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Lettre n° 623
du 15 octobre 2025
 

Nos sélections de la quinzaine

 
 

 

 


 
      THÉÂTRE

 
 

Photo Fabienne Rappeneau



 
UN PAS DE CÔTÉ. De Anne Giafferi. Mise en scène de l’auteure. Avec Isabelle Carré, Bernard Campan, Hélène Babu, Kelly Gowry, Stanislas Stanic, Pierre-Antoine Suarez.
Un parc au début du printemps. À l’heure du déjeuner, Catherine et Vincent partagent le même banc comme deux inconnus. Un mot en amène un autre et, de conversation en conversation, ils prennent l’habitude de se retrouver là pour bavarder. Ces rencontres sont comme une bouffée de fraîcheur. La cinquantaine, en couple avec enfants, l’ombre d’un déménagement en banlieue pour l’un, celle d’un conjoint dépressif pour l’autre passent alors au second plan. Il lui fait partager sa passion pour la musique, elle imagine l’intrigue d’un roman. Si cette relation, curieusement tissée entre deux sexes opposés, les réjouit tout d’abord, l’amitié qu’ils éprouvent l’un pour l’autre peut prendre une tout autre tournure. Quel pas sont-ils prêts à franchir ?
La pièce explore avec beaucoup de perspicacité les sentiments et les aspirations éprouvés selon le sexe, qu’ils soient amicaux ou amoureux, et ce fameux pas de côté, envisagé plus ou moins vite, que l’on franchit ou pas.
Tout est pensé dans les moindres détails. La mise en scène fluide, le beau décor, le changement constant des costumes, les lumières et la musique façonnent l’ambiance par petites touches. Complices, Isabelle Carré et Bernard Campan incarnent avec une sensibilité à fleur de peau un duo accompagné par la présence de personnages bien brossés. ... (Lire la suite).








 

Photo Bertrand Exertier



 
L’EXPÉRIENCE THÉÂTRALE. De Laurent Ruquier. Mise en scène Anne Bouvier. Avec François Berléand, Max Boublil.
Quel spectacle créer pour fêter dignement le centenaire du vénérable théâtre? Solliciter Laurent Ruquier? Pourquoi pas!
Dans la salle, le public bien installé attend les trois coups. Pas de sonnerie intempestive, pas de toux, pas de spectateur en retard. «Ce soir, c’est un beau casting», assure François Berléand à Max Boublil qui vient d’arriver… en retard. Sur scène, pour tout décor, deux rangées de fauteuils. Les deux comédiens ont pris place au deuxième rang et déclarent tout en regardant la salle que la pièce se joue devant eux, les spectateurs sont les comédiens. C’est surprenant mais ils ont l’air sûr d’eux: «C’est écrit dans le texte». En gros, ils sont venus pour regarder le public, pour vivre une expérience théâtrale. Cependant, deux comédiens de générations et de carrières différentes peuvent-ils s’entendre ? Pas sûr…
L’idée est une gageure mais Laurent Ruquier possède plus d’un tour dans son sac. Il traite de tous les sujets avec le même talent. En une heure et quart chrono, il concocte une comédie hilarante où son duo passe en revue tout ce qui fait le théâtre. Règles, exercices de prononciation, superstitions, anecdotes, références historiques, réflexions sur le spectateur type se succèdent entre érudition, bons mots et humour dévastateur. ... (Lire la suite).








 

Photo Sébastien Toubon



 
PETITES MISÈRES DE LA VIE CONJUGALE, d’après Balzac. Adaptation et mise en scène Pierre-Olivier Mornas. Avec Alice d’Arceaux et Pierre-Olivier Mornas.
Caroline et Adolphe vont se marier et ils cochent toutes les cases physiques, morales et sociales d’une union heureuse. Elle est ravissante et, en apparence du moins, suffisamment docile pour satisfaire à l’élégance sans grand questionnement d’une vie domestique et mondaine épanouie. Il est prévenant, répond aux exigences financières d’une existence bourgeoise confortable. Leur entregent de sociabilité est à l’avenant, dîners sans surprise, soirées délicieusement ostentatoires et rivalité sournoise des choix vestimentaires de Madame, qui ne se montre point trop regardante aux activités extérieures de Monsieur, à ses horaires extensibles. L’enfant bientôt né comble l’agenda domestique de la jeune mère, l’époux vaque à ses occupations et acquiesce distraitement et sans risque au babil questionneur de l’épouse.
Tout est donc parfait! Oui, mais… derrière ces rideaux de respectabilité, se joue une comédie beaucoup plus grinçante, qu’évoquent les soliloques in petto de chaque partenaire. Frustration charnelle, ennui, jalousie, rancœurs recuites et insupportabilité diffuse, infidélités, et l’adultère en filigrane qui est peut-être la solution convenue entre les parties pour cette promiscuité inavouable? ... (Lire la suite).









 
      SPECTACLES

 
 

Photo Johan Persson


 
SWAN LAKE. The Next Generation - Le Lac des Cygnes de Matthew Bourne. Musique de Tchaïkovski. Mise en scène et chorégraphie Matthew Bourne. Directrice artistique associée Etta Murfitt. Scénographie et création costumes Lez Brotherston. Conceptrice d’éclairage Paule Constable. Vidéo et projections Duncan McLean. Conception sonore Ken Hampton. Par la Compagnie New Adventures avec 28 danseurs dont Ben Brown ou Harrison Dowzel ou Jackson Fisch, James Lovell ou Stephen Murray ou Harry Ondrak-Wright, Carla Contini ou Katrina Lyndon ou Molly Shaw-Downie.
Trente ans ont passé depuis la représentation de Swan Lake de Matthew Bourne au Théâtre Mogador (Lettre 249) où quarante-trois danseurs évoluaient sous la direction musicale de Cyril Diedrich. Maints chorégraphes se sont inspirés du ballet de Tchaïkovsky créé en 1877 mais Matthew Bourne reste de loin le plus créatif. Il revient à Paris avec son œuvre phare et une troupe réduite à vingt-huit danseurs, sans orchestre.
Dans son palais, à l’occasion de l’anniversaire de son fils Siegfried, la reine organise un grand bal au cours duquel le prince devra se choisir une fiancée. Mais celui-ci s’éprend d’une princesse transformée en cygne par un sorcier maléfique. Cet amour impossible le conduit au désespoir. Matthew Bourne reprend ce canevas original mais le transporte au XXIe siècle dans l’atmosphère guindée d’un palais anglais où se succèdent dîners et bals. L’amour du prince, voué à l’échec, le mène dans des lieux mal famés où il s’abîme dans l’ivresse de la boisson. Ce changement de taille est suivi d’un autre tout aussi inédit. Siegfried tombe amoureux d’une créature dont l’interprète n’est plus une danseuse mais un danseur. Ces innovations firent de ce ballet l’un des plus primés. La prestation des danseurs, d’un très haut niveau, se love dans une scénographie, des décors et des costumes somptueux. ... (Lire la suite).

 



 

Photo Odieux Boby


 
PEAU D’HOMME d’après la bande dessinée «Peau d’homme» de Hubert et Zanzim. Adaptation et mise en scène Léna Bréban. Assistante à la mise en scène Ambre Reynaud. Chansons Ben Mazué. Lumières Denis Koransky. Création sonore Victor Belin, Raphaël Auclair. Chorégraphie Leïla Ka. Décor Juliette Azzopardi, Jean-Benoît Thibault. Costumes Alice Touvet. Avec Pauline Cheviller, Valentin Rolland, Emmanuelle Rivière, Camille Favre-Bulle ou Léna Bréban, Vincent Vanhée, Aurore Streich, Adrien Urso, Régis Vallée ou Jean-Baptiste Darosey, Clément Simounet ou Clément Dewitt.
En Italie, à l’époque de la Renaissance, Bianca, une jeune fille bien née, s’apprête à épouser un homme dont elle ignore tout. Bien qu’il lui soit impossible de discuter le choix de ses parents, la jeune fille ne peut se résoudre à convoler sans faire plus ample connaissance de son futur époux. Désemparée, elle se rend chez sa marraine qui lui révèle un secret. Elle possède une peau d’homme. Qui la revêt devient un garçon, prêt à explorer un monde inconnu, celui des hommes. Éprise d’indépendance et de liberté, Bianca décide de se glisser dans la peau, sachant qu’elle va au devant de l’inconnu sous toutes ses formes.
Adapter l’histoire des petits personnages d’une bande dessinée pour les voir prendre corps et âme sur scène est une entreprise que Léa Bréban réussit, défiant toutes les espérances. Entre humour et tendresse, elle signe une mise en scène virevoltante qui décrit événements et rebondissements sans une seconde de répit. Cet ode à la différence va au-delà du genre et du sexe et questionne sur les traditions, la morale et la religion. Il prend corps grâce au talent des comédiens. ... (Lire la suite).

 




 
 
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