vie de sa mère. Des rides, l’apparence avachie, une alcoolémie exponentielle. De l’autre, Franck le coach, beau gosse fou de son corps, papillonne avec succès et bonheur apparent entre l’épouse, les jeunes enfants, les maîtresses nombreuses et variées. Un sourire de façade, le mensonge aux lèvres, une technique bien rodée. Un projet de Pôle Emploi, qui veut rajeunir son image, les met en contact obligé. Plutôt spécieux, ce concours, dont l’un sera la dupe, l’autre le marionnettiste. Comment redonner une image gratifiante de soi à l’un, comment emporter la mise pour l’autre ? ... (Lire).
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Photo Alejandro Guerrero
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LA MAIN DE LEÏLA de Aïda Asgharzadeh et Kamel Isker. Mise en scène Régis Vallée avec Aïda Asgharzadeh, Kamel Isker, Azize Kabouche.
1987, Sidi Fares, un petit village de l’Algérois. Sur un drap étalé sur un fil, un cinéma clandestin programme des films encore plus interdits, puisqu’y sont projetés les « baisers » voluptueux du cinéma occidental. Le joyeux Samir y mime, en feuilleton, les scènes sulfureuses et non moins censurées, devant un public exclusivement masculin, sauf quand la belle Leïla s’y glisse incognito. « La suite, Samir, raconte-moi la suite ! »
On verra donc se dérouler, tel un conte de mille et une nuits sur une terrasse nocturne, les amours impossibles d’un Roméo-Samir et d’une Juliette-Leïla, dans l’Algérie du colonel Bensaada, qui n’hésite pas à livrer sa fille à Walid, l’homme d’affaires véreux. ... (Lire).
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SPECTACLES
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Photo Heli Sorjonen
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THE PIANIST. Production originale Circo Aereo et Thomas Monckton. Mise en scène Sanna Silvennoinen et Thomas Monckton. Création sonore Tuomas Norvio. Création lumière Juho Rahijärvi. Conception de costume Kati Mantere avec Thomas Monckton.
Sur la scène trône un piano de concert recouvert d’une housse. Au fond, un léger rideau noir. Au premier plan, un lustre façon cristal. Important le lustre ! C’est le moment où le concertiste est sensé faire son entrée. Une forme étrange se déplace le long du rideau puis une main sort d’un trou et laisse peu à peu la place à un pied, à une jambe puis au corps entier de l’artiste vêtu d’un frac, le regard effaré. Il n’a visiblement pas trouvé l’ouverture du rideau. Il n’a pas davantage de chance avec le piano qu’il tente vainement d’approcher. ... (Lire).
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CINÉMA
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Photo du film
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LA EDUCACIÓN DEL REY. Film de Santiago Esteves avec Matias Encinas, Germán De Silva (Argentine - 2017 - couleurs - 1h36).
À partir de plusieurs faits divers similaires dans lesquels c’est la police qui utilise de jeunes marginaux pour commettre des délits, le réalisateur et coscénariste Santiago Esteves a conçu une mini-série pour la télévision puis le présent film. Dans celui-ci, le jeune Reynaldo est amené à participer à un cambriolage qui tourne mal. Ses deux complices, dont son frère aîné, sont arrêtés tandis qu’il réussit à s’échapper avec l’argent du vol. Dans sa fuite, il tombe dans le jardin d’un vieux couple, détruisant leur serre dans sa chute. Alors que leurs enfants veulent appeler la police, Carlos Vargas et sa femme décident, contre toute attente, de ne pas dénoncer Rey à la police. Carlos lui propose alors un marché. ... (Lire).
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EXPOSITIONS et SITES
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Photo N - © Fonds de Dotation Maria Callas
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MARIA BY CALLAS. Cette exposition, la première dans les nouveaux espaces créés sur l’île Seguin avec La Seine Musicale, veut nous montrer les deux faces de Maria Callas. D’un côté Maria, la femme telle qu’elle était dans la vie de tous les jours. De l’autre Callas, la diva, plus adulée en son temps que toutes les actrices d’Hollywood. Tom Volf, le commissaire de cette exposition, raconte qu’il y a quatre ans, il ne savait pas qui était Maria Callas ! Il l’aurait découverte par hasard sur You Tube et, aujourd’hui, il est sans doute la personne qui connaît le mieux la cantatrice.
Le parcours de l’exposition se déploie sur sept salles, d’une manière chronologique, avec trois grandes décennies : 1950, 1960 et 1970. Des panneaux synoptiques relatent les principaux événements de sa vie depuis sa naissance à Manhattan, où sa famille a émigré depuis la Grèce, le 2 décembre 1923, jusqu’à sa mort à Paris, avenue Georges Mandel, le 16 septembre 1977. ... (Lire).
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Photo N
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L’OR DU POUVOIR. De Jules César à Marianne. Les touristes qui se pressent sur le parvis de Notre-Dame ne se doutent pas qu’ils foulent l’un des lieux les plus anciens de la capitale, découvert en 1967 lors de la création de ce parvis. Des restes de fortifications du IVe siècle, des vestiges de maisons médiévales et toutes sortes d’objets ont été mis au jour puis recouverts d’une dalle de béton. Un passage - trop discret - permet d’y accéder. Cela permet de voir ces restes, des maquettes, des sculptures et autres objets, ainsi que de nombreux panneaux didactiques.
Ce lieu de mémoire est en ce moment l’occasion de voir aussi une exposition qui intéressera aussi bien les passionnés de numismatique que d’histoire. Elle raconte comment les dirigeants, tout au cours des siècles, ont fait de la monnaie le symbole de leur pouvoir. En six grandes étapes, le parcours nous mène des Gaulois Parisii (IIIe et IIe siècles avant J.-C.) au Second Empire et à la IIIe République, en passant par les Romains, le Moyen-Âge, la Renaissance et la Période classique. ... (Lire).
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THÉÂTRE |
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SPECTACLES |
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CINEMA |
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EXPOSITIONS |
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OPERAS |
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DANSE |
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CONCERTS
(musique classique) |
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CONCERTS
(sauf musique classique) |
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Spectacles Sélection
13 chemin Desvallières
92410 Ville d'Avray |
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