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Lettre n° 419
du 20 mars 2017
 

Nos sélections de la semaine

 
 

 

 


 
      THEATRE

 
 


Photo Lot

 

C’EST ENCORE MIEUX L’APRÈS-MIDI de Ray Cooney. Adaptation française Jean Poiret. Mise en scène José Paul.
L’infidélité conjugale est un sujet de prédilection, les rebondissements qu’elle entraîne sont innombrables et leurs effets sur le public assurés. Ray Cooney est l’un des grands maîtres contemporains rompu à ce genre. On ne compte plus le succès de ses comédies loufoques qui ne manquent pas de secouer la morosité ambiante.
L’intrigue est simplissime. Les députés venant de province sont accueillis avec tous les égards à l’Hémicycle, un hôtel de standing tout proche de l’Assemblée Nationale. Richard Marchelier arrive à Paris avec Christine, son épouse. Officiellement, le célèbre député vient assister dans l’après-midi à une commission sur le projet de loi « Sexe et sécurité ». Officieusement, son dessein est tout autre. S’il a pris la précaution de réserver pour son épouse un fauteuil à la Comédie-Française en matinée, ce n’est pas par gentillesse mais pour s’en débarrasser quatre bonnes heures, le temps d’un trois à sept ... (Lire).


 


Photo Nathalie Hervieux

 

LE CAS SNEIJDER d’après le roman de Jean-Paul Dubois. Adaptation et mise en scène Didier Bezace.
« Ce n’est pas le doute, c’est la certitude qui rend fou ». Paul Sneijder a tracé cette phrase de Nietzsche en blanc sur le noir des murs, poussé lui-même à passer du doute à la certitude. Il cherche à comprendre pourquoi le 4 janvier 2011, il fut le seul survivant de l’accident d’ascenseur, cet « engin rudimentaire déguisé en bolide ascensionnel » qui coûta la vie aux quatre autres personnes montées avec lui, dont sa fille. Il devrait être mort et pourtant il est là, bien vivant, à contempler les calculs et les schémas qu’il a écrits et dessinés. Lorsqu’il s’est réveillé d’une longue nuit de vingt-trois jours, à la question : « où est ma fille ? », le neurologue, à son chevet, lui a répondu : « votre fille n’est plus ». ... (Lire).


 


Photo Richebé

 

DARIUS de Jean-Benoît Patricot. Mise en scène Anne Bouvier.
Il ne lui reste, pour appréhender le monde, que l’extraordinaire subtilité de son nez et les souvenirs enfouis dans un corps aveugle et sourd, dont seules les mains caressent et parlent encore. Le poison dégénératif étiole peu à peu leur agilité, Darius sera bientôt silencieux. Définitivement. Mais Claire, sa mère, va se battre jusqu’à l’ultime senteur et, pour ce faire, bousculer Paul, un « nez » de parfumeur, que le veuvage a prostré dans le refus de la vie. S’inaugure alors un échange épistolaire, par lequel elle lui demande de l’aider à offrir à ce fils en perdition physique la réminiscence olfactive de sa liberté voyageuse et de ses rêves d’adolescent. Paul, d’abord réticent, relève le défi et réveille ses réflexes et son imaginaire, dans des lieux découverts ou retrouvés autrement, dans sa vie reconstruite par ce cheminement inattendu. ... (Lire).



 
      EXPOSITIONS

 
 


Photo Hervé Lewandowski

 

AU-DELÀ DES ÉTOILES. Le paysage mystique de Monet à Kandinsky. Voici un sujet original traité par le musée d’Orsay en collaboration avec l’Art Gallery of Ontario de Toronto qui en a eu l’initiative. Les commissaires posent la question de la présence du mysticisme dans la peinture, y compris à l’insu des peintres. En effet si le mysticisme est l’art de dépasser les réalités matérielles pour approcher les mystères de l’existence et expérimenter l’oubli de soi-même dans l’unité parfaite avec le cosmos, la contemplation de certains tableaux peut y contribuer. C’est justement par ce thème de la « Contemplation » que s’ouvre l’exposition avec quelques-uns des tableaux de Monet issus de ses célèbres séries, comme les Peupliers, les Meules et surtout la Cathédrale de Rouen dont il fit plus de trente toiles entre avril et février 1892, puis durant la même période l’année suivante. Cette série montrant le même sujet à des époques de l’année, des heures de la journée et des conditions climatiques différentes, est propice à provoquer un état contemplatif chez celui qui la regarde car elle exprime ainsi le cycle de la vie. ..... (Lire).

 

 
 
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