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Lettre n° 432
du 19 juin 2017
 

Nos sélections de la semaine

 
 

 

 


 
      THEATRE

 
 


Photo Brigitte Enguerand

 

L’HÔTEL DU LIBRE ÉCHANGE de Georges Feydeau et Maurice Desvallières. Mise en scène Isabelle Nanty.
Penché sur les plans de la maison en construction de son ami et architecte Paillardin, l’entrepreneur Benoît Pinglet regrette aujourd’hui son union contractée avec Angélique vingt ans plus tôt. Il rejoint là la pensée de la majorité des époux : «  Si on pouvait voir les femmes vingt ans après, on ne les épouserait pas vingt ans avant ! ». Il est secrètement amoureux de Marcelle qui, mariée depuis cinq ans à Paillardin et terriblement déçue par le peu d’empressement de son mari à son égard, nourrit un désir de vengeance. Il ne faut pas grand-chose à ces deux-là pour sauter le pas, reste à trouver un lieu discret.
Les Paillardin ont la charge de leur neveu Maxime qui, féru de philosophie, doit entrer le soir même au Lycée Stanislas pour poursuivre ses études. Se voyant obligé de passer la nuit à l’Hôtel du Libre-échange afin d’y constater la présence supposée de fantômes, Paillardin prie Pinglet de bien vouloir conduire Maxime à sa place à son institution. De son côté, réclamée par sa sœur malade, Angélique décide de partir pour Ville d’Avray jusqu’au lendemain. Voyant sa soirée et sa nuit libres, Pinglet demande à Victoire, la bonne de la maison, de s’occuper de Maxime à sa place. .... (Lire).


 


Photo Joséphine Lointaine

 

MONSIEUR DE POURCEAUGNAC. Comédie-ballet de Molière, musique de Lully. Mise en scène Raphaël Trano de Angelis.
Un père âpre au gain, Oronte. Un riche prétendant limousin, Monsieur de Pourceaugnac. Une fille à marier, Julie qui voudrait bien épouser son amoureux Eraste. Comment contrer ce mariage, si ce n’est par l’entremise d’un Napolitain retors et protéiforme, Sbrigani, et d’une suivante délurée, Nérine ? L’intrigue ne brille évidemment pas par sa vraisemblance, mais plutôt par le déchaînement de ruses délirantes. Belle occasion pour Molière de s’en prendre à ses cibles favorites, les médecins pétris de leur incompétence jargonneuse et meurtrière, les imbéciles crédules, les pères tyranniques et ridicules. Dans une farandole de stratagèmes tous plus déjantés les uns que les autres, le pauvre provincial, qui porte bien son nom, découvre un univers parisien qui ne cache pas son hostilité à l’intrus, malgré ses efforts de civilité et de vêture évidemment ridicules, et se verra ballotté de clistères en fausses épouses couvertes de rejetons, d’accusations mensongères en rumeurs usurpées, avant de prendre une fuite salvatrice pour échapper à cet asile de fous qui n’en veut qu’à ses sous. ... (Lire).


 


Photo Christine Coquilleau

 

LES FÉLÉS de Philippe Sohier. Mise en scène Serge Bonafous et Delphine Gustau.
Un repas insipide, il « googlelise » à mort, elle tente en vain de provoquer une réaction autre que son vague assentiment ponctué d’un « mon cœur » distrait. Le désir est mort entre eux, l’amour peut-être aussi. En arrière-plan de leurs propos, on pressent de lourds secrets, une adoption ratée, de vraies fêlures. Un retour sur la mémoire, sept ans auparavant, raconte leur rencontre un peu arrosée, leur première nuit pudique, une histoire avortée. Les années ont passé, ils sont toujours ensemble, de moins en moins en résonance, la fissure s’est faite crevasse, le couple vole en éclats, les secrets aussi. Pour une possible résurrection ? ... (Lire).



 
      EXPOSITIONS

 
 

Photo Spectacles Sélection

 

LE BAROQUE DES LUMIERES. Chefs-d’œuvre des églises parisiennes au XVIIIe siècle. A la fin de ce siècle, la Révolution française vide les églises de leurs œuvres. Beaucoup sont détruites, vendues ou, dans le meilleur des cas, envoyées dans les musées créés à ce moment. Certains tableaux seront remis en place au XIXe siècle, mais rarement à leur emplacement d’origine. La présente exposition rassemble ainsi, outre des toiles provenant d’églises parisiennes, de nombreux tableaux, souvent spectaculaires par leurs dimensions, prêtés par les musées (le Louvre, Versailles, Lyon, Rennes, Marseille, Brest, etc.) ou les églises et cathédrales (Saint-Denis, Lyon, Macon) où ils sont conservés aujourd’hui. Tous ont bénéficié d’une campagne de restauration en vue de cette exposition.
La peinture d’église au XVIIIe siècle n’a jamais fait l’objet d’exposition spécifique. Le sujet lui-même est peu étudié dans l’histoire de l’art, d’autant plus que la peinture française du XVIIIe siècle évoque davantage les raffinements de la fête galante et du portrait que la grande peinture religieuse. Pourtant celle-ci était très importante. Les tableaux étant destinés à des lieux publics, c’était une façon pour les peintres de se faire connaître en dehors du Salon et l’on voit ici avec quelle maîtrise ils peignaient ces grandes toiles, tant pour les murs que les voutes et les autels.
Le parcours se déroule en dix sections dans une scénographie magistrale et spectaculaire de Véronique Dollfus qui évoque les différentes parties d’une église : porche, baptistère, nef baroque, chapelles, sacristie, déambulatoire, chevet et enfin nef néo-classique. Rarement des tableaux avaient été aussi bien mis en valeur. ... (Lire).

 

 
 
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13 chemin Desvallières
92410 Ville d'Avray
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